Pleaux
Pleaux | |||||
Centre du bourg. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Salers | ||||
Maire Mandat |
David Peyral 2020-2026 |
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Code postal | 15700 | ||||
Code commune | 15153 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pleaudiens, Pleaudiennes | ||||
Population municipale |
1 459 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 08′ 08″ nord, 2° 13′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 264 m Max. 765 m |
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Superficie | 92,39 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mauriac | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | pleaux.fr | ||||
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Pleaux est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Un de ses habitants est médaille d'or 2023 de cabec.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Elle a la particularité, à la suite de la fusion de 1973, d'avoir un territoire discontinu, Tourniac étant séparé du reste de la commune par les communes voisines de Barriac-les-Bosquets et Rilhac-Xaintrie (Corrèze). Pendant longtemps[Note 1], elle fut la plus vaste commune du Cantal.
Elle est traversée par la Méridienne verte.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Elle est bordée au sud par la Maronne, un important affluent de la Dordogne.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 198 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Privat à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 324,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Pleaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,4 %), forêts (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), eaux continentales[Note 2] (1,6 %), zones urbanisées (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 620, alors qu'il était de 1 663 en 2013 et de 1 598 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 47,3 % étaient des résidences principales, 41,1 % des résidences secondaires et 11,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,4 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pleaux en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,1 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,3 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Pleaux[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 47,3 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 41,1 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,6 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestée sous les formes Plous en 1273, Pleus en 1294.
De l'ancien occitan pleu (« garantie », « caution »), soit du bas latin plebs, plebes, « église paroissiale ».
En 1973, le maire a fait ajouter un accent afin d'écrire « Pléaux », orthographe qu'il pensait plus proche de la prononciation authentique et que l'on trouve encore dans des documents imprimés. La forme occitane est effectivement [plew], graphiée Pleus[11].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le 14 juillet 1944 ont eu lieu sur la commune, au terrain dit « Serrurier », de très importants largages d'armes par des avions américains B-17 du « 96th Bomb Group » de l’USAAF dans le cadre de l'opération Cadillac. Une stèle a été apposée en 1994 sur les lieux[12].
La commune a fusionné en [13] sous le régime de la fusion-association avec les communes de Loupiac, Saint-Christophe-les-Gorges et Tourniac.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2021, la commune comptait 1 459 habitants[Note 3], en évolution de −3,82 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 19,1 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (50,8 %) est supérieur au taux départemental (36,6 %).
En 2021, la commune comptait 737 hommes pour 722 femmes, soit un taux de 50,51 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,9 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Sauveur devenue Saint-Jean-Baptiste, en grande partie du XVe siècle, possède un clocher d'époque romane. Elle est inscrite depuis 2017 à l'inventaire des monuments historiques[19].
- L'église Saint-Victor de Tourniac[20].
- Le bourg conserve plusieurs constructions du XVe au XVIIIe siècle[21].
- Le barrage d'Enchanet se trouve en partie sur la commune, sur la Maronne à la limite avec Arnac.
- Le château de Branzac se trouve sur la commune associée de Loupiac.
- La chapelle Notre-Dame du château bas, à Saint-Christophe-les-Gorges, où chaque année au mois d'août, des pèlerins viennent vénérer une vierge noire à l'enfant, laissée en 1098 par Raoul de Scorailles, qui partait en croisade.
-
Église Saint-Sauveur.
-
Château de Doignon.
-
Maison du XVIIe siècle.
-
Maison du XVIIIe siècle.
-
Prieuré.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- François Laporte, homme politique né le à Pleaux (Cantal) et décédé le à Angoulême (Charente) ;
- Joseph Claris (1769-1823), médecin militaire lors de la campagne d'Égypte, puis médecin à Pleaux ;
- Jean-Pierre Pagis (1835-1908), évêque de Verdun, né et enterré à Pleaux ;
- Jean-Baptiste Vacher de Tournemine (1755-1840), député né sur la commune ;
- Raymond Mialaret ( - ), poète de Pleaux[22] ;
- André Merlin (1942-), industriel français né à Pleaux ;
- La chanteuse Sheila, dont la famille paternelle est originaire de la commune.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules au lévrier rampant d'argent colleté d'azur, accompagné de six billettes du même ordonnées en orle. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Jusqu'à la création de la commune nouvelle de Neuvéglise-sur-Truyère le .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Pleaux » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Pleaux - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Pleaux - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Pleaux (15153). », (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Pleaux et Saint-Privat », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Privat », sur la commune de Saint-Privat - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Privat », sur la commune de Saint-Privat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- (oc) Josiane Guillot, Tiène Codert, Daniel Brugès, Parlem ! Vai-i qu'as paur ! : Revista trimestrala auvernhata, t. 18 : Los iganauds en Auvèrnha, Clermont-Ferrand / Thiers, Institut d'études occitanes, (lire en ligne).
- Jean Robin, « Terrain Serrurier - Opération Cadillac », sur Aérostèles, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Journal officiel du 1er janvier 1886.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
- « Église Saint-Sauveur », notice no PA00093575, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Pays de Salers tourisme
- « Pleaux | Petites cités de caractère », sur petitescitesdecaractere.com (consulté le ).
- Centre France, « Le poète pleaudien, Raymond Mil a laissé une œuvre particulièrement riche » (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Roger Grand, « Traité de pariage entre Philippe le Bel et l'abbé de Charroux pour la création d'une ville franche à Pleaux 1289-1290 », Comité des travaux historiques et scientifiques. Bulletin historique et philologique, - nos 1 et 2 - 10 pages
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Cantal
- Liste des anciennes communes du Cantal
- Liste d'enclaves et d'exclaves intérieures de la France