Rive-de-Gier
Rive-de-Gier | |
Vue générale du nord-ouest de Rive-de-Gier. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Arrondissement de Saint-Étienne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole |
Maire Mandat |
Jean-Claude Charvin 2008-2014 |
Code postal | 42800 |
Code commune | 42186 |
Démographie | |
Gentilé | Ripagérien, Ripagérienne |
Population municipale |
14 996 hab. (2010) |
Densité | 2 046 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 31′ 49″ nord, 4° 37′ 04″ est |
Altitude | Min. 227 m Max. 394 m |
Superficie | 7,33 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Rive-de-Gier (chef-lieu) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.rivedegier.fr/ |
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Rive-de-Gier est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Ripagériens.
Géographie
Entrée de la Loire en Rhône-Alpes, Rive-de-Gier est à la croisée des deux départements de la Loire et du Rhône.
Situation
La commune s'étend sur 7,33 km2, en fond de vallée, marquée par une urbanisation dense et ancienne. Elle est desservie par l'autoroute A47 (Lyon - Saint-Étienne) et une voie ferrée (parmi l'une des premières construites en France), avec un cadencement de 70 TER par jour ouvré en direction des deux métropoles régionales.
Bordée de coteaux, au sud le massif du Pilat et au nord les Monts du Lyonnais.
Hydrographie
Géologie et relief
Climat
Comme dans l'ensemble de la région lyonnaise, le climat y est de type est de type océanique dégradé (selon les critères de la classification de Köppen). Il présente cependant un caractère continental assez marqué avec des hivers parfois rigoureux (gelées fortes et chutes de neiges épisodiques) et des influences méditerranéennes avec des périodes de sécheresse estivale qui alternent avec des épisodes orageux. Le territoire de la commune, située au fond de la vallée du Gier entre les Monts du Lyonnais et le Pilat, profite d'une position d'abri par rapport aux vents dominants l'ouest. Il est par contre exposé à l'affrontement des masses d'air continentales et méditerranéennes canalisées par l'encaissement des vallées de la Saône et du Rhône. Il en résulte une grande variabilité du temps qui ne permet pas aux moyennes climatiques de rendre compte de la réalité des intempéries qui s'y succèdent : orages violents et sècheresse de l'été, épisodes neigeux ou gelées succédant à un printemps précoce...
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0 | 1 | 4 | 6 | 10 | 14 | 16 | 16 | 12 | 9 | 4 | 2 | 7,9 |
Température moyenne (°C) | 3 | 4,5 | 8,5 | 12,5 | 15 | 19 | 21,5 | 21,5 | 17 | 13 | 7 | 4,5 | 12,25 |
Température maximale moyenne (°C) | 6 | 8 | 13 | 15 | 20 | 24 | 27 | 27 | 22 | 17 | 10 | 7 | 16,3 |
Précipitations (mm) | 38,2 | 34,3 | 33,1 | 59,7 | 59,5 | 50,8 | 45,3 | 50,3 | 65,2 | 82,9 | 67,8 | 43,3 | 6 304 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6 0 38,2 | 8 1 34,3 | 13 4 33,1 | 15 6 59,7 | 20 10 59,5 | 24 14 50,8 | 27 16 45,3 | 27 16 50,3 | 22 12 65,2 | 17 9 82,9 | 10 4 67,8 | 7 2 43,3 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les données[2].
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
---|---|---|---|---|---|
Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Rive-de-Gier | 2 007 h/an | 708 mm/an | 25 j/an | 29 j/an | 20 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Voies de communication et transports
Voies routières
Pistes cyclables
Transport ferroviaire
Il existe une gare SNCF à Rive-de-Gier. C'est d’ailleurs sur la ligne Rive-de-Gier/Givors que roulèrent les premières locomotives françaises[réf. nécessaire].
Transports en commun
La commune est reliée au réseau de Saint-Étienne Métropole (STAS) par la ligne 5 (La Madeleine / Châteaucreux) et est desservie par la ligne 47 (Rive de Gier / Génilac), la ligne 46 (Rive-de-Gier / St-Martin-la-Plaine / St-Joseph). Les lignes appartiennent à la zone Grand Gier et sont accessibles grâce à un pass Grand Gier ou Toute Zone (pour aller sur Saint-Étienne).
- La ligne 5 circule tous les jours, en semaine de 4 h 20 à 21 h 50 avec une fréquence de 10 à 15 minutes. Elle dessert Le Grand Pont, Lorette, La Grand Croix, L'horme, Saint-Chamond et Saint-Étienne son terminus.
- La ligne 47 permet de relier la Gare et le Grand Pont au centre de la commune de 7 h à 20 h 30.
- La ligne 47 permet de relier Gravenand et Baldeyrou au centre de la commune de 7 h à 20 h 30.
Rive-de-Gier est aussi reliée au réseau du Rhône avec la ligne 125 qui fait Rive-de-Gier - Lyon-Perrache. Cette ligne dessert Saint-Maurice-sur-Dargoire, Mornant, Brignais, Saint-Genis-Laval, Oullins et Lyon-Perrache son terminus. Les cars (moins réguliers que la ligne 5) circulent de 6 h 30 à 20 h.
Transports aériens
Morphologie urbaine
Quartiers
Le quartier du Grand-Pont demeure excentré, regroupe plus de 20 % de la population totale de la commune et concentre des équipements éducatifs (collège François Truffaut, centre social Armand Lanoux), sportifs (stade d'honneur et gymnase) et culturels (chapelle et mosquée) importants, le grand-pont va faire l'objet de grande transformation urbaine par le biais de l'ANRU.
Hameaux, Lieux-dits et écarts
Logement
Projets d'aménagements
Plusieurs affluents du Gier délimitent les différents quartiers de la ville.
Toponymie
Histoire
Héraldique
La définition héraldique est : "D’azur à 1 ruche d’or, environnée d’un vol de 14 abeilles du même, posées 7 et 7 et accompagnées en pointe de 2 palmes de sinople passées en sautoir." (Archives Départementales – Dossier Louis XIV – 1696) |
Au fil du temps
Au temps des Celtes et de la Gaule romaine, une frontière entre les Ségusiaves et les Allobroges
Rive-de-Gier s'écrit sans « s », bien que cette ville occupe, actuellement, les deux rives de la rivière qui se nomme le Gier.
Le Gier a été couvert sur la majeure partie de sa traversée de Rive-de-Gier et il n'est plus possible de le voir dans le centre de la ville.
Au Moyen Âge
Le nom de Rive-de-Gier est utilisé pour la première fois au XIe siècle.
Sous le règne de Philippe-Auguste (1165-1223), Renaud de Forez fit entourer de murs et fossoyer la cité.
En 1447, un livre terrier fait mention d'un hôpital.
À la fin du XVIe siècle la population est estimée à entre 1 600 et 1 700 âmes.
Entre 1562 et 1864 ont lieu des affrontements entre Protestants et Catholiques.[réf. souhaitée]
[réf. souhaitée]
Le roi Henry IV (1553-1610) serait passé à Rive-de-Gier[3].
Pendant le soulèvement de Lyon contre la convention nationale en 1793, 13 des 1200 lyonnais passant par la ville en revenant de Saint-Étienne où ils étaient allés chercher des armes périrent, massacrés par les habitants de Rive-de-Gier au lieu-dit du Grand-Pont.
En 1831, la même année qu'une émeute des armuriers à Saint-Étienne fait plusieurs blessés et entraîne l'arrestation de 18 personnes, les mineurs de Rive-de-Gier, puis les verriers, font grève. En 1840 et en 1844, nouvelle grève des mineurs. En 1848 c'est Jean-Marie Sigmard, un verrier, qui fait acclamer la République[4].
Ni le château, ni l'église romane de Rive-de-Gier ne subsistent aujourd'hui.
Une ville pionnière de la Révolution industrielle
Le Gier n'étant pas navigable, un canal fut ouvert vers Givors en 1779 pour assurer le transport du charbon. Ce canal, dont il ne reste aujourd'hui plus que quelques vestiges, sera remplacé par la première voie ferrée pour voyageurs en France construite à partir de 1827 par la Compagnie du chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon. Rive-de-Gier abrite le premier tunnel ferroviaire sans doute réalisé en France, au lieu-dit Couzon sur la voie qui relie Saint-Étienne à Lyon.
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Le carrefour de La Boirie, ancienne palace de la Bourse.
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La Caisse d'épargne installée en 1892 dans l'ancien Hôtel de ville.
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Le jardin des plantes.
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L'Hôtel de ville et le Gier.
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Les joutes sur le Bassin du canal.
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Rive-de-Gier au début du XXe siècle.
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Rive-de-Gier côté ouest au début du XXe siècle.
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Rive-de-Gier, route de Couzon au début du XXe siècle.
L'exploitation de la houille
En 1837, les différentes compagnies de mine de Rive-de-Gier vont s'associer pour créer la Compagnie Générale des Mines de Rive-de-Gier afin de pouvoir acheter les pompes nécessaires à l'exhaure des travaux souterrains. Cette compagnie voyant ses réserves de charbon s'épuiser, elle va tenter de s'implanter à Saint-Étienne vers 1840. Elle deviendra dans un premier temps la Compagnie Générale des Mines de la Loire puis après absorption des compagnies stéphanoises la puissante Compagnie des Mines de la Loire.
La verrerie
Si la production du Verre a été longtemps localisée près des forêts qui fournissaient le Charbon de bois nécessaire à la combustion, leur diminution au XVIIIe siècle amené les verriers à se rapprocher des lieux de production de Houille. En 1749, la verrerie Robichon originaire de Franche-Comté s'est installée à Givors où elle utilisait le sable du Rhône comme matière première et le charbon de Rive-de-Gier comme combustible. En 1788, il existait deux verreries à Rive-de-Gier, elles produisaient des bouteilles et des gobelets. Au début du XIXe siècle, la société Robichon vint s'installer à Rive-de-Gier en rachetant plusieurs verreries, elle introduisit la production de verre plat. Vers 1830, la trentaine de verreries présentes dans la ville employait environ 1200 personnes. La verrerie Richarme fondée en 1826 dans la quartier d'Egarande s'était spécialisée dans la fabrication des bouteilles. En 1877, Petrus Richarme reconstruisit l'usine sur une surface de 7 500 m2, et introduisit en France les fours à gaz et à fusion continue de Siemens. L'entreprise a fonctionné jusqu'en 1958 avant d'être démolie. La dernière verrerie, installée dans le quartier de Couzon, Duralex a cessé son activité en 2006 ; elle avait été fondée en 1906 par Emile Hémain avant de fusionner avec Souchon-Neuvesel en 1958 et d'intégrer le groupe BSN en 1966.
La métallurgie
Des ateliers de forge constituent les véritables moteurs économiques de la ville avec les noms de Lucien Arbel, Marrel, Petin-Gaudet... Symbole de cette époque, la cheminée des Forges anciennement Marrel sur le site de Châteauneuf (Loire), construite en 1866 et l'une des plus hautes d'Europe avec ses 108 mètres, a été classée monument historique en 1992.
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Usine Duralumin
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usine Brunon-Valette
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Marrel frères (Usine des Etaings à Châteauneuf)
La construction mécanique
Rive-de-Gier dans la Seconde guerre mondiale
Pendant la guerre, Rive-de-Gier fut un haut lieu de la résistance. Le commandement de l'armée secrète LOIRE de 1942 à 1945 est dirigé par le Commandant Jean Marey très aimé par ses hommes. Le commandant René GENTGEN le seconde et fait la liaison avec les différents chefs de la Loire. (Un certain antagonisme a existé entre les deux hommes, Marey s'étant vu imposer Gentgen à son poste.)
A Rive-de-Gier le lieutenant colonel de réserve Marcel ARNAUD travaille dans le civil à l'usine Duralumin (proche de Rive-de-Gier). En 1942, il fonde un petit groupe avec des personnels de tout niveau de cet établissement pour tenter de résister dans la discrétion mais leurs moyens restent très faibles (en particulier des ouvriers).
En juillet 43, le commandant Jean Marey se déplace pour lui demander de prendre le commandement de l'Armée Secrète du secteur de Rive-de-Gier. L'A.S de Rive-de-Gier est constituée avec les éléments d'origines de Duramulin. En octobre 43, différents petits groupes de résistance sont englobés ( "Libération", "Combat", "Franc-Tireur"). En février 44, après l'arrestation du lieutenant BRODIN responsable du secteur de Saint-Chamond, Marcel ARNAUD assume la responsabilité de l'armée secrète de l'ensemble de la Vallée du Gier (Rive-de-Gier, Lorette, Grand-Croix et Saint-Chamond). Un lieutenant d'Arnaud finit par être arrêté avec ses deux fils sûrement sur dénonciation (VAN GEIT André et Gilbert). Arnaud décide de quitter son appartement (qui sera visité deux fois par les Allemands) et est caché par la directrice d'une école primaire (école Burdeau puis rapidement Benoît Bouché). Il fonde alors un maquis sur les hauteurs de Rive-de-Gier à Rémilleux avec une dizaine d'hommes le 6 juin 1944. Effectif qui passe à 30 hommes en juillet et 70 hommes en août 1944. Leurs activités consisteront à faire sauter des trains, couper l’électricité, faire parvenir des journaux, organiser des parachutages etc... Parallèlement, existeront un groupe de partisans de 25 hommes à Grand-Croix et un groupe de partisans de 50 hommes à Rive-de-Gier. Tout cet ensemble va former en août 1944 le G.M.O VOSGES et une compagnie de secteur, lesquels participent aux combats de Rive-de-Gier (le 20 et 21 août 1944). Ils continuent avec l'aide du G.M.O Bonnevial de St-Chamond à Givors, Brignais, St-Genis-Laval et Lyon (du 22 au 28 août 1944).
A noté : plusieurs parachutistes anglais et américains furent cachés dans l'école par la directrice pendant plusieurs années, les Allemands ne les trouvèrent jamais. R.Gentgen a écrit trois ouvrages après les décès de J.Marey et M.ARNAUD, il a minoré l’œuvre de Marcel Arnaud ou, simplement, ne l'a que peu cité. Les deux personnages étant en froid et ayant des convictions opposées.
Armée Secrète de Rive-de-Gier 1944 "Maquis de l'AS Rémilleux qui devient le G.M.O VOSGES
- Commandant A.S Vallée du Gier : ARNAUD Marcel (nom de guerre Michel)
- Commandant du Groupe : Lieutenant KUPPISH Robert (nom de guerre Servais)
- Adjoints : sous Lieutenant MONNET Marius; sous Lieutenant COSTES Joseph ; sous Lieutenant ALBERT Louis
- Maquisards :
COSTE Joseph dit Laffy : COSTE Antoine dit Bob : BONNAY Antoine dit Tane: DOREL dit Fil de fer ou pépé : MARTIN-ROSSET dit Lili : OTTAVIANO Jean dit Robin : RIVOLLIER Jean-Marie : FREDO Joseph : MURE dit Gicus: LOCHE Louis dit Loulou : LOCHE Jean dit Jeannot : KUPPICH dit Servais : TOLEDO Joseph : CHOMAT Jean : CHARMET Étienne : REYNAUD Léon : PLANCOULAINE Roger.
Le 20 août 1944, l’Armée Secrète de Rive-de Gier se sera particulièrement distinguée au combat causant la mort du Chef de la Gestapo de Saint-Étienne Neumann dit "Armand Bernard et Laloue Chef de la milice ainsi que la récupération de matériels militaires, de documents, sans omettre la retraite désespérée des Allemands qui en découla.
L'après guerre
Rive-de-Gier a subi de plein fouet la désindustralisation massive des années 1980-90, avec la perte massive d'emplois industriels, la fermeture de la SSFR dont le point d'orgue fut la démolition de l'ancienne Halle sur la ZAC JB Berliet en 1995 (le dernier vestige étant "l'arc de triomphe" métallique, ancien pont en fer puddler sur la place Chipier), et la fermeture récente de la dernière verrerie en activité dans la vallée du Gier (juillet 2008).
Politique et administration
Élections
La ville de Rive-de-Gier est incluse dans la circonscription de Saint-Chamond, dont le député est François Rochebloine depuis les législatives de 1988. Il a siégé successivement aux groupes Union du Centre (1988-1993), UDF (1993-2007), Nouveau Centre (2007-2012) puis Union des Démocrates et Indépendants (depuis juin 2012).
Les élections municipales
Les électeurs ripagériens ont voté lors dès le premier tour des élections municipales de 2008 à (54,28 % des suffrages exprimés en faveur de la liste conduite par le maire sortant et conseiller général UMP Jean-Claude Charvin. La liste de gauche (PS) conduite par laconseillère régionale PS Christiane Farigoule a obtenu 20,07 % (démissionnaire depuis le 27/01/2011)[5] des suffrages exprimés et la liste Gauche citoyenne et écologiste (PC-Les verts-DVG) conduite par Jean Point 26,65 %. La taux de participation était de 61,69 %[6].
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Rive-de-Gier sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
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Municipales | Rive-de-Gier | Maire | Jean-Claude Charvin | 2008 | 2014 |
Cantonales | Rive-de-Gier | Conseiller général | Jean-Claude Charvin | 27 mars 2011 | 2015 |
Législatives | 3e circonscription | Député | François Rochebloine | juin 2017 | |
Régionales | Rhône-Alpes | Président du conseil régional | Jean-Jack Queyranne | 2015 | |
Présidentielles | France | Président de la République | François Hollande | mai 2017 |
Administration municipale
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Jumelages et partenariats
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[8],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 14 730 habitants, en diminution de −3,69 % par rapport à 2009 (Loire : 1,48 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
À des fins de statistiques, l'Insee rattachait Rive-de-Gier, en 1999, à l'unité urbaine de Saint-Chamond (84 925 hab.) et à l'aire urbaine de Saint-Étienne (321 703 hab.)
Enseignement
La ville administre 00écoles maternelles et 00 écoles élémentaires communales. Les Ripagériens disposent également de deux écoles privées et d'un collège privé. Le département gère deux collèges et la région un lycée général et technologique et deux lycées professionnels.
Établissements éducatifs
Rive-de-Gier relève de l'académie de Lyon et de l'inspection départementale de l'Éducation nationale de la Loire.
Voici ci-dessous la liste des principaux établissements scolaires de la commune :
Listes des écoles
Écoles maternelles publiques :
... Écoles maternelles privées :
... Écoles primaires publiques :
... Écoles primaires privées :
... Collèges publics :
... Collèges privés :
... Lycées publics : Lycées privés :
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Établissements spécialisés
- Chaque mardi et vendredi matin, l'un des marchés des plus importants du sud de la Loire se déroule sur la grande place, la Place de la Libération. Ce marché attire près de 200 commerçants, ce qui permet de la classer au second rang des marchés de la Loire, aussi bien en termes de diversité que de qualité. Il s'agit également du premier marché du département à s'être engagé dans une démarche "marché propre". En effet, les commerçants des marchés doivent ramener l'ensemble de leurs déchets à la fin de chaque marché,
- Chaque samedi matin, un marché de producteurs et d'artisans de bouche se déroule sur cette même place, dans le prolongement de la rue du Canal.
Manifestations culturelles et festivités
Equipements socio-culturels
- Le cinéma Chaplin, situé rue Jules Guesde, peut se prévaloir d'une salle classée art et essai et d'une programmation mensuelle thématique intitulée les rencontres du jeudi, envisagée sous l'angle de l'information et de la participation au débat public.
- La Médiathèque Louis Aragon, située près de l'ancien bassin du canal, a été en partie détruite lors de la crue du 2 novembre 2008.
- L'Imprimerie: C'est un café-théâtre installé dans un ancien atelier d'imprimerie.
- Les Centres Sociaux Armand Lanoux et Henri Matisse.
- Le Théâtre Couzon:
- La salle de spectacle Jean Dasté :
- L'école de musique Vincent d'Indy, classée "Conservatoire à Rayonnement Communal", fut créée en 1969. Elle est située 18 rue claude Drivon.
- Le Festival de musique de Jazz RHINO JAZZ s'est déroulé pendant 30 ans à Rive de Gier (les éditions suivantes, 2009 incluse, se dérouleront à Saint-Chamond)
- Le Festival de bande dessinée BD'ART a tenu sa 10e édition en décembre 2008;
- Le Salon d'Automne de peinture et sculpture des Arts Ripageriens
- Le Festival de théâtre "Les CO Errantes" se déroule chaque année pendant une semaine à Saint-Chamond, L'Horme et Rive de Gier. Il est organisé par l'association Coécie Théâtre et Musique.
Santé
- Hôpital Marrel qui est fait partie du centre hospitalier du pays du Gier (avec Saint-Chamond). Ce fut un hôpital général jusqu'à la fin des années 1990, toutes ces compétences ont été basculées à Saint-Chamond. Aujourd'hui il est un centre de rééducation pour les accidentés de la route, des personnes suites à des AVC...
- Établissement d'accueil pour les personnes âgées dépendantes L'Orée du Pilat
Sports
Les infrastructures
La pratique sportive
Les sports de combat
Les sports collectifs
Les clubs sportifs sont organisés en associations
- Le Basket-ball : Le BCR - Basket Club de Rive de Gier[11] est une équipe de basket masculine qui évoluera en Championnat de France N3 lors de la saison 2011/2012.
- Le Handball :
- Le Rugby à XV : le Rugby club Pays du Gier[12] est une équipe de rugby féminin qui participe au Championnat de France de rugby à XV féminin de Federale 1.
- Le Football : L'Athlétique Club Rive de Gier[13]
- Le Volley-ball :
Médias
En 2012, la commune de Rive-de-Gier a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[14].
Cultes
- Le culte catholique : la commune dispose de 2 églises paroissiales : Rive-de-Gier relève de la paroisse catholique de Sainte-Marie-Madeleine en Giervoir :Site officiel. qui est une subdivision du diocèse de Saint-Étienne, lequel relève de la Province ecclésiastique de Lyon. La paroisse de Sainte-Marie-Madeleine en Gier regroupe 10 communes et 15 clochers.
- L'Église évangélique du Gier possède une lieu de culte dans la ville voir :Site de l'Église évangélique du Gier.
- Le culte musulman est organisé par l'Association Cultuelle et Socio-culturelle musulmane dans une salle de prière située dans le quartier du Grand-pont.
Prévention et sécurité
Le commissariat de police
Le centre de secours SDIS 42
Économie
Comme dans beaucoup des communautés avoisinantes, les services aux particuliers sont surreprésentés[15]. Rive-de-Gier est réputé pour son grand nombre de coiffeurs, plus nombreux par exemple que les boulangers.
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises de l'agglomération
Commerce
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments publics
L'Hôtel de Ville (ancien Hôtel du Canal)
Patrimoine industriel et minier
- La statue de saint Eloi : elle représente Éloi de Noyon, patron des orfèvres et des forgerons devant l'entrée principale de la première usine de l'entreprise Marrel frères
- Le canal de Rive-de-Gier à Givors : L'Hôtel de Ville est installé dans l'ancien hôtel de la Compagnie du Canal il est classé à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du (arrêté du 24 juillet 1995). Le canal devait primitivement relier le Rhône à la Loire mais seule la section Givors - Rive-de-Gier a été achevée et exploitée.
- L'ancien tunnel de Couzon : percé lors de la construction de la ligne Saint-Étienne- Lyon, c'est le premier tunnel ferroviaire français. Il a été construit par les frères Seguin entre 1826 et 1832. Désaffecté en 1858 Il est classé à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 2 mai 1995. Sa tête d'amont figure au cadastre AD 71, lieudit Egarande, et sa tête d'aval au cadastre AW 44, lieudit Mont Durozeil :
- Le site de Gourd-Marin ( en amont d'Egarande ), est le témoin de l'exploitation minière au milieu du XIXe siècle .La tour dite de Warocquère ainsi que de l'ancien bâtiment des bains-douches qui lui est contigü (cad. AE 56) sont inscrits sur l'inventaire monuments historiques par arrêté par arrêté du 31 juillet 1995. Le puits a été ouvert au début du XIXe siècle. Vers 1850, le système de descente du personnel a été modernisé (la tour abritait une machine inventée par Abel Warocquée, destinée à la descente et à la remontée des mineurs).. Le bâtiment des bains fut le premier de tout le bassin stéphanois (il contenait une piscine d'eau chaude destinée aux mineurs) . L'ensemble des installations a cessé de fonctionner en 1953.
- Le chevalement du puits Combélibert : Situé à l'origine au 31, rue Michelet, il a été déplacé sur le site de Gourd-Marin et inscrit sur l'inventaire monuments historiques (date de protection : 25/08/1995). Il s'agit probablement du seul chevalement en bois datant du XIXe siècle conservé en Europe.
- Le puits du Pré du Gourd-Marin et le chevalement de Combélibert sont des vestiges rares et particulièrement symboliques de l'exploitation houillère en France.
Habitations privées
- Château du Mouillon : Si la partie centrale qui correspond à la maison primitive remonte au XVIIIe siècle, l'ensemble a été acquis et aménagé successivement par deux familles d'industriels ripagériens à partir de 1850. D'abord par Lucien Arbel puis en 1894 par Jean-Marie Marrel et son fils Henri qui l'on fait aménager par des décorateurs et artisans parisiens. Le bâtiment, les communs, le jardin et certaines pièces (hall d'entrée, escalier, ancienne salle à manger au nord, grand salon ovale au sud, boiseries et décor de l'ancienne bibliothèque au rez-de-chaussée, cheminée en bois du premier étage), sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 21 mars 1995[16].
- "La maison des Hommes de pierre" a été construite entre 1880 et 1883 par Charles et Étienne Marrel à proximité de la première usine de l' entreprise Marrel Frères, rue Neuve des Verchères (aujourd' hui rue Barthélémy Brunon). La façade principale située alors route de Lyon (aujourd'hui rue Claude Drivon se distingue par ses balcons de pierre ornés de ferronneries, ses linteaux de fenêtres sculptées et les deux imposantes statues des hommes de pierre qui soutiennent le balcon du premier étage : à l' ouest le forgeron avec sa masse et son tablier de cuir, à l'est la métallurgie représentée par la pince.
- Le rez-de-chaussée est occupé par trois salons de réception en enfilade qui ouvrent sur un couloir décoré par des panneaux de bois décorés faux-marbre avec un sol en mosaïque.
À gauche après l' entrée on se trouve dans un petit salon orné d' une cheminée blanche de style Louis XV . Le plafond bleu est orné de roses en trompe l'œil. Deux doubles portes conduisent au "Grand salon" orné de boiseries et d' une cheminée noires, d' un plafond peint, oerné d' une rosace en plâtre. Un autre petit salon permet de rejoindre le couloir .
- En suivant ce couloir on trouve un coin toilette avec deux vasques encastrées dans une boiserie sculptée.Ce couloir ouvre sur une cour intérieure par une verrière ornée de motifs floraux ou géométriques.
- Les maisons de verriers.
Édifices religieux
- L' église Notre-Dame : construite au début du XIXe siècle elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques y compris son décor intérieur ( arrêté du 11 mai 1981).
- L' église Saint-Jean.
Personnalités liées à la commune
- Lucien Arbel, industriel.
- Jean-Claude Verpilleux, industriel, inventeur, maire, député.
- Guillaume Roquille, poète qui a écrit son œuvre en francoprovençal.
- Jean-Claude Courveille (1787-1866), un des trois fondateurs des Maristes, curé de la paroisse jusqu'en 1819.
- Adolphe Lalauze (1838-1906), graveur.
- Jean-Baptiste Berlier (1841-1911), ingénieur, né à Rive-de-Gier, créateur du réseau de transmission « pneumatique » des cartes-télégrammes à Paris et un des précurseurs du métro parisien. Une rue à Paris et à Rive-de-Gier portent son nom.
- Marie Bonnevial (1841-1918), institutrice et militante de la Ligue des droits des femmes.
- Jean Teillard, né à Rive-de-Gier le 2 octobre 1854, architecte de la ville de Clermont-Ferrand.
- Émile Jaboulay (1879-1961), chimiste spécialiste des alliages.
- Marcel Arnaud, (1906-1992), lieutenant-colonel de réserve honoraire. Croix de guerre 39-45 avec palme, Médaille de la Résistance, Croix du Combattant, Croix du Combattant volontaire de la Résistance, chevalier de la Légion d'honneur, officier dans l'ordre national du Mérite.
- Louis Loche (1922-2011), ancien combattant de l'Armée secrète, décoré de la médaille d'Or de la ville le 11 novembre 2010.
- Sébastien Pérez, footballeur ayant grandi à Rive-de-Gier.
- Cyril Dessel (1974- ), coureur cycliste professionnel.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Relevé météo de Rive-de-Gier », MSN Météo
- [1], Ville de référence Saint-Étienne.
- Recherches historiques sur la ville de Rive-de-Gier, Jean-Baptiste Chambeyron
- La Commune de Saint-Étienne, sur le portail régional Forez Info.
- https://docs.google.com/viewer?a=v&q=cache:Oygh6zF_x9cJ:www.rivedegier.fr/files/2011/02/Conseil-Municipal-Rive-de-Gier-janvier-2011.pdf+d%C3%A9mission+de+christiane+farigoule&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESgcYFGx3z4wyZIgmXvMGlCJroNScpO9lsehbAGFHcij5plM9HQ5pVFsFXxpnGGersQRmVJWvrFKWHZMwgQb1MBz0X1a89zMBZht4au1C6FrMXyKNRzskqLZSsyOWblDEXuee6m3&sig=AHIEtbTp4-y-J-rKZcvglFBKxLzRfFcmOw
- Les résultats des élections du 21/04/2002.
- Sources Mairie de Rive-de-Gier
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- [2]
- Site officiel du club
- [3]
- [4] Consulté le 17/12/2009.
- Les territoires de l'économie lyonnaise
- « Château du Mouillon », notice no PA00135649, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Bibliographie
- Association ripagérienne de Recherches historiques, Rive de Gier, Alan Sutton, 2000 (ISBN 2-84253-542-1).
- Gérard Chaperon, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004,
- Claudius Chomienne, Histoire de la ville de Rive-de-Gier du canton et de ses principales industries, 1912 ; réédition : Le Livre d'histoire-Lorisse, Paris, 2003 (ISBN 2-84373-281-6)
- Gilbert Gardes, (sous la direction de), Grande Encyclopédie du Forez et des communes de la Loire : la vallée du Gier - le Pilat, Éditions Horvarth, 1986 (ISBN 2-7171-0333-3)
- Robert Lacombe, Recherches historiques II sur la Ville de Rive de Gier, F. Paillart, Abbeville, 1985
- Robert Lacombe, Souvenirs sur Rive de Gier, Société d'ethnographie, 1994
- Bernard Plessy, La vie quotidienne en Forez avant 1914, Hachette (ISBN 2.01005672.8[à vérifier : ISBN invalide])
- Bernard Plessy, Le Pays du Gier, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 1996, (ISBN 2 84147 028 8)
- René Gentgen, Résistance Loire, Esperluette éditions, 1993
- Gilbert Gardes, La Cité industrielle, Rive-de-Gier, Mémoire d'un patrimoine, Azossi (Mémoire sculptée Association internationale), 2010 (ISBN 978-2-95335333-0-9[à vérifier : ISBN invalide])
- Christian Epalle, Un canal oublié - de Givors à La Grand-Croix, Édition Atramenta, mars 2012, (ISBN 978-952-273-024-4)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la ville de Rive-de-Gier
- Rive-de-Gier sur le site de l'Institut géographique national
- le site du Syndicat Intercommunal des Pays du Gier
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