Nikola Tesla

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 mars 2020 à 20:28 et modifiée en dernier par RobokoBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Modèle:Unicode cyrillique

Nikola Tesla
Nikola Tesla (vers 1890).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Никола ТеслаVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
autrichienne ( - )
hongroise ( - )
américaine ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Formation
Gymnasium Karlovac (en) (-)
Université technique de Graz ( - )
Université Charles de PragueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Milutin Tesla (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Đuka Madic (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marica Kosanovic (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Westinghouse Electric (en) (à partir de )
Tesla Electric Light & Manufacturing (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Influencé par
Distinctions
signature de Nikola Tesla
Signature
Vue de la sépulture.

Nikola Tesla (en serbe cyrillique : Никола Тесла), né le à Smiljan dans l'Empire d'Autriche (actuelle Croatie) et mort le à New York, est un inventeur et ingénieur américain d'origine serbe. Il est notoirement connu pour son rôle prépondérant dans le développement et l'adoption du courant alternatif pour le transport et la distribution de l'électricité.

Tesla a d'abord travaillé dans la téléphonie et l'ingénierie électrique avant d'émigrer aux États-Unis en 1884 pour travailler avec Thomas Edison puis avec George Westinghouse, qui enregistra un grand nombre de ses brevets. Considéré comme l’un des plus grands scientifiques dans l’histoire de la technologie, pour avoir déposé quelque 300 brevets couvrant au total 125 inventions[1] (qui seront pour beaucoup attribuées à tort à Edison)[2] et avoir décrit de nouvelles méthodes pour réaliser la « conversion de l’énergie », Tesla est reconnu comme l’un des ingénieurs les plus créatifs de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Quant à lui, il préférait plutôt se définir comme un découvreur.

Robot Bateau de Tesla : Tesla crée le 1er « robot » télécommandé, qu'il présente au Madison Square Garden à New-York. le bateau télécommandé sans fil, qu'il nomme « teleautomaton». Brevet déposé en 1898

Ses travaux les plus connus et les plus largement diffusés portent sur l’énergie électrique. Il a mis au point les premiers alternateurs permettant la naissance des réseaux électriques de distribution en courant alternatif, dont il est l’un des pionniers. Tesla s’est beaucoup intéressé aux technologies modernes se focalisant sur l’électricité qui était le noyau de ses inventions. Il est connu pour avoir su mettre en pratique la découverte du caractère ondulatoire de l’électromagnétisme (théorisé par James Clerk Maxwell en 1864), en utilisant les fréquences propres des composants des circuits électriques afin de maximiser leur rendement.

De son vivant, Tesla était renommé pour ses inventions ainsi que pour son sens de la mise en scène, faisant de lui un archétype du « savant fou ». Grand humaniste qui se fixait comme objectif d'apporter gratuitement l'électricité dans les foyers et de la véhiculer sans fil[3],[4], il resta malgré tout dans un relatif anonymat jusqu'à plusieurs décennies après sa mort. Son œuvre trouve un regain d'intérêt dans la culture populaire depuis les années 1990. En 1960, son nom a été donné au tesla (T), l’unité internationale d’induction magnétique. En 2003, le constructeur automobile de voitures électriques Tesla Inc. est créé, le nom de la marque faisant référence à Nikola Tesla.

Son lieu de sépulture est à Belgrade, en Serbie, dans le musée Nikola-Tesla.

Biographie

Nationalité

Nikola Tesla naît dans une famille serbe orthodoxe de Lika, en Krajina croate, venue de l'ouest de la Serbie, près du Monténégro[5]. Fier de ses origines, Tesla a toujours revendiqué à la fois ses ascendances serbes et son héritage croate, s'identifiant comme un Serbe de Croatie[6],[7],[8],[9],[10]. Cependant, né au sein de l'Empire d'Autriche, Tesla s'est déclaré de nationalité autrichienne lors de sa demande de naturalisation américaine en 1891[11].

Toutefois, parce qu'il est né dans la partie croate des confins militaires (une zone tampon contrôlée par les Habsbourg le long de la frontière ottomane), certains Croates revendiquent pour Tesla la nationalité croate[12],[13]. Ainsi, depuis sa mort en 1943, de nombreuses controverses ont éclaté quant à sa nationalité, des nationalistes serbes et croates se livrant à de nombreux débats pour s'attribuer son origine[14],[15],[16].

Enfance et études

Statue de Tesla dans le village de Smiljan.
Milutin Tesla, prêtre orthodoxe serbe, père de Nikola Tesla, décoré de la croix du Mérite civil.
Certificat de baptême de Tesla (en serbe cyrillique) seul alphabet utilisé par l'église orthodoxe serbe.
Nikola Tesla vers 1879, âgé de 23 ans.

Nikola Tesla naît le 10 juillet 1856, à Smiljan, dans les confins militaires de l’Empire d’Autriche, avant-dernier des cinq enfants d’une famille serbe orthodoxe[6]. Son père, Milutin Tesla, était le prêtre orthodoxe serbe de Smiljan[17]. Sa mère, Đuka Mandić, était la fille d’un prêtre orthodoxe serbe originaire de Lika et Banija et antérieurement du Kosovo. Elle était douée pour la fabrication d’outils artisanaux et, bien qu’analphabète, capable de mémoriser des textes de la poésie épique serbe[18].

Les Tesla seraient issus de la famille Draganić, dont une branche aurait adopté le surnom « Tesla » signifiant herminette en serbe, donné en raison d'une caractéristique physique particulière de ses membres[19]. Une autre légende les lie à la famille noble d'Herzégovine de Pavle Orlović[20].

Dès son enfance, Nikola montre de grandes aptitudes intellectuelles[21] bénéficiant d’une mémoire eidétique hors du commun, d’un génie inventif, ainsi que d’un don de visualisation lui rendant maquettes et schémas inutiles. Après de brillantes études primaires et secondaires, il commence une activité d'inventeur autodidacte à 17 ans. Il obtient l'accord de son père, qui aurait voulu faire de lui un prêtre, d'entreprendre des études pour devenir ingénieur[22].

En 1875, il entre à l’École polytechnique de Graz, en Autriche, où il étudie les mathématiques, la physique et la mécanique, grâce à une bourse attribuée par l’administration des Confins militaires qui le met à l’abri des problèmes financiers. Il y travaille avec acharnement pour assimiler le programme des deux premières années d’études en un an. L’année suivante, la suppression des Confins militaires lui retire toute aide financière, hormis celle, très maigre, que peut lui apporter son père, ce qui ne lui permet pas d’achever sa seconde année d’études[22].

Selon certaines sources, Tesla aurait obtenu son diplôme de premier cycle de l’université de Graz[23],[24],[25]. Toutefois, selon l’université, ce ne serait pas le cas et il n’aurait pas poursuivi ses études au-delà du premier semestre de sa troisième année[26],[27],[28],[29].

En , Tesla quitte Graz, ne contacte plus sa famille et déménage à Marburg où on l’emploie comme assistant ingénieur pendant un an. Plus tard, son père le convainc d'entrer à l’université Charles de Prague en été 1880. Là, il est influencé par Ernst Mach. Mais, à la suite du décès de son père, il quitte l’université, n’ayant effectué qu'un semestre d'étude[30].

Nikola Tesla débute en tant qu’ingénieur en 1881, à Budapest, à l’Office central du télégraphe du gouvernement hongrois, où il travaille sous la direction de Tivadar Puskás[31]. Dans cette institution, il rencontre un jeune inventeur serbe, Nebojša Petrović, avec qui il collabore à un projet de turbines doubles qui produisent une puissance continuelle[réf. nécessaire]. À l’ouverture du commutateur téléphonique de Budapest, Tesla devient électricien en chef de la compagnie et, plus tard, ingénieur en chef pour le premier système téléphonique de Hongrie. Durant cette période, il invente un répéteur ou un amplificateur de téléphone qui pourrait, selon certains, être le premier haut-parleur[32].

Accessoirement, il s’intéresse aussi à la mythologie hindoue, ainsi qu'au sanskrit[33]. Au fil de sa vie, il devient polyglotte, parlant le tchèque, l’anglais, le français, l’allemand, le hongrois, l’italien et le latin[34] en plus de sa langue natale, le serbo-croate de la Lika.

Ingénieur chez Edison

Moteur à courant alternatif triphasé

En 1882, il séjourne à Paris où il est recruté par la société Edison General Electric Company à l’amélioration des équipements venant de la société mère. D’après son autobiographie, le directeur de la Continental Edison, Charles Batchelor (en), lui reconnaît vite de grands talents et le recommande à Thomas Edison. Il y achève la mise au point du premier moteur à induction à courant alternatif. Il développe plusieurs instruments utilisant les champs magnétiques rotatifs et obtient deux brevets en 1887 et 1888[35],[36]. Personne en Europe ne s’intéressant à sa technologie, il accepte l’offre de Thomas Edison de venir travailler aux États-Unis[37].

En 1884, âgé de 28 ans, il débarque aux États-Unis, où Edison vient de créer le réseau électrique alimentant la ville de New York basé sur le courant continu qui souffre de sérieux dysfonctionnements : accidents fréquents, pannes régulières, incendies... De plus, à cause des chutes de tension due à la résistance des câbles, cette énergie ne peut pas être acheminée sur de longues distances et nécessite des centrales tous les trois kilomètres. Enfin, comme il n'existe pas de technologie permettant de modifier la tension, l'électricité doit être produite directement à la tension utilisée par les clients, ce qui nécessite un circuit de distribution différent pour chaque type d'appareil (éclairage public ou domestique, moteur d'usine).

Tesla propose le courant alternatif, qui résoudrait tous ces problèmes, tandis qu’Edison reste un ardent défenseur du courant continu. Cette controverse technologique et la personnalité très narcissique des deux hommes les opposent farouchement. Finalement Edison lui permet de travailler sur cette technologie et lui promet 50 000 dollars à la clé si elle réussit. Tesla y parvient quelques mois plus tard mais Edison n'honore pas sa promesse, prétextant que Tesla n'a pas compris son « humour américain ». Il consent tout de même à l'augmenter pour que son salaire passe de 10 dollars par semaine à 18 dollars. Tesla, se sentant insulté, démissionne en 1885[38].

Ingénieur chez Westinghouse

En 1886, Tesla fonde la Tesla Electric Light & Manufacturing (en) mais il est contraint d'en démissionner en raison de désaccords avec ses investisseurs financiers qui lui demandent de développer un nouveau modèle de lampe à arc mais sans courant alternatif. Ayant mis toutes ses économies dans cette société, Tesla est ruiné, d'autant plus que ses associés gardent la jouissance de ses brevets. Pour survivre, il devient terrassier dans les rues de New York[39].

Un groupe de financiers (l'avocat Charles F. Peck et le directeur de la Western Union Alfred S. Brown), conscients du potentiel économique de la proposition de Tesla sur le courant alternatif, offre à celui-ci la possibilité de fonder sa propre société en avril 1887 : la Nikola Tesla Company, basée à New York. Il s'assure cette fois-ci que 50 % des revenus de ses brevets lui soient reversés. Il dispose d'un laboratoire et peut enfin construire la génératrice à courant alternatif qu'il présente à l'American Institute of Electrical Engineers le 16 mai 1888[40].

En 1886, George Westinghouse s’intéresse de près au courant alternatif. Concurrent direct d’Edison, cet ingénieur et entrepreneur américain rêve d’approvisionner tous les États-Unis en électricité. En juillet 1888, Brown et Peck négocient un accord de licence avec George Westinghouse pour utiliser le moteur à induction polyphasé de Tesla et ses transformateurs contre 60 000 dollars en numéraire et en actions et une redevance de 2,50 $ par cheval vapeur produit. D'autre part, Westinghouse embauche Tesla pendant un an, pour un salaire mensuel de 2 000 $, comme consultant des laboratoires de la Westinghouse Electric & Manufacturing Company[41]. Une lutte titanesque (surnommée la « guerre des courants ») s’engage alors entre Westinghouse-Tesla et Edison. Edison tente une campagne de lobbying en faisant des démonstrations publiques d'électrocution de différents animaux, pour prouver le danger du courant alternatif. Ces démonstrations conduisent à l'invention de la chaise électrique et l'adoption progressive de l'électrocution comme moyen d'exécuter les condamnés à mort. Edison embauche à cet effet Harold P. Brown qui achète un générateur alternatif pour électrocuter William Kemmler. Malgré les recours juridiques de George Westinghouse, l'exécution a bien lieu mais Edison ne parvient cependant pas à imposer le mot « westinghousé » au lieu d'« électrocuté » dans le langage public[42],[43].

En 1893, la compagnie de Westinghouse obtient le contrat d’installation de toute l’infrastructure électrique des États-Unis et rapidement, les États-Unis utilisent exclusivement le courant alternatif préconisé par Tesla. La guerre a tourné finalement à l’avantage du couple Westinghouse-Tesla et laisse les compagnies Edison mais aussi Westinghouse au bord de la faillite (nombreux procès au sujet des brevets, investissements lourds pour équiper les foyers ou l'industrie, main d'œuvre coûteuse pour remplacer quotidiennement des milliers de lampes à incandescence[44]). En 1897, Westinghouse explique ses difficultés financières à Tesla en termes crus, l'avertissant que si les choses continuent ainsi, il aurait à « traiter avec les banquiers » pour continuer à percevoir ses redevances. Westinghouse convainc finalement Tesla de renoncer à ses royalties, et lui rachète ses droits et ses brevets pour une somme de 216 000 dollars[45].

Autres idées majeures

Les communications et la transmission d'énergie sans fil

Les théories de Tesla sur la possibilité de la transmission sans fil remontent à des conférences et des démonstrations qu'il a réalisées en 1893 à Saint-Louis dans le Missouri, au Franklin Institute en Pennsylvanie, et à la National Electric Light Association (en). Il met au point notamment la bobine Tesla vers 1891, puis entre 1895 et 1898 un transmetteur à amplification (en)[46].

Le radar

En août 1917, Tesla propose les fréquences et l’énergie nécessaire pour un système de repérage à distance des obstacles dans le périodique The Electrical Experimenter[47]. Il propose l’utilisation d’une onde entretenue pour repérer les objets, cette onde formant une onde stationnaire avec la réflexion par la cible lorsque la fréquence est ajustée convenablement (Radar à ondes entretenues). La fréquence utilisée permet alors de déterminer la distance de l’objet ou sa variation dans le temps permet de déduire la vitesse radiale de déplacement. Il propose comme alternative l’utilisation d’impulsions pour obtenir le même résultat. Tesla envisageait l’affichage des échos résultants sur un écran fluorescent, une idée reprise par le radar.

Les robots télécommandés

En juillet 1898, Tesla dépose le brevet US 613809 A[48] intitulé Méthode et appareillage pour un mécanisme de contrôle de navires et véhicules. En décembre de la même année, au cours d'une foire dédiée à l'électricité au Madison Square Garden, il fait la démonstration d'un bateau radio-commandé qu'il surnomme « teleautomaton »[49]. L'appareil fait sensation, et certains considèrent qu'il est mû par l'esprit de Tesla, ou piloté par un singe savant caché à l'intérieur du bateau[50],[51].

Une application directe de son procédé est d'ordre militaire, car il permettrait de commander à distance des engins explosifs comme des torpilles. Cependant, les militaires considèrent que son modèle est trop fragile pour les conditions d'une zone de guerre, et qu'il est aisé d'interférer avec le signal radio. Tesla propose un nouveau modèle, submersible et disposant d'un système d'« individualisation », censé empêcher un éventuel piratage. Il écrit plus tard : « Je me souviens que lorsque j'ai alors appelé un officiel à Washington avec à l'esprit d'offrir l'invention au Gouvernement, il a explosé de rire à l'énoncé de ce que j'avais accompli »[51].

Dernières années

Musée Nikola-Tesla de Belgrade (où sont exposés des effets personnels de Nikola Tesla).

En 1901, il fait construire la tour de Wardenclyffe qui doit lui permettre de rattraper le retard pris dans sa compétition avec Guglielmo Marconi qui a réussi le la première transmission radio transatlantique. Parce qu'il n'obtient aucun résultat commercialement probant, ses investisseurs le lâchent les uns après les autres. Son rival remporte le prix Nobel de physique en 1909 et la tour est détruite en 1917. Il vit désormais reclus dans une chambre de l'hôtel New Yorker, refusant toute charité mais recevant de la Westinghouse Electric & Manufacturing Company un salaire mensuel de 125 $ pour continuer ses différentes recherches[52].

En 1928, Tesla dépose son dernier brevet, un biplan à décollage et atterrissage verticaux.

À l'automne 1937, voulant éviter un taxi, Tesla est victime d'une mauvaise chute alors qu'il fait son trajet régulier vers la cathédrale et Central Park où il a l'habitude de nourrir les pigeons et de les recueillir dans son hôtel. Refusant de consulter un médecin ou d'être amené à l'hôpital, il est raccompagné dans sa chambre d'hôtel où il ne se rétablira jamais complètement.

Livre de texte religieux de l'Église Orthodoxe serbe, donné à Tesla par son père, Milutin, aujourd'hui au Musée de Belgrade.

Le génocide des Serbes de Croatie par le gouvernement oustachi de l'État indépendant de Croatie dans le camp d'extermination de Jasenovac l'inquiète sur l'évolution de la guerre mondiale et civile en Yougoslavie[53], 11[54] membres de sa famille seront d'ailleurs exterminés par les oustachis.

Urne de Nikola Tesla (Belgrade, musée Nikola-Tesla)

Perclus de TOC[55], insomniaque chronique, il s'éteint le dans sa chambre d'hôtel à New York, seul, sans un sou et couvert de dettes, laissant derrière lui plus de 300 brevets et la réputation de savant génial, visionnaire et à moitié fou. Il reçoit le 17 janvier des funérailles nationales dans la cathédrale Saint-Jean le Théologien de New York, regroupant 2 000 personnes. Après celle-ci, son corps est transporté au Ferncliff Cemetery où il est par la suite incinéré[56].

Après le décès de Nikola Tesla, sa famille engage avec l’administration américaine une longue procédure judiciaire pour acquérir ses documents de travail et ses effets personnels. En 1952, son neveu Sava Kosanović obtient que sa succession entière (manuscrits originaux, milliers de lettres, de photographies et la plupart de ses inventions) soit expédiée à Belgrade. Après un long procès, ce même neveu réussit, en 1957, à récupérer l’urne funéraire de son oncle. L’urne et les documents sont aujourd’hui au musée Nikola-Tesla à Belgrade en Serbie[57].

Principales inventions

Tesla est l'auteur d’environ 300 brevets dont beaucoup sont attribués à tort à Thomas Edison[2] traitant de nouvelles méthodes pour aborder la conversion de l’énergie.

Distinctions

Prévisions pseudo-scientifiques

Arme à énergie dirigée

Tesla a fait des déclarations concernant une arme à énergie dirigée utilisant un accélérateur de particules, après avoir étudié le générateur de Van de Graaff. La presse l’appela le « rayon de la paix » ou « rayon de la mort ». Tesla décrivit l’arme comme étant capable d’être utilisée contre une infanterie terrestre ou contre des forces aériennes.

Tesla donne la description suivante concernant le faisceau de particules chargées : « [Le canalisateur pourrait] envoyer des faisceaux concentrés de particules dans l'air libre, et cette puissante énergie pourrait faire tomber une flotte de 10 000 avions ennemis à une distance de 200 miles de la frontière d'un pays qui se défend, et les ferait s'écraser raide mort sur leurs pistes. »

L'énergie libre

C’est au cours de la conférence Experiments with alternate currents of high potential and high frequency[65] du 3 février 1892 devant l'Institution of Electrical Engineers de Londres que Tesla envisage pour la première fois le concept d’énergie libre[66] :

« Dans quelques générations nos machines seront animées grâce à une énergie disponible en tous points de l’univers.[…] [En effet,] dans l’espace, il existe une forme d’énergie. Est-elle statique ou cinétique ? Si elle est statique, toutes nos recherches auront été vaines. Si elle est cinétique – et nous savons qu’elle l’est –, ce n’est qu’une question de temps, et les hommes réussiront à connecter leurs machines aux rouages de la nature. »

Documentaires

  • Tajna Nikole Tesle [Le Secret de Nikola Tesla] – Film yougoslave réalisé par Krsto Papić (Zagreb film/Kinematografi, 1980).
  • Nikola Tesla, Le génie du tonnerre – Les Archives oubliées no 3 (1999)[67]
  • Tesla – Documentaire réalisé par David Grubin et distribué sur le réseau PBS. Sortie en avant-première le 18 octobre 2016 dans le cadre de la série American Experience lors de la 28e saison.

Culture populaire

La statue de Nikola Tesla à l’aéroport Nikola-Tesla de Belgrade

En littérature

  • Paul Auster le dépeint dans son roman Moon Palace.
  • Il apparaît dans le roman Le Prestige de Christopher Priest[68], sous les traits d’un scientifique qui aurait mis au point un système de clonage. Sa rivalité avec Thomas Edison et ses expériences à Colorado Springs sont évoquées. Dans la version cinéma du film Le Prestige, réalisée par Christopher Nolan en 2006, le personnage de Tesla est incarné par David Bowie (avec la voix de Bernard Alane en VF et Jean-Luc Montminy en VQ).
  • Nikola Tesla est l'un des protagonistes de Goliath, troisième tome de la trilogie Léviathan de Scott Westerfeld.
  • Sous le nom de Gregor, il est le personnage principal du roman de Jean Echenoz, Des éclairs[69].
  • La romancière Martine Le Coz a consacré deux ouvrages à Nikola Tesla. Sa biographie L’Homme électrique revient sur l’homme, ses fulgurances, sa vie, sa voie scientifique. Une réflexion humaniste qu’elle poursuit dans La Tour de Wardenclyffe, un roman graphique initiatique situé dans les États-Unis des années Kennedy, où se répondent la plume et le pinceau, dessins d’enfants, documents d’époque, et messages de Nikola Tesla émis depuis l’Outre-Monde[70].
  • Ses thèses et ses travaux sont décrits en détail dans La Route de Gakona, thriller de Jean-Paul Jody (2009), basé sur les applications militaires les plus inquiétantes que pourraient avoir ces théories.
  • Il apparaît dans la nouvelle Nyarlathotep, de H.P. Lovecraft , où il fait des démonstrations publiques de ses inventions, et où il est un des nombreux avatars du dieu Nyarlathotep.

Bande dessinée et comics

Au cinéma

Dans les séries télévisées

  • Les inventions de Nikola Tesla jouent un rôle important dans la série télévisée Warehouse 13. L’arme principale des agents de l’entrepôt 13, un pistolet incapacitant électrique, est nommé d’après Tesla, qui serait son inventeur.
  • Dans la série de science-fiction Sanctuary de Damian Kindler, Nikola Tesla est un semi-vampire qui faisait partie d’un groupe de scientifiques qui, grâce à un sang de « sanguine vampiris », a réveillé son instinct de vampire. Devenu « maître électricien », il est capable de contrôler tout objet électrique en plus de posséder un côté sombre vampirique doté d'une force et d'une rapidité à toute épreuve. En outre, il n'a rien perdu de son génie légendaire.
  • Nikola Tesla participe activement à plusieurs épisodes de la série télévisée canadienne Les Enquêtes de Murdoch.
  • Dans la série de politique-fiction XIII, la série, librement inspirée de la série en bande dessinée de William Vance et de Jan Van Hamme, la saison 2 (2012), éditée par Europacorp Télévision et Canal+, scénario de Roger Avary (co-scénariste de Reservoir Dogs, Pulp Fiction), est basée sur la recherche, le décodage, et l'utilisation de données écrites par Nikola Tesla dans trois lettres manuscrites, permettant la création et l'usage — a priori pacifique — de l'énergie universelle pour maitriser le climat et la météo en n'importe quel point de la Terre (projet HEARPE). Le projet est récupéré à des fins militaires par les États-Unis et la Chine. Certains passages des épisodes montrent Tesla parlant clairement de l'énergie gratuite mise à disposition des humains…
  • Dans la série Flynn Carson et les Nouveaux Aventuriers de John Rogers (II), dans l'épisode 9 de la saison 1, Nikola Tesla a réussi à réaliser son projet d'électricité sans fil.
  • Nikola Tesla est, aux côtés de Thomas Edison, un des personnages principaux de l'épisode 4 de la douzième saison de Doctor Who, La Nuit de terreur de Nikola Tesla.
  • Dans The Big Bang Theory, Nikola Tesla est souvent mentionné (parmi d'autres scientifiques qui ont marqué l'histoire), et le titre d'un épisode intègre même son nom : "The Tesla Recoil" (Saison 11, Episode 8)[71],[72].

En musique

Dans les jeux vidéo

  • Dans le jeu Paraworld, un personnage jouable du nom de Nikolaï Taslov fait son apparition et semble clairement inspiré de Nikola Tesla.
  • Dans le jeu The Order: 1886, il est un inventeur chargé de fournir des armes sophistiquées aux "Chevaliers" afin de les aider dans leur combat contre les lycans.
  • Dans le jeu Teslagrad, les niveaux sont inspirés des œuvres de Tesla.
  • Dans le jeu The Curious Expédition, il est possible d'incarner Nikola Tesla en tant qu'explorateur[73].
  • Dans le jeu mobile Fate/Grand Order, Nikola Tesla est un personnage jouable qui est possible d'obtenir en tant que Servant.
  • Dans les séries de jeux Zen Pinball et Pinball FX, un plateau de flipper a pour thème Nikola Tesla.
  • Dans le jeu Red Dead Redemption II, un des inconnus que l'on peut rencontrer est fortement inspiré de Nikola Tesla. Il s'appelle Marko Dragic. Lors de la première rencontre avec celui- ci, il demande à Arthur de piloter un bateau télécommandé semblable à celui fabriqué par Nikola Tesla en 1898.
  • Dans le jeu The Invisible Hours, le joueur enquête sur la mort de Tesla, assassiné dans son manoir. Les évènements du jeu sont une interprétation fantastique de la fin de sa carrière. Le joueur suit dans différents chapitres les personnages se trouvant dans le manoir à la mort de Tesla. Il est un simple spectateur et essaie de comprendre les évènements en observant les actions, interactions, des personnages.

Divers

  • Son nom est la marque d’une firme automobile spécialisée dans les véhicules électriques, Tesla Motors, qui a présenté en 2008 sa première création, la Tesla Roadster, basée sur la Lotus Elise.
  • Un projet de pipeline reliant la Turquie à l'Autriche et qui traverse la Serbie, porte son nom, le Tesla Pipeline[74].
  • Son prénom est également le nom d'une firme automobile Nikola Motor Company, qui produit des véhicules sans émission de particules (camions à l'hydrogène et voiture électrique).
  • Tous les ans, le jour de son anniversaire, Google rend hommage à Nikola Tesla en lui consacrant un google doodle (personnalisation de la page d’accueil de son moteur de recherche)[75]. D’autres scientifiques ont reçu l’hommage du célèbre moteur de recherche comme Léonard de Vinci, Thomas Edison, Hans Christian Ørsted...
  • Une statue à l'effigie de Nikola Tesla un peu spéciale a été érigée en 2013 à Palo Alto aux États-Unis[76]. Elle fait également office de borne Wi-Fi gratuite et contient une capsule temporelle, à ouvrir en 2043, centenaire de la mort de Nikola Tesla. D'autres statues ont été érigées à Smiljan, Belgrade, Zagreb, aux chutes du Niagara.
  • En Tchécoslovaquie, l'usine de produits électroniques Elektra a pris le nom de Tesla à partir de 1946 et a fabriqué des produits de très haute qualité - parfois même exportés à l'Ouest - dans le domaine audio professionnel principalement.
  • La Yougoslavie a émis six billets de banque honorant Tesla de 1970 (statue) à 1993 (5 portraits).
  • Des timbres de République centrafricaine (bloc de 4), Tchécoslovaquie, Yougoslavie (1993) et des États-Unis lui ont rendu hommage.
  • L'aéroport principal de Belgrade a été nommé Nikola Tesla.

Notes et références

  1. Nicolas Tesla Patents, voir conclusion
  2. a et b (en) Robert Lomas, The Man who Invented the Twentieth Century, London, Headline,
  3. Andrija Stojkovié, « Humanistiika misao Nikole Tesle (La pensée humaniste de Nikola Tesla) », Dijalektika (Dialectique), vol. 4, no 1,‎ , p. 69-74.
  4. Jacky Bornet, « "Tesla, ses confidences électriques" : spectacle total sur un génie d'exception », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  5. O'Neill, John J. (John Joseph), 1889-, Prodigal genius : the life of Nikola Tesla, Cosimo, (ISBN 1596057130 et 9781596057135, OCLC 123911882, lire en ligne)
  6. a et b (en) « Electrical pioneer Tesla honoured », BBC NEWS, (consulté le ) « The scientist once famously stated that he was equally proud of his Serb origin and Croatian homeland. »
  7. (en) « Symposium “Tesla in Croatia” UNESCO » (consulté le ) : « In spite of his cosmopolitan broadness of spirit, he was proud of his Serbian descent and Croatian motherland, as is said in his letter to Vlatko Maèek »
  8. (en) Margaret Cheney, « Tesla Master of Lighting » (consulté le ) : « A lifelong pacifist, he would always claim to be equally proud of his Serbian and Croatian heritage. »
  9. (en) « Nikola Tesla », sur History Channel (consulté le ) : « A lifelong pacifist, he would always claim to be equally proud of his Serbian and Croatian heritage. »
  10. Marco Zito, « Le retour de Nikola Tesla », sur Le Monde, (consulté le )
  11. (en) W. Bernard Carlson, Tesla: Inventor of the Electrical Age, Princeton University Press, (ISBN 978-0691057767, lire en ligne), p. 138 :

    « Tesla decided it was time for him to become an American citizen. In July 1891, he filed an application in the Common Pleas Court of New York. As his former nationality he listed 'Austrian', »

  12. (en) Darko Žubrinić, « Nikola Tesla distinguished Croatian-American inventor and his high-school education in Croatia », sur Croatia.org, (consulté le )
  13. (en) Darko Žubrinić, « History of Croatian Science, 20th-21st centuries », sur Croatian History, (consulté le )
  14. Élise Bernard, « L’image de la Serbie sur la scène internationale : Au sujet de l'appropriation controversée de Nikola Tesla », P@ges Europe, La Documentation française,‎ (lire en ligne).
  15. Jasna Anđelić, « Serbie : ne touchez pas à Nikola Tesla ! », sur Le Courrier des Balkans, (consulté le )
  16. (en) Ivor Kovic, « Nikola Tesla », sur MedGadget, (consulté le )
  17. (en) Michael Burgan, Nikola Tesla : Physicist, Inventor, Electrical Engineer, Capstone, , p. 17
  18. Seifer 2001, p. 7
  19. (en) John Joseph O'Neill, Prodigal Genius: The Life of Nikola Tesla,
  20. Obrad Mićov Samardžić, Porijeklo Samardžića i ostalih bratstava roda Orlovića, Mostar, (ISBN 86-82271-53-2)
  21. Mes inventions Sur le site quanthomme.free.fr
  22. a et b (en) Michael Burgan, op. cité, p. 29
  23. (en) W.C. Wysock, J.F. Corum, J.M. Hardesty et K.L. Corum, « Who Was The Real Dr. Nikola Tesla? (A Look At His Professional Credentials) », Antenna Measurement Techniques Association, posterpape,‎ (lire en ligne [PDF])
  24. (en) The Book of New York: Forty Years’ Recollections of the American Metropolis affirme qu'il a obtenu quatre diplômes (physique, mathématiques, ingénierie mécanique et ingénierie électrique)
  25. (en) Harper’s Encyclopædia of United States History from 458 A.D. to 1906, vol. 8, University of Michigan Library, (lire en ligne), p. 532
  26. (en) D. Mrkich, Nikola Tesla: the European Years, Sur le site serbnatlfed.org
  27. (de) (en) Josef W. Wohinz, « Nikola Tesla und Graz », Technischen Universität Graz, (consulté le )
  28. (de) Josef W. (Ed,) Wohinz, Nikola Tesla und die Technik in Graz, Graz, Austria, Verlag der Technischen Universität Graz, , relié (ISBN 978-3-902465-39-9), p. 16
  29. (en) Kosta Kulishich, « Tesla Nearly Missed His Career as Inventor: College Roommate Tells », Newark News,‎ . Cité par (en) Marc Seifer, The Life and Times of Nikola Tesla,
  30. Seifer 2001, p. 18
  31. (en) James Grant Wilson, John Fiske, Appleton’s cyclopædia of American biography, (lire en ligne), p. 261
  32. (en) Maury Klein, The Power Makers: Steam, Electricity, and the Men Who Invented Modern America, New York, Bloomsbury Press, (ISBN 978-1-59691-677-7, OCLC 318090767, lire en ligne)
  33. (en) Vladimir Pistalo, Tesla: A Portrait with Masks, Macmillan, (ISBN 1555973329), chap. 68, He went to hear Vivekananda's lecture on Hinduism, the "mother of all religions", and on the Buddha's Four Noble Truths.
  34. (en) John J. O’Neill, Prodigal Genius: The Life of Nikola Tesla, Book Tree, (ISBN 1602067430), p. 282
  35. (en) Brevet U.S. 359748A « Dynamo-electric machine – .
  36. (en) Brevet U.S. 382279 « Nikola tesla – .
  37. (en) Donald Scott McPartland, Almost Edison: How William Sawyer and Others Lost the Race to Electrification, ProQuest, , p. 238
  38. (en) Margaret Cheney, Tesla : Man Out of Time, Simon and Schuster, , p. 54–57
  39. (en) Helen B. Walters, Nikola Tesla : Giant of Electricity, Crowell, , p. 89
  40. (en) Michael Burgan, op. cité, p. 50
  41. (en) John W. Klooster, Icons of Invention: The Makers of the Modern World from Gutenberg to Gates, Greenwood, , p. 305
  42. (en) Tom McNichol, AC/DC : the savage tale of the first standards war, John Wiley and Sons, (ISBN 9780787982676), p. 126
  43. (en) Richard Moran, Executioner's Current. Thomas Edison, George Westinghouse and the Invention of the Electric Chair, Alfred A. Knopf,
  44. (en) Quentin R. Skrabec Jr., The 100 Most Significant Events in American Business, ABC-CLIO, , p. 87
  45. (en) Cheney, op. cité, p. 73–74
  46. (en) John Orton, The Story of Semiconductors, 2004, oxford university press, p. 53
  47. (en) R.M. Page, « The Early History of RADAR », Proceedings of the Institute of Radio Engineers, Institute of electrical and electronics engineers, vol. Volume 50, no 5,‎ , p. 1232 - 1236 (ISSN 0096-8390, DOI 10.1109/JRPROC.1962.288078)
    (Édition spéciale du 50e anniversaire)
  48. « Method of and apparatus for controlling mechanism of moving vessels or vehicles – US 613809 A ».
  49. (en) Jill Jones, Empires of Light: Edison, Tesla, Westinghouse, and the Race to Electify the World, Random House, , 424 p. (ISBN 978-0-375-75884-3).
  50. (en) Christopher Jones, The Robot Boat of Nikola Tesla: The beginnings of the UUV and remote control weapons, .
  51. a et b (en) Magaret Cheney, Robert Uth et Jim Glenn, Tesla: Master of Lightning, Barnes & Noble Publishing, , 184 p. (ISBN 978-0-7607-1005-0, lire en ligne), p. 80-82.
  52. (en) Marc J Seifer, Wizard : the life and times of Nikola Tesla : biography of a genius, Citadel Press/Kensington Publishing Corporation, , p. 435.
  53. Dusan T. Batakovic, Histoire du peuple serbe, 2005, éditions L'Âge d'Homme (ISBN 2-8251-1958-X), p. 199.
  54. « Site du Memorial du Camp de Jasenovac (site en serbo-croate) », sur http://www.jusp-jasenovac.hr/Default.aspx?sid=7618
  55. (en) Daniel Blair Stewart, Tesla: The Modern Sorcerer, Frog Books, , p. 19.
  56. (en) Michael Burgan, op. cit., p. 103.
  57. (en) Urn with Tesla's ashes, musée Nikola-Tesla de Belgrade.
  58. Il travaille sous Edison voir L’inventeur totalement oublié : Nikola Tesla Sur le site science-fiction.me
  59. (en) Mes Inventions : L’Autobiographie de Nikola Tesla (My Inventions: The Autobiography of Nikola Tesla, lire en ligne [archive du ])
  60. (en) Nikola Tesla, « My Inventions », Electrical Experimenter magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  61. (en) Jill Jonnes, Empires of Light: Edison, Tesla, Westinghouse, and the Race to Electrify the World, Random House Trade Paperbacks, (ISBN 0375758844, lire en ligne), p. 355
  62. L’Electricien; revue internationale de l’électricité et de ses applications, Volume 16, (lire en ligne), p. 406
  63. (en) The New York Times, samedi 6 novembre 1915, page 1, colonne 4, reproduit sur le site rarenewspapers.com
  64. (en) Margaret Cheney, Robert Uth et Jim Glenn, Tesla, Master of Lightning, Barnes & Noble Publishing, , 184 p. (ISBN 9780760710050, lire en ligne), p. 120
  65. (en) Thomas Commerford Martin, The inventions, researches and writings of Nikola Tesla, (lire en ligne), pp. 235-236
  66. Jeane Manning (trad. Liliane Roth), Énergie libre et technologies [« The Coming Energy Revolution (ISBN 2-89239-234-9) »], St-Zénon, Québec, Canada, Louise Courteau éditrice inc., (1re éd. 1996 en version anglaise) (ISBN 0-89529-713-2, lire en ligne [PDF]), chap. 2 (« Nikola Tesla : le père de l’énergie libre »), pp. 33-44
  67. [vidéo] Disponible sur YouTube
  68. Christopher Priest, Le Prestige, Gallimard, 2006 (ISBN 2-0703-4077-5), roman paru en 1995 et adapté en 2006 au cinéma par Christopher Nolan dans le film du même nom.
  69. Paris, Éditions de Minuit, 2010 (ISBN 2-7073-2126-5).
  70. Martine Le Coz, La Tour de Wardenclyffe ou la prodigieuse invention de Nikola Tesla, éditions Michalon, 288 pages, 2011. (ISBN 978-2-8418-6576-5)
  71. (en) « The Tesla Recoil », sur IMDB,
  72. (en) « 'The Big Bang Theory' Season 11, Episode 8 recap: the gang forms a rift », sur Fox News,
  73. « The Curious Expedition », sur www.curious-expedition.com (consulté le )
  74. https://www.neweurope.eu/article/russia-pushes-tesla-pipeline-through-balkans/
  75. [1] Sur le site actualite-de-stars.com
  76. http://www.teslastatue.com

Annexes

Bibliographie

Ouvrages et articles de Nikola Tesla
  • Nikola Tesla, Mes inventions [« My Inventions: The Autobiography of Nikola Tesla »], Un infini cercle bleu, (1re éd. 1919), 121 p. (ISBN 978-2-3540-5000-9)
  • (en) Nikola Tesla, Colorado Springs Notes, 1899-1900, Bnpublishing, , 436 p. (ISBN 9-5629-1463-1)
Biographies
  • (en) Thomas Commerford Martin, The Inventions, Researches, and Writings of Nikola Tesla, Montana, Kessinger, (1re éd. 1894) (ISBN 978-1-56459-711-3, lire en ligne)
  • John Joseph O'Neill, Prodigal Genius: The Life of Nikola Tesla, Ives Washburn, (ISBN 0-914732-33-1)
  • Margaret Cheney (trad. de l'anglais par Michel Biezunski), Tesla : La passion d’inventer [« Tesla: Man Out of Time »], Belin, coll. « Un savant, une époque », (1re éd. 1981), 350 p. (ISBN 2-7011-0618-4, OCLC 19238600, BNF 34971107, lire en ligne)
  • (en) Jim Glenn, The Complete Patents of Nikola Tesla, (ISBN 978-1-56619-266-8)
  • (en) Clifford Pickover, Strange brains and genius: the secret lives of eccentric scientists and madmen, Quill, (ISBN 0-6881-6894-9)
  • (en) Marc J. Seifer, Wizard: the life and times of Nikola Tesla: biography of a genius, Secaucus, Citadel, (ISBN 978-0-8065-1960-9, LCCN 95049919, lire en ligne), p. 542
  • (en) Thomas Valone, Harnessing the Wheelwork of Nature: Tesla's Science of Energy, (ISBN 978-1-931882-04-0)
  • (en) George Trinkaus, Tesla: The Lost Inventions, High Voltage Press, (ISBN 978-0-9709618-2-2)
  • (en) F. David Peat, In Search of Nikola Tesla, Bath, Ashgrove, (ISBN 978-1-85398-117-3)
  • (en) Tom McNichol, AC/DC The Savage Tale of the First Standards War, Jossey-Bass, (ISBN 978-0-7879-8267-6)
  • Martine Le Coz, L’Homme électrique, Michalon, , 336 p. (ISBN 978-2-8418-6504-8)
  • Margaret Cheney, L’Homme qui a éclairé le monde [« Tesla, Master of Lightning »], Un Infini Cercle Bleu, , 375 p. (ISBN 978-2-35405-004-7)
  • (en) W. Bernard Carlson, Tesla: Inventor of the Electrical Age, Princeton University Press, (ISBN 1-4008-4655-2, lire en ligne)
  • Robert Lomas, L’Homme qui inventa le vingtième siècle [« The Man Who Invented the Twentieth Century »], Un Infini Cercle Bleu, , 264 p. (ISBN 978-2-35405-006-1)
  • (en) Christopher Cooper, The truth about Tesla : the myth of the lone genius in the history of innovation, New York, Race Point Publishing, , 195 p. (ISBN 1631060309, OCLC 921216298, lire en ligne)
  • Massimo Teodorani, Tesla: L'éclair d'un génie. L'histoire et les découvertes du plus grand inventeur du XXe siècle, Macro éditions, 2015,122 p. (ISBN 978-8862297264)
Articles
  • Marc Bousquet, « Nikola Tesla sous les coups de concurrents trop puissants », Les cahiers de Science et Vie, dossier « Savant maudits », no 62, avril 2001, pages 60 à 67.

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :