Georges Eugène Haussmann

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Georges Eugène Haussmann
Illustration.
Le baron Haussmann en 1860.
Fonctions
Député

(4 ans et 13 jours)
Sénateur du Second Empire

(13 ans, 2 mois et 26 jours)
Préfet de la Seine

(16 ans, 6 mois et 13 jours)
Prédécesseur Jean-Jacques Berger
Successeur Henri Chevreau
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris (France)
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Paris (France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Conjoint Octavie de Laharpe
Enfants Valentine Haussmann
Marie-Henriette Haussmann
Profession Haut-fonctionnaire

Georges Eugène Haussmann, né le à Paris où il est mort le (à 81 ans), a été préfet de la Seine du au .

À ce titre, il a dirigé les transformations de Paris sous le Second Empire en approfondissant le vaste plan de rénovation établi par la commission Siméon[1] qui vise à poursuivre les travaux engagés par ses prédécesseurs à la préfecture de la Seine Rambuteau et Berger.

Enfance et carrière jusqu'au Second Empire

Né à Paris le au 53 rue du Faubourg-du-Roule, dans le quartier Beaujon[2], dans une maison qu'il démolit sans le moindre état d'âme, il est le fils de Nicolas-Valentin Haussmann (1787-1876), protestant, commissaire des guerres et intendant militaire de Napoléon Ier et d'Ève-Marie-Henriette-Caroline Dentzel, fille du général et député de la Convention Georges Frédéric Dentzel, baron d'Empire, et le petit-fils de Nicolas Haussmann (1759-1847), député de l'Assemblée Législative et de la Convention, administrateur du département de Seine-et-Oise, commissaire aux armées.

Il fait ses études au lycée Condorcet à Paris, puis il entame un cursus de droit tout en étant élève au conservatoire de musique de Paris.

Le 21 mai 1831 il est nommé Secrétaire Général de la préfecture de la Vienne à Poitiers puis le 15 juin 1832 sous-préfet d'Yssingeaux, en Haute-Loire.

Il fut successivement sous-préfet de Lot-et-Garonne à Nérac (le 9 octobre 1832), de l'Ariège à Saint-Girons (le 19 février 1840), de la Gironde à Blaye (le 23 novembre 1841), puis préfet du Var à Draguignan (le 24 janvier 1849), de l'Yonne (15 mai 1850), et de la Gironde (en novembre 1851).

En poste à Blaye, il fréquente la bourgeoisie bordelaise, au sein de laquelle il rencontre Octavie de Laharpe avec laquelle il se marie le 17 octobre 1838 à Bordeaux. Elle est protestante comme lui et lui a donné deux filles : Henriette, qui épousa en 1860 Camille Dollfus, homme politique, et Valentine, qui épousa en 1865 le vicomte Maurice Pernety, chef de cabinet du préfet de la Seine, puis, après son divorce (1891), Georges Renouard (1843-1897), le fils de Jules Renouard. Il a une autre fille, Eugénie (née en 1859), de sa relation avec l'actrice Francine Cellier (1839-1891), et descendance[3] notamment dans la famille du baron Marcel Bich.[réf. nécessaire]

Sous l'administration d'Haussmann, les travaux et projets girondins ont été importants. De nombreuses lignes de chemin de fer ont été construites ainsi que des usines à Bègles. Les travaux de défense de la Pointe de Grave ont été finalisés. Au niveau social, il a mis en place un système d'allocations aux filles mères indigentes pour les aider à élever leur enfant et encouragé l'installation de bureaux de bienfaisance. À Bordeaux, de nombreuses voies ont été percées, l'éclairage au gaz et l'adduction d'eau se sont améliorés : projet de construction de trois fontaines monumentales.

Présenté à Napoléon III par Victor de Persigny, ministre de l'Intérieur, il devient préfet de la Seine le 22 juin 1853, succédant ainsi à Jean-Jacques Berger, jusqu'en janvier 1870. En 1857, il devient sénateur et 20 ans plus tard, député de la Corse.

Le 29 juin 1853, l'Empereur lui confie la mission d'assainir et embellir Paris.

La transformation de Paris

Napoléon III remet au baron Haussmann le décret d'annexion à Paris des communes suburbaines (1860)
Avenue de la Grande-Armée

Au milieu du XIXe siècle, Paris se présente à peu près sous le même aspect qu'au Moyen Âge[réf. nécessaire] : les rues y sont encore sombres, étroites et insalubres.

Lors de son exil en Angleterre (1846-1848), Louis-Napoléon Bonaparte fut fortement impressionné par les quartiers ouest de Londres ; la reconstruction de la capitale anglaise à la suite du grand incendie de 1666 avait fait de cette ville une référence pour l'hygiène et l'urbanisme moderne. L'Empereur voulait faire de Paris une ville aussi prestigieuse que Londres : tel fut le point de départ de l'action du nouveau préfet.

L'idée maîtresse de ces énormes travaux urbains était de permettre un meilleur écoulement des flux d'une part des hommes et des marchandises pour une meilleure efficacité économique, d'autre part de l'air et de l'eau, en adéquation avec les théories hygiénistes héritées des « Lumières » et qui sont alors en plein essor, notamment en réaction à l'épidémie de choléra de 1832. Cette campagne fut intitulée « Paris embellie, Paris agrandie, Paris assainie »[4].

Un autre objectif, politiquement moins défendu, était de prévenir d'éventuels soulèvements populaires, fréquents à Paris : après la Révolution de 1789, le peuple s'est soulevé notamment en juillet 1830 et en juin 1848. En assainissant le centre de Paris, Haussmann a déstructuré les foyers de contestation : parce qu'éparpillée dans les nouveaux quartiers, il était plus difficile à la classe ouvrière de lancer une insurrection[5].

Par ailleurs, Haussmann écrit à Napoléon III qu'il faut « accepter dans une juste mesure la cherté des loyers et des vivres […] comme un auxiliaire utile pour défendre Paris contre l'invasion des ouvriers de la province. »[6]

Haussmann a l'obsession de la ligne droite, ce que l'on a appelé le « culte de l'axe » au XIXe siècle ; pour cela, il est prêt à amputer des espaces comme le jardin du Luxembourg mais aussi à démolir certains bâtiments comme le marché des Innocents ou l'église Saint-Benoît-le-Bétourné.

En dix-huit ans, des boulevards et avenues sont percés de la place du Trône (actuelle place de la Nation) à la place de l'Étoile, de la gare de l'Est à l'Observatoire. Les Champs-Élysées sont aménagés.

Dans le but d'améliorer l'hygiène, par une meilleure qualité de l'air, suivant les recommandations de son prédécesseur le préfet Rambuteau, il aménage un certain nombre de parcs et jardins : ainsi sont créés un square pour chacun des quatre-vingt quartiers de Paris, ainsi que le parc Montsouris et le parc des Buttes-Chaumont.

D'autres espaces déjà existants sont aménagés. Ainsi les bois de Vincennes et de Boulogne deviennent des lieux prisés pour la promenade. Il transforme aussi la place Saint-Michel et sa fontaine, dont la saleté l'avait marqué lorsque, étudiant, il y passait pour se rendre à l'École de droit[7].

Des règlements imposent des normes très strictes quant au gabarit et à l'ordonnancement des maisons. L'immeuble de rapport et l'hôtel particulier s'imposent comme modèles de référence. Les immeubles se ressemblent tous : c'est l'esthétique du rationnel.

Afin de mettre en valeur les monuments nouveaux ou anciens, il met en scène de vastes perspectives sous forme d'avenues ou de vastes places. L'exemple le plus représentatif est la place de l'Étoile, dont le réaménagement est confié à Hittorff.

Haussmann fait aussi construire ou reconstruire des ponts sur la Seine ainsi que de nouvelles églises, comme Saint-Augustin ou la Trinité.

Il crée en parallèle, avec l'ingénieur Belgrand, des circuits d'adduction d'eau et un réseau moderne d'égouts, puis lance la construction de théâtres (théâtre de la Ville et théâtre du Châtelet), ainsi que deux gares (Gare de Lyon et Gare de l'Est). Il fait construire les abattoirs de la Villette afin de fermer les abattoirs présents dans la ville.

En 1859, Haussmann décide d'étendre la ville de Paris jusqu'aux fortifications de l'enceinte de Thiers[8]. Onze communes limitrophes de Paris sont totalement supprimées et leurs territoires absorbés par la ville entièrement (Belleville , Grenelle, Vaugirard, La Villette) ou en grande partie (Auteuil, Passy, Batignolles-Monceau, Bercy, La Chapelle, Charonne, Montmartre). La capitale annexe également une partie du territoire de treize autres communes compris dans l'enceinte. Dans le même temps, il procède à l'aménagement du Parc des Princes de Boulogne-Billancourt, dans le cadre d'une vaste opération immobilière sous l'égide du duc de Morny.

La transformation de la capitale a un coût très élevé puisque Napoléon III souscrit un prêt de 250 millions de francs-or en 1865, et un autre de 260 millions de francs en 1869, (en tout, 25 milliards d'euros d'aujourd'hui[9]). En plus de cela, la banque d'affaires des Pereire investit 400 millions de francs jusqu'en 1867 dans des bons de délégation, créés par un décret impérial de 1858. Ces bons de délégation sont des gages sur la valeur des terrains acquis puis revendus par la Ville : la spéculation a donc aidé le financement des travaux parisiens.

On estime que les travaux du baron Haussmann ont modifié Paris à 60 % : 18 000 maisons ont été démolies entre 1852 et 1868 (dont 4 349 avant l'extension des limites de Paris en 1860), alors que 30 770 maisons sont recensées en 1851 dans le Paris d'avant l'annexion des communes limitrophes[10].

L'influence en province

Haussmann a su aussi propager son savoir-faire dans les différentes régions françaises sous le Second Empire et le début de la Troisième République. Les villes les plus influencées sont Rouen qui a vu détruites plus de cinq cents maisons et deux églises au cours de sa transformation[réf. nécessaire], Dijon, Angers, Lille, Toulouse, Avignon, Montpellier, Toulon, Lyon, Nîmes et Marseille qui est l'une des villes dont la physionomie a le plus changé. La ville d'Alger, alors colonie française, a également été profondément remaniée à cette époque. Hors de France, plusieurs capitales : Bruxelles, Rome, Barcelone, Madrid et Stockholm s'inspirent de ses idées avec l'ambition de devenir un nouveau Paris. Il est intervenu aussi à Istanbul et au Caire.

Honneurs et critiques

Boulevard Haussmann, Paris
Rue de Paris, temps de pluie (1877) de Gustave Caillebotte, Art Institute, Chicago
"Est-il possible qu'après vous avoir tant aimée, qu'après vous avoir couverte de perles et de diamants, et fait de vous, jadis si laide, la plus belle... fille de la terre, vous me disiez... zut ? Ingrate !!!", janvier 1870.

L'activité d'Haussmann au service de la transformation de Paris lui a permis d'accéder à la fonction de sénateur en 1857, de membre de l'Académie des beaux-arts en 1867 et de chevalier de la Légion d'honneur en 1847, puis grand officier en 1856 et enfin grand-croix en 1862[11].

Son titre de baron a été contesté. Comme il l'explique dans ses Mémoires[12], il a utilisé ce titre après son élévation au Sénat en 1857, en vertu d'un décret de Napoléon Ier qui accordait ce titre à tous les sénateurs mais ce décret était tombé en désuétude depuis la Restauration[13].

Il aurait refusé, d'une boutade, le titre de duc proposé par Napoléon III (cf. section « Autour du baron Haussmann »). Le Dictionnaire du Second Empire[14], observe toutefois qu'Haussmann a utilisé ce titre en se fondant de manière abusive sur l'absence de descendance mâle de son grand-père maternel, Georges Frédéric, baron Dentzel dont le baronnat accordé en 1808 par Napoléon était tombé en déshérence[15].

Son œuvre n'en reste pas moins contestée à cause des sacrifices qu'elle a entraînés ; en outre, les méthodes employées ne s'encombrent pas des principes démocratiques. Les manœuvres financières sont bien souvent spéculatives et douteuses, ce qui nourrit le récit d'Émile Zola dans son roman La Curée.

Par ailleurs, la bulle spéculative immobilière entraînée par ses travaux, qui ont eu leur pendant à Berlin et Vienne a nourri la bulle financière qui s'est achevée par le krach de 1873.[réf. nécessaire]

Les lois d'expropriation ont entraîné plus tard de nombreuses contestations et poussé à la faillite de nombreux petits propriétaires qui ont vu leurs biens détruits. En parallèle, les nouveaux règlements imposent des constructions d'un niveau de standing élevé, excluant de facto les classes les moins aisées de la société parisienne.

Cette période de travaux a vu la recrudescence du paludisme dans Paris en occasionnant des creusements importants et de longue durée. Les flaques, mares et autres points d'eau croupissante perduraient longtemps, engendrant une pullulation d'anophèles au milieu d'une grande concentration d'humains. De plus, un grand nombre d’ouvriers venaient de régions infectées et étaient porteurs du plasmodium[16].

Une partie de la population manifeste son mécontentement en même temps que son opposition au pouvoir. En 1867, Haussmann est interpellé par le député Ernest Picard. Les débats houleux que le personnage suscite au Parlement entraînent un contrôle plus strict des travaux, qu'il avait habilement évité jusque-là.

Jules Ferry rédige la même année une brochure malicieusement intitulée : « Les Comptes fantastiques d'Haussmann »[17], par allusion aux Contes fantastiques d'Hoffmann : selon lui, l'haussmannisation parisienne aurait coûté 1 500 millions de francs, ce qui est loin des 500 millions annoncés ; on l'accusa également, à tort, d'enrichissement personnel[18].

Napoléon III a proposé à trois reprises à Haussmann d'entrer au gouvernement, comme ministre de l'Intérieur, de l'Agriculture et des Travaux Publics, mais le seul titre qu'il est susceptible d'accepter est celui de ministre de Paris, que lui refuse l'Empereur. Cependant, à partir de 1860, le préfet de la Seine assiste au Conseil des ministres[19].

Haussmann est destitué par le cabinet d'Émile Ollivier le , quelques mois avant la chute de Napoléon III. Son successeur fut Léon Say, mais Belgrand et surtout Alphand conservèrent un rôle prépondérant et poursuivirent son œuvre.

Après s'être retiré pendant quelques années à Cestas près de Bordeaux, Haussmann revint à la vie publique en devenant député bonapartiste de la Corse de 1877 à 1881. Il est écarté de la vie publique en 1885 et en 1890, il perd successivement sa fille ainée et sa femme. Il consacra la fin de sa vie à la rédaction de ses Mémoires (1890-1891), un document important pour l'histoire de l'urbanisme de Paris.

Haussmann, mort le , est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Tombe de Georges Eugène Haussmann (cimetière du Père Lachaise, division 4)

Autour du baron Haussmann

  • Ernest Renan rapporte que Haussmann aurait fait disparaître une île entière en Bretagne, l'Île-Grande (face à Pleumeur-Bodou), pour obtenir la pierre nécessaire à ses travaux. L'écrivain exagère, car l'île est toujours habitée mais il y reste d'imposantes carrières datant de l'époque des travaux haussmanniens[20].
  • Haussmann raconte dans ses Mémoires que Napoléon III voulait donner son nom à la partie du boulevard de Sébastopol qui s'étendait sur la rive gauche (actuel boulevard Saint-Michel). Le préfet refusa en feignant la modestie. En réalité il espérait, et obtint en fin de compte, que son nom soit attribué à un boulevard dont l'idée lui revenait plus directement et au bord duquel il était né (dans une maison qu'il dut d'ailleurs détruire) : c'est l'actuel boulevard Haussmann.
  • Afin de montrer son peu d'attachement aux titres officiels, il rapporte dans ses Mémoires le dialogue suivant, où un interlocuteur lui suggérait qu'il pourrait être nommé duc de la Dhuis, en référence aux travaux d'Haussmann par lesquels l'eau de cette rivière était venue alimenter Paris. Haussmann objecta :
    « De la Dhuis ? Mais, duc, ce ne serait pas assez.
    — Que voulez-vous donc être ?… Prince ?
    — Non ; mais il faudrait me faire aqueduc, et ce titre ne figure pas dans la nomenclature nobiliaire. »
    [21]
  • L'adjectif haussmannien fait référence à la méthode d'urbanisme par destruction d'anciens quartiers, et la construction d'artères larges et rectilignes que constitue l'urbanisme d'Haussmann.

Notes et références

  1. « Le Baron Haussmann tel qu'en lui-même », Alexandre Gady, Le Figaro Littéraire, 23 novembre 2000, [Lire en ligne], d'après les travaux de Pierre Caselle, cf. P. Casselle (éd.), Commission des embellissements de Paris : rapport à l'empereur Napoléon III rédigé par le comte Henri Siméon (décembre 1853), Paris : Rotonde de la Villette, 2000, 205 p.
  2. G. Laronze, Le baron Haussmann, F. Alcan, , p. 11
  3. Notamment le Lieutenant-Colonel Alain Le Gall du Tertre (1911-1955), saint-cyr promotion Mangin. Il est l'époux d'Edith Cremer (1912-2005), cofondatrice de l'ACAT - Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture (1974)
  4. L’urbanisme hier et aujourd’hui. Et demain... ?, Jean-Claude Poutissou, in Les Publications de l'AUEG.
  5. Lettre de Haussmann à Persigny, 22 juin 1857, cité dans Georges-Eugène Haussmann, Monique Rauzy, Hatier, 200 ; voir aussi P. Casselle (éd.), Commission des embellissements de Paris : rapport à l'empereur Napoléon III rédigé par le comte Henri Siméon (décembre 1853), Paris : Rotonde de la Villette, 2000, 205 p.
  6. Louis Girard, Napoléon III, Paris, Librairie Arthème Fayard, 1986, p. 269.
  7. Georges Eugène Haussmann, Mémoires, 1890. Réimp. Paris, Guy Durier, 1979, p. 47.
  8. Loi sur l'extension des limites de Paris (du 16 juin 1859), dans le Bulletin des lois de l'Empire français, t. XIV, XIe série, no 738, 3 novembre 1859, p. 747–751, [lire en ligne]
  9. Bernard Marchand, Le Financement des travaux d’Haussmann : un exemple pour les pays émergents ? 2011.
  10. J.E. Horn, Les Finances de l'Hôtel de Ville, 1869.
  11. « Cote LH/1272/25 », base Léonore, ministère français de la Culture
  12. Baron Haussmann, Mémoires(trois tomes publiés en 1890 et 1893 ; nouvelle édition établie par Françoise Choay, Seuil, 2000). Voir aussi l'exemplaire de Gallica.
  13. Joseph Valynseele, Haussmann sa famille et sa descendance, éditions Christian, , p. 36
  14. Dictionnaire du Second Empire, sous la direction de Jean Tulard, article Haussmann.
  15. Georges Valance, Haussmann le grand, Flammarion, , p. 101
  16. La disparition du paludisme dans la France rurale et la régression des terres humides - Exemple de la Sologne. Par Pierre-Olivier Fanica pour l'INRA, dans étude et Gestion des Sols, Volume 13, 1, 2006 - pages 53 à 61.
  17. Jules Ferry, Les comptes fantastiques d'Haussmann (Gallica).
  18. Nicolas Chaudin, interrogé par Laëtitia de Witt dans l'émission Haussmann, Georges Eugène, préfet-baron de la Seine sur Canal Académie, disponible en ligne ici, 2009.
  19. Georges-Eugène Haussmann, Monique Rauzy, Hatier, 2002, p.71-73.
  20. http://www.ile-grande.info/a-propos-du-granite-et-des-carrieres-de-lile-grande/
  21. cité dans Haussmann, sa famille et sa descendance, Joseph Valynseele, Christian, 1982.

Annexes

Bibliographie

Bibliographie générale

Page de titre des Mémoires d'Haussmann, chez Victor-Havard, 1890.

La carrière avant d'être préfet de la Seine

  • Maurice Agulhon, Le Baron Haussmann, préfet du Var (1849-50), d'après ses mémoires (étude sur la valeur d'un témoignage), p. 142-162, dans Provence historique, tome 6, fascicule 24, 1956 (lire en ligne)
  • Delpont Hubert, Sanchez-Calzadilla Hervé-Yves, Haussmann d'Albret, le sous-préfet de Nérac (1832-1840) le notable landais (1840-1891), Nérac, 1993, 370 p.

Préfet de la Seine

  • Pierre Casselle (éd.), Commission des embellissements de Paris : rapport à l'empereur Napoléon III rédigé par le comte Henri Siméon (décembre 1853), Cahiers de la Rotonde n°23, 2000, (ISBN 2-85738-012-7), 205 p.
  • Patrice de Moncan & Claude Heurteux, Le Paris d'Haussmann, Les Éditions du Mécène, coll. La ville retrouvée, 2002, (ISBN 2-907970-58-5), 384 p.
  • Patrice de Moncan, Le Paris d'Haussmann, Les Éditions du Mécène, coll. Paris d'hier et d'aujourd'hui, 2009, (ISBN 2-907970-98-4), 205 p.
  • (de), Rosemarie Gerken, Transformation und Embellissement von Paris in der Karikatur: Zur Umwandlung der französischen Hauptstadt im Zweiten Kaiserreich durch den Baron Haussmann, éd. Olms, Georg, 1997, (ISBN 3487104202), 234 p.
  • Pierre Pinon, Atlas du Paris haussmannien : La ville en héritage du Second Empire à nos jours, éd. Parigramme, 2002, (ISBN 2-84096-204-7), 210 p.
  • Pierre Pinon & Jean des Cars, Paris Haussmann. Le pari d'Haussmann, éd. Picard, 1998, (ISBN 2-7084-0553-5), 365 p.
  • Pierre Pinon, Paris pour Mémoire : Le livre noir des destructions haussmanniennes, Paris, Parigramme, , 664 p. (ISBN 978-2840967958, OCLC 811409067)
  • Nicolas Chaudun, Paris et son double. Paris avant Haussmann, Paris aujourd'hui, éd. Nicolas Chaudun, 2010. (ISBN 978-2-35039-096-3)

Articles connexes

Liens externes

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