Z 9056 à 9059 / Z 6006 à 6009
Exploitant(s) | SNCF |
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Désignation | Z 9056-9059 puis Z 6006-6009[1] |
Type | Automotrice électrique |
Motorisation | Électrique |
Composition | 3 caisses (M+2R)[1] |
Couplage | UM entre elles |
Construction | 4 automotrices[1] |
Constructeur(s) | Carel et Fouché/Alsthom/CEM 1960-1961[1] |
Effectif | 0 (01/01/2010) |
Retrait | radiées en 1997[1] |
Disposition des essieux | Bo'Bo' |
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Écartement | standard mm |
Alimentation | monophasé 25 kV-50 Hz |
Moteurs de traction |
1 moteur CEM GRLM 792 1 moteur TAO 646 A1 (Z 6008) |
Puissance continue |
690 kW 1290 kW (Z 6008) kW |
Masse en service |
53 t 57 t (Z 6008) t |
Longueur HT | 74,450[1] m |
Largeur | 2,995[1] m |
Hauteur | 4,075[1] m |
Empattement | 18,600[1] m |
Empattement du bogie | motrice 2,200[1] m |
Diamètre des roues | Ømotrice 1020[1] |
Places assises |
1re : 36 (passé en 2e) 2e : 237 (Z 6008 : 209) pl. |
Vitesse maximale | 120[1] km/h |
Les Z 9056 à 9 devenues Z 6006 à 9 sont quatre anciennes automotrices électriques de la SNCF, prototypes des Z 6100. Avec cette dernière série, elles permettent d'éliminer en 1970 les locomotives à vapeur 141 TC de la banlieue nord de Paris.
Histoire
Les quatre rames prototypes Z 9056 à 9059 sont livrées en 1960 au dépôt de la Chapelle. Les quatre automotrices sont dotées de suspensions mécaniques. Tout comme les RIB 60, les Z 6006 et 6007 sont équipées de bogies types A Jacquemin, d'un moteur monophasé et des redresseurs au silicium. La Z 6008 expérimente un moteur monophasé à collecteurs et un deuxième système d'alimentation du moteur situé dans le petit compartiment de la remorque voisine. Un système de clés et de commutateurs permettait de passer d'un système de traction à l'autre. Elle est finalement remise au type en 1964.
Elles cessent leur service commercial en octobre 1995, les Z 6007 et 6009 étant alors radiées. Les deux éléments qui subsistent demeurent rattachés au dépôt de la Chapelle et sont ramenés à deux caisses, afin d'assurer les navettes de personnel entre La Villette et Paris-Est. Mais les problèmes de chauffage en hiver et leur médiocre freinage poussent à les radier en mai 1997.
La Z 6006 sert de pièces détachées pour les autres Z 6100 du dépôt de la Chapelle. La Z 6008 est quant à elle acheminée dans le même objectif au dépôt de la Chapelle le , depuis Hellemmes via Creil, en « marchandise roulante » à la vitesse de 50 km/h.
Les Z 6000 sont couplables entre elles et avec des éléments Z 6100, dont elles partagent l'esthétique, pour former des unités multiples, avec un maximum de trois éléments par rame soit neuf caisses.
Dépôt titulaire
Z d'origine[1] | Date de mise en service[1] | Date de radiation[1] | Livrée | Dépôts[1] | Devenue Z 600X[1] |
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Z 9056 | 5 décembre 1960 | 1 juin 1997 | Inox | La Chapelle | Z 9056
devenue Z 6006 |
Z 9057 | 5 décembre 1960 | 31 octobre 1995 | Inox | La Chapelle | Z 9057
devenue Z 6007 |
Z 9058 | 24 avril 1961 | 1 juin 1997 | Inox | La Chapelle | Z 9058
devenue Z 6008 |
Z 9059 | 26 janvier 1961 | 31 octobre 1995 | Inox | La Chapelle | Z 9059
devenue Z 6009 |
Bibliographie
- Jacques Defrance, "Le matériel moteur de la SNCF", N.M. La Vie du Rail, 1969 et réédition 1978
Références
- Revue mensuelle Le train, Encyclopédie du matériel moteur SNCF Tome 5: Les locomotives et automotrices 25000 V monophasé, numéro spécial, page 74 et 75.