CC 25000

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CC 25000
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Dessin de CC 25000.
Identification
Exploitant(s) SNCF
Désignation CC 25001 à 25009
Type locomotive électrique
Construction 1955 à 1958
Constructeur(s) Batignolles-Châtillon,Oerlikon
Nombre 9 locomotives
Retrait 1971 à 1979
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux Co'Co'
Écartement standard mm
Alimentation continu 1,5 kV
monophasé 25 kV 50 Hz
Captage 2 pantographes
Moteurs de traction 6 moteurs 16 WB 88 A 250 V monophasé
Puissance continue :
 • sous 1,5 kV :
 • sous 25 kV :

300 kW
3060 kW
Masse totale 106 t
Longueur totale 17,250 m
Vitesse maximale 100 km/h

Les CC 25000, construites en France sous licence suisse SLM, constituent une petite série de neuf locomotives électriques 25001 à 25009 dérivant directement de la CC 20001. À l'origine, elles ont toutes été basées au dépôt d'Annemasse, en Haute-Savoie.

Description[modifier | modifier le code]

Les 25001 à 25004 ont été commandées en 1953, les 25005 à 25007 en 1954 et les 25008 et 25009 en 1955. Les 7 premières furent livrées de décembre 1955 à septembre 1956 et les 2 dernières en août et octobre 1958.

Elles ont circulé sur la ligne Aix-les-Bains - La Roche-sur-Foron et sur la ligne Annemasse - Saint-Gervais.

En 1971, la CC 25002 fut victime d'un tamponnement et radiée. Les 8 autres furent mutées au dépôt de Chambéry au cours de l'hiver 1972/1973. Les 25004 et 25007 furent réformées en 1973, les 25003, 25005 et 25009 le furent en 1975/1976, les 25001 et 25006 en 1977, la dernière la 25008 à la fin de 1979[1].

Elles ont été envoyées à la ferraille à Culoz. La CC 20001, prototype de la série CC 25000 est préservée par l'Association pour la Préservation du Matériel Ferroviaire Savoyard (APMFS) à Chambéry.

Modélisme[modifier | modifier le code]

Les CC 25000 ont été reproduites en HO par la firme ApocopA sous forme de transkit (caisse en résine à monter sur un châssis de son choix). Plus récemment, la CC 25005 (ref. 96583/96584) par PIKO.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Cluizel, « 1975-1995 : 20 ans d'odeurs oxyacétyléniques », Voies ferrées, no 88,‎ , p. 55.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Roger Kaller, Jean-Marc Allenbach, Traction électrique, volume 2, Presses polytechniques et universitaires romandes, 1995. (ISBN 2-88074-275-7)
  • Patricia et Pierre Laederich, André Jacquot et Marc Gayda, Histoire du réseau ferroviaire français, Éditions de l'Ormet à Valignat (03), 2000. (ISBN 2-906575-22-4)
  • Jean-Marc Dupuy, Les électrifications de la SNCF - Tome 1 : Le monophasé des origines à 1962 (Savoie, Nord-Est-Jura), hors série Le train n° 41, janvier 2005.
  • Olivier Constant, « Encyclopédie du matériel moteur, Tome 8 : Les locomotives bicourant, bifréquence et polytension (1ère partie) », (dont CC 25000 p.22 à 25), hors série Le Train, 2011, (ISSN 1296-5537).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]