Utilisateur:Dr Brains/Travaux/18

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Chronologie de la Colombie[modifier | modifier le code]

Les civilisations pré-colombiennes[modifier | modifier le code]

La période coloniale[modifier | modifier le code]




  • 1718 : Instauration de la vice-royauté de Nouvelle-Grenade qui comprend la Colombie, l’Équateur et le Venezuela.
  • 1741 : Siège de Carthagène par l'amiral Edward Vernon qui, avec son escadre anglaise de 180 navires et 23 000 hommes, ne parvient pas à prendre la ville.
  • 1781 : Révolte des comuneros de Socorro. Ce fut la première manifestation de l'identité créole et le prélude au mouvement pour l'indépendance. Les insurgés marchèrent alors sur la capitale, pour protester contre les nouveaux impôts imposés par l'Espagne et réclamer leur part de la richesse nationale.


L'indépendance[modifier | modifier le code]

La République[modifier | modifier le code]

La Grande Colombie[modifier | modifier le code]

La République de Nouvelle-Grenade[modifier | modifier le code]

  • La deuxième moitié du XIXe siècle se caractérisa par de nombreux changements, qui marquèrent profondément la société : ce fut l'abolition de l'esclavage en 1851, puis la séparation de l'Église et de l'État en 1853.

L'expérience fédérale[modifier | modifier le code]

La Confédération grenadine[modifier | modifier le code]

Les États-Unis de Colombie[modifier | modifier le code]

La renaissance de la République[modifier | modifier le code]

La Regeneración[modifier | modifier le code]

La guerre des Mille Jours[modifier | modifier le code]

La sécession du Panama[modifier | modifier le code]

  • A l’instigation des États-Unis, le Panama se sépare de la Colombie le .

L'hégémonie conservatrice[modifier | modifier le code]

La République libérale[modifier | modifier le code]

  • 1941 : La Colombie suspend ses relations diplomatiques avec le Japon, l’Allemagne et l’Italie.
  • 1942 : La Colombie suspend ses relations diplomatiques avec l’État français (gouvernement de Vichy).
  • 1943 : Déclaration de guerre à l’Allemagne par le Sénat colombien.
  •  : La Colombie signe la charte de l’ONU et devient ainsi l’un de ses 51 membres fondateurs.

De La Violencia au conflit armé colombien[modifier | modifier le code]

La Violencia[modifier | modifier le code]

  •  : L’assassinat de Jorge Eliécer Gaitán déclenche une sanglante révolte contre le gouvernement conservateur à Bogotá et dans les principales villes du pays.

Le coup d'État du général Rojas Pinilla[modifier | modifier le code]

  • Le , le général Gustavo Rojas Pinilla s'empara du pouvoir, à la faveur d'un coup d'État.
  • 1957 : Après de nouvelles violences, Rojas Pinilla fut renversé par une junte militaire.

La mise en place du Front National[modifier | modifier le code]

  • 1958 : Les deux partis traditionnels, le parti libéral et le parti conservateur, forment une coalition, le Front national, qui prévoit l'alternance au pouvoir ainsi que la répartition des postes politiques et administratifs entre eux afin d'enrayer la violence politique.

Déclenchement du conflit armé colombien[modifier | modifier le code]

La période récente[modifier | modifier le code]

  • 1986 : Virgilio Barco Vargas (libéral), remporte l’élection présidentielle.
  •  : Suite à une vague d’attentats dans laquelle les cartels de Medellín et de Cali sont impliqués, le gouvernement se lance, avec l’aide de Washington, dans une guerre totale contre les trafiquants de drogue et leurs réseaux.
  • 1990 : Le M-19 dépose les armes et fonde un parti politique, l'Alliance démocratique. Election de César Gaviria (libéral) à la présidence. Trois candidats ont été assassinés par des hommes de main des cartels de la drogue lors de la campagne électorale.
  •  : La guérilla de l’EPL se transforme en un parti politique : "Esperanza, Paz y Libertad".
  • 1991 : Une nouvelle constitution tente de remédier aux maux du pays, le bipartisme, le clientélisme et la corruption. L'amnistie est accordée aux trafiquants de drogue qui se rendent et l’extradition de Colombiens recherchés dans d’autres pays est interdite.
  • 1993 : Pablo Escobar, le chef du cartel de Medellín, est tué par les forces de sécurité du gouvernement, ce qui marque un tournant dans la lutte contre les narco-trafiquants.
  • 1994 : Election d’Ernesto Samper Pizano (libéral). Il sera accusé d’avoir reçu, pour le financement de sa campagne, des fonds des narcotrafiquants du cartel de Cali. Il lance un plan social destiné aux Colombiens vivant dans l’extrême pauvreté.
  • 1996 : Intensification des opérations armées des FARC, avec notamment des attentats spectaculaires en août et septembre.
  • 1997 : Les groupes paramilitaires se fédèrent en Autodéfenses unies de Colombie (AUC).
  • 1998 : Election d’Andrés Pastrana Arango (conservateur) à la présidence. Il engage des négociations avec les FARC et annonce l’évacuation par l’armée d’une zone de 42 000 km² dans le sud du pays.
  •  : Tout un commando d’élite de l’armée,composé de quelques 120 soldats, est exécuté par les FARC.
  • 2000 : Signature du "Plan Colombie" avec les États-Unis qui octroient 1,3 milliard de dollars d’aide pour lutter contre le narcotrafic et la guérilla.
  • 2001 : Conclusion d’un accord qui prolonge l’occupation par les FARC de la zone démilitarisée.
  •  : Rupture des négociations avec les FARC. L’armée, qui les accusait de profiter des négociations pour se réarmer, lance une offensive pour reprendre le contrôle de la zone démilitarisée. Ingrid Betancourt, candidate des Verts à la présidentielle, ainsi que sa directrice de campagne, Clara Rojas, sont enlevées le par la guérilla.

Le mandat d'Álvaro Uribe[modifier | modifier le code]

  •  : Álvaro Uribe remporte les élections présidentielles et devient président de la Colombie. Il fait une alliance avec l'ELN, et refuse de négocier avec les rebelles du FARC.
  • En 2003 :
    • Les mesures de renforcement de l'armée portent des coups sévères à la guérilla et permettent à l’État de reprendre le contrôle des grands axes routiers dans les zones en guerre. Sur le plan économique, le président Uribe adopte un programme de rigueur.
    • Juillet : Echec d’une tentative française de libération d’Ingrid Betancourt.
    • Octobre : A l’occasion des élections municipales, un ancien syndicaliste, Luis Eduardo Garzón, devient le premier maire de gauche de Bogotá.
  • 2004 : Arrestation en janvier, en Equateur, de l’un des membres de l’Etat-major des FARC, Simón Trinidad. En décembre, démobilisation de 1 500 paramilitaires.
  • En 2005 :
    • Janvier : Crise des relations commerciales avec le Venezuela, à la suite de l'arrestation d'un dirigeant des FARC, Rodrigo Granda, par Bogotá en territoire vénézuélien.
    • Juin : Le Congrès adopte la loi "Justice et paix" qui doit permettre la démobilisation et la réinsertion de 20 000 hommes des milices d'extrême-droite avant 2006. L'impunité relative accordée aux chefs paramilitaires, accusés de massacres de civils ces vingt dernières années, est mise en cause par les organisations de défense des droits de l'homme.
    • Novembre : La Cour constitutionnelle approuve la loi électorale qui autorise un second mandat présidentiel.
  • En 2006 :
    • Février : Signature d’un accord de libre-échange avec les États-Unis.
    • Mai : Álvaro Uribe est réélu avec 62% des suffrages, sa politique de dure répression contre les guérillas lui ayant assuré une forte popularité.
    • Décembre : Ouverture du procès de Salvatore Mancuso, l’ancien dirigeant des Autodéfenses unies de Colombie (AUC), qui doit répondre de centaines d’assassinats. Pour bénéficier des réductions de peine accordées par la loi "justice et paix", les paramilitaires démobilisés doivent faire des aveux complets. Début du « scandale de la parapolitique », qui implique l'armée colombienne, les politiques (dont une soixantaine de membres du Congrès, proche d'Uribe), et les AUC.
  • En 2007 :
    • Janvier 2007: Une vague d’assassinats cible les paramilitaires, dont le bras droit de Salvatore Mancuso, Jairo Andrés Angarita, qui avait menacé à plusieurs reprises de révéler les liens existants entre les hommes politiques et les miliciens d’extrême droite.
    • 5 juin : Libération de Rodrigo Granda par le gouvernement Colombien en signe de bonne volonté.
  • En 2008 :
    • 10 Janvier : Libération de Clara Rojas et de Consuelo Gonzalez de Perdomo par les FARC.
    • 27 Février : Libération de quatre otages par les FARC et capture de sept autres le lendemain.
    • 1er Mars : L'armée colombienne annonce avoir tué en territoire équatorien, Raúl Reyes, le numéro deux des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), le plus dur échec jamais infligé à la guérilla marxiste, ce qui entraîne une courte crise de près d'une semaine avec le Vénézuela et l'Equateur.
    • Avri: Arrestation de Mario Uribe Escobar, cousin germain du président, dans le cadre du « scandale de la parapolitique ».
  • En 2009 :
    • Février : Libération de six otages (trois policiers, un soldat, un ex-gouverneur et un ex-député). La guérilla des FARC massacre une vingtaine d'Indiens Awá dans le soud-ouest du pays.
    • Septembre : la chambre basse du Parlement approuve la convocation d'un référendum sur une réforme constitutionnelle qui doit permettre au président Alvaro Uribe de briguer un troisième mandat.

Le mandat de Juan Manuel Santos[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

en:Timeline of Colombian history es:Anexo:Cronología de Colombia