Saison 2004-2005 du Biarritz olympique Pays basque

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Saison 2004-2005 du Biarritz olympique Pays basque
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Généralités
Stade(s) Parc des sports d'Aguiléra
(12 000 places)
Président Marcel Martin
Entraîneur(s) Patrice Lagisquet
Jacques Delmas
Capitaine(s) Thomas Lièvremont (24 matchs)
Jérôme Thion (6 matchs)
Nicolas Brusque (4 matchs)
Benoît August (3 matchs)
Jean-Michel Gonzalez (1 match)
David Couzinet (1 match)
Résultats
Top 16 2e
96 pts (20V, 0N, 10D)
Champion
Heineken Cup 1er de la poule 1
22 pts (5V, 0N, 1D)
Demi-finaliste
Meilleur(s)
marqueur(s)
Top 16 : Jimmy Marlu (14 essais)
H Cup : Jimmy Marlu (4 essais)
Meilleur(s)
réalisateur(s)
Top 16 : Dimitri Yachvili (295 pts)
H Cup : Dimitri Yachvili (86 pts)
Chronologie
Dernière mise à jour : 27 juin 2022.

La saison 2004-2005 du Biarritz olympique Pays basque est la quatre-vingt-troisième saison du club en première division du championnat de France depuis sa création, la neuvième consécutive dans l'élite du rugby à XV français. Le club dispute la cinquième Heineken Cup de son histoire.

Le BO remporte le Top 16 et retrouve le Bouclier de Brennus trois ans après son dernier titre. En Heineken Cup, il atteint pour la deuxième fois consécutive le stade des demi-finales.

L'équipe évolue sous les directives de Patrice Lagisquet (arrières) et Jacques Delmas (avants), qui remplace Alain Paco[1].

Avant-saison[modifier | modifier le code]

Objectifs du club[modifier | modifier le code]

Lors de l'exercice précédent, le Biarritz Olympique atteint les demi-finales de Coupe d'Europe et du Challenge Sud Radio et est éliminé en play-offs de Top 16.

L'objectif affiché du club est de gagner les deux compétitions dans lesquelles il est engagé. Le BO affiche un budget de 8 millions d'euros, soit une augmentation de 20% environ par rapport à la saison précédente (6,6 millions d'euros)[2], qui représente le troisième budget du championnat derrière le Stade toulousain (15 millions d'euros) et l'ASM Clermont (10 millions) à égalité avec l'USA Perpignan[3].

Transferts estivaux[modifier | modifier le code]

Le club perd plusieurs éléments importants (notamment John Isaac, Olivier Nauroy, Ovidiu Tonita, Hervé Manent, Maurice Fitzgerald et Marc Stcherbina) mais réalise un recrutement ambitieux avec la signature de joueurs internationaux (Damien Traille et Imanol Harinordoquy) ou confirmés (Thierry Dusautoir, Benoît August, Benoît Lecouls, Olivier Olibeau) et de jeunes prometteurs (Sébastien Tillous-Bordes, Benjamin Dambielle et Steve Malonga). Trois joueurs étrangers (Ockert Booyse, Federico Martín Aramburú et Kasiano Lealamanu’a) complètent un effectif qualifié par la presse de "galactique"[4].

Arrivées[modifier | modifier le code]

Départs[modifier | modifier le code]

Préparation de la saison[modifier | modifier le code]

Le club organise un stage aux Eaux-Bonnes du 31 juillet au 5 août[5] et dispute deux rencontres amicales : le 6 août, le BO reçoit les London Wasps, champions d'Europe en titre et qui partagent leur poule en Heineken Cup. Il s'impose 35 à 7 pour les débuts de Traille (auteur d'un doublé) et Harinordoquy à Aguiléra[6]. Le 12 août, le BO bat Castres 21 à 19 pour le retour de Jérome Thion, blessé depuis janvier 2004[7].

Saison régulière[modifier | modifier le code]

Championnat[modifier | modifier le code]

Un début de saison tonitruant - Journées 1 à 4[modifier | modifier le code]

Journées 1 à 4 du championnat
J Rencontre Score Place
1 AS Béziers - Biarritz olympique 22-26 6e
2 Biarritz olympique - FC Auch 34-3 1er
3 Section paloise - Biarritz olympique 10-34 1er
4 Biarritz olympique - FC Grenoble 46-7 1er

Le championnat présente une formule inédite de poule unique avec seize équipes et l'introduction de points de bonus offensif (quatre essais inscrits) et défensif (défaite de sept points ou moins)[8].

Très attendus, les Biarrots débutent la saison à Béziers en titularisant six recrues (Traille, Dambielle, Harinordoquy, Olibeau, August et Lealamanu'a). Dominateurs jusqu'à l'heure de jeu grâce à deux essais de Traille et Marlu, ils résistent ensuite à treize contre quinze au retour des locaux pour l'emporter 26 à 22[9]. Pour leur première réception, les rouges et blancs inscrivent le premier bonus offensif de leur histoire face au promu auscitain (victoire 34 à 3) et prennent seuls la tête du championnat[10]. Ils confirment leur bonne entame en engrangeant un second bonus offensif sur la pelouse de la Section paloise[11] de l’ancien biarrot John Isaac, grâce notamment à un triplé de Martin Gaitan, puis un troisième contre Grenoble à Aguiléra (46-7)[12].

Passage à vide - Journées 4 à 8[modifier | modifier le code]

Journées 5 à 8 du championnat
J Rencontre Score Place
5 SU Agen - Biarritz olympique 22-12 2e
6 Biarritz olympique - Aviron bayonnais 22-27 4e
7 Stade toulousain - Biarritz olympique 26-25 6e
8 Stade français - Biarritz olympique 31-21 8e

Premier du championnat, le BO se déplace chez l'un des favoris de la compétition, le SU Agen. Les Biarrots virent en tête à la pause grâce notamment à deux drops coup sur coup de Peyrelongue et Brusque, mais ne parviennent plus à inscrire le moindre point en seconde période, s'inclinant finalement sans bonus 22 à 12.

Une semaine plus tard, les Biarrots retrouvent leurs voisins bayonnais pour le premier derby en championnat depuis la saison 1994/1995. Contre toute attente, l’Aviron, bien que tout juste promu, s’impose à Aguiléra en profitant notamment d'une erreur de Bernat-Salles[13]. A Toulouse, le BO se révolte dans le sillage de Marlu auteur d'un triplé, mais est battu sur le fil par une pénalité controversée de Cédric Heymans à la dernière minute du match[14]. Patrice Lagisquet se plaint de l'arbitrage de Didier Mené, qui refuse deux essais biarrots qu'il estime valable[15].

A Jean-Bouin, le BO connaît une quatrième défaite consécutive sur la pelouse du Stade français, battu sans bonus défensif après une première période catastrophique (quatre essais encaissés en 33 minutes)[16].

Retour dans le haut du tableau - Journées 9 à 15[modifier | modifier le code]

Journées 9 à 15 du championnat
J Rencontre Score Place
9 Biarritz olympique - RC Narbonne 39-14 6e
10 Biarritz olympique - CA Brive 37-16 3e
11 Castres olympique - Biarritz olympique 19-7 6e
12 Biarritz olympique - CS Bourgoin-Jallieu 31-9 4e
13 Biarritz olympique - ASM Clermont 30-16 1er
14 Montpellier RC - Biarritz olympique 18-7 5e
15 USA Perpignan - Biarritz olympique 20-18 6e

Avec quatre victoires pour quatre défaites, le classement du club est décevant par rapport aux ambitions affichées. Les rouges et blancs profitent de deux réceptions consécutives pour remonter vers les places qualificatives en inscrivant deux bonus offensifs contre Narbonne (39-14)[17] puis dans les dernières minutes du match contre Brive (37-16)[18].

Après la parenthèse européenne, le BO rechute à Castres avec une troisième défaite sans bonus (19-7)[19]. Privés de ses internationaux sélectionnés pour la tournée d'automne, les Biarrots parviennent malgré tout à s'imposer coup sur coup contre Bourgoin (31-9)[20] puis Clermont (30-16), reprenant même la première place d'un classement resserré[21].

Les rouges et blancs se déplacent deux fois pour clore la phase aller : à Montpellier, ils sont en tête à onze minutes du terme grâce à une nouvelle réalisation de Marlu mais encaissent deux essais Diomandé et Buada dans les derniers instants de la rencontre et s'inclinent sans bonus (18-7)[22]. A Perpignan, ils craquent de nouveau en fin de match sur une pénalité d'Edmonds qui donne aux locaux le titre de champion d'automne[23].

Huit victoires consécutives - Journées 16 à 23[modifier | modifier le code]

Journées 16 à 23 du championnat
J Rencontre Score Place
16 Biarritz olympique - AS Béziers 26-6 6e
17 FC Auch - Biarritz olympique 9-20 5e
18 Biarritz olympique - Section paloise 29-9 5e
19 FC Grenoble - Biarritz olympique 7-39 3e
20 Biarritz olympique - SU Agen 34-17 3e
21 Aviron bayonnais - Biarritz olympique 16-41 2e
22 Biarritz olympique - Stade toulousain 20-18 2e
23 Biarritz olympique - Stade français 41-3 2e

Le BO termine l'année 2004 avec la réception de Béziers la veille de Noël. Il remporte difficilement une victoire bonifiée (26-6) grâce à un essai de Lacroix à six minutes du terme[24].

Fin janvier, les Biarrots se déplacent à Auch après leur qualification en quarts de finale de Heineken Cup la semaine précédente. Le BO parvient à enchaîner grâce notamment à Marlu, qui confirme sa place de meilleure marqueur du championnat (20-9)[25]. Une semaine plus tard, la victoire contre Pau laisse un goût d'inachevé, le bonus offensif échappant aux locaux qui ne parviennent pas à inscrire un quatrième essai (29-9)[26]. Ils s'imposent cependant largement à Grenoble malgré l'absence de leurs internationaux, inscrivant le bonus offensif à trois minutes du terme par Lecouls[27].

Le BO retrouve la forme et enchaîne une cinquième victoire de rang contre Agen (34-17)[28], préparant de la meilleure des manières le derby retour. Revanchards mais menés contre le cours du jeu à la mi-temps, les Biarrots se détachent nettement en deuxième période et emportent le bonus offensif (le troisième de rang), effaçant l'affront de la défaite du match aller (41-16)[29].

Les rouges et blancs confirment leurs ambitions retrouvées en écartant successivement Toulouse puis le Stade français (avec le bonus offensif)[30], consolidant une deuxième place plus conforme à leur statut.

Qualification pour les phases finales - Journées 24 à 30[modifier | modifier le code]

Journées 24 à 30 du championnat
J Rencontre Score Place
24 RC Narbonne - Biarritz olympique 38-14 2e
25 CA Brive - Biarritz olympique 18-24 2e
26 Biarritz olympique - Castres olympique 40-13 2e
27 CS Bourgoin-Jallieu - Biarritz olympique 28-20 3e
28 ASM Clermont - Biarritz olympique 30-26 4e
29 Biarritz olympique - Montpellier RC 45-3 2e
30 Biarritz olympique - USA Perpignan 30-13 2e

Une semaine après leur qualification en demi-finale de Heineken Cup, le BO décompresse à Narbonne (défaite 38-14) mais conserve sa deuxième place[31]. Il retrouve la victoire la semaine suivante à Brive face à des Coujoux réduits à 14 après l'expulsion à la mi-temps de l'ancien biarrot Julien Campo[32].

Contre Castres, la victoire bonifiée est ternie par la grave blessure de Marlu, touché au talon d'Achille[33]. En bonne position pour se qualifier, les Biarrots alignent une équipe remaniée à Bourgoin. Largement menés en début de seconde période, les rouges et blancs comblent partiellement leur retard mais échouent à ramener un bonus défensif[34]. A Clermont, le BO parvient cette fois à arracher le bonus défensif en fin de rencontre[35].

Contre Montpellier, les Biarrots décrochent leur billet pour les demi-finales en inscrivant le bonus offensif dès la première mi-temps et en s'imposant largement (45-3)[36]. Pour les adieux à Aguilera de plusieurs joueurs emblématiques qui arrêtent leur carrière professionnelle (Gonzalez, Puleoto, Bernat-Salles, Ménieu, Mazas), le BO s'offre Perpignan et se prépare pour la demi-finale[37].

Classement de la première phase[modifier | modifier le code]

Le Biarritz olympique termine la première phase à la deuxième place avec 96 points, soit 20 victoires (dont 12 bonifiées) et 10 défaites (dont 4 bonifiées).

Avec six victoires à l’extérieur et une défaite à domicile, il présente un bilan positif de +10 au classement britannique.

Le BO présente la quatrième attaque du championnat avec 838 points derrière Toulouse (875), le Stade français (858) et Bourgoin (855) et la première défense avec 488 points encaissés.

Classement
Rang Club J V N D Bo Bd Pm Pe Diff Pts
1 Stade français Paris (T) 30 21 2 7 9 2 858 613 +245 99
2 Biarritz olympique 30 20 0 10 12 4 838 488 +350 96
3 CS Bourgoin-Jallieu 30 20 2 8 10 2 855 648 +207 96
4 Stade toulousain 30 19 0 11 12 6 875 574 +301 94
5 USA Perpignan 30 18 1 11 9 3 688 583 +105 86
6 Castres olympique 30 17 3 10 7 3 704 678 +26 84
7 ASM Clermont 30 16 2 12 7 2 745 647 +98 77
8 SU Agen 30 16 1 13 6 5 674 568 +106 77
9 CA Brive 30 14 1 15 5 3 668 745 -77 66
10 RC Narbonne 30 13 2 15 2 5 588 755 -167 63
11 Montpellier HR 30 12 0 18 8 6 628 765 -137 62
12 Aviron bayonnais (P) 30 12 3 15 4 2 587 763 -176 60
13 Section paloise 30 10 2 18 4 7 605 715 -110 55
14 FC Grenoble 30 7 2 21 5 5 580 842 -262 42
15 AS Béziers 30 6 3 21 3 5 600 876 -276 38
16 FC Auch (P) 30 7 0 23 0 9 503 736 -233 37
Qualifiés pour la phase finale et la Coupe d'Europe 2005-2006 (no 1, no 2, no 3, no 4).
Qualifiés pour la Coupe d'Europe 2005-2006 (no 5, no 6, no 7).
Barragiste contre le 2e du Championnat de France de rugby Pro D2 2004-2005 (no 13).
Relégués en Pro D2 pour la saison 2005-2006 (no 14, no 15 et no 16).
T : Tenant du titre 2004 • P : Promus 2004
V : Victoires • N : Matches Nuls • D : Défaites • BO : Bonus Offensif • BD : Bonus Défensif • PP : Points Pour (marqués) • PC : Points Contre (encaissés) • Diff : Différence de points

Détail des matchs officiels de Top 16 - Première phase[modifier | modifier le code]

Phases finales de Top 16[modifier | modifier le code]

Le BO affronte au Stadium de Toulouse le CS Bourgoin-Jallieu, troisième ex-aequo, avec l'espoir d'atteindre une finale après quatre échecs consécutifs en demi-finale toutes compétitions confondues (en championnat et Challenge Sud Radio en 2003, en Heineken Cup en 2004 et 2005). Dans un match spectaculaire, les équipes se rendent coup pour coup, avant que Nicolas Brusque ne libère son équipe avec un essai à cinq minutes du terme[38]. Les Biarrots retrouvent le Stade de France trois ans après leur titre remporté contre Agen.

Finale[39]

Détail des matchs officiels de Top 16 - Phases finales[modifier | modifier le code]

Coupe d’Europe[modifier | modifier le code]

Journées 1 à 6 de Heineken Cup
J Rencontre Score Place
1 London Wasps - Biarritz olympique 25-12 3e
2 Biarritz olympique – Leicester Tigers 23-8 3e
3 Biarritz olympique - Rugby Calvisano 41-10 2e
4 Rugby Calvisano - Biarritz olympique 17-48 2e
5 Leicester Tigers - Biarritz olympique 17-21 1er
6 Biarritz olympique - London Wasps 18-15 1er

Dans la poule 1, le BO affronte deux équipes anglaises et une équipe italienne :

Les Biarrots se déplacent sur la pelouse des Wasps pour la première journée. Dominés devant et indisciplinés, ils s'inclinent sans bonus et se retrouvent d'emblée dos au mur[40]. Une semaine plus tard, ils réagissent en s'imposant contre Leicester et en privant leur adversaire de bonus[41].

En décembre, le BO affronte à deux reprises Calvisano : accrocheurs et agressifs, les Italiens résistent mais n'empêchent pas les Biarrots de décrocher le bonus offensif à domicile et à l'extérieur (victoires 41-10[42] et 48-17). Le match retour est terni par la grave blessure au genou de Julien Peyrelongue[43].

Le BO doit s'imposer à Leicester pour espérer se qualifier. Les Biarrots réalisent une première mi-temps magnifique, menant 18-0 à la pause grâce notamment à deux essais et un drop, puis résistent au retour des Anglais pour s'imposer 21-17[44]. Ils confirment leur première place la semaine suivante en se défaisant des Wasps à l'issue d'un combat acharné (18-15) et gagnent pour la première fois le droit de disputer un quart de finale de Coupe d'Europe à domicile.

Classement
Équipe Pts J V N D EM EE BO BD PM PE Δ
Biarritz olympique (4e) France 22 6 5 0 1 20 9 2 0 163 92 +71
Leicester Tigers
(8e) Angleterre
19 6 4 0 2 24 9 2 1 196 118 +78
London Wasps Angleterre 16 6 3 0 3 21 13 2 2 174 138 +36
Rugby Calvisano Italie 0 6 0 0 6 9 43 0 0 79 264 -185

Phases finales[modifier | modifier le code]

Phases finales de Heineken Cup
J Rencontre Score
Quart de finale Biarritz olympique – Munster rugby 19-10
Demi-finale Stade français - Biarritz olympique 20-17

En quarts de finale, le BO reçoit les Irlandais du Munster et délocalise la rencontre au stade d’Anoeta à Saint-Sébastien. C’est la première fois qu’une rencontre de Heineken Cup se déroule en Espagne. Dans une partie accrochée et une ambiance incandescente, les Biarrots parviennent à se défaire des Irlandais grâce notamment à un essai de Martin Gaitan en première période[45].

Le BO retrouve le Stade français en demi-finales au Parc des Princes. Alors qu'ils pensaient avoir fait le plus dur en menant de onze points à un quart d'heure de la fin du temps réglementaire, les Biarrots encaissent un essai de Christophe Dominici après neuf minutes d'arrêts de jeu et s'inclinent sur le fil[46].

Joueurs et encadrement technique[modifier | modifier le code]

Encadrement technique[modifier | modifier le code]

Patrice Lagisquet (arrières) et Jacques Delmas (avants) entraînent l'équipe. Ils sont assistés des préparateurs physiques Olivier Rieg, Isabelle Patron et Jean-Michel Kaempf.

Effectif professionnel[modifier | modifier le code]

Au lancement de la saison 2004-2005, le Biarritz olympique totalise un nombre de 47 joueurs sous contrat. 35 d'entre eux étaient présents dans le groupe lors de la saison précédente.

Dix des joueurs de l'effectif sont issus des filières de formation biarrotes (Philippe Bidabé, Bruno Hiriart, Denis Cabreton, Julien Dupuy, Shaun Hegarty, Stephan Vitalla).

Le capitaine désigné à l'intersaison demeure Thomas Lièvremont. Au cours de la saison, il est suppléé par Nicolas Brusque, Jérôme Thion, Benoît August, David Couzinet et Jean-Michel Gonzalez.

Nom Poste Date de naissance Nationalité sportive Sélections
(PM)[Note 1]
Club précédent Arrivée au club Formé au club[Note 2]
Denis Avril Pilier Drapeau de la France France - Stade niortais 1996 -
Petru Vladimir Balan Pilier Drapeau de la Roumanie Roumanie 16 (5) FC Grenoble 2003 -
Guillaume Bergos Pilier Drapeau de la France France - AS Béziers 2003 -
Fabien Drogon Pilier Drapeau de la France France - - - oui
Benoît Lecouls Pilier Drapeau de la France France - Stade toulousain 2004 -
Kasiano Lealamanu’a Pilier Drapeau des Samoa Samoa 9 (0) Wellington 2004 -
Emmanuel Ménieu Pilier Drapeau de la France France - AS Montferrand 2000 -
Sébastien Ormaechea Pilier Drapeau de la France France - - - oui
Sotele Puleoto Pilier Drapeau de la France France - CA Brive 1996 -
Benoît August Talonneur Drapeau de la France France - Stade français 2004 -
Jean-Michel Gonzalez Talonneur Drapeau de la France France 35 (5) Section paloise 1998 -
Stephan Vitalla Talonneur Drapeau de la France France - - - oui
Ockert Booyse Deuxième ligne Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud - Rugby Rome 2004 -
David Couzinet Deuxième ligne Drapeau de la France France 2 (0) SU Agen 2002 -
Olivier Olibeau Deuxième ligne Drapeau de la France France - RC Narbonne 2004 -
Pierre Saint-Jean Deuxième ligne Drapeau de la France France - - - oui
Jérôme Thion Deuxième ligne Drapeau de la France France 9 (0) USA Perpignan 2003 -
Marc Baget Troisième ligne Drapeau de la France France - - - oui
Serge Betsen Troisième ligne Drapeau de la France France 43 (40) CS Clichy 1992 -
Denis Cabreton Troisième ligne Drapeau de la France France - - - oui
Didier Chouchan Troisième ligne Drapeau de la France France - RC Nîmes 2000 -
Thierry Dusautoir Troisième ligne Drapeau de la France France - US Colomiers 2004 -
Imanol Harinordoquy Troisième ligne Drapeau de la France France 27 (45) Section paloise 2004 -
Thomas Lièvremont Troisième ligne Drapeau de la France France 28 (20) USA Perpignan 2000 -
Christophe Milhères Troisième ligne Drapeau de la France France 1 (0) US Dax 1996 -
Steve Malonga Troisième ligne Drapeau de la France France Massy 2004 -
Julien Dupuy Demi de mêlée Drapeau de la France France - - - oui
Sébastien Tillous-Bordes Demi de mêlée Drapeau de la France France - FC Oloron 2004 -
Dimitri Yachvili Demi de mêlée Drapeau de la France France 13 (82) Gloucester RFC 2002 -
Benjamin Dambielle Demi d'ouverture Drapeau de la France France - FC Auch 2004 -
Mathieu Maillard Demi d'ouverture Drapeau de la France France - Stade toulousain 2003 -
Laurent Mazas Demi d'ouverture Drapeau de la France France 2 (0) US Colomiers 1996 -
Julien Peyrelongue Demi d'ouverture Drapeau de la France France 3 (3) Peyrehorade Sports 2000 -
Guillaume Boussès Centre Drapeau de la France France - Stade toulousain 2001 -
David Foran Centre Drapeau de l'Irlande Irlande - - - oui
Martín Gaitán Centre Drapeau de l'Argentine Argentine 7 (35) Club Atlético San Isidro 2002 -
Shaun Hegarty Centre Drapeau de la France France - - - oui
Thibault Lacroix Centre Drapeau de la France France - AS Béziers 2003 -
Federico Martín Aramburú Centre Drapeau de l'Argentine Argentine 2 (10) Club Atlético San Isidro 2004 -
Damien Traille Centre Drapeau de la France France 34 (64) Section paloise 2004 -
Philippe Bernat-Salles Ailier Drapeau de la France France 41 (130) Section paloise 1998 -
Philippe Bidabé Ailier Drapeau de la France France 1 (0) - - oui
Jean-Baptiste Gobelet Ailier Drapeau de la France France - AS Montferrand 2002 -
Bruno Hiriart Ailier Drapeau de la France France - - - oui
Jimmy Marlu Ailier Drapeau de la France France 3 (0) AS Montferrand 2003 -
Nicolas Brusque Arrière Drapeau de la France France 21 (33) Section paloise 2001 -
Mickaël Etcheverria Arrière Drapeau de la France France - Aviron bayonnais 2002 -

Statistiques individuelles[modifier | modifier le code]

Le joueur le plus utilisé de l'effectif en championnat est Philippe Bidabé avec 1856 minutes de jeu, tandis que Benoît Lecouls est le joueur participant au plus grand nombre de rencontres (29, dont 13 titularisations). En Heineken Cup, Dimitri Yachvili est le joueur qui totalise le temps de jeu le plus élevé avec 631 minutes disputées.

Toutes compétitions confondues, les cinq joueurs les plus utilisés sont Philippe Bidabé (2477 minutes), Dimitri Yachvili (2372), Jérôme Thion (2217), Damien Traille (2208) et Imanol Harinordoquy (2192).

L'équipe-type toutes compétitions confondues (en nombre de minutes jouées) est la suivante : Brusque - Bidabé, Boussès, Traille, Marlu - Peyrelongue, Yachvili - Lièvremont, Harinordoquy, Betsen - Olibeau, Thion - Avril, August, Balan.

Le demi-de-mêlée Dimitri Yachvili est le meilleur réalisateur du club en championnat avec 295 points à son actif (dont quatre essais, soit 275 points au pied), devant Mathieu Maillard (60 points, dont 50 au pied) et Julien Peyrelongue (56 dont 36 au pied). Toutes compétitions confondues, il inscrit 381 points dont 356 points au pied devant Maillard (60 points dont 50 au pied) et Peyrelongue (56).

Jimmy Marlu, avec 14 essais inscrits en Top 16, termine meilleur marqueur du club en championnat devant Philippe Bidabé (9), Martin Gaitan, Jean-Baptiste Gobelet, Damien Traille (6) et Denis Avril (5). Toutes compétitions confondues, Marlu est en tête avec 18 réalisations, suivi de Bidabé (11), Gobelet (8), Gaitan et Traille (7).

Joueurs en sélection nationale[modifier | modifier le code]

Au cours de la saison 2004-2005, huit Biarrots sont sélectionnés en Équipe de France :

  • Serge Betsen est titularisé lors de quatre rencontres du Tournoi des Six Nations (contre l'Angleterre, le Pays de Galles, l'Irlande et l'Italie).
  • Imanol Harinordoquy est titulaire lors des trois tests d'automne (Australie, Argentine et Nouvelle-Zélande) et remplaçant lors du match contre le Pays de Galles lors du Tournoi des Six Nations.
  • Jimmy Marlu fait son retour trois ans après sa dernière sélection contre l'Angleterre dans le Tournoi des Six Nations, mais se blesse gravement au genou.
  • Julien Peyrelongue dispute trois rencontres lors de la tournée d'automne, dont une titularisation contre la Nouvelle-Zélande.
  • Jérôme Thion est titularisé lors des trois tests d'automne et des cinq rencontres du Tournoi des Six Nations.
  • Damien Traille dispute quatre rencontres du Tournoi des Six Nations (contre l'Ecosse, l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Italie, un essai inscrit) et les trois tests de la tournée d'été en Afrique du Sud et en Australie (une titularisation).
  • Dimitri Yachvili est remplaçant pour l'ouverture du Tournoi des Six Nations puis titularisé lors des quatre matchs suivants, inscrivant 53 points. Il participe également à la tournée d'été en Afrique du Sud, disputant deux rencontres (dont une titularisation, trois points inscrits).

Six joueurs disputent également le Tournoi des VI Nations avec les autres équipes de France :

Trois Biarrots sont sélectionnés pour une sélection étrangère :

  • Petru Balan dispute deux matchs avec la Roumanie lors de la tournée d'automne (contre le Pays de Galles et le Japon) ;
  • Federico Martin Aramburu est titularisé avec l’Argentine lors de deux tests de la tournée d'automne (contre la France et l'Irlande, un essai inscrit) et un match de la tournée d'été (contre l'Italie).

Aspects juridiques et économiques[modifier | modifier le code]

Structure juridique et organigramme[modifier | modifier le code]

Organigramme du Biarritz olympique en 2004-2005
Direction Administratif Sportif
  • Président : Marcel Martin
  • Président de l'association omnisports : Roland Héguy
  • Direction administrative et financière : Gilles Viard, Pierre Bousquier, Gwenaëlle Carrère, Roland Labarthe, Yves Blum, Audrey Belain, Jean-François Astruc
  • Responsables sécurité : Bernard Lejeune, Bertrand Arcamone
  • Commission partenariat : Michel Langla, Bernard Forestier, Georges Salle, Virginie Condret, Bénédicte Scribans, Jean Lissalde, Inès Personnaz, Alain Coret, Claire Derousseaux
  • Speaker : Jean-Louis Berho
  • Entraîneurs : Patrice Lagisquet et Jacques Delmas
  • Entraîneur des Espoirs : Marc Lièvremont
  • Directeur du centre de formation : Maurice Lesgourgues
  • Commission sportive : Georges Darrieumerlou, Jean-Pierre Barbertéguy
  • Préparateurs physiques : Olivier Ducourt, Olivier Rieg
  • Médecins : Jean-Louis Rebeyrol, Guy Rodriguez, Didier Charrel, Patrice Boutevin, Christophe Cordonnier, Bernard Vargues, Laurent Etchebarne
  • Intendance : Jean-Baptiste Arla, Jean Barbertéguy, Bernard Laborde

Tenues, équipementiers et sponsors[modifier | modifier le code]

Le Biarritz olympique est équipé par la marque Puma[48] pour la deuxième saison consécutive.

L'équipe évolue avec trois jeux de maillots identiques à ceux de la saison précédente :

  • Un maillot rouge sur la partie supérieure et blanc sur la partie inférieure. Le short et les chaussettes sont uniformément rouges.
  • Un maillot noir avec la manche droite blanche et la manche gauche rouge. Le short et les chaussettes sont uniformément noires.
  • Un maillot blanc avec la manche droite verte et la manche gauche rouge. Le short et les chaussettes sont uniformément blancs.

L’unique sponsor apparaissant sur le maillot est Cap Gémini, entreprise présidée par Serge Kampf.

Affluence au stade[modifier | modifier le code]

En Top 16, 106 000 entrées ayant été enregistrées pour les 13 rencontres de championnat du Biarritz olympique au Parc des Sports d'Aguiléra, l'affluence moyenne du club à domicile est de 8 154 spectateurs, soit un taux de remplissage de 68 % (en hausse de 13% en comparaison avec la moyenne de 6 550 entrées comptabilisée la saison précédente en championnat).

En Heineken Cup, 20 500 entrées ont été enregistrées en trois rencontres, soit une moyenne de 6 800 spectateurs (chiffre stable en comparaison avec la moyenne comptabilisée la saison précédente en Coupe d'Europe).

Le record d'affluence de la saison à domicile est réalisé lors de la sixième journée de la première phase contre l'Aviron bayonnais avec 12 000 spectateurs (guichets fermés).


Affluence à domicile (Parc des Sports d’Aguiléra)

Union sportive arlequins perpignanaisMontpellier Hérault rugbyStade toulousainStade français Paris rugbyStade toulousainSporting Union Agen Lot-et-GaronneSection paloise (rugby à XV)WaspsAssociation sportive de Béziers HéraultRugby CalvisanoASM Clermont AuvergneClub sportif Bourgoin-Jallieu rugbyLeicester TigersClub athlétique Brive Corrèze LimousinRacing Club narbonnaisAviron bayonnais rugby proFootball Club de Grenoble rugbyFootball Club Auch Gers

Extra-sportif[modifier | modifier le code]

Stade[modifier | modifier le code]

A l'issue de la saison, la tribune Haget est détruite[49]. Une nouvelle tribune est prévue pour le début de la saison 2006/2007 grâce à un co-financement de la mairie de Biarritz permis par une augmentation de la fiscalité locale[50] et après un appel du président Marcel Martin auprès des supporters à augmenter le nombre d'abonnements[51].

Supporters[modifier | modifier le code]

Le club de supporters Gazte Gorria est créé avant le début de la saison[52].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Décompte de sélections et de points marqués stoppé à l'ouverture du championnat de France. Seules les sélections en équipe nationale senior sont indiquées ; les sélections en catégorie de jeunes et avec les réserves des équipes nationales sont ainsi exclues.
  2. A évolué au moins une saison au centre de formation ou en équipe junior.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Sabathié, « Delmas succède à Paco », Sud Ouest,‎
  2. Gilles Navarro, « Un Biarritz "galactique" », L'Equipe,‎
  3. « Il rêve d'un triplé », L'Equipe,‎
  4. « Les grandes épopées - À Biarritz, les Galactiques de Blanco », sur midi-olympique.fr (consulté le )
  5. « Thion de retour », L'Equipe,‎
  6. Gilles Navarro, « Biarritz à la fête », L'Equipe,‎
  7. Christian Bibal, « Un avant-goût de Top 16 », Sud Ouest,‎
  8. Eric Champel, « Aux Stades d'une révolution », L'Equipe,‎ 18 oût 2004
  9. Ian Borthwick, « Biarritz a eu chaud », L'Equipe,‎
  10. « Le BO à sa main », L'Equipe,‎
  11. Gilles Navarro, « Le BO met le turbo », L'Equipe,‎
  12. Arnaud David, « Le BO fait le spectacle », L'Equipe,‎
  13. Hamid Imakhoukhène, « Le coup de massue », L'Equipe,‎
  14. Hamid Imakhoukhene, « Le miracle toulousain », L'Equipe,‎
  15. Ian Borthwick, « "On s'est fait voler" », L'Equipe,‎
  16. Arnaud David, « Paris, ce bel inconstant », L'Equipe,‎
  17. Serge Tynelski, « Biarritz au combat », L'Equipe,‎
  18. Gilles Navarro, « Biarritz, après le repos », L'Equipe,‎
  19. Julien Schramm, « Gaillard ce CO », L'Equipe,‎
  20. « Le BO impose sa loi », L'Equipe,‎
  21. « Biarritz en force », L'Equipe,‎
  22. « Biarritz craque », L'Equipe,‎
  23. Gilles Navarro, « Le mental de l'USAP », L'Equipe,‎
  24. « Le BO dans la douleur », L'Equipe,‎
  25. « Biarritz en puissance », L'Equipe,‎
  26. Christian Jaurena, « Le BO sur sa faim », L'Equipe,‎
  27. « Biarritz enfonce Grenoble », L'Equipe,‎
  28. Hamid Imakhoukhène, « Jours heureux à Biarritz », L'Equipe,‎
  29. Francis Deltéral, « La revanche du BO », L'Equipe,‎
  30. Julien Schramm, « Tranquille comme Biarritz », L'Equipe,‎
  31. Ian Borthwick, « Narbonne emballe le jeu », L'Equipe,‎
  32. Gilles Navarro, « Le bon coup des Biarrots », L'Equipe,‎
  33. Arnaud David, « Biarritz perd Marlu », L'Equipe,‎
  34. Julien Schramm, « Bourgoin déjà en demie », L'Equipe,‎
  35. Gilles Navarro, « Clermont garde le cap », L'Equipe,‎
  36. « Biarritz en demie », L'Equipe,‎
  37. Christian Jaurena, « Biarritz s'est rassuré », L'Equipe,‎
  38. Christian Jaurena, « Biarritz tient son rang », L'Equipe,‎
  39. Christian Jaurena, « Biarritz, quel pied », L'Equipe,‎
  40. Pierre-Michel Bonnot, « Le BO dans ses petits souliers », L'Equipe,‎
  41. Arnaud David, « Biarritz se replace », L'Equipe,‎
  42. Pierre-Michel Bonnot, « Le BO paresseux », L'Equipe,‎
  43. Julien Schramm, « BO, la victoire amère », L'Equipe,‎
  44. Francis Deltéral, « Le grand jour de Biarritz », L'Equipe,‎
  45. Christian Jaurena, « Biarritz tient le choc », L'Equipe,‎ .
  46. Christian Jaurena, « Le messie Dominici », L'Equipe,‎ .
  47. a et b « Statistiques joueur », sur itsrugby.fr.
  48. Denis Lebouvier, « Biarritz ne fait pas de vagues », Le Figaro,‎ .
  49. Michel Garicoix, « Le Biarritz Olympique rêve d'une nouvelle tribune », Le Monde,‎
  50. Richard Picotin, « D'accord pour 3 millions », Sud Ouest,‎
  51. Richard Picotin, « « Un effort collectif » », Sud Ouest,‎
  52. « Les jeunes voient rouge », Sud Ouest,‎

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]