Pavillons du Futuroscope

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Le Parc du Futuroscope, ouvert le sur les communes de Jaunay-Clan et Chasseneuil-du-Poitou, comporte une vingtaine d'attractions, présentées dans des pavillons aux formes à la fois futuristes et intemporelles, utilisant des formes géométriques élémentaires (sphère, triangle, cube, cylindre…) ou plus complexes évoquant le monde minéral (goutte d'eau, cristal…), et défiant parfois les principes de l'architecture comme l'horizontalité et la verticalité.

Les pavillons du Futuroscope et de nombreux bâtiments de la technopole du Futuroscope toute proche sont nés de l'imagination de l'architecte français Denis Laming qui se qualifie comme initiateur du mouvement néo-futuriste.

Les bâtiments sont composés principalement de matériaux contemporains tels que le métal, le verre réfléchissant, le béton architectonique, l'aluminium composite…

S'adressant à des humains, les pavillons ont des dimensions volontairement assez modestes : les plus hauts édifices ne culminent qu'à une trentaine de mètres de hauteur, la surface moyenne de chaque pavillon se situant entre 1 000 à 1 500 m2.

Depuis le début des années 2000, les noms des pavillons (décrits ci-après) sont toujours utilisés en interne, mais ont pour la plupart disparu des indications à destination des visiteurs (plans et signalétique, brochures, site internet…) au profit du nom des attractions ou des films qu'ils contiennent.

Les Pavillons

Vue depuis la place du Kinémax. De gauche à droite : le Solido, l'Imax 3D dynamique, le Pavillon du Futuroscope (derrière les arbres du milieu), le Kinémax, et le Tapis Magique.
Vue depuis la passerelle du Monde des Enfants. De gauche à droite : Mission Éclabousse !, La machine à voyager dans le temps, le Tapis Magique, Le Cosmoscope, le Cinéma Dynamique 2, L'Imax 3D, Imagic, Le 360 °, La Gyrotour, Le Pavillon de l'Imaginaire, le Kinémax, l'Aérobar, le Pavillon du Futuroscope, l'Omnimax.

Voici une liste des principaux pavillons du Parc, comprenant leur photographie et leur description architecturale, puis technologique de l'attraction qu'ils contiennent.

À chaque pavillon sont indiqués certains de ces pictogrammes :

  • symbolise la durée de l'attraction,
  • signifie qu'un film est diffusé dans ce pavillon,
  • annonce des conditions particulières d'accès qui requièrent notamment un bon état de santé (attractions dynamiques notamment).

Le Pavillon du Futuroscope

Le Pavillon du Futuroscope et sa boule d'origine

Le Pavillon du Futuroscope, symbole du Parc, est le tout premier pavillon, dont la construction a débuté le 11 décembre 1984 par la pose de sa première pierre par René Monory, président du Conseil Général de la Vienne et père du projet. Au tout début du projet, en 1983, seul ce bâtiment était envisagé. Il devait présenter au public les réalisations du département en matière d'informatique et de NTIC. Ce bâtiment en projet fut nommé Observatoire du Futur, puis Futuroscope, avant même la décision de créer un espace plus vaste, le Parc du Futur en 1985. Puis, par extension, le nom Futuroscope a qualifié le parc en ensemble dès son ouverture en 1987. Le bâtiment « Futuroscope » a donc été renommé, plus ou moins subtilement « Pavillon du Futuroscope ».

Inauguré à l'ouverture du Parc le 31 mai 1987 par René Monory, il a la forme d'un prisme de verre triangulaire, calculé selon les proportions du nombre d'or, sur lequel est juchée une sphère blanche en polyester armé de 17,20 mètres de diamètre, assemblée en quartiers d'orange. Sur cette dernière, le logo du Futuroscope est projeté dès la tombée de la nuit. Les 1 200 m2 de verrière culminent à 27 mètres au-dessus de la colline. À l'intérieur du pavillon, une tour intérieur de section carrée, l’autel de la technologie, supporte la sphère. Dans les premières années d'existence du pavillon, cette tour comportait un ascenseur intégré à une mini-attraction, Christophe Colomb et la découverte des infinis. Cet ascenseur permettait aux visiteurs d'accéder en guise de final à l'intérieur de la sphère, où était projeté un ciel étoilé[1].

En , la sphère a été entièrement repeinte de deux couches de peinture et d'une couche extérieure plastifiante, soit une masse totale d'environ 800 kilogrammes de produits. Début 2011, la verrière du pavillon se couvre de 900 m2 de cellules photovoltaïques. En , la sphère a été entièrement déconstruite en raison d'une importante corrosion de sa structure métallique. Une nouvelle sphère de dimension identique mais plus légère, avec une structure géodésique en acier inoxydable et une coque ajourée "en dentelle", a été construite au sol et posée sur le pavillon le .

Cet édifice, celui que l'on repère le mieux depuis la route, représente un lever de soleil sur des horizons toujours changeants, l'appentis de verre indiquant que l'Homme doit faire des mutations pour avancer toujours plus loin vers l'avenir.

À la différence des autres pavillons du Parc, comprenant pour la plupart des salles obscures précédées de files d'attentes, le Pavillon du Futuroscope est aménagé comme un espace en accès libre, ouvert sur l'extérieur et à la lumière du soleil, à la fois lieu de passage, d'animation ou de détente. Les visiteurs peuvent y accéder par trois entrées : sur les côtés latéraux, à droite comme à gauche, ou bien en bas, sous la pente, avant de monter un grand escalier dans l'axe de l'édifice menant débouchant sur le grand espace principal.

De 2003 à 2009, le thème dominant des animations de la Cité du Numérique était le jeu vidéo et la robotique, dont Kegopolis Warriors et un petit spectacle en réalité augmentée. L'ensemble du pavillon a été réaménagé en 2010, et la plupart des installations ludiques ont été remplacées par le Jardin des Arts, un ensemble d'installations à la fois artistiques et technologiques, évoquant la nature. Une nouvelle petite salle de spectacle présente chaque jour un spectacle de robots pour enfants et une démonstration de cuisine moléculaire. De l'ancienne version subsistent l'Espace Gamers (plusieurs dizaines de jeux sur PlayStation 3 en accès libre) et une boutique.

Le niveau inférieur du pavillon possède plusieurs espaces réservés aux groupes scolaires, avec l'Espace Enseignants, l'atelier pédagogique Ma Planète en évolutionS et une projection de C'est pas sorcier sur les procédés cinématographiques grand format (réalisé sur le Parc en 2004) ; ainsi qu'un jeu laser nommé 60 secondes chrono depuis 2011.

En 2012, une scène est ajoutée dans le hall en prévision de représentations du Peuple du Futur.

À partir de février 2015, La Cité laisse sa place à un nouvel espace de jeux sportifs techno-ludiques, L'Arena[2].

Attraction actuelle : La Cité du Numérique Accès libre.

Le Kinémax

Le Kinémax, vu de la Gyrotour

Le Kinémax, ouvert lui aussi en 1987, est un bâtiment prenant la forme d'un cristal de quartz géant comme jailli depuis les entrailles de la Terre, symbolisant l'intelligence et la perfection de la nature.

Inclinées à 60 % et pointées sur 35 mètres le ciel, 3 000 plaques-miroirs fixées par 5 300 boulons métalliques, soit 4 250 m2 de surface déployée, réfléchissent l'environnement en le déformant dans des directions aléatoires, comme une peinture cubiste. Cette peau miroitante, volontairement non étanche à l'eau de pluie, repose sur une ossature en forme de rosaces en inox, pour un poids d'ossature total de 420 tonnes. Extrêmement complexe géométriquement, la conception des façades du cristal a nécessité plus de 20 000 heures d'études informatiques. Une maquette géante a même été construite pour l'occasion afin de vérifier les calculs sur 3 000 plaques en plexiglas, reproduites chacune à l'échelle. Autre preuve de cette complexité géométrique, les nettoyeurs de vitres de ce pavillon sont des alpinistes professionnels, opération nécessaire tous les deux ans.

À l'intérieur du cristal se trouve une salle de cinéma IMAX (cinéma très haute définition) dotée de 480 fauteuils et d'un écran plat géant de 27,2 m × 21,4 m pour une surface de près de 600 m2.

En été, à la fin du film, deux puissants vérins hydrauliques synchronisés soulèvent l'écran de 18 tonnes pour laisser sortir le public sur le parvis, u2n escalier très large donnant sur les berges d'un lac artificiel de 7 000 m2.

Un restaurant appelé le Cristal, situé au pied du Kinémax au bord du lac, possède la même architecture, mais de dimensions évidemment plus petites et plus simples pour sa réalisation.

Attraction actuelle : Destins Sauvages 40 min

L'Omnimax

L'Omnimax, ouvert en 1990, ressemble à une météorite tombée du ciel. Elle représente le mariage de l'esprit et de la matière.

Pendant la première année de fonctionnement de l'Omnimax, seule la sphère grise était présente. Le cube de verre ne fut bâti que l'année suivante, en 1991, arborant l'aspect actuel du pavillon, jurant avec les deux principes fondamentaux de l'architecture : l'horizontalité et la verticalité.

À la fois transparente et réfléchissante, c'est une composition entre une sphère et un cube en plaques de verre d'un centimètre d'épaisseur, fixées à une structure métallique par 5 100 boulons, sous laquelle s'est formée un jardin tropical évoluant donc comme dans une serre. L’éclairage naturel modifie la perception du bâtiment, la lumière créant des variations de volumes inattendues, et toutes sortes d’illusions visuelles entre le ciel et son reflet. La nuit, l'éclairage de l'intérieur du bâtiment donne un aspect encore différent, laissant apparaître la structure métallique du cube. À Noël dans les années 1990, l'édifice devenait un cadeau orné d'un ruban lumineux.

À l'intérieur de la sphère grise se trouve une salle de cinéma IMAX à laquelle on accède par une file d'attente partant d'un des sommets du cube jusqu'à la base de la salle sphérique, en se déplaçant entre la sphère et les faces du cube.

Grâce à un objectif « Fish Eye » (« œil de poisson » littéralement), les images sont projetées sur un dôme de 900 m2 et de 27 m de diamètre. L'image est étendue sur grand angle ouvert à 172° à l'horizontale et 140° à la verticale.

De ce fait, la cabine de projection se situe sous les 362 fauteuils, au centre des gradins (la pente de la salle étant de 25°). Pour ne pas perdre de luminosité sur un angle aussi large, on utilise une lampe au xénon de 15 000 watts. De plus, pour éviter les réflexions d'images, l'écran est constitué de 445 plaques en trapèze, grisées, en métal, mais également percées de millions de trous pour éviter les phénomènes d'écho.

Fermé depuis la fin de la saison 2012, l'Omnimax rouvre ponctuellement les jours de grandes affluences durant la saison 2014, projetant le film Everest.

Attraction actuelle : Everest (ouverture les jours de grandes affluences)[3]. 40 min

Le Tapis Magique

Le Tapis Magique, le soir (tubes allumés)
Le Tapis Magique, le jour (tubes éteints)

Le Tapis Magique, ouvert en 1992, ressemble à un orgue imaginaire, un bouquet de fibres optiques qui joue une symphonie toujours renouvelée, translucide ou réfléchissante, symbole de la communication.

Le bâtiment a nécessité cinq kilomètres de tubes répartis en 217 tuyaux de deux à 35 mètres de haut et de 116 cm de diamètre. La nuit, 34 projecteurs suspendus dans la partie haute des tubes permettent des effets de lumière verte et bleue. Des lampes, d'une durée de 6 000 heures, diffusent une lumière blanche ; ce sont des filtres de verre qui colorent les tubes. La hauteur totale du bâtiment atteint 60 mètres, dont 20 mètres sous terre.

L'édifice comprend une salle de cinéma très grand format (Imax) à deux écrans plats géants, la seule salle double Imax du monde. Il est constitué de deux espaces superposés, séparés par un plancher de verre.

Dans la partie supérieure, 250 fauteuils font face à un écran de 32 × 21 m, soit 672 m2. Dans la partie inférieure, un second écran de 34 × 22 m, soit 748 m2, incliné à 45°, s'étend à 25 mètres sous les pieds des spectateurs.

Deux films sont projetés simultanément par deux régies équipées du procédé Imax : une régie haute et une régie basse, entre lesquelles se situe le hall d'entrée du bâtiment. Depuis cette salle d'attente, on peut observer la pellicule du film défiler verticalement, d'une régie à l'autre, à travers un grand tube cylindrique transluscide.

Dans la salle, l'action se déroule donc aussi bien devant le spectateur que sous ses pieds, lui donnant ainsi l'impression de « flotter » dans l'image, ce qui donne au "Tapis Magique" un procédé de double projection envoûtant unique au monde.

L'attraction est fermée depuis décembre 2014. Inspirée de Soarin' Over California des parcs Disney, une nouvelle attraction du nom de Sky World est supposée la remplacer à l'horizon 2016.[réf. nécessaire]

Le Solido

Le Solido.

Le Solido a été ouvert en 1993.

La base dégagée de cet édifice donne une silhouette libre à une sphère de 33 mètres de diamètre, partagée symétriquement par une longue crête noire. De 1999 à 2006, un gigantesque logo du film diffusé était affiché sur la partie droite de la sphère (T-Rex : Retour au Crétacé de 1999 à 2002 ; Space Station 3D de 2003 à 2006). Cet affichage n'existe plus depuis l'arrivée du film Sous les Mers du Monde 3D en 2007.

La sphère du Solido abrite un écran hémisphérique de 27 mètres de diamètre qui occupe la moitié de la surface intérieure, l'autre moitié étant réservée aux 315 fauteuils des gradins, la pente de la salle étant de 25° par rapport à l'horizontale.

Le Solido propose le nec plus ultra de la technologie cinématographique, conjuguant la technologie de l'Omnimax (procédé IMAX Dome), et la double projection 3D. C'est d'ailleurs la seule salle au monde qui présente cette technologie au public.

Un film est projeté à 18 mètres sur un écran hémisphérique de 900 m2. Un effet de relief est restitué par des lunettes à cristaux liquides synchronisées au film par infrarouge : la projection alterne deux images, une pour chaque œil, rendant une impression de relief au cerveau due à la persistance rétinienne. La technologie du Solido nécessite deux ampoules au xénon de 15 000 watts chacune, soit une puissance totale de 30 000 watts.

Attraction actuelle : Monstres des Mers 25 min

Le 360°

Le Cinéma 360° est visible au-dessus des gradins.

Le 360° (initialement Cinéma 360° ou Cinéma Circulaire), ouvert en 1989, est un pavillon cylindrique assez discret, de structure beaucoup plus simple que les autres pavillons du Parc. Abritant une salle circulaire, le bâtiment lui-même est, par sa forme en cercle, une allusion à l'attraction contenue. Initialement de couleur blanche, le 360° a été repeint en bleu clair en l'an 2000, puis en bleu marine et dégradés de gris en 2008.

Depuis , le pavillon accueille Le 8e Continent, une attraction interactive multijoueurs de type Cinema 5Di créée par Alterface. Le bâtiment est séparé en deux salles de jeu identiques, doté chacune d'un grand écran panoramique concave et de 40 sièges dynamiques avec effets sensoriels. Chaque joueur est équipé d'un pistolet laser permettant de tirer sur des animaux-déchets évoluant sur l'écran, le but du jeu étant de réaliser le meilleur score possible. Sous ses aspects ludiques et ses personnages fantastiques, le scénario du jeu est basé sur une catastrophe écologique réelle, la plaque de déchets du Pacifique nord, surnommée le huitième continent, d'où le nom de l'attraction. La navigatrice Maud Fontenoy est marraine de cette nouvelle attraction.

Utilisée jusqu'en 2005 comme salle de cinéma, le pavillon 360° comptait neuf écrans de 4,4 × 7,7 m placés tout autour des spectateurs, disposés en un cercle de 21 mètres de diamètre, sur 360 degrés (d'où le nom de la salle), pour une surface totale de 272 m2. Neuf projecteurs automatisés de 250 kilogrammes chacun diffusent chaque angle d'un film (40° chacun, donc) sur l'écran qui lui est diamétralement opposé : chacun possède une armoire contenant une pellicule tournant en boucle continuellement. Neuf haut-parleurs derrière les écrans et un au plafond restituent un son dit « en relief », qui suit l'environnement du film et contribue à l'effet d'enveloppement du spectateur au cœur de l'image.

En 2006, en raison de la saison à thème Les robots font leur show, le 360° est utilisé comme une salle d'exposition pédagogique en accès libre, Le Zoo des Robots, comprenant six maquettes d'animaux-robots manipulables : girafe, mouche, calmar géant, caméléon, sauterelle et chauve-souris.

Le Cinéma 360° a rouvert ses portes en tant que salle de cinéma en 2007, avec le film Couleurs Brésil à l'affiche.

De à , la salle abritait un parcours pédestre intitulé La Citadelle du Vertige, où les visiteurs évoluaient à travers des décors signés Moebius, équipés de lunettes Hallucinoscope.

La nouvelle attraction interactive Le 8e Continent a ouvert ses portes en .

Attraction actuelle : Le 8e Continent 8 min

Le Pavillon de l'Imaginaire

Le Pavillon de l'Imaginaire (anciennement nommé "Pavillon de la Communication"

Le Pavillon de l'Imaginaire est le nom donné depuis juillet 2011 à l'un des pavillons du Parc, composé de deux parties construites en deux phases, jusqu'alors appelées :

  • Le Pavillon de la Créativité, ouvert dès 1988, la partie droite du pavillon comprenant la goutte d'eau blanche. (Pavillon fermé au public de 2004 à 2010).

Il est composé de deux salles : au centre du bâtiment, une salle de projection ouverte au public dans les années 1990 (initialement le Spectacle multi-écrans, documentaire sur l'histoire de la communication projeté sur 9 écrans de tailles différentes), précédé par une gigantesque présalle (initialement un spectacle laser), devenue plus tard le Moonlight, boîte de nuit interne du parc dans les années 2000, lorsque le pavillon était fermé au public. Depuis juillet 2011, une nouvelle attraction 4D, Le Petit Prince, a pris place dans ces deux espaces, avec une présalle avec une thématique subaquatique, ainsi que la salle de spectacle en elle-même, constituée d'un écran géant de 153 m2, de plateformes équipées d'effets sensoriels. Cette attraction peut accueillir 270 spectateurs par séance.

  • Le Pavillon de la Communication, ouvert en 1989, forme la deuxième partie du pavillon à gauche de la goutte. Elle est composée d'une autre salle de projection (initialement Showscan, puis Cinéma Haute Résolution), qui diffuse aujourd'hui Les Ailes du Courage en 3 dimensions.

Les Yeux Grands Fermés, un parcours dans l'obscurité, a été aménagé en 2005 à la place d'une partie du grand hall de cette salle de projection.

La goutte d'eau, pièce la plus imposante du pavillon, est le symbole-même de la communication : tombée de nulle part, frappant la surface de l'eau, la goutte crée des ondes qui se propagent à l'infini dans des directions aléatoires, représentant la communication. sans onde, pas de support pour l'information, donc pas de communication. Les grandes lignes blanches parallèles, espacées d'un mètre et s'étendant sur toute la longueur du pavillon, semblent refléter ce mouvement dynamique en évoluant dans l'espace telle une portée musicale, l'un des premiers moyens de communiquer développé par l'homme. La goutte blanche et son système de lignes ont été entièrement repeints de septembre à .

Le bâtiment dans son ensemble a été rebaptisé Pavillon de l'Imaginaire en juillet 2011, à l'occasion de l'ouverture du Petit Prince.

En 2011, le Pavillon de l'Imaginaire abrite donc 3 attractions :

Attractions actuelles : Le Petit Prince 13 min ; Les Ailes du Courage 40 min ; Les Yeux Grands Fermés 20 min


Imagic

La salle aujourd'hui nommée Imagic a été créée en 1989. Initialement, il ne s'agissait pas d'une attraction du Parc, mais du premier palais des congrès. La salle se trouvait alors à l'époque en bordure du Parc, accessible uniquement depuis l'extérieur du site, avec un accès bien distinct depuis l'avenue Thomas Edison (Téléport 4). Selon les plans de masse de Denis Laming en 1985, cette salle devait être une partie des Galaxies du Futur, un vaste ensemble de bâtiments d'expositions en forme de colimaçon, du côté sud-ouest du Parc. Ce projet a par la suite été abandonné, mais seul ce bâtiment a pu voir le jour. Le grand mur courbe en façade sud est un vestige visible de la forme de colimaçon qui était prévue.

Plus tard, du fait des extensions successives du Parc dans le courant des années 1990, la salle s'est retrouvée absorbée en plein centre du site. Après la construction d'un nouveau palais des Congrès en 1995 sur la Technopole du Futuroscope, plus vaste et bien à l'écart du Parc, la salle a été réutilisée à partir de 1998 pour proposer des spectacles de grande illusion aux visiteurs, Imagic, qui est à donné son nom du pavillon, le théâtre Imagic.

Le spectacle de grande illusion iMagic y est actuellement proposé depuis 2012, interprété par l'illusionniste Bertran Lotth et réalisé avec Arthur Jugnot, durant toutes les vacances scolaires et les week-ends d'ouverture du Parc. iMagic a été élu meilleur spectacle magique de l'année 2012-2013 par la Fédération française des artistes prestidigitateurs.

La salle de spectacle, qui comportait 600 places initialement, a été agrandie à 750 places suite à des travaux en 2010 ; elle comporte une scène de 14 mètres de largeur de façade. Un vaste hall d'accueil qui précède la salle est thématisé sur les illusions d'optique et offre une large vue sur le Lac aux Images.

Le Pavillon de la Vienne

Le Pavillon de la Vienne

Le Pavillon de la Vienne, qui porte le nom de la rivière éponyme, la Vienne qui donna son nom au département de la Vienne, a été ouvert en 1994.

L'eau, l'élément symbole des rivières, est donc utilisée ici comme un élément architectural à part entière. C'est en effet de l'eau qui constitue la matière même de la façade. Transparent, le vitrage sous-jacent ne sert que de support mécanique au ruissellement. Miroir liquide, ce mur d’eau reflète des bribes du paysage et change de contenu selon l'humeur du ciel. Au sommet du mur d'eau de 672 m2, 720 buses, soit une tous les 5,8 cm, déversent environ 450 m3 d'eau par heure, purifiée en permanence afin de ne pas ternir le support en verre. La consommation quotidienne moyenne s’élève à une centaine de mètres cubes.

Le Pavillon de la Vienne est composé de deux salles :

  • La première salle, une pré-salle de 192 places, présente depuis 2010 un dispositif audiovisuel conçu par les sociétés Via Storia, Cnograph et Aquatique Show. Ce nouveau spectacle est composé d'un écran géant rectangulaire, d'un rideau d'eau capable de reproduire des formes et des mots grâce à un réseau d'électrovannes, et d'effets lasers.

Un film promotionnel sur la Vienne y est diffusé, réalisé par Cnograph, sur des musiques de EZ3kiel, Freddy Jay et Vitalic.

  • La deuxième salle, la salle principale du bâtiment, présente un film dynamique, La Vienne Dynamique. Le film est projeté en 70 mm vertical, sur un écran géant de 315 m2, les visiteurs étant installés par groupe de deux sur 96 plateformes à vérins hydrauliques, de type hexapode, les mouvements des sièges étant synchronisés avec le film. L'ensemble des plateformes est alimenté par quatre groupes hydrauliques (un pour 24 sièges), constitués respectivement d'une bâche de 400 litres d'huile, d'un moteur de 55

kilowatts, et d'une pompe mettant le circuit sous une pression de 100 bars.

De plus, depuis , de nouveaux dispositifs se sont ajoutés aux plateformes : quelques équipements comme des jets d'eau à haute pression, ventilateurs, diffuseurs d'odeurs augmentent l'immersion sensorielle dans l'action du film. La bande sonore du film s'est elle aussi améliorée avec une spatialisation du son.

La salle s'est également dotée en 2012 d'écrans supplémentaires sur les murs latéraux, augmentant l'immersion visuelle et la sensation de vitesse lors des scènes d'action.

Attraction actuelle : La Vienne Dynamique 21 min (depuis 1994) Attraction dynamique : Non accessible aux personnes handicapées et aux enfants de moins d'1,05 m.

Le Cinéma Dynamique 1

Le Cinéma Dynamique 1 a ouvert ses portes de 1988 à 2012, initialement sous le nom Cinéma Dynamique. Le « no 1 » a été rajouté au nom du pavillon suite à la création d'une deuxième salle similaire en 1994. Avec 45 places, il s'agissait de la plus petite salle du Parc.

Ce pavillon est très discret, et n'offre qu'une façade comme aspect extérieur, puisque qu'il est emboîté à un bloc souterrain également constitué de Cyber Avenue (galerie de jeux vidéo) et Imagic (salle de spectacles, ancien palais des congrès). Une partie de la file d'attente du pavillon est vitrée et permet de voir Cyber Avenue ; de même, la sortie de la salle débouche au centre de la galerie de jeux.

La surface blanche, inclinée à 45° environ, est traversée par une bande de vitrages noirs, représentation d'une pellicule cinématographique, courbée pour suggérer le dynamisme.

La salle est, comme son nom l'indique, un cinéma dynamique. La salle est composée de 5 banquettes de 9 places chacune. Chacune des banquettes est animée par un groupe de 4 vérins hydrauliques, permettant des déplacements verticaux, transversaux, et des basculements avant-arrière. Ce système a été inventé par la société Showscan.

L'écran possède une dimension de 9,5 × 4,3 m (41 m2, format 2,21:1), le film y est projeté numériquement à 48 images par seconde (cadence Showscan).

Depuis le , le pavillon propose un nouveau film intitulé ÉcoDingo, réalisé en exclusivité pour le Parc par le studio Cube Creative.

De à , le Cinéma Dynamique 1 propose une multiprogrammation, suite à la fermeture du Cinéma Dynamique 2 pour agrandissements.

L'attraction a définitivement fermé ses portes en .

Attraction actuelle : Vacant

Le Cinéma Dynamique 2

Le Cinéma Dynamique 2 a ouvert ses portes en 1994, suite au succès rencontré par le premier Cinéma Dynamique.

Ce pavillon est l'un des plus discrets du Parc, il n'est reconnaissable qu'à sa façade métallique, parsemée de gyrophares bleus, abritant une vaste file d'attente couverte, thématisée depuis 2012 sur le thème des véhicules de science-fiction. Le reste du bâtiment (embarquement, salle et régie) est semi enterré et recouvert de végétation, il est donc peu visible depuis les autres allées.

L'attraction qu'il abrite, Le Festival du Dynamique (précédemment "Le Meilleur du Dynamique" entre 2004 à 2011), est un cinéma dynamique en multiprogrammation. Il s'agit d'une sélection de petits films dynamiques anciennement diffusés sur le Parc. Depuis 2011, cette sélection est mise à jour chaque année avec de nouveaux films inédits.

Chacun de ces différents films dure moins de 5 minutes, et le film diffusé change plusieurs fois dans la journée, ce qui incite les visiteurs à revenir dans la journée. Quand le temps d'attente est nul (notamment en fin de journée), les spectateurs peuvent s'accorder sur le choix du film avec l'hôtesse en salle, voire assister à deux films différents en restant en salle.

L'attraction est marquée comme la salle la plus dynamique du Parc (hormis Danse avec les Robots qui n'est pas un cinéma dynamique). Elle est composée de 15 simulateurs de 4 places chacun (soit une capacité de 60 spectateurs par séance), disposés en 5 rangées de 3 simulateurs. Chaque simulateur est animé par un groupe de 6 vérins hydrauliques (tout comme à La Vienne Dynamique), ce qui permet beaucoup de mouvements possibles de translations et de rotations sur les trois axes x, y et z. Les mouvements étant assez secs, les personnes les plus fragiles doivent être placés de préférence sur les deux sièges du milieu, bougeant le moins sur les rotations.

De 1994 jusqu'aux travaux de rénovation en 2004, la salle était composée de rangées de sièges type « banquette », comme au Dynamique 1 (lire ci-dessus)

Depuis avril 2012, l'ajout d'une nouvelle rangée de 3 simulateurs de 4 places permet d'augmenter la capacité de la salle de 25 %. La file d'attente et la salle d'embarquement ont été réaménagées sur le thème des véhicules volants de science-fiction, thème commun aux films les plus récemment diffusés (Écodingo, Coup de foudre à Pizza Hill, l'Attaque des Drones, Virus Attack)

Partie cinématographique : Les films sont diffusés par un projecteur numérique offrant la cadence Showscan, c'est-à-dire une cadence de 48 images par seconde, 2 fois plus rapide que dans les cinémas conventionnels. Cette cadence donne aux films des images très nettes même en mouvement, ce qui accroit les sensations d'action. L'écran a une surface de 41 m2 de format 2.21:1. La projection est passée en 3 dimensions en juillet 2014.

Attraction actuelle : Virus Attack 5 min Attraction dynamique : Non accessible aux personnes handicapées et aux enfants de moins d'1,20 m.

Images Studio

Le pavillon Images Studio.
Le pavillon Images Studio.

Le pavillon Images Studio a été ouvert en 1995 pour le centenaire du cinéma.

L'édifice apparaît comme un gigantesque jeu de cubes empilés en un invraisemblable porte-à-faux. Une immense fissure ouvre en deux parties égales le faux cube, en dessinant un double escalier.

D'une surface totale de 3 900 m2, le bâtiment ne laisse deviner qu’un tiers de son contenu. Le bâtiment se présente donc comme un iceberg dont la partie cachée est soit enterrée, soit dissimulée derrière un rideau d’arbres. La clarté éblouissante contraste radicalement avec la pénombre intérieure dans laquelle le visiteur se trouve plongé en descendant l'immense escalier central.

Cette blancheur des façades a été obtenue grâce à un matériau original, un verre spécial, dit verre extra-blanc, dont la composition chimique a été modifiée pour lui retirer tout reflet verdâtre ou grisâtre. Ces plaques sont par ailleurs doublées, sur leur face interne, d’un émail blanc.

Images Studio, était une visite guidée dans les coulisses du septième art sous forme de dark ride. La version originale de l'attraction (nommée Images Studio, de 1995 à 2004) était présentée par Pierre Tchernia qui apparaissait à l'image tout au long du parcours. Chaque groupe de deux à trois visiteurs embarquait dans des nacelles (38 au total) qui les transportaient de plateau en plateau, arrimées à un système de crémaillères à la vitesse de 0,195 à 0,39 mètre par seconde. Tout au long du parcours dans les studios, 41 vidéoprojecteurs présentaient en boucle différentes étapes de la création d'un film. Après être filmés en incrustation sur quatre exercices successifs d'un casting, Après 163 mètres et dix minutes de visite à travers 1 600 m2 de plateaux répartis en trois niveaux, les visiteurs sortaient en quittant les nacelles, qui continuent leur parcours en circuit fermé.

L'attraction a été modifiée en 2005, sous le nom Star du Futur !, avec l'ajout d'un "casting", un système de vidéo-capture en première partie de l'attraction (exercices joués par les visiteurs eux-mêmes et enregistrés en vidéo), juste avant l'embarquement des nacelles. Durant le parcours, les séquences filmées de Pierre Tchernia ont été remplacées par de nouvelles séquences vidéo avec deux personnages principaux (« Jean-Fred », directeur de casting, et « Benoît Quignon », visiteur lambda) tout au long du parcours, et l'apparition ponctuelle de Mathilde Seigner et du duo Omar et Fred. La scène finale de l'attraction était une fausse bande-annonce d'un film fictif (Sauveurs du futur) avec l'incrustation vidéo des séquences jouées par les visiteurs eux-mêmes en première partie de l'attraction. La sortie de l'attraction comprenait une boutique et un point de vente de photocapture prise durant le parcours.

L'attraction a fermé ses portes le . Sa réouverture est prévue pour 2015, avec une nouvelle attraction intitulée Le Cube.

L'Imax 3D

L'Imax 3D

L'Imax 3D a été ouvert en 1996.

Le bâtiment est reconnaissable à sa façade-écran, réplique agrandie de l’écran lui-même. Des panneaux de verre semi-réfléchissants, également très employés sur d'autres pavillons, créent une surface sur laquelle se projettent les mouvements de la foule. L’immense concavité circulaire déforme la surface plane de la façade, elle dessine un relief creux où le monde s’inverse, allusion aux mécanismes optiques d'un appareil photographique, de systèmes de projection ou d'une lunette astronomique. En bas à droite de la lentille optique, une sphère grise de six mètres de diamètre semble être en apesanteur.

Le bâtiment, comme son nom l'indique, est une salle Imax projetant des films en relief sur un écran plat de 540 m2. Des lunettes polarisantes restituent l'impression de relief aux yeux des 560 spectateurs.

Le pavillon dans sa forme actuelle ferme ses portes en novembre 2014. Dès le , la salle de projection est reconvertie en une salle de spectacle vivant : Les Mystères du Kube[4].

Attraction actuelle : Mission Hubble 43 min

L'Imax 3D dynamique

L'Imax 3D dynamique

L'Imax 3D Dynamique a été ouvert en .

L'édifice possède la forme d'un hypercube de 35 mètres de hauteur, représentation géométrique d’une quatrième dimension physique, évocation imaginaire de l'existence d'univers parallèles, du voyage dans le temps et l'espace. Cet hypercube aux vitrages translucides contient un cylindre de 32 mètres de diamètre, opaque, aux dégradés de bleu, évoquant la beauté de l'art. La nuit, un effet de lumière dynamique donne au cylindre l'impression qu'il tourne autour d'un axe vertical.

Le procédé de l'Imax 3D Dynamique est unique au monde puisqu'il combine les meilleures technologies cinématographiques actuelles. En effet, le film est simultanément projeté en Imax sur un écran hémisphérique de 900 m2, restitué en trois dimensions par des lunettes à cristaux liquides synchronisées au film par infrarouge, et animé sur quatre plateformes dynamiques de 25 places, chacune par trois gros vérins hydrauliques.

L'Imax 3D Dynamique est fermé au public en 2009 pour travaux : le pavillon a rouvert ses portes en décembre 2009 avec Arthur, l'Aventure 4D, une version dynamique d'Arthur les Minimoys de Luc Besson. L'attraction s'équipe d'effets sensoriels, devenant alors un cinéma dynamique 4D. La file d'attente est raccourcie par l'installation de deux ascenseurs panoramiques en façade du bâtiment et enrichie de décors reconstituant l'univers des Minimoys.

Attraction actuelle : Arthur, l'Aventure 4D 5 min Attraction dynamique : Non accessible aux enfants de moins d'1,05 m.

L'Aquascope / Le Cosmoscope

Le cylindre central du Cosmoscope

L'Aquascope a été ouvert en 1994. Initialement en forme cylindrique de couleur blanche, l'Aquascope était une salle présentant un film-jeu interactif sur le thème de l'eau, Voyage au Fil de l'Eau. 268 personnes assisses par groupe de deux, disposant d'un écran de télévision associé à une console de jeu (CD-i), répondaient à plusieurs questions sur l'eau posées par deux acteurs (Albert et Lucien) projetés dans un film, sur un large triple écran de projection en front de salle, de 8 × 31 mètres. Les « spect'acteurs » qui répondaient brillamment à toutes les questions gagnaient à l'issue de la séance des entrées gratuites au Futuroscope.

Mais le bâtiment de l'Aquascope a été complètement refondu en 2002 pour accueillir une nouvelle attraction, Destination Cosmos. Le pavillon, rebaptisé aujourd'hui "Cosmoscope", s'est agrandi en deux grand bras : à l'entrée, une salle de préshow de 500 m2, agencée en une salle d'exposition présentant le système solaire et l'histoire de l'astronomie (espace reconçu en 2014 en partenariat avec le CNES) ; et près de la sortie, une boutique thématisée. La salle principale, de type planétarium, comprend un écran en dôme 21 mètres de diamètre équipé de sept vidéoprojecteurs, le plus grand de France après celui de la Cité des sciences et de l'industrie de Paris. La capacité de la salle étant de 483 spectateurs. Depuis 2009, cette salle présente un nouveau film, toujours sur l'espace et projeté sur l'écran hémisphérique, intitulé Chocs Cosmiques et narré par Lorànt Deutsch.

Le pavillon a donc été remodelé comme une galaxie. Vu depuis l'extérieur, le cylindre central (le bulbe de la galaxie visible sur la photo), couvert d'un gris métallique, comporte une rampe lumineuse diffusant des messages de bienvenue en morse à tous les habitants de l'Univers.

Attraction actuelle : Chocs Cosmiques 23 min (depuis 2009)

Le Pavillon des Robots

L'entrée du Pavillon des Robots

Ouvert le , le Pavillon des Robots est un pavillon assez discret par sa faible hauteur, la végétation environnante le masquant dans la pénombre, ainsi que son emplacement entre l'Omnimax et l'Imax 3D dynamique, deux autres pavillons assez massifs par leur structure cubique très imposante. C’est un objet mystérieux et changeant, posé sur un tapis de végétation. D'une forme de vaisseau spatial ou d'enclume rectangulaire de 2 000 m2, la peau de ce pavillon est constituée de vitrages inclinés semi-réfléchissants, donc semi-transparents à l’ombre ou à la tombée de la nuit. Ce nouveau pavillon a été bâti sur l'emplacement de l'ancien Pavillon de la Terre et de l'Eau, qui abritait un cinéma en relief ouvert de 1988 à 2004, et démoli en 2005.

Le Pavillon des Robots abrite depuis Danse avec les Robots, une attraction d'un registre peu commun à l'habitude du Futuroscope, une attraction dansante mettant en scène dix gigantesques bras robotisés, dans une salle de bal moderne de 1 265 m2.

Attraction actuelle : Danse avec les Robots 1 minute 30 secondes Attraction dynamique : Non accessible aux personnes handicapées et aux personnes de moins d'1,20 m et de plus d'1,95 m.

Les Animaux du Futur - La Machine à Voyager dans le Temps

Les Animaux du Futur

Ce pavillon, ouvert le , ne possède pas de véritable nom. Abritant l'attraction Les Animaux du Futur de 2008 à 2012, il se présente comme une arche de Noé futuriste. Sa forme fluide, ses courbes en ellipse dessinent un ovale géométrique et élancé, un belvédère surplombant l'entrée sur lequel des images d'animaux du futur étaient dessinées. Construit entre le Pavillon de la Vienne et les Jardins d’Europe, dont les lignes droites contrastent avec ses grandes courbes.

L'attraction Les Animaux du Futur était un dark ride interactif. À travers quatre scènes différentes, les visiteurs visualisaient des animaux virtuels et interagissaient avec eux grâce à la technologie de la réalité augmentée.

Suite à son insuccès, cette attraction a définitivement fermé ses portes le , afin de laisser la place à une autre attraction dans le même bâtiment, La Machine à voyager dans le temps, un parcours interactif avec les Lapins Crétins réalisé en partenariat avec Ubisoft[5], ouverte en décembre 2013.

La file d'attente consiste en un "musée crétin" avec une salle des tableaux (27 peintures célèbres parodiées), une photocapture, et un cabinet de curiosités avec de nombreux objets insolites et des références à d'autres univers (Iron Man, Bugs Bunny, Puy du Fou…). Le parcours est un voyage humoristique à travers différentes époques de l'humanité visitées par les Lapins Crétins à l'aide d'une machine à laver le temps équipée d'un cadran temporel en clin d'œil à Retour vers le futur. L'embarquement dans le parcours se fait dans un décor de toilettes publiques, les visiteurs prennent place dans des véhicules de 15 places équipés d'effets sensoriels, se déplaçant d'une scène à l'autre dans un parcours thématisé ayant la même structure que l'attraction Les Animaux du Futur. Chaque scène comporte un décor reconstitué avec des éléments mobiles ou sensoriels, et un écran en toile de fond avec une animation 3D se fondant dans le décor. Les visiteurs évoluent successivement à l'époque de la découverte du feu par l'homme préhistorique, des premiers jeux olympiques de la Grèce antique, des indiens d'Amérique, et une scène finale de "détraquage" de la machine à travers différentes époques successives (construction de la Tour de Pise, naufrage du Titanic, premiers pas de l'homme sur la Lune…). Le passage de scène en scène (d'époque en époque) s'effectue dans un effet de vortex spatio-temporel. Le débarquement se fait dans des toilettes publiques complètement détruites suite à l'explosion de la machine à laver le temps. La sortie de l'attraction se fait par un "sas de décrétinisation" et une boutique thématisée.

10 min.

La Gyrotour

La Gyrotour.

Ouverte en 1990, la Gyrotour est une tour panoramique ascensionnelle culminant à 45 mètres de hauteur.

5 min.

La Gare TGV Futuroscope

Vue extérieure de la gare

Même si ce n'est pas vraiment un pavillon du Parc, la gare TGV du Futuroscope, ouverte en l'an 2000, entre également dans l'esprit architectural du parc.

Notes et références

Notes

Références

  1. « Reportage FR3 Poitou-Charentes, 03/08/1988 », sur ina.fr.
  2. L'Arena – Groupes Scolaires | Futuroscope.
  3. « Everest - omnimax, 19/04/2014 ».
  4. Les Mystères du Kube – Groupes scolaires | Futuroscope.
  5. « La Machine à voyager dans le temps - Groupes scolaires - Futuroscope », sur scolaires.futuroscope.com.

Sources

Voir aussi

Liens internes

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

  1. Le site officiel du Futuroscope
  2. Denis Laming, l'architecte du Futuroscope
  3. Forum de discussion sur le Futuroscope
  4. (en) Le site d'Imax