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Kisangani

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Kisangani
Stanleyville, Stanleystad, Boyoma Singa mwambé
Blason de Kisangani
Héraldique
Kisangani
Kisangani
Administration
Pays Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Communes Lubunga, Makiso, Mangobo, Tshopo, Kabondo, Kisangani
Province Tshopo
Députés de la ville 5
Maire Jean-Louis Alaso
Démographie
Gentilé Boyomais(es)
Population 935 977 hab. (2012)
Densité 490 hab./km2
Géographie
Coordonnées 0° 31′ 09″ nord, 25° 11′ 46″ est
Superficie 191 000 ha = 1 910 km2
Divers
Langue nationale swahili et lingala
Langue officielle français
Localisation
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
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Kisangani
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
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Kisangani

Kisangani, qui s'appelait à l'époque Stanleyville ou Stanleystad de 1883 à 1966, est une ville de la République démocratique du Congo en Afrique centrale. C'est le chef-lieu de la province de la Tshopo dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo.

La ville de Kisangani a comme habitants appelés les Boyomais et Boyomaises. Ils sont connus pour être généreux, doux et accueillants. avec cette générosité, les boyomais ont un facteur d’ouverture justifiée par l'accueil ou l'hospitalité envers des venants comme des expatriés qui cohabitent ainsi pacifiquement avec les Boyomais. Il y a aussi de noter la diversification des activités socioculturelles[1].

Géographie

Distante de 1 724 km par voie fluviale (31 jours), au Nord-Ouest de la capitale Kinshasa[2]. La ville de Kisangani est située à l'endroit où la rivière Lualaba prend le nom de Congo. La ville s'étend du fleuve Congo à la rivière Tshopo. La ville se situe au centre de l'Afrique.

Histoire

Période coloniale

Henry Morton Stanley fonda la station des chutes Stanley en sur une île du Fleuve Congo, près de l'actuelle Kisangani[3]. Il y Laissa Adrien Binnie, un ingénieur écossais, chargé d'établir des relations commerciales avec les indigènes et de représenter l'État Indépendant du Congo.

Peu après, des esclavagistes originaires de Zanzibar, généralement appelés à tort « Arabes » par les Européens de l'époque (en fait il s'agissait de bantous swahilis islamisés), atteignirent les chutes Stanley. Les relations entre les représentants de l'État indépendant du Congo et ces esclavagistes « arabes » se dégradèrent, et la station fut abandonnée après des affrontements en 1887.

En 1888, l'État indépendant du Congo (EIC) rétablit une souveraineté en nommant Tippo Tip, l'un des principaux esclavagistes de Zanzibar, comme gouverneur (Wali) du district des chutes Stanley.

De 1890 à 1893, c'est le neveu de Tippo Tip, Rachid bin Mohammed, qui occupa cette fonction. Les résidents de l'EIC furent à la même époque Haneuse (1888-1889) puis Tobback (1889-1893).

L'État indépendant du Congo conquit définitivement la ville au cours de la guerre contre les Arabo-Swahilis en .

Depuis l'indépendance

En 1961, Antoine Gizenga prit la tête d'un gouvernement sécessionniste de celui de Kinshasa à Stanley ville.

En 1964, la ville fut occupée par les guerriers Simbas qui prirent la population en otage et assassinèrent dix prêtres missionnaires de la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Saint-Quentin (15 prêtres de la même congrégation furent assassinés à Wamba). Stanley ville fut reprise au cours de l'opération Dragon rouge menée par le 1er régiment paracommando de l'armée belge après l'échec d'une tentative de négociation menée par le ministre belge des Affaires étrangères, Paul-Henri Spaak[4].

En 1966, Stanleyville est renommée Kisangani [4].

En , la ville est le théâtre d'une victoire de l'AFDL pro-Kabila, soutenue par le Rwanda, sur les forces zaïroises pro-Mobutu.

En 1999, Kisangani fut le théâtre des premiers échanges de tirs entre l'Ouganda et le Rwanda (épisode dit de la guerre de 3 jours, du au ), consécutifs à la fin de la coalition anti-gouvernementale du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) en deux factions basées à Kisangani et Goma. Les combats concernaient également les mines de diamants situées à proximité de la ville. De nombreux viols, massacres et crimes de guerre y furent perpétrés entre 1996 et 2003 par les troupes des généraux rebelles du RCD, essentiellement le général Nkunda Batware[5].

Fin , la promulgation de la loi sur le découpage territorial fit de Kisangani le chef-lieu de la nouvelle province de la Tshopo (ancien district du même nom).

Température

La très chaude saison peut durer 1,6 mois, c'est-à-dire du 21 janvier au 8 mars, avec une température quotidienne moyenne maximale dépassant 30 °C. Le jour le plus chaud de l'année est le 10 février, avec une température moyenne maximale de 30 °C et minimale de 22 °C.

La saison fraîche dure 3,0 mois, c'est-à-dire du 10 septembre au 10 décembre. La température quotidienne moyenne maximale est inférieure à 28 °C. Le jour le plus froid de l'année est le 17 septembre, avec une température moyenne minimale de 22 °C et maximale de 27 °C. [1]

Pluie

Afin montrer la variation au cours des mois et non pas seulement les totaux mensuels, on peut montrer que l'accumulation de pluie au cours d'une période glissante de 31 jours centrée sur chaque jour de l'année. La ville de Kisangani connaît des variations saisonnières extrêmes pour ce qui concerne les précipitations de pluie mensuelles.

Les Chutes de pluie au cours de l'année à la ville de Kisangani. On peut voir que la plus grande accumulation de pluie a lieu au cours des 31 jours qui sont centrés aux alentours du 25 octobre, avec une accumulation totale moyenne de 167 millimètres.

La plus petite accumulation de pluie se fait aux alentours du 16 janvier, pour une accumulation totale moyenne de 54 millimètres.

[[2]]

Soleil

Au cours de l'année la longueur du jour à Kisangani ne varie pas beaucoup, car ça restete que 9 minutes de 12 heures tout au long de l'année. En 2019, le jour le plus court était le 22 décembre, avec 12 heures et 6 minutes de jour ; le jour le plus long était le 21 juin, avec 12 heures et 9 minutes de jour.

Le lever de soleil le plus tôt se fait à 05:59 le 2 novembre et le lever de soleil le plus tardif se fait à 31 minutes plus tard à 06:30 le 12 février. Le coucher de soleil le plus tôt était lieu à 18:05 le 3 novembre et le coucher de soleil le plus tardif s'était fait à 31 minutes plus tard à 18:36 le 12 février. [3]

Humidité

Le niveau de confort concernant l'humidité de la ville est sur le point de rosée, car il détermine si la transpiration s'évaporera de la peau, ce qui cause alors un rafraîchissement de l'organisme. Les points de rosée plus bas sont ressentis comme un environnement plus sec et les points de rosée plus haut comme un environnement plus humide. Contrairement à la température, qui peut varier généralement entre le jour et la nuit, les points de rosée varient plus lentement. Ainsi, bien que la température qui peut chuter la nuit, une journée avec une humidité lourde est généralement suivie d'une nuit ayant une humidité lourde.

Le niveau d'humidité perçu à la ville de Kisangani, qui est mesuré par le pourcentage de temps durant lequel le niveau d'humidité est lourd, oppressant ou étouffant, cependant il ne varie pas beaucoup au cours de l'année, car il se maintenant à 3 % de 97 %. [4]

Administration

Armories de la ville de Kisangani.

Chef-lieu provincial de 377 107 électeurs enrôlés pour les élections de 2018, elle a le statut de ville constituée de six communes urbaines dont 5 de moins de 80 000 électeurs[6]:

  • Kabondo, (66 995 électeurs, 7 conseillers municipaux)
  • Kisangani, (44 206 électeurs, 7 conseillers municipaux)
  • Lubunga, (53 686 électeurs, 7 conseillers municipaux)
  • Makiso, (82 507 électeurs, 9 conseillers municipaux)
  • Mangobo, (68 508 électeurs, 7 conseillers municipaux)
  • Tshopo, (61 205 électeurs, 7 conseillers municipaux)

La ville de Kisangani est dirigée par un maire de la ville assisté par un adjoint. Elle est divisée en six communes qui sont dirigées par un bourgmestre titulaire et son adjoint. Les six communes de la ville de Kisangani sont : Kisangani, Kabondo, Lubunga, Tshopo, Mangobo, Makiso. Elle comprend en plus de ces six communes une entité périurbaine nommée Lubuya-bera.

Kisangani est également le siège de plusieurs bureaux administratifs (divisions, directions, etc.) qui dépendent du pouvoir central.

Politique

À partir de 2006, le PPRD et le MSR (partis de la majorité) ont pris la direction de la ville et de la province avec Médard Autsai Asenga au gouvernorat, Philippe Masikini à l'assemblée provinciale et Osumaka à la mairie.

Pour la législature 2011-2016 la ville fut représentée à l'assemblée nationale par les députés Awenze Makiaba, Apaka Tombila, Basango Makedju, Simene wa Simene et Daruwezi Mokombe.

Culture

L'alliance franco-congolaise dispose d'une bibliothèque et de la seule salle de spectacle de la ville (à part l'espace Ngoma situé non loin de l'ancien Athénée Royal Belge).

Fondés par Faustin Linyekula, les studios Kabako accompagnent depuis 2006 des artistes de la ville, de la formation à la production et diffusion, dans les domaines de la danse, du théâtre, de la musique et du cinéma.

Lieux de culte

Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Kisangani (Église catholique),Eglise Néo Apostolique, Église kimbanguiste, Communauté baptiste du Congo (Alliance baptiste mondiale),Témoins de Jehovah (TJ)[7], Communauté baptiste du Fleuve Congo (Alliance baptiste mondiale), Assemblées de Dieu, Province de l'Église anglicane du Congo (Communion anglicane), Communauté Presbytérienne au Congo (Communion mondiale d'Églises réformées)[8]. Il y a aussi des mosquées musulmanes.

Éducation

L'enseignement primaire et secondaire est assuré par les établissements publics et privés. On y retrouve plus de 393 écoles primaires et 267 écoles secondaires[9]. Parmi lesquelles on peut citer :

  • L'Institut Maele ;
  • Institut Chololo Pedacom (ISMA) ;
  • Ecole belge ;
  • Lycée Technique Mapendano ;
  • Lycée Anuarité ;
  • International HOPE School ;
  • Ecole LA ROCHE ;
  • Complexe Scolaire Mapele etc...

Économie

Compte tenu de sa position géographique, Kisangani est le point de départ et le terminus du trafic fluvial entre l’est et l’ouest. De par cette position stratégique, la ville continue de jouer un rôle économique important pour la République démocratique du Congo.

Beaucoup d'habitants se consacrent à l’exploitation artisanale des mines, mais la concurrence y est grande et entraîne une dévaluation de la main d’œuvre ainsi que de nombreuses situations de violence.

Une grande partie de la population dépend d'une agriculture de subsistance.

Démographie

Évolution démographique
1958 1970 1984 1993 2004 2019
121 726216 526317 581406 249682 5991 602 144
(Source : Zaire: Predicament and Prospects[10].)

Personnalités liées

Éducation

L'enseignement primaire, secondaire et professionnel est assuré par plusieurs écoles tant publiques que privées.

L'enseignement professionnel est assuré principalement par l'Institut national de préparation professionnelle.

Enseignement supérieur

L'enseignement supérieur est assuré par les établissements publics ainsi que par quelques institutions privées dépendant du Ministère national ayant la charge de l'enseignement supérieur et universitaire :

Transports

Rond-point du canon_Kisangani.

La ville est reliée par le transport aérien avec l’Aéroport international de Kisangani Bangoka. La ville est reliée par train (chemin de fer Kisangani-Ubundu) avec la Société nationale des chemins de fer du Congo. L'ancien aéroport de Kisangani-Simisini ne sert plus qu'aux vols militaires. Les bateaux, balenieres et pirogue servent également de transport fluviales sur le fleuve Congo, la rivière Tshopo, et Lindi. A l'intérieur de la ville, les paysans se servent des véhicules comme transport en commun, moto taxi, et le transport par vélo appelé 'Toleka'.

Médias

La ville de Kisangani possède une dizaine de chaînes de radio (dont six possèdent également une chaîne de télévision) et quelques journaux écrits.

Nom de la chaîne Radio (fréquence) TV (fréquence)
1 Radio télévision nationale congolaise ✔️ (103.0 Mgrz)  OK (..?..Mgrz)
2 Radio télévision amani ✔️ (100.0FM)  OK (..?..Mgrz)
3 Radio Télévision Numérique Boyoma ✔️ (88.6FM)  OK (..?..Mgrz)
4 Canal Orient ✔️ (89.0FM)  OK (..?..Mgrz)
5 Radio Okapi ✔️ 94.8 FM Croix
6 Oped FM ✔️ 104.2 FM Croix
7 Radio Télé Kintwadi ✔️ 93.3 FM
8 Radio Flambeau de l'orient ✔️ 94.3 FM
9 Radio Télé pour le Développement Intégral ✔️ (91.0FM)  OK (..?..Mgrz)
10 NURU FM ( Eglise cité de réfuge) (89.4 Mgrz) 89.4 FM OK
11 la radio ECC 95.5 FM
12 Radio Télévision Force des Médias 102.4 FM 232.5 Mgrz
13 CCTV-Radio Liberté Kisangani 105.6 Mghz
12 radio de 3 anges 107.0 FM
13 radio communautaire MWANGAZA 99.0 FM
14 radio Maria 107.6 FM
15 radio canal Hebron 93.0 FM
16 radio réseau céleste du message de l'heure 98.1 FM

Sport

L'Entente urbaine de football de Kisangani s'occupe des matchs de football à Kisangani. Les plus grandes équipes de football de la ville sont : TS Malekesa, AS Nika et CS Makiso.a côté de ces trois grands clubs s'ajoute le football club Dynamique, qui également prenne part a la linafoot division 2.

La ville dispose d'un seul stade connu sous le nom de Stade Lumumba. Quelques autres terrains peuvent toutefois abriter des rencontres, comme le Terrain de l'Athénée Royal de Kisangani dans la commune Makiso, le Terrain de la Révolution à Kabondo, le Terrain de Molunge à Mangobo, le Terrain de Faculté de Psychologie aux alentours de l'Université de Kisangani.

Outre le football, on trouve aussi à Kisangani des pratiques du basket-ball, du volley-ball, du tennis ou encore des arts martiaux tels que le Karaté, la Boxe, le Judo et tant d'autres, sans souci d'exhaustivité. Au côté de l'entente urbaine de football de Kisangani, nous trouvons également la ligue de football de la province de la Tshopo. Cette ligue est constituée des ententes de l'ituri, de bas uele, haut uele et Tshopo.

Dans l’art

  • La villa Régina à Kisangani, dans ce qui fut le quartier européen, a servi de décor au film L'Odyssée de l'African Queen sorti en 1951. Elle est toujours visible mais est aujourd'hui en ruine[11].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Dans Stanleyville. Patrick Nothomb, Duculot, Paris - Louvain-la-Neuve, 1993, réédition en 2011 avec 16 pages de photos, 345 p. aux éditions Masoin (https://dynamedia.be/category/services-fr/edition-3/)
  • Stanleyville ou le Luluaba devenait Congo. Roger Depoorter, Didier Hatier 1992
  • Stanleyville sous la terreur Simba. Frans Quinteyn, l’Harmattan,
  • Odyssée et reconquête de Stanleyville. Colonel e-r Vandewalle, Bruxelles, 1970, 459 pp
  • Les Compagnons de l’Ommegang. Colonel BEM e-r André Closset, 1995, éditions de l’Aronde.
  • 111 days in Stanleyville. David Reed[13], Harper & Row, New York, 1965, 279 pp.
  • Ré-édition : Save the Hostages. David Reed, Bantam 1988, 320 pp.
  • L'Année du Dragon : Congo 1964. Eddy Hoedt & Baudouin Peeters. . Éditions Masoin. 256 pages, 400 illustrations. Distribution "Dynamedia" - Bruxelles. Ce livre richement illustré nous conduit d'heure en heure à travers l'évolution à la fois héroïque et tragique de la plus grande prise d'otages du XXe siècle vécue à Stanleyville dans la République démocratique du Congo. Il détaille et analyse les opérations militaires grâce à de nombreux témoignages recueillis auprès de soldats et d’expatriés.

Filmographie

  • Nos paras sautent sur Stanleyville -  : RTBF série Ce jour-là 1re diffusion . Réalisateur : Michel Mees; Producteur: Renaud Gilles; Journaliste: Bernard Balteau[14].
  • Stanleyville '64 (l'évacuation des Belges en ). Série Les Années belges, RTBF .
  • Little Miss Nobody (). Coproduction RTBF-Films de la Passerelle. Documentaire de Bernard Balteau. 50 ans après le massacre des otages en , Brigitte Peneff, rescapée miraculeuse, revient pour la première fois au Congo, dans sa ville natale (Stanleyville/Kisangani). Hommage aux victimes belges et congolaises. Interview du chef des rebelles.
  • Les larmes de Stanleyville- : Documentaire de Donatien Aliana Alipanagana.
  • Mordene i Kongo film norvégien de 2018

Notes et références

  1. « kisangani », sur Ministère du tourisme (consulté le )
  2. RTBF? Un ancien bateau reprend du service sur la ligne Kinshasa-Kisangani, 9 février 2015
  3. (en) Kisangani sur l’Encyclopædia Britannica.
  4. a et b (en) Francois Emizet, « Kisangani », dans Historical Dictionary of the Democratic Republic of the Congo, Rowman & Littlefield, USA, , p.279.
  5. « Histoire de la ville de Kisangani découvert par Stanley en 1883 », sur ammafricaworld.com (consulté le )
  6. CENI, Répartition des sièges pour les élections, p.36, 2018
  7. "Site officiel des témoins de Jehovah", Témoins de Jehovah (consulté le 17 mars 2021)
  8. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 777
  9. Congo Autrement, Présentation de la ville de Kisangani (nouvelle province de la Tshopo)
  10. (en) Jean-Claude Willame et al., Zaire: Predicament and Prospects, 1997.
  11. Stephen Smith, Le fleuve Congo, Arles, Actes Sud, , 108 p. (ISBN 978-2-7427-4362-9 et 2-7427-4362-6), p.75-76
  12. Stephen Smith, Le fleuve Congo, Arles, Actes Sud, , 108 p. (ISBN 978-2-7427-4362-9 et 2-7427-4362-6), p.80-81
  13. David E. Reed (1927-1990), journaliste itinérant du Reader's Digest
  14. Elodie de Sélys a rencontré Étienne Davignon (chef de cabinet de Spaak en 1964), Patrick Nothomb (consul ad-intérim à Stan en 1964), Brigitte Peneff (habitante à Stanleyville, 7 ans en 1964), François de Radigues (13e compagnie parachutistes), Joël Dedecker, Christian Duez (boulanger à Stanleyville en 1964), Élisabeth Tabu (épouse Duez), Marie-Pierre Devoir (dominicaine missionnaire à Watsa) et Frédéric François (journaliste RTB 32 ans en 1964).