Italiques (association)

Ajouter des liens
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Italiques
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Siège
Pays
Organisation
Président
Président d'honneur
Site web
Identifiants
RNA

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Italiques est une association culturelle française sans but lucratif créée en 1997 et présidée pendant plus de vingt ans par Paolo Carile, désormais président d'honneur. Elle est présidée par Jean Musitelli depuis 2017. Elle a son siège social à Paris, dans le cinquième arrondissement, et réunit, notamment, des universitaires, professeurs, écrivains, artistes, critiques, journalistes, hauts fonctionnaires français, italiens ou belges.

L’association Italiques n'est pas une société savante ; elle crée des événements culturels qui favorisent l’approfondissement des échanges culturels entre trois pays européens, la France, la Belgique et l’Italie. Elle organise des rencontres (journées d’études, colloques, hommages, rencontres autour d’un livre de ses membres) le plus souvent interdisciplinaires, sur des thèmes variés et en privilégiant une approche par regards croisés[1]. L'ambition d'Italiques est de promouvoir les débats entre des intellectuels de cultures différentes partageant la même passion de l'Italie[2]. Si les thématiques abordées ont longtemps été principalement littéraires, elles sont également historiques ou relèvent de l'histoire culturelle, variant selon les centres d'intérêts de ses membres.

Histoire[modifier | modifier le code]

L’association Italiques a été créée à Paris en 1997 par Paolo Carile, Michèle Gendreau-Massaloux, Yves Hersant, Elisabeth de Balanda et Sylviane Leoni qui souhaitaient nourrir leur réflexion en croisant les perspectives sur des thèmes communs et partager leur intérêt pour les cultures latines en général et pour l'Italie, en particulier. Depuis sa création, Italiques a organisé plus de trente événements culturels à Paris, Bruxelles, en Corse (Université de Corse Pasquale Paoli), et dans plusieurs villes d'Italie (Rome, Palerme, Trieste, Bologne, Ferrare, Urbino, Florence)[3]. Si l'association est française à l'origine, Italiques a pu développer ses activités en Belgique grâce à Marc Quaghebeur et Marie-France Renard (professeure émérite de l'Université Saint-Louis à Bruxelles, membre du conseil d’administration des Archives et Musée de la littérature de Bruxelles), devenue vice-présidente. Deux autres vice-présidents ont été nommés depuis : Letizia Norci Cagiano de Azevedo (professeure honoraire de littérature française en Italie, directrice de la Fondation Primoli, à Rome), vice-présidente d'Italiques depuis 2022 et Alessandro Giacone (professeur d'histoire à l'Université de Bologne), vice-président également depuis 2016.

Personnalités associées à Italiques[modifier | modifier le code]

Italiques rassemble de nombreuses figures marquantes du monde intellectuel français, belge ou italien, dont l'implication a permis le développement de l'association. Ont été associés aux activités d'Italiques, comme membres ou intervenants : des écrivains comme Alberto Arbasino (1930-2020), Prix Italiques 1998, Hector Bianciotti (1930-2012), membre de l’Académie française, Vincenzo Consolo (1933-2012), Jean-François Revel (1924-2006), membre de l’Académie française, Jacqueline Risset (1936-2014) en l'honneur de laquelle un hommage a été organisé en 2014 par Italiques ; des journalistes comme Corrado Augias, Fabio Gambaro ou Michele Canonica, des artistes comme le cinéaste Ettore Scola (1931-2016), qui remit à Jean Gili le premier prix Italiques ; des scientifiques comme Christian Feller ou Didier Reinharez ; des universitaires comme Fabio Alberto Roversi Monaco (it) ancien président de l'université de Bologne, Paolo Fabbri (1939-2020), sémiologue, ancien directeur de l’Institut culturel italien de Paris, Georges Molinié (1944-2014), philologue, linguiste, ancien président de l’université Paris 4-Sorbonne, Roland Mortier (1920-2015), membre de l’Académie royale de Belgique, des traducteurs comme Carlo Ossola, philologue et professeur au Collège de France, des philosophes comme Jean Ferrari, des historiens comme Benedetta Craveri, Gilles Pécout, Marc Lazar ou encore des politiciens ou diplomates attachés à la culture comme Xavier Emmanuelli, Walter Veltroni, ancien maire de Rome, Loïc Hennekinne (1940-2020), ancien ambassadeur de France à Rome, Xavier North, Enrico Letta, Alain le Roy et Maurizio Serra, désormais Académicien.

Le livre Vingt ans en Italiques-Vent'anni di Italiques, publié aux éditions Aracne en 2017, sous la direction de Paolo Carile et Marc Cheymol (professeur honoraire de littérature comparée, Secrétaire général de l’association Italiques de 2014 à 2018) retrace l'histoire du développement de l'association de 1997 à 2017. Il est l'aboutissement d'un colloque qui s'est tenu pour les vingt ans de l'association, le 7 décembre 2017, à l'Institut culturel italien de Paris[4],[5].

Le rôle historique de l'association Italiques dans les échanges entre universités européennes a été évoqué par le président italien Giorgio Napolitano lors de la cérémonie de sa nomination comme docteur honoris causa de l'Université Paris-Sorbonne, en 2010, à l'occasion de sa visite à Paris pour l'anniversaire de l'unité italienne[6]. Au cours de cette cérémonie, les actes du colloque d'Italiques sur l'université du XXIe siècle lui ont été offerts[7].

Partenariats[modifier | modifier le code]

Au fil des ans, l'association a établi des liens avec plusieurs institutions publiques (mairie de Paris, mairie de Rome, mairie de Palerme, Parlement wallon, Archives et Musée de la Littérature de Bruxelles, Académie française, Ambassade de France en Italie et Ambassade d’Italie en France, Institut culturel italien de Paris, Institut culturel italien de Bruxelles, Institut français - Centre Saint-Louis de Bruxelles, Maison de l'Italie de la Cité Universitaire, Institut français de Florence) ou des organisations internationales (UNESCO, Union Latine, Agence universitaire de la Francophonie, AlmaLaurea (it)).

Elle bénéficie ponctuellement de l'aide de fondations ou associations (Società Dante Alighieri, Comité des Italiens de l'étranger, Fondazione Primoli, au Palais Primoli de Rome, Fondation Circolo Fratelli Rosselli de Florence, Fondation Romolo Murri d'Urbino). Depuis sa création, Italiques collabore avec des établissements universitaires pour l'organisation de ses colloques (École normale supérieure, Sciencespo, Université de Paris-Sorbonne, Université de Rome III, Université de Palerme, Université de Bologne, Université de Ferrare, Accademia nazionale dei Lincei, Collège des Bernardins).

Chaque événement qu'elle organise est l'occasion pour l'association de nouer ou de renforcer des partenariats lui permettant d'obtenir des soutiens financiers, matériels ou éditoriaux. L'association a ainsi été accueillie dans des lieux chargés d'histoire (comme la Coupole de l'Académie Française où fut remis le IVe prix Italiques à Diane de Selliers, en présence d'Hélène Carrère d'Encausse ou la salle Pietro da Cortona du musée du Capitole où fut remis le VIIIe prix Italiques à l'historienne de la philosophie Giulia Belgioioso).

Grâce à l'implication de ses membres, Italiques a bénéficié, pendant plusieurs années, de l'aide de mécènes et de partenaires issus du secteur privé (Generali, Fondation de la Caisse d'épargne de Bologne (it), Secrétariat européen pour les publications scientifiques (SEPS) de Bologne, ENI)[8].

Organisation[modifier | modifier le code]

Président d’honneur[modifier | modifier le code]

Professeur émérite de littérature française à l’Université de Ferrare, Paolo Carile a enseigné dans plusieurs universités francophones (université de Dijon, université de Tours, université de Toulouse et université du Québec) et publié en Italie, en France et au Québec. Ses travaux portent notamment sur la littérature francophone, les récits de voyages du XVIe au XVIIIe siècle, et le roman français au XXe siècle. Il a été Président de la Société universitaire pour les études de langue et littérature française (Rome) et de son prix de Francesistica. Il siège au conseil scientifique de la Fondation Primoli de Rome depuis 2021. Paolo Carile est chevalier de la Légion d’Honneur (décoré au Palais Farnèse, par M. Jacques Blot, ambassadeur de France à Rome), officier des Palmes académiques, chevalier dans l’Ordre National du Mérite, il est également docteur Honoris Causa de l’université de Toulouse-le-Mirail, membre de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, officier dans l’Ordre de l’Étoile de la solidarité italienne et officier dans l’Ordre de la Couronne de Belgique. Il a reçu le Prix du rayonnement de la langue française de l'Académie française[9], en 2003. Paolo Carile a publié récemment, Écritures de l’ailleurs. Négociants, émigrés, missionnaires et galériens, Paris, 2020, L’Harmattan; Huguenots sans frontières : voyage et écriture à la Renaissance et à l’âge classique, Nouvelle édition, revue et augmentée, Paris, Classiques Garnier, Collection « Géographies du monde », 2023.

Président[modifier | modifier le code]

Jean Musitelli est conseiller d’État honoraire, c'est un agrégé d'italien, ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud et de l’École nationale d’administration. Il a été conseiller à l’ambassade de France à Rome de 1981 à 1984, conseiller diplomatique puis porte-parole du président François Mitterrand entre 1984 et 1995, chargé de mission auprès des ministres des affaires étrangères Roland Dumas et Hubert Védrine, ambassadeur de France auprès de l’UNESCO de 1997 à 2002. Il a été président du Congrès de l’Union latine et de l’Institut national du patrimoine. Il a présidé la Commission de la copie privée de 2015 à 2021. Il est chevalier de la Légion d'honneur et commandeur des Arts et Lettres. Depuis 2019, il préside la Società Dante Alighieri et depuis 2021, il est membre du conseil scientifique de la Fondation Primoli, située dans le Palais Primoli de Rome[10].

Conseil d'administration[modifier | modifier le code]

Membres du conseil d'administration : Paolo Carile, Roberto Antonelli (it), Francesca Belviso, Marc Cheymol, Simonetta Franci-Fabbri, Michèle Gendreau-Massaloux, Alessandro Giacone, Jean Gili, Catherine Gottesman, Yves Hersant, François Moureau, Jean Musitelli, Letizia Norci Cagiano de Azevedo, Marie-France Renard, Costanza Stefanori, Noëlle Uri, Isabel Violante[11].

L'adhésion à l'association Italiques nécessite le parrainage de deux membres.

Activités[modifier | modifier le code]

Chaque année, en plus de son assemblée générale annuelle, l'association Italiques organise un colloque, et une ou plusieurs rencontres.

Événements récents (depuis 2021)[modifier | modifier le code]

En 2021, une journée d'études sur Cesare Pavese ("Pavese 70 ans après: un bilan critique"), a été organisée le 16 avril 2021 par Francesca Belviso et Alessandro Giacone, avec la Società Dante Alighieri, la Maison de l'Italie de la Cité internationale universitaire, la revue Historia Magistra et le laboratoire LECEMO (Les Cultures de l'Europe méditerranéenne occidentale) de l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, avec la participation de Martin Rueff et René de Ceccatty[12].

Le colloque annuel 2021 (organisé par Alessandro Giacone) portait sur "Les socialistes français et italiens dans les années 1970 et 1980". Il a eu lieu à l'Institut français de Florence, avec l'aide de la Fondation Circolo Fratelli Rosselli de Florence, de l’Institut François Mitterrand, du Ministère de la Culture (Italie) et du Comité d'études historiques franco-italien (initié par Pierre Milza, Jean-Baptiste Duroselle et Enrico Serra)[13],[14]. Étaient présents les anciens députés Valdo Spini (it) et Élisabeth Guigou.

En 2022, deux journées d'études sur le modernisme ont été organisées : la première, en mai, à l'université d'Urbino par la Fondation Romolo Murri et la seconde, en juin, sur le campus Condorcet à Aubervilliers, par Pierre Antoine Fabre, du centre d’études en sciences sociales du religieux (Cesor EHESS/CNRS)[15].

Une table ronde ("Fascismo e antifascismo tra Italia e Francia, Riflessioni a un secolo dalla Marcia su Roma") a été organisée le 27 octobre 2022 à la Fondation Primoli de Rome, animée par Alessandro Giacone, avec Paolo Carile, Antonio Bechelloni, Patrizia Dogliani, Alberto Toscano, et Costanza Stefanori à l'occasion de la sortie de leurs livres sur le sujet [16],[17].

Le colloque annuel 2022 sur "Les ambassadeurs italiens en France" (organisé par Alessandro Giacone) s'est tenu les 1er et 2 décembre 2022 à Sciencespo Paris, à l'Ambassade d’Italie et à l'Institut culturel italien de Paris, avec le soutien du Comité franco-italien d’études historiques, de l’Association Diplomatie et Stratégie (animée par Maurice Vaïsse) et de l'Université de Bologne[18]. Étaient présents les anciens ambassadeurs Luigi Guidobono Cavalchini Garofoli (it) Giovanni Battista Caracciolo di Vietri (it) ainsi que l'ambassadrice Emanuela d'Alessandro.

En 2023, une journée d'études sur Italo Calvino ("Méditations parisiennes de Calvino. Perspectives littéraires, philosophiques et historiques"), a été organisée par Francesca Belviso, le 10 octobre, à la maison de la recherche en partenariat avec le laboratoire LECEMO de l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 et la revue Historia Magistra[19].

Publications[modifier | modifier le code]

L'association Italiques a publié les actes de ses rencontres chez de nombreux éditeurs : en Italie, chez Unicopli[20], Artemide[21], aux Éditions d'histoire et de littérature (it)[22], aux Presses de l'université de Pavie[23], chez Palumbo éditions (it)[24],[25], ainsi qu'aux Presses de l'Université de Bologne (it)[26],[27],[28] ; en Belgique, aux éditions Peter Lang[29]; et en France, aux Éditions universitaires de Dijon[30], aux Presses universitaires de la Sorbonne[31], aux Presses Sorbonne nouvelle[32].

Italiques dispose, depuis 2004, d’une collection au sein de la maison d'édition italienne Aracne (it) fondée, à Rome, par Gioacchino Onorati. Le directeur de collection (collana Italiques) est Paolo Carile (comité scientifique : Dominique Budor, Marc Cheymol, Alessandro Giacone, Yves Hersant, Jean Musitelli, Jean Gili, Marie-France Renard). Italiques publie également, depuis 2023, chez Tab edizioni (Rome)[33]. Ces travaux ont fait l'objet de recensions dans la littérature académique, bien que l'objet de l'association ne soit pas uniquement scientifique, ou de compte-rendus dans la presse grand public[34],[35],[36],[37].

Le prix Italiques[modifier | modifier le code]

Le prix Italiques, créé en 1997, en même temps que l'association, récompense chaque année, à l'automne, alternativement, une œuvre francophone, belge ou française, écrite ou non, consacrée à l’Italie ou une œuvre italienne portant sur la culture et la société en France ou en Belgique. L’œuvre primée doit contribuer à une meilleure connaissance réciproque des cultures et sociétés française, belge et italienne. Le prix Italiques est remis, en général, en clôture du colloque annuel de l'association, dans le lieu où il est organisé. Il consiste en un diplôme honorifique.

Jury[modifier | modifier le code]

Le jury international du prix Italiques est composé de huit à dix membres et renouvelé chaque année en fonction du pays dans lequel est attribué le prix. Le président de l’association Italiques, Jean Musitelli, le réunit chaque année au printemps.

Jury du XXIIIème prix Italiques (2023) : Corrado Augias, Paolo Carile, Bruna Conconi, Benedetta Craveri, Fabio Gambaro, Alessandro Giacone, Paolo Grossi, Lodovico Luciolli, Elena Mazzini et Letizia Norci Cagiano[38].

Lauréats du prix Italiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Colloques 1997-2012 », sur Association Italiques, .
  2. ↑ Alessandro Giacone (dir.), 1997-2017 : Vingt ans d'échanges culturels franco-italiens, Rome, Aracne, , 163 p. (ISBN 978-88255-1842-9)
  3. ↑ (it) « Il ‘68 in Italia e in Francia: sguardi incrociati/ 1968 en France et en Italie: regards croisés », captation vidéo de colloque, sur Aracne TV, (consulté le ).
  4. ↑ (it + fr) Paolo Carile, Marc Cheymol (dir.), Vingt ans en Italiques-Vent'anni di Italiques, Rome, Aracne, , 298 p. (ISBN 8825507747)
  5. ↑ « Vingt ans d’Italiques, vingt ans d’échanges culturels franco-italiens », sur Institut culturel italien de Paris (consulté le ).
  6. ↑ (it) « Ringraziamento del Presidente Giorgio Napolitano alla Cerimonia di Conferimento del dottorato Honoris Causa », sur Segretariato generale della Presidenza della Repubblica, Palazzo del Quirinale, (consulté le ).
  7. ↑ (it) Magazine de l'Université de Bologne, « La Sorbona conferisce una Laurea Honoris Causa al Presidente Napolitano », sur magazine.unibo.it, .
  8. ↑ « Partenaires d'Italiques », sur Association Italiques, (consulté le ).
  9. ↑ « Paolo CARILE | Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  10. ↑ « Jean Musitelli », notice biographique, sur IFRI (consulté le ).
  11. ↑ Marc Cheymol, « Les organes statutaires », sur Association Italiques, (consulté le ).
  12. ↑ L'Italie en direct, « Cesare Pavese, le métier de vivre et le métier de mourir », captation vidéo de la journée d'études, sur italieendirect.italieaparis.net, .
  13. ↑ (it) Fondazione Circolo Rosseli, « I Socialisti Francesi e italiani negli anni settanta e ottanta ».
  14. ↑ (it + fr) Alessandro Giacone (dir.), Les socialistes français et italiens (1971-1994), Rome, Aracne, (ISBN 979-12-218-0804-9)
  15. ↑ (it + fr) Paolo Carile, Marc Cheymol, Fabrizio Chiappetti, Pierre-Antoine Fabre (dir.), Modernismo, modernità, modernisme, modernité, Rome, Tab edizioni, , 296 p. (ISBN 978-88-9295-755-8)
  16. ↑ Alberto Toscano, Mussolini, “un homme à nous”. La France et la marche sur Rome, Armand Colin, Paris, 2022 ; Sergio Carile, Journal de guerre : entre la Lunigiana et la Garfagnana, à travers la Ligne gothique, préface de François-Xavier Cuche, annotations de Paolo Carile, Éditions Weyrich, Bruxelles 2022 ; Patrizia Dogliani, Il fascismo degli italiani. Una storia sociale, n.e. Utet (it)-De Agostini, 2022 (version française: Université Grenoble Alpes Éditions, Grenoble 2020) ; Antonio Bechelloni, Vittorio Foa, note per una biografia, Raineri Vivaldelli, Torino, 2020 ; Costanza Stefanori, (dir.), L’Italia del Père-Lachaise. Vite straordinarie degli italiani di Francia e dei francesi d’Italia, Skira, Milan 2020.
  17. ↑ (it) « Fascismo e antifascismo tra Italia e Francia. Riflessioni a un secolo dalla "Marcia su Roma" », sur Radio Radicale (consulté le ).
  18. ↑ Centre d'histoire de SciencesPo, « Les Ambassadeurs d'Italie en France de 1945 à 1991 ».
  19. ↑ Faculté des lettres, Université de Lausanne, « Méditations parisiennes de Calvino. Perspectives littéraires, philosophiques et historiques (Sorbonne nouvelle) », Fabula,‎ (lire en ligne)
  20. ↑ (it) Angela Giallongo (dir.), Donne di palazzo nelle corti europee. Tracce e forme di potere nell’età moderna, Milan, Unicopli, , 229 p. (ISBN 9788840010113)
  21. ↑ (it) Valeria Pompejano Natoli (dir.), L’ospitalità e la rappresentazione dell’altro nell’Europa moderna e contemporanea, Rome, Artemide, , 288 p. (ISBN 9788875750053)
  22. ↑ (it) Letizia Norci Cagiano de Azevedo (dir.), Roma Triumphans ?, Rome, Edizioni di Storia e Letteratura,
  23. ↑ (it) Monica Ferrari (dir.), Costumi educativi nelle corti europee (XIV-XVII secolo), Pavie, Pavia University Press, , 208 p. (ISBN 9788896764053, lire en ligne)
  24. ↑ (it + fr) Sylviane Léoni (dir.) et Laura Restuccia (dir.), L’isola come metafora : trasferimenti e scambi nello spazio mediterraneo, Palerme, Palumbo, , 154 p. (ISBN 978-88-6017-075-0)
  25. ↑ (it + fr) Laura Restuccia (dir.) et Giovanni Santangelo (dir.), Scritture delle migrazioni : passaggi e ospitalità : Ecritures des migrations : passages et hospitalités, Palerme, Palumbo, , 329 p. (ISBN 978-88-6017-058-3)
  26. ↑ (fr + it) Marc Quaghebeur (dir.), Les villes du symbolisme : actes du colloque de Bruxelles, 21-23 octobre 2003, Bruxelles, Peter Lang, , 302 p. (ISBN 978-90-5201-350-3, lire en ligne)
  27. ↑ (it + fr) Paolo Carile (dir.) et Fabio Roversi-Monaco (dir.), L'Université au XXIème siècle, Nouveaux instruments et nouveaux savoirs, Bologne, Bononia University Press, , 190 p. (ISBN 8873955568)
  28. ↑ (it) Paolo Carile (dir.) et Giovanni Saverio Santangelo (dir.), Palermo-Paris, Parigi-Palerme : due capitali culturali fra il Settecento e il Duemila, Palerme, Palumbo, , 430 p. (ISBN 978-88-8020-477-0)
  29. ↑ Marc Quaghebeur (dir.), Francophonies d’Europe, du Maghreb et du Machrek, Bruxelles, Peter Lang, , 256 p. (ISBN 9782875740960)
  30. ↑ Sylviane Léoni (dir.), Charles de Brosses et le voyage lettré au XVIIIe siècle, Dijon, Editions universitaires de Dijon,
  31. ↑ Michel Murat (dir.), L’allusion dans la littérature. Jeux de culture et enjeux de savoir, Paris, Sorbonne Université Presses, , 250 p. (ISBN 2840501813)
  32. ↑ Dominique Budor (dir.), Vincenzo Consolo, éthique et écriture, Paris, Presses Sorbonne nouvelle, , 208 p. (ISBN 9782878543872)
  33. ↑ (it + fr) Aracne editrice, « Publications d'Italiques », sur Aracne, .
  34. ↑ (it) Rosa Galli Pellegrini, « , «L’Ospitalità e le rappresentazioni dell’Altro nell’Europa moderna e contemporanea, a cura di Valeria Pompejano». », Studi Francesi, no 145 (XLIX | I),‎ , p. 202 (lire en ligne)
  35. ↑ (it) Filippo Fonio, « « Paolo Carile, La formazione del Principe in Europa dal Quattrocento al Seicento. Un tema al crocevia di diverse storie. Atti del Convegno internazionale promosso dall’Associazione Italiques e dall’Università di Ferrara in collaborazione con l’Università di Paris IV-Sorbonne » », Studi Francesi, no 149,‎
  36. ↑ (it) Ilaria Vitali, « « Scritture delle migrazioni: passaggi e ospitalità/écritures des migrations: passages et hospitalités, a cura di Laura Restuccia e Giovanni Saverio Santangelo » », Studi Francesi [Online], no 158 (LIII | II),‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. ↑ (it) « E il papa decretò il gusto per l’Antico », l'Unità,‎ (lire en ligne)
  38. ↑ Marc Cheymol, « Prix Italiques 2023 », sur Association Italiques, .
  39. ↑ Mariolina Bongiovanni-Bertini, À l’ombre de Vautrin, Proust et Balzac, Paris, Classiques Garnier, , 209 p. (ISBN 978-2-406-08382-5)
  40. ↑ (it) « Mariolina Bertini, con il libro L'ombra di Vautrin, vince il premio Italiques », sur promedi.it (consulté le ).
  41. ↑ Laboratoire Triangle, Ecole Normale supérieure de Lyon, « Le XXe prix Italiques a été décerné à Jean-Louis Fournel et Jean-Claude Zancarini, pour leur ouvrage « Machiavel, une vie en guerres » », sur ens-lyon.fr, .
  42. ↑ (en) Casa Ricordi, « Francesconi wins Antonio Feltrinelli and Italiques awards », article de l'éditeur, sur Universal Music Publishing Group, (consulté le ).
  43. ↑ Fulvio Caccia, « La « Fritalie » à l’épreuve de la transculture européenne », Combats magazine,‎ (lire en ligne)
  44. ↑ « Pietro Pizzuti », sur Theatre-contemporain.net, (consulté le ).
  45. ↑ « Conférence Art et politique à Sienne: les fresques de Ambrogio Lorenzetti », sur Institut culturel de Bruxelles, (consulté le ).
  46. ↑ (it + fr) Aracne Editrice, « Colloque "D’Italie et de France visions de la Méditerranée" », Images de la remise du prix Italiques, sur AracneTV, (consulté le ).
  47. ↑ (it) « A Eugenio Scalfari il premio Italiques 2013 », La Repubblica,‎ , p. 49
  48. ↑ Who'swho, « Pierre Milza », notice biographique.
  49. ↑ Martine D. Mergeay, « Herreweghe magistral », La Libre,‎ (lire en ligne)
  50. ↑ (it) « Ateneo e Sorbona nuova alleanza nel Prix Italiques », La Repubblica,‎ , p. 21
  51. ↑ « Prix académiques et littéraires [autre] », Bibliothèque de l'École des chartes, nos 167-2,‎ année 2009, p. 647 (lire en ligne)
  52. ↑ (it) Sira Miori, « André Sempoux: lo scrittore, il critico, l’italianista », sur Accademia della Crusca, (consulté le ).
  53. ↑ (it) Francesca de Sanctis, « Il «Prix Italiques» assegnato alla raccolta completa delle epistole del filosofo curate da Giulio Belgioioso », L'Unità,‎ (lire en ligne)
  54. ↑ Nicolas Weill, « « Zibaldone », de Giacomo Leopardi : un continent littéraire », Le Monde,‎ , Le Monde des Livres (lire en ligne)
  55. ↑ (it) GEDI Gruppo Editoriale S.p.A., « Quei legami culturali fra Trieste e Francia », Il Piccolo,‎ (lire en ligne)
  56. ↑ « Le prix Italiques 2003 a été attribué à Damien Wigny », La Libre,‎ (lire en ligne)
  57. ↑ (it) « A Benedetta Craveri il Prix Italiques », La Repubblica,‎ , p. 44
  58. ↑ « Prix », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  59. ↑ (it) « Ad Arbasino il premio Italiques », La Repubblica,‎ , p. 46
  60. ↑ Le Monde, « Le prix Italiques a été décerné au spécialiste du cinéma italien Jean Gili », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Italiques_(association)&oldid=212294143 ».