Gérard Darmon

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Gérard Darmon
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Gérard Darmon au festival de Cannes 2011
Naissance (76 ans)
Paris (France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Profession Acteur
Chanteur

Gérard Darmon est un acteur et chanteur français, né le à Paris.

Biographie

Né à Paris dans une famille juive Algérienne[1], il passe son enfance « Rue des Artistes » (ce qui est pour lui un signe du destin) dans le 14e arrondissement de Paris, près du Parc Montsouris. Gérard abandonne ses études secondaires l'année du bac et part vivre quatre mois dans un kibboutz, avant de revenir à Paris suivre des cours d'art dramatique sous la direction de Bernard Bimont. Il a pour idoles d'enfance Jerry Lewis et Fernandel.

En 1972, il est recalé au concours d’entrée au Conservatoire national supérieur d'art dramatique et se produit alors dans les cafés-théâtres aux côtés de Jean-Pierre Bacri durant presque 10 ans.

Il est repéré par Roger Hanin qui lui fait tourner quelques petits rôles au cinéma, en commençant en 1973 par Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury (il y est un des hommes de main du méchant Farès, dans la célèbre scène de l'usine de chewing-gum).

En 1980, il est remarqué au cinéma par le grand public dans Diva de Jean-Jacques Beineix, puis dans Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady en 1982, aux côtés de Roger Hanin.

En 1983, il joue son premier premier rôle dans le film Les Princes de Tony Gatlif, puis poursuit avec On ne meurt que deux fois de Jacques Deray, 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix avec Béatrice Dalle et Jean-Hugues Anglade, Pour Sacha d'Alexandre Arcady avec Sophie Marceau (un film sur la Guerre des Six Jours en Israël). Il poursuit dans La Lune et le Téton de Bigas Luna, qui lui rapporte le prix Jean-Gabin 1983.

Il devient un des fidèles acteurs fétiches de Claude Lelouch, dont il partage la philosophie de vie, aux côtés de Vincent Lindon, Il y a des jours... et des lunes en 1989, La Belle Histoire en 1992 et Tout ça... pour ça ! en 1993.

En 1994, il joue dans La Cité de la peur des Nuls, où il danse une fameuse Carioca avec Alain Chabat.

Après une traversée du désert d'environ 2 ans, il retrouve un rôle marquant de nouveau grâce à Alain Chabat, qui lui confie celui du fielleux Amonbofis dans le triomphe Astérix : mission Cléopâtre, en 2001 (une performance qui lui vaudra d'ailleurs une nomination au césar du meilleur acteur de second rôle, notamment grâce à son rire de serpent).

Il a tourné avec des réalisateurs comme Marc Esposito, Alexandre Arcady, Bertrand Blier, Jean Yanne, José Giovanni, Alain Berbérian, …

En 2003, fervent admirateur du crooner américain Frank Sinatra, il se lance dans la chanson en enregistrant deux albums, « Au milieu de la nuit », puis « Dancing » (de vieux succès, chansons d'amour créées entre 1950 et 1980, en italien, en français, en anglais et en espagnol) en 2006 et en se produisant deux fois à l'Olympia.

De septembre 2007 jusqu'au 12 janvier 2008, il joue au théâtre « Thalasso » d'Amanda Sthers, aux côtés de Thierry Frémont et Ariane Séguillon entre autres.

Il sort en décembre 2008 son troisième album On s'aime, avec Marc Esposito à l'écriture des textes et Marc Lavoine à la composition. Gérard Darmon interprète plusieurs duos dans cet album avec notamment les chanteuses Pauline et Amel Bent ainsi qu'un duo avec Marc Lavoine écrit par Bob Decout. Pierre Palmade intervient également au sein de cet album de l'amitié dans l'écriture d'un texte.

Il participe activement aux concerts des Enfoirés entre 2003 et 2009 et donne régulièrement des concerts en France et à l'étranger.

Engagement politique

Gérard Darmon lors d'une réunion de soutien à Bertrand Delanoë dans le cadre des élections municipales de 2008 à Paris

Gérard Darmon soutient Bertrand Delanoë, maire de Paris, et a animé son meeting de campagne du 27 février 2008 au Zénith de Paris. En septembre 2011, il dénonce dans l'émission On n'est pas couché l'extrémisme droitier qu'il prête à Gilbert Collard, président du comité de soutien de Marine Le Pen en le qualifiant de « légèrement à droite d'Hitler au niveau des idées »[2]. L'avocat marseillais lui répond alors vivement par la voie des ondes en dénonçant "une banalisation de l'hitlérisme et du nazisme" ainsi que des manœuvres empreintes d'intrigue et d'instrumentation "ce genre de propos définit beaucoup plus celui qui le tient que celui qui est visé"[2]. Gérard Darmon est également présent au meeting de lancement de campagne de François Hollande le 22 janvier 2012 au Bourget[3].

Vie privée

Gérard rencontre Nicole Recoules dans un cours d'art dramatique fin 1966, ils se marient en 1968 et, la même année, ont une fille : Virginie Darmon. Il est pendant cinq ans le compagnon de Mathilda May avec laquelle il a une fille, Sarah, née en 1994, et un garçon, Jules, en 1997, avant que leur histoire ne s'arrête. 1998 marque l'année de naissance de son (seul) petit fils, Tom Gaspar Darmon. Depuis 2000, il vit en couple avec Christine.

Par ailleurs, il est un grand fan du club de football du Paris Saint-Germain.

Filmographie

Cinéma

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Télévision

Doublage

Voix off

Théâtre

Discographie

Bibliographie

Récompenses

Notes et références

  1. Gilbert Werndorfer, Juifs d'Algérie, Soline, 2003, p. 58
  2. a et b « Darmon-Collard : le début d’une guerre ? »
  3. Article de www.lefigaro.fr du 16 avril 2012
  4. « Casting La véritable histoire de Robin des Bois », sur Allociné (consulté le ).

Liens externes