Dorothy Burlingham

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Dorothy Burlingham
Dorothy Burlingham et son fils aîné Robert (1915)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Mère
Louise Wakeman Tiffany (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Dorothy Burlingham, née à New York le et morte à Londres le , est une psychanalyste américaine. Sa vie personnelle et professionnelle est liée à celle d'Anna Freud et au premier mouvement psychanalytique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son grand-père, Charles Lewis Tiffany, est le fondateur des magasins Tiffany & Co[1]. Son père, Louis Comfort Tiffany, est un artiste[1]. Elle épouse un médecin, Robert Burlingham avec qui elle a quatre enfants. Leur couple se dégrade rapidement, en raison notamment des épisodes maniaco-dépressifs de son époux[1]. Elle s'installe à Vienne avec ses enfants, et fait une analyse avec Theodor Reik puis avec Sigmund Freud. Anna Freud quant à elle analyse les enfants Burlingham.

Eva Rosenfeld et Anna Freud, rejointes par Dorothy Burlingham, fondent l'école d'Hietzing (1927-1932), une école inspirée à la fois par la psychanalyse et par la pédagogie nouvelle, notamment la pédagogie par les projets[2],[3]. En 1929, Dorothy Burlingham s'installe avec ses quatre enfants dans un appartement de l'immeuble viennois où habitent les Freud, et où Anna a un appartement[4]. Elle est « la compagne de toute une vie » d'Anna Freud[5].

Elle fonde en 1956 la Hampstead Clinic, destinée aux enfants.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Bernard Golse, « Burlingham-Tiffany, Dorothy », cf. bibliographie.
  2. Florian Houssier, Anna Freud et son école. Créativité et controverses, Paris, Campagne première, , 304 p. (ISBN 978-2-915789-56-0 et 2-915789-56-8)
  3. Young-Bruehl 1991, p. 71
  4. Michel Plon et Élisabeth Roudinesco, Dictionnaire de la psychanalyse, p. 503.
  5. É. Roudinesco, Préface, S. Freud et A. Freud, Correspondance 1904-1938, édition établie et postfacée par Ingeborg Meyer-Palmedo, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, Paris, Fayard, 2012. p. 15.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bernard Golse, « Burlingham-Tiffany, Dorothy », p. 245-246, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L. Calmann-Lévy, 2002, (ISBN 2-7021-2530-1) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Élisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, Paris, Fayard, (1re éd. 1997), 1789 p. (ISBN 978-2-253-08854-7)
  • S. Freud et A. Freud, Correspondance 1904-1938, préface d’É. Roudinesco, édition établie et postfacée par Ingeborg Meyer-Palmedo, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, Paris, Fayard, 2012
  • Elisabeth Young-Bruehl (trad. de l'anglais), Anna Freud, Paris, Payot, coll. « Essais », (1re éd. 1988), 496 p. (ISBN 2-228-88322-0)
  • Michael Burlingham, The Last Tiffany. A Biography of Dorothy Tiffany Burlingham, New York, Atheneum, 1989 (ISBN 978-0689118708)
  • Anna Freud, Hansi Kennedy & Clifford York, « In Memoriam Dorothy Burlingham 1891-1979 » , The Psychoanalytic Study of the Child, 35 (1980), S. IX-XXII.
  • Ulrike Hoffmann-Richter, « Dorothy Burlingham », in Brigitta Keintzel & Ilse Korotin (éd.), Wissenschafterinnen in und aus Österreich. Leben, Werk, Wirkung,, Wien-Köln, Böhlau, 2002
  • René Major, « Dorothy Burlingham », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (éd.), Le Dictionnaire universel des créatrices, Paris, Éditions des femmes, .

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]