Coaraze

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 5 janvier 2015 à 05:08 et modifiée en dernier par Leoeiueheg (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Coaraze
Coaraze
Coaraze
Blason de Coaraze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté de communes du pays des Paillons
Maire
Mandat
Monique Giraud-Lazzari
2014-2020
Code postal 06390
Code commune 06043
Démographie
Gentilé Coaraziens
Population
municipale
811 hab. (2014)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 51′ 54″ nord, 7° 17′ 45″ est
Altitude Min. 313 m
Max. 1 414 m
Superficie 17,14 km2
Élections
Départementales Contes
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Coaraze
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Coaraze
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Voir sur la carte topographique des Alpes-Maritimes
Coaraze
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Voir sur la carte administrative des Alpes-Maritimes
Coaraze

Coaraze est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Coaraziens.

Géographie

Le village est situé à 667 m d'altitude sur un piton gréseux qui domine la vallée du Paillon de Contes, au pied du mont Férion (1 412 m). La commune est traversée du sud au nord par la D 15, qui communique, par le col Saint-Roch, avec Lucéram.

Le finage est essentiellement forestier (conifères, mimosas). Près du village médiéval sont situés des oliviers en terrasse.

Histoire

Ligures, Celtes et Romains se sont succédé.

Le Moyen Âge

À l’emplacement de la chapelle Saint-Michel se trouve le site primitif de Rocasparviera. Il a été acquis par Robert le Sage en 1325. Daniel Marquesani fut un familier du roi Robert ; il connut une ascension rapide puisque de simple notaire immigré à Nice à la fin du XIIIe[1], il devint coseigneur de La Turbie (1329-1331) puis seigneur de Coaraze et Castellan à vie de Villefranche[2]. Raymond Marquesani succéda à son père comme castellan de Villefranche et son frère, Louis, hérita de la seigneurie de Coaraze. Le 14 septembre 1346, il acheta tout ce que le damoiseau Boniface Chabaudi, seigneur de Roquebrune possédait dans les territoires de Roquebrune, Palayson et Villepey[3].

La période moderne

Le Coaraze est érigé en baronnie. De 1744 à 1748, après avoir prêté serment à l’Infant d’Espagne, il a une administration espagnole. La route de Nice parvient au village, ce qui lui permet d’être desservi en 4 heures de diligence.

En 1793 y a eu lieu la bataille de Coaraze, dans laquelle le chef de bataillon Claude-Victor Perrin, le futur Maréchal Victor, a repoussé une force de 3 000 Piémontais et un régiment d'émigrés avec son bataillon de 600 hommes, un fait d'armes mis à l'ordre de l'armée.

Politique et administration

La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1970 Paul Mari d'Antoine    
1970 1983 Paul Mari de Liou Sans étiquette  
1983 1989 Jean-Claude Mari    
1989 2001 Eliane Mari-Fontana UDF  
mars 2001 2003 Gérard Galéano    
2003 mars 2008 Michel Peglion UMP[réf. nécessaire]  
mars 2008 En cours Monique Giraud-Lazzari[4] Sans étiquette  

En 2012, Coaraze fait partie de la métropole Nice Côte d'Azur. En novembre 2012, le conseil municipal de la commune vote à l'unanimité pour son départ de la métropole et son intégration à la communauté de communes du pays des Paillons, suivant en cela les orientations fixées en 2011 par le schéma départemental de coopération intercommunale[5]. Le changement est effectif le 1er janvier 2014[5].

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 811 habitants, en augmentation de 10,79 % par rapport à 2009 (Alpes-Maritimes : 0,39 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
489845536558737795829769770
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
695655642628572623619572568
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
495477461473331317421513327
1982 1990 1999 2008 2013 2014 - - -
463540654729807811---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Un des plus beaux villages de France[10] avec ses ruelles et ses passages voûtés. En 1960, le maire de l'époque demanda à plusieurs artistes célèbres de réaliser des cadrans solaires, instrument traditionnel des pays méditerranéens. Jean Cocteau, notamment, réalisa Les Lézards. Huit cadrans furent posés puis le projet fut abandonné avant d'être repris par la nouvelle municipalité en 2008. Ils ornent désormais la mairie, la place de l'église, l'école, etc.

D'une grande simplicité, la chapelle montre des peintures du XVIe siècle exécutées par un peintre anonyme présentant l'histoire de saint Sébastien. Il ne reste qu'une partie des peintures qui avaient été recouvertes par un badigeon.
  • La chapelle Bleue, chapelle Notre-Dame-de-Piété ou des Sept-Douleurs. Les habitants l'appellent familièrement Notre-Dame-du-Gressier car ils faisaient sécher des figues sur les claies autour de la chapelle. Elle a pris le nom de chapelle Bleue à la suite de la réalisation d'un décor en camaïeu bleu représentant des scènes de la vie du Christ, peintes en 1962 par le peintre Ponce Fidelio, dit Angelo Ponce de Léon. Ces peintures sont d'une grande expressivité et possèdent une force peu commune.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Coaraze

D’or au lézard montant d'azur à la queue rompue en pointe

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Venturini, Évolution, p. 132
  2. Idem
  3. B1149, couverture intérieure
  4. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  5. a et b « Le village de Coaraze quittera la métropole niçoise en 2013 », sur www.nicematin.com, Nice-Matin, (consulté le )
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  10. Les plus beaux villages de France : Coaraze
  11. « Chapelle Saint-Paul », notice no PA00080709, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture