Coaraze
Coaraze | |||||
Coaraze | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays des Paillons | ||||
Maire Mandat |
Monique Giraud-Lazzari 2014-2020 |
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Code postal | 06390 | ||||
Code commune | 06043 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coaraziens | ||||
Population municipale |
811 hab. (2014) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 51′ 54″ nord, 7° 17′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 313 m Max. 1 414 m |
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Superficie | 17,14 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Contes | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
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Coaraze est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Coaraziens.
Géographie
Le village est situé à 667 m d'altitude sur un piton gréseux qui domine la vallée du Paillon de Contes, au pied du mont Férion (1 412 m). La commune est traversée du sud au nord par la D 15, qui communique, par le col Saint-Roch, avec Lucéram.
Le finage est essentiellement forestier (conifères, mimosas). Près du village médiéval sont situés des oliviers en terrasse.
Histoire
Ligures, Celtes et Romains se sont succédé.
Le Moyen Âge
À l’emplacement de la chapelle Saint-Michel se trouve le site primitif de Rocasparviera. Il a été acquis par Robert le Sage en 1325. Daniel Marquesani fut un familier du roi Robert ; il connut une ascension rapide puisque de simple notaire immigré à Nice à la fin du XIIIe[1], il devint coseigneur de La Turbie (1329-1331) puis seigneur de Coaraze et Castellan à vie de Villefranche[2]. Raymond Marquesani succéda à son père comme castellan de Villefranche et son frère, Louis, hérita de la seigneurie de Coaraze. Le 14 septembre 1346, il acheta tout ce que le damoiseau Boniface Chabaudi, seigneur de Roquebrune possédait dans les territoires de Roquebrune, Palayson et Villepey[3].
La période moderne
Le Coaraze est érigé en baronnie. De 1744 à 1748, après avoir prêté serment à l’Infant d’Espagne, il a une administration espagnole. La route de Nice parvient au village, ce qui lui permet d’être desservi en 4 heures de diligence.
En 1793 y a eu lieu la bataille de Coaraze, dans laquelle le chef de bataillon Claude-Victor Perrin, le futur Maréchal Victor, a repoussé une force de 3 000 Piémontais et un régiment d'émigrés avec son bataillon de 600 hommes, un fait d'armes mis à l'ordre de l'armée.
Politique et administration
En 2012, Coaraze fait partie de la métropole Nice Côte d'Azur. En novembre 2012, le conseil municipal de la commune vote à l'unanimité pour son départ de la métropole et son intégration à la communauté de communes du pays des Paillons, suivant en cela les orientations fixées en 2011 par le schéma départemental de coopération intercommunale[5]. Le changement est effectif le 1er janvier 2014[5].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 811 habitants, en augmentation de 10,79 % par rapport à 2009 (Alpes-Maritimes : 0,39 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Un des plus beaux villages de France[10] avec ses ruelles et ses passages voûtés. En 1960, le maire de l'époque demanda à plusieurs artistes célèbres de réaliser des cadrans solaires, instrument traditionnel des pays méditerranéens. Jean Cocteau, notamment, réalisa Les Lézards. Huit cadrans furent posés puis le projet fut abandonné avant d'être repris par la nouvelle municipalité en 2008. Ils ornent désormais la mairie, la place de l'église, l'école, etc.
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Ponce de Léon, cadran solaire -
Jean Cocteau, cadran solaire, les Lézards
- Chapelle Saint-Sébastien, construite à 1 km de l'entrée du village, sur ancien chemin muletier venant de Nice par Châteauneuf-Villevieille. Elle avait pour but de protéger le village de la peste. Elle a été construite vers 1530. Elle a été classée Monument historique en 2001[11]. Des travaux de rénovation sont programmés pour 2013.
- D'une grande simplicité, la chapelle montre des peintures du XVIe siècle exécutées par un peintre anonyme présentant l'histoire de saint Sébastien. Il ne reste qu'une partie des peintures qui avaient été recouvertes par un badigeon.
- L'église Saint-Jean-Baptiste, construite à partir du XIVe siècle et plusieurs fois remaniée. Son décor est baroque.
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Chapelle Saint-Sébastien : extérieur -
Chapelle Saint-Sébastien : intérieur -
Ancienne boulangerie communale -
Les ruelles en montant vers l'église -
Église Saint-Jean-Baptiste. L'ancien château se trouvait à gauche, au sommet de la colline
- La chapelle Bleue, chapelle Notre-Dame-de-Piété ou des Sept-Douleurs. Les habitants l'appellent familièrement Notre-Dame-du-Gressier car ils faisaient sécher des figues sur les claies autour de la chapelle. Elle a pris le nom de chapelle Bleue à la suite de la réalisation d'un décor en camaïeu bleu représentant des scènes de la vie du Christ, peintes en 1962 par le peintre Ponce Fidelio, dit Angelo Ponce de Léon. Ces peintures sont d'une grande expressivité et possèdent une force peu commune.
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Chapelle Bleue -
Ponce de Léon, Chapelle Bleue, la Résurrection -
La Nativité
Personnalités liées à la commune
- Jean Cocteau ;
- Alexandre Mari : ancien maire de Nice né à Coaraze ;
- Alain Péglion dit Alan Pelhon : poète, chanteur, écrivain occitan (1946 - 1994);
- Maguy Vautier (1929 - 2014).
Héraldique
D’or au lézard montant d'azur à la queue rompue en pointe |
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Cappatti, Coaraze, p. 86-91, Nice Historique, 1924, no 183
- Georges Doublet, Souvenirs coaréziens, p. 93-107, Nice Historique, 1927, no 279
- Yves Bernard, L'annuaire Touristique et Culturel des Alpes-Maritimes et de Monaco, p. 299-301, Éditions Campanile, 1997 (ISBN 2912366-003)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Venturini, Évolution, p. 132
- Idem
- B1149, couverture intérieure
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
- « Le village de Coaraze quittera la métropole niçoise en 2013 », sur www.nicematin.com, Nice-Matin, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Les plus beaux villages de France : Coaraze
- « Chapelle Saint-Paul », notice no PA00080709, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture