Chronologie de la présidence de François Mitterrand (1981)

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La présidence de François Mitterrand s'est étendue sur deux septennats. La chronologie qui suit couvre le début de sa présidence, de sa prise de fonction le jeudi 21 mai 1981, et s'achève le 31 décembre 1981, soit la première année du Premier septennat de François Mitterrand. Pour avoir accès à la liste complète de ses déplacements à l'étranger, voir la page Liste des voyages présidentiels de François Mitterrand.

Mai

21 mai : François Mitterrand arrive au Palais de l'Élysée pour l'investiture du président de la République. Il effectue l'entretien de la passation des pouvoirs avec son prédécesseur, Valéry Giscard d'Estaing, qui lui transmet la sacoche nucléaire française et les codes correspondants. Après qu'il est parti, le président du Conseil constitutionnel Roger Frey annonce officiellement les résultats de l'élection. Le Président reçoit le collier de grand maître de l'Ordre national de la Légion d'honneur. Le Secrétaire général de l'Elysée Pierre Bérégovoy annonce la nomination de Pierre Mauroy comme Premier ministre. Le Président va ensuite déposer une gerbe devant la flamme du soldat inconnu sous l'Arc de triomphe. Après le dîner d'investiture, François Mitterrand se rend à la Mairie de Paris comme le veut la tradition, pour signer le livre d'or en compagnie de Jacques Chirac. Le Président se rend ensuite au Panthéon pour déposer une rose sur le tombeau de Jean Moulin, Jean Jaurès et Victor Schœlcher. Mauroy et Mitterrand décident de renforcer le contrôle des changes pour faire face à la fuite des capitaux[1].

22 mai : François Mitterrand s'installe au Palais de l'Élysée et considère la possibilité de transférer le palais présidentiel aux Invalides. Il nomme André Rousselet directeur de cabinet, ainsi que Jean Glavany, qui est responsable de l'agenda, des déplacements en France, des contacts avec les élus et le parti. Jean-Claude Colliard est directeur adjoint de cabinet. Jacques Fournier est nommé Secrétaire général adjoint du palais. Michel Charasse devient conseiller aux questions constitutionnelles et électorales. Hubert Védrine échoit des dossiers diplomatiques et stratégiques. Michel Vauzelle obtient le poste de porte-parole de l'Élysée. Mitterrand consulte conformément à l'Article 12 de la Constitution les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale avant de prendre sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale. Il dévoile au président de l'Assemblée Jacques Chaban-Delmas sa stratégie qui est de siphonner les votes du Parti communiste en les maintenant au pouvoir pendant deux ans.

23 mai : Jacques Attali est nommé conseiller spécial auprès du Président de la République.

24 mai : François Mitterrand envoie deux ambassadeurs en mission dans le monde arabe, Serge Boidevaix à Amman et Jacques Andréani au Caire, pour rassurer les pays arabes et les dissuader de retirer leurs capitaux de France. Le ministre de la Défense Charles Hernu obtient le report des essais nucléaires à Moruroa[1].

Lundi 25 mai : Le dollar atteint des nouveaux sommets (+36 % en un an), ce qui économiquement provoque une sorte de troisième choc pétrolier, du fait de l'explosion des prix du pétrole. La politique fiscale et monétaire américaine fait également exploser les taux d'intérêt. Tout cela aggrave la balance extérieure et la balance budgétaire française.

26 mai : François Mitterrand demande à Jacques Attali de former un groupe chargé « d'avoir des idées » pour nourrir l'action gouvernementale et présidentielle. Il recrute Jean-Louis Bianco, Pierre Morel, Ségolène Royal et François Hollande. Gaston Defferre obtient du Président l'accord pour suspendre les expulsions d'étrangers, sauf en cas de nécessité d'ordre public.

27 mai : Premier Conseil des ministres. Les règles en vigueur jusqu'en 1995 sont posées : les ministres n'ont pas le droit de lire leurs notes et leur temps de parole ne doit pas dépasser dix minutes. Le Président est informé par Gaston Defferre de l'Affaire Farewell : un agent du KGB confie à un agent de la Direction de la Surveillance du territoire des documents très confidentiels de son service. Saulnier est chargé du suivi de l'affaire, le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, en lequel Mitterrand n'a aucune confiance, n'est pas mis sur l'affaire. Le Président visite le PC Jupiter et prend connaissance des commandes nucléaires.

28 mai : François Mitterrand reçoit Helmut Schmidt, le chancelier allemand, qui fait escale à Paris de retour de Washington. Discussion sur la confrontation est-ouest, le déploiement des fusées Pershing américaines face aux SS-20 soviétiques. François Mitterrand rappelle que « la France reste seule maîtresse de sa dissuasion nucléaire », et qu'elle ne doit pas être prise en compte dans les négociations sur le désarmement entre les États-Unis et l'URSS, étant donné qu'elle ne fait pas partie du dispositif intégré de l'Otan.

29 mai : Avec l'accord du Président, Defferre crée une commission chargée de réglementer les écoutes téléphoniques. Le Président décide de faire son premier voyage à l'étranger en Israël, puis en Arabie saoudite, et enfin les États-Unis.

Juin

Lundi 1er juin : L'Élysée et le gouvernement s'accordent sur le contenu de la Relance Mauroy, qui pèsera au moins 3 % du budget, soit 30 milliards. Cela équivaut à deux fois la relance de Jacques Chirac en 1976.

2 juin : Le Président s'oppose à la mise en place d'un système des dépouilles à l'américaine, et n'organise le remplacement que de quelques hauts-fonctionnaires trop favorables aux gouvernements précédents et qui ont fait état de leur anti-socialisme.

3 juin : Deuxième Conseil des ministres. La Relance Mauroy est entérinée : le SMIC horaire passe de 15,20 à 16,72 francs (hausse de 10 %), et certaines cotisations sociales patronales sur les bas salaires sont réduites. Les allocations familiales augmente de 25 % à partir du 1er juillet, l'allocation logement de 25 % en juillet et 20 % en décembre. Le minimum vieillesse passe de 1 417 à 1 700 francs (20 % de gain).

4 juin : Signature d'un accord de désistement entre le Parti socialiste et le Parti communiste en vue des élections législatives, assurant une victoire large au PS, qui devance le PC dans presque toutes les circonscriptions. Le ministre des Relations extérieures Claude Cheysson est envoyé à Washington D.C. pour rencontrer Ronald Reagan et rassurer les Américains sur la politique de François Mitterrand.

5 juin : Premier déplacement présidentiel en France à l'occasion de l'inauguration du salon aéronautique du Bourget. Petit scandale car les armes ont été retirées sous les avions visités, car les organisateurs du salon pensait le Président hostile aux armes, étant donné qu'il avait plus tôt annoncé son intention de remettre en cause la vente d'armes à l'Afrique du Sud, au Chili, et potentiellement en Irak.

8 juin : Gaston Defferre met en place son projet de loi Defferre sur la décentralisation.

9 juin : Deuxième déplacement présidentiel en France, dans la Drôme, pour inaugurer l'hôpital de Montélimar. Il déclame un discours d'appel au vote socialiste en vue des élections législatives du 14 et 21 juin.

13 juin : François Mitterrand reçoit le Roi Khaled d'Arabie saoudite. La rencontre a pour objectif de confirmer le maintien des capitaux arabes déposés en France, soit une trentaine de milliards de francs, dont le retrait serait catastrophique pour l'économie hexagonale. Le roi lui fait part des inquiétudes des peuples arabes : son alliance avec les communistes, son soutien à Israël, et la rumeur selon laquelle il reviendrait sur son soutien de l'Irak contre l'Iran.

14 juin : Premier tour des élections législatives. Victoire écrasante du PS avec 55 % des voix. Abstention de 29 % due à une faible mobilisation de la droite, encore abasourdie par sa défaite à la présidentielle.

21 juin : second tour des élections législatives. Victoire écrasante du PS avec 285 sièges, chute des communistes, qui passent de 86 à 44 députés. François Mitterrand est confirmé dans la nécessité d'inclure des ministres communistes au gouvernement.

Lundi 22 juin : François Mitterrand charge Jacques Fournier de négocier avec le PCF à propos de leur inclusion dans le gouvernement. Le Président n'acceptera pas Georges Marchais, même s'il quitte la tête du parti, et donnera un nombre de maroquins proportionnel au nombre de parlementaires à l'Assemblée (44 députés, soit ~10 % de l'hémicycle, donc quatre ministres). Les députés battus ne peuvent rentrer au gouvernement. Le PCF demande cinq postes, dont l'Énergie, les Transports, les PTT, la Culture, la Santé et le Travail.

23 juin : négociations sur les maroquins ministériels entre le PS et le PCF. Démission du Gouvernement Pierre Mauroy 1, et formation du Gouvernement Pierre Mauroy 2, avec les ministres communistes

24 juin : cinquième Conseil des ministres, premier du nouveau gouvernement. Pierre Marion est nommé directeur du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage en étant assuré de rester en place pendant sept ans[2]. Rencontre entre George H. W. Bush et François Mitterrand l'après-midi. Mitterrand le rassure sur sa stratégie et ses opinions, et lui affirme que les communistes n'auront aucun poste stratégique. Mitterrand interroge Bush sur son séjour en Chine, sur la politique énergétique américaine et sur les relations Nord-Sud[3].

25 juin : le Premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau rencontre François Mitterrand à Paris pour préparer le sommet du G7 à venir[4].

26 juin : premier incident diplomatique avec les États-Unis à la suite de la publication par le département d'Etat, sans l'autorisation du vice-président, d'un communiqué critiquant la composition du gouvernement Mauroy 2. Les autorités françaises répliquent sèchement par la voix du Président et du ministre des Affaires étrangères. François Mitterrand effectue un déplacement à Dun-les-Places.

27 juin : le vice-président George H. W. Bush atténue la réaction américaine, et le secrétaire d'État Haig déclare à la télévision que les États-Unis « [doivent] reconnaître que la nomination d'un gouvernement est une affaire interne ».

29 juin : le Président est en déplacement à Luxembourg pour le Sommet européen. Débats sur la contribution du Royaume-Uni au budget européen, et à l'élargissement à l'Espagne et au Portugal. Les membres de la Communauté européenne refusent le plan de relance européenne par la consommation proposé par Mitterrand.

Juillet

1er juillet : Conseil des ministres. Après le Conseil, débat entre les ministres sur l'étendu des nationalisations.

3 juillet : Décision des réformes des années à venir : la création d'une quatrième chaîne de télévision culturelle, la rénovation de lieux publics, etc.

8 juillet : Conseil des ministres. Le projet de loi d'amnistie de Robert Badinter, qui fait sortir 6 200 détenus de prison et qui supprime la Cour de sûreté de l'État, est entériné.

14 juillet : le directeur de la Direction de la Surveillance du territoire Marcel Chalet informe le président de l'affaire Farewell[5].

19 juillet : Le Président est en déplacement au Sommet du G7 à Ottawa.

Lundi 20 juillet : Le G7 commence. François Mitterrand fait connaissance de Ronald Reagan, à qui il parle de l'Affaire Farewell, un membre du KGB qui trahit son pays depuis quelques mois en envoyant à la France, par l'intermédiaire de la Direction de la Surveillance du territoire, des documents confidentiels de son service. Il autorise la France à transmettre aux États-Unis les informations les concernant. Cela permet aux États-Unis d'apprendre que les Russes sont engagés dans la construction d'une navette spatiale et qu'ils effectuent de l'espionnage industriel sur des sujets techniques comme le revêtement de refroidissement des fusées[6].

21 juillet : Fin de la réunion, retour dans la soirée du Président à Paris.

24 juillet : L'État accorde 100 millions de francs au groupe Boussac pour le maintenir à flot et ainsi préserver ses emplois.

31 juillet : Vote à l'Assemblée de la loi d'amnistie de Robert Badinter.

Août

3 août : Rencontre entre le Président et Henry Kissinger à Latché[7].

4 août : Promulgation de la loi de suppression de la Cour de sûreté de l’État[8] après une adoption à l'Assemblée le 29 juillet.

11 août : La circulaire régularisant 300 000 étrangers est signée.

Septembre

1er septembre : Conférences de l'Organisation des Nations unies à Paris sur les pays en voie sous-développés. Le Président expose sa doctrine, selon laquelle « aider le tiers-monde, c'est s'aider soi-même à sortir de la crise ». Il promet que l'aide au tiers-monde atteindra 0,7 % du PNB français à terme.

2 septembre : Conseil des ministres à Rambouillet. François Mitterrand se déclare en faveur d'une nationalisation à 100 % des banques et grandes entreprises, et non à 50 % comme préconisé par Delors.

4 septembre : Meurtre de l'ambassadeur Louis Delamare à Beyrouth.

10 septembre : Déplacement du Président au premier sommet franco-britannique, à Londres. Margaret Thatcher relance l'idée, précédemment évoquée, d'un Tunnel sous la Manche[9].

11 septembre : Suite et fin du sommet.

17 septembre : Début du débat sur l'abolition de la peine de mort à l'Assemblée.

18 septembre : Adoption du projet de loi[10].

22 septembre : Inauguration du TGV Paris-Lyon[11] par le Président.

26 septembre : Déplacement du Président en Arabie saoudite, à Taëf puis à Riyad.

29 septembre : Le Sénat vote, par 160 voix contre 126, l'abrogation de la peine de mort.

30 septembre : Conseil des ministres. Présentation par Laurent Fabius du projet de loi de finances 1982, qui fait augmenter les dépenses de 27 %, dans le cadre de la relance Mauroy, et lève l'anonymat sur l'or. Le projet est mal reçu par les marchés financiers, le franc est attaqué dans l'après-midi.

Octobre

2 octobre : Adoption par l'Assemblée de la loi sur les radios libres.

4 octobre : Dévaluation du franc de 8,5 %, en accord avec les partenaires européens du SME, en échange d'une réduction du déficit.

7 octobre : Conseil des ministres. Révisions du projet de loi de finances proposé la semaine précédente, avec une réduction des dépenses de l'ordre de quinze milliards. Rencontre à Latché avec Helmut Schmidt.

11 octobre : Le Président est en déplacement en Egypte pour les obsèques de Anouar el-Sadate. Il commence à boiter pour une raison alors inconnue.

18 octobre : Le Président est en déplacement aux États-Unis pour le bicentaine des batailles de Chesapeake et Yorktown. Reagan remercie le Président d'avoir autorisé les sous-marins nucléaires américains à passer par les ports français.

19 octobre : Le Président est en déplacement au Mexique. Régis Debray ayant conseillé de faire du voyage un manifeste pour la solidarité entre la France et les pays en développement.

20 octobre : Discours du Président où il introduit le concept de droit d'ingérence humanitaire.

22 octobre : Début du Sommet de Cancun.

23 octobre : Poursuite du sommet.

Novembre

3 novembre : Première conférence franco-africaine, à Paris. Le Président propose la mise en place d'une force interafricaine au Tchad[12].

4 novembre : Suite et fin de la conférence.

7 novembre : Le Président se rend en secret, à la demande de son médecin Claude Gubler, à l'Hôpital du Val-de-Grâce pour se faire traiter ses douleurs à la jambe[13].

10 novembre : Le ministère des Finances dévoile en interne les prévisions chiffrées de l'état de la Sécurité sociale pour 1981 et 1982. Pierre Mauroy prend la décision de déplafonner les cotisations patronales.

12 novembre : Le Président reçoit Indira Gandhi, Première ministre de l'Inde. Les discussions portent sur les relations entre l'Inde et l'URSS. Des accords de coopération sont signés, notamment dans le domaine de l'énergie[14].

16 novembre : Le médecin Adolphe Steg annonce en secret au Président le résultat de sa visite médicale : il a un cancer, qui le tuera entre janvier et dans cinq ans. Le secret est gardé par quelques proches du Président[15].

26 novembre : Le Président se rend à Londres pour le Conseil européen, à Lancaster House. Le débat porte essentiellement sur les céréales (leur évolution des prix, la position face aux exportations américaines).

27 novembre : Suite et fin du Conseil. Révélation par Paris Match selon laquelle le Président s'est rendu à l'hôpital du Val-de-Grâce le 7 novembre[16]. Jacques Delors convainc le Président qu'il faut ralentir le rythme des réformes, augurant le tournant de la rigueur.

Lundi 30 novembre : Voyage présidentiel à Alger pour rencontrer Hosni Moubarak. Les négociations portent sur un accord gazier[17].

Décembre

1er décembre : Fin du voyage présidentiel à Alger et retour en France du Président[17].

3 décembre : L'Assemblée adopte le projet de loi sur les nationalisations. La navette parlementaire transmet le texte au Sénat.

Lundi 7 décembre : La France et le Laos rétablissent leur relation diplomatique, interrompue en 1978[18]. Le Président se rend à la fête du centenaire d'HEC pour faire un discours sur l'entreprise[19]. Considérant que les réformes n'avancent pas assez vite, le Président décide de prendre les sujets économiques en main, et d'organiser de manière hebdomadaire des conseils restreints.

15 décembre : Vote de l'abrogation de la Loi anticasseurs[20].

18 décembre : L'Assemblée adopte le projet de loi sur les nationalisations. L'opposition saisit le Conseil constitutionnel pour contester la constitutionnalité de la loi. À l'ONU, la France vote une résolution condamnant Israël. Le texte donne au pays huit jours pour abandonner l'annexion du plateau du Golan[21].

Bibliographie

  • Verbatim, Mémoire à l’Élysée en 3 Tomes - Fayard, publiés de 1993 à 1995
  • La décennie Mitterrand - 1. Les ruptures (1981-1984) - Seuil, publié le 24 octobre 1990

Notes et références

  1. a et b Favier, Pierre, 1946-, La décennie Mitterrand, Seuil, ©1990-©1999 (ISBN 2-02-014427-1, 978-2-02-014427-8 et 2-02-010329-X, OCLC 23766971, lire en ligne)
  2. Marion, Pierre, 1921-, La mission impossible : à la tête des Services Secrets, Calmann-Lévy, (ISBN 2-7021-1970-0 et 978-2-7021-1970-9, OCLC 23660930, lire en ligne)
  3. Attali, Jacques, (1943- ...).,, Verbatim, R. Laffont, impr. 2011 (ISBN 978-2-221-11710-1, 2-221-11710-7 et 978-2-221-11711-8, OCLC 758887836, lire en ligne)
  4. « M. Trudeau rencontrera M. Mitterrand à Paris le 25 juin pour préparer le sommet des pays industrialisés », Le Monde, (consulté le ).
  5. Nouzille, Vincent., Dans le secret des présidents : CIA, Maison-Blanche, Elysée : les dossiers confidentiels, 1981-2010, Fayard, (ISBN 978-2-213-65591-8 et 2-213-65591-X, OCLC 671465617, lire en ligne)
  6. Patrick Ferrant, Farewell : Conséquences géopolitiques d'une grande opération d'espionnage, CNRS Éditions, (ISBN 978-2-2710-8707-2, lire en ligne).
  7. Hubert Védrine, Les Mondes de François Mitterrand - Nouvelle édition: A l'Elysée 1981-1995, Fayard, (ISBN 978-2-213-65756-1, lire en ligne)
  8. « Cour de sûreté de l'Etat - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
  9. « 10-11 septembre 1981 - France – Royaume-Uni. 6e sommet franco-britannique - Événement », Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  10. « 18 septembre 1981 - La France abolit la peine de mort - Herodote.net », Herodote.net, (consulté le ).
  11. « Lumni | Enseignement - Inauguration du TGV Paris-Lyon par François Mitterrand », Lumni.fr (consulté le ).
  12. Encyclopædia Universalis, « 3-4 novembre 1981 - France – Afrique. Sommet franco-africain à Paris - Événement », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  13. Le 14 décembre 2015 à 07h00, « Quand le président cachait sa maladie **** », sur leparisien.fr, (consulté le )
  14. Encyclopædia Universalis, « 12-14 novembre 1981 - Inde – France. Visite du Premier ministre Indira Gandhi à Paris - Événement », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  15. Attali, Jacques., C'était François Mitterrand, Fayard, (ISBN 2-213-62740-1 et 978-2-213-62740-3, OCLC 62559885, lire en ligne)
  16. Odile BENYAHIA-KOUIDER, « Les Mitterrand, valeur sûre de «Match». Depuis 1981, le magazine suit de près la vie privée du Président. », sur Libération.fr, (consulté le )
  17. a et b « Première visite du Président François Mitterrand en Algérie -- Institut François Mitterrand », sur www.mitterrand.org (consulté le )
  18. « 8 décembre 1981 - France – Laos. Reprise des relations diplomatiques entre Paris et Vientiane - Événement », Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  19. « Discours de M. François Mitterrand, Président de la République, à l'occasion du centenaire de l'Ecole des Hautes études commerciales, Paris, Palais des Congrès, mardi 8 décembre 1981 », Vie-publique.fr, (consulté le ).
  20. « LA FIN DE LA LOI " ANTICASSEURS " », Le Monde, (consulté le ).
  21. (en) « U.N. Resolution on Golan », The New York Times, (consulté le ).