Catherine Lachens

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Catherine Lachens
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Catherine Jeanne LachensVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Eric Lachens (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Catherine Lachens est une actrice française, née le à Boulogne-Billancourt et morte le à Paris 14e.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Catherine Jeanne Lachens naît le à Boulogne-Billancourt[1],[2]. Elle a un frère jumeau, Éric (1945-1989), photographe et peintre[2].

Après un tour d'Europe en stop et à mobylette de près d'un an et demi, elle s'inscrit aux cours de Jean Périmony (1968-1969), puis de Jean-Laurent Cochet (1970-1971)[2]. Elle entre au Conservatoire national de Paris, où elle a pour professeurs, entre autres, Robert Manuel, et Antoine Vitez. Elle a pour camarades de promotion Francis Huster, Nathalie Baye et Jacques Villeret[2]. Elle en sort, fait extrêmement rare, dès sa deuxième année en 1972, avec trois premiers prix (classique, contemporain et étranger). Elle obtient également un premier prix de diction.

Carrière[modifier | modifier le code]

Tout en exerçant différents petits métiers (responsable des questionnaires à la régie Renault, ouvreuse au cinéma Le Palace, « déchargeuse » de cageots aux Halles la nuit, etc.), elle fait ses débuts au cinéma en 1973 sous la direction de Nina Companeez dans L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise (le film marque la dernière apparition sur un plateau de cinéma de Brigitte Bardot)[2]. Elle joue parallèlement au théâtre dans La Mandore de Romain Weingarten, mise en scène Daniel Benoin, et Folies bourgeoises de et mis en scène par Roger Planchon.

À l'aise dans le registre de la comédie, elle tourne quatre fois sous la direction de Georges Lautner, mais aussi de Philippe de Broca, Pierre Richard, Jean Yanne, Claude Zidi, Pierre Tchernia, Paul Vecchiali, Yves Boisset, Claude Chabroletc. Grande bourgeoise, épouse délaissée, prostituée au grand cœur, directrice d'école ou maîtresse passionnée, elle enchaîne au cinéma et à la télévision les rôles les plus divers, du film policier (Flic Story, Mort d'un pourri) à la comédie légère (Silence… on tourne !, Les Deux Crocodiles, Gazon maudit[3]), de l'étude de mœurs (Le Divorcement, La Vie dissolue de Gérard Floque, Rosa la rose, fille publique) au drame (Deux Lions au soleil, L'Arrestation, Le Toubib), en passant par le film d'aventure (Le Prix du danger).

Au théâtre, elle alterne grands classiques et « curiosités » contemporaines, passant de Molière à Jean Genet, de Feydeau à Max Frisch, de Kafka à Audiberti, de Racine à Ionesco[3] sous la houlette de metteurs en scène de renom : David Esrig, Marcel Maréchal, Andrzej Wajda, Jean-Pierre Miquel, Jacques Rosner, Daniel Mesguichetc. Des expériences qui l'emmènent, à travers l'Europe et jusqu'en Russie. Elle a comme « marraine » de théâtre Pascale de Boysson, partenaire à la ville comme à la scène de Laurent Terzieff.

À la télévision, elle est une invitée récurrente de L'Académie des neuf dans les années 1980, puis de son successeur, Le Kadox, à la fin des années 1990. Elle apparaît également dans les série Navarro, Sous le soleil[2] ou encore Scènes de ménages[3].

Sa vie est jalonnée de rencontres. Gena Rowlands, Salvador Dalí (qui aime l'entendre lire ses propres textes et en a fait sa lectrice particulière - la surnommant son « lion liseur »), ou Federico Fellini, rencontré à Cinecittà alors qu'elle tourne Rouge Venise (1988) et avec lequel elle entretient une correspondance[2].

Elle s'essaie également à la sculpture sous l'égide de Noor Zade Brener et participe à plusieurs expositions : à la fondation Charles-Bassompierre, à l'hôtel du Louvre, au Palais des congrès, à la Maison de la Radio, à la galerie Paradis, aux côtés d'autres artistes de la profession, comme Anny Duperey, Sapho, Serge Reggiani, Michèle Morgan, Renaud ou encore Amanda Lear.

Elle reçoit à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes), le , le « Prix Reconnaissance des cinéphiles » par l'association « Souvenance de Cinéphiles » pour l'ensemble de sa carrière[4].

Mort[modifier | modifier le code]

Obsèques de Catherine Lachens à l'église Saint-Roch à Paris.

Catherine Lachens meurt le à l'âge de 78 ans[1] d'un cancer[3]. Ses obsèques ont lieu le à l'église Saint Roch, paroisse parisienne des artistes. Elle est inhumée au cimetière de Céret (Pyrénées-Orientales)[5].

Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Catherine Jeanne Lachens », sur matchID.
  2. a b c d e f et g « Catherine Lachens a 77 ans : jobs insolites, triomphe au cinéma, mort de son jumeau », sur Le Journal des femmes,
  3. a b c d e f et g AFP, « La comédienne Catherine Lachens est morte, à l’âge de 78 ans », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. « L'actrice Catherine Lachens honorée aux 24e Rencontres Cinéma à Puget-Théniers », Nice-Matin,‎ (lire en ligne)
  5. « Mort de Catherine Lachens : la date et le lieu des obsèques de la comédienne révélés », sur Closer,

Liens externes[modifier | modifier le code]