Auby
Auby | |
La mairie, intégrée au château d'Auby | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Douai |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Douaisis |
Maire Mandat |
Freddy Kaczmarek 2014-2020 |
Code postal | 59950 |
Code commune | 59028 |
Démographie | |
Gentilé | Aubygeois, Aubygeoise |
Population municipale |
7 320 hab. (2014) |
Densité | 1 028 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 24′ 57″ nord, 3° 03′ 18″ est |
Altitude | Min. 18 m Max. 32 m |
Superficie | 7,12 km2 |
Élections | |
Départementales | Douai-Nord-Est |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.auby.fr |
modifier |
Auby est une commune française située dans le département du Nord, en région Nord-Pas-de-Calais.
La Compagnie des mines de l'Escarpelle y a ouvert au XXe siècle sa fosse no 8.
Géographie
Localisation
La commune d'Auby est située à l'ouest du département du Nord, à la limite du Pas-de-Calais. Elle est au centre du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et est traversée par le canal de la Deûle. Rattachée au canton de Douai-Nord-Est et à l'arrondissement de Douai, Auby est orthodromiquement située à 6 kilomètres au nord de Douai, à 16 kilomètres à l'est de Lens, à 23 kilomètres au sud de Lille et à 34 kilomètres à l'ouest de Valenciennes[1].
La commune d'Auby est située dans une plaine basse, presque au pied du coteau de Pévèle. C'est dans cette partie de l'ancienne Pévèle que s'étend la commune.
Auby compte six communes limitrophes (Leforest, Raimbeaucourt, Roost-Warendin, Flers-en-Escrebieux, Courcelles-lès-Lens et Évin-Malmaison). Les trois communes au nord-ouest d'Auby sont situées dans le Pas-de-Calais et tout le sud de la commune jouxte Flers-en-Escrebieux.
Géologie et relief
Le terrain sur lequel s'élève Auby est une plaine formée de couches sédimentaires recouvertes d'une couche d'alluvions plus ou moins épaisses dans presque toutes ses parties. Le sous-sol d'Auby est argilo-calcaire, dans les terres anciennement marécageuses, le sol arable et noirâtre, le sous-sol en général, repose sur de la marne calcaire. Cette marne calcaire a servi bien longtemps à faire la chaux nécessaire aux vieilles bâtisses de la ville, car on retrouve la trace du chemin des Marlières et d'un chaufour dans quelques actes des Archives.
Dans la plupart des terres marécageuses, le sol repose sur une coucher d'argile. Cette drève d'un gris verdâtre est fort imperméable, ce qui explique l'humidité persistante du sol et sa transformation en marécages. Suivant la coupe du Puits n°8 que la Compagnie des Mines de l'Escarpelle a fait foncer sur Auby, au lieu-dit Port Arthur, nous connaissons la composition des assises sur lesquelles nous marchons :
- Couches aquifères : sol argilo-calcaire, argile ferrugineuse, marne meunière, silex
- Couches imperméables : drève argileuse, drève blanche avec pyrites de fer (tourtia)
- Couches perméables accidentelles : calcaire ou marbre (on y rencontre deux fissures remplies d'eau salée ayant donné 600 m3 en 24 heures. D'après les techniciens, ce sont des révolutions terrestres non comblées, des poches qui se sont trouvées enfoncées par les mouvements du sol)
- Couches imperméables et houillères : terrain houiller (la première veine de charbon épaisse de 0.30 m à 0.82 m et inclinée à 28° y fut trouvée à la profondeur de 232 mètres)
Hydrographie
Au point de vue orographique et hydrographique, le terrain de la commune ne présente aucune côte.
Aucune source notable ne jaillit du sol et aucun cours d'eau y prend naissance.
Climat
Voies de communication et transport
L'accès se fait principalement par la D120 qui traverse la ville. L'autoroute A21 (Lens ↔ Valenciennes) se trouve également aux abords de la ville. Auby est également desservie par la ligne 2 (Auby - Bon Air ↔ Sin le Noble - Lycée de Sin) du réseau Evéole. La ville sera desservie d'ici quelques années[Quand ?] par la ligne D du tram Évéole. Auby est également à proximité des gares de Leforest et de Pont-de-la-Deûle.
Un projet de contournement d'Auby est en cours de réalisation[Quand ?] afin de réduire le passage des camions, en créant une route de la Zone Industrielle des Prés Loribes à la rue Jean-Jacques Rousseau.
Urbanisme
Quartiers
La commune d'Auby est composée de plusieurs quartiers :
- Les Asturies : ancien quartier de la Compagnie Royale Asturienne des Mines, devenue par la suite Vieille-Montagne, Union Minière, Umicore et aujourd'hui Nyrstar ;
- Le Bon-Air : ancien quartier des mineurs mais aussi des Engrais d'Auby, de la Cokerie, de la Société Lorraine de Carbonisation et de la Potasserie ;
- La Vallée : l'entrée de la fosse 8 d'Auby se trouve rue Francisco Ferrer et quartier HLM construit dans les années 1970.
- Le Champ Fromentin/Cité du Moulin : là où se trouvait un ancien moulin, toujours présent, mais en ruine. La Cité du Moulin est une ancienne cité minière alors que le Champ Fromentin est un quartier résidentiel du début des années 1980 ;
- Le Grand Marais : quartier résidentiel ;
- Le centre-ville : quartier regroupant la Place de la République et la Départementale 120, représenté par les rues du Général de Gaulle, Léon Blum et Jean Jaurès. Il s'agit du quartier où se trouvent la plupart des commerces de la ville (alimentation, la Poste, pharmacies…) et les services publics (Mairie, CCAS, Médiathèque, Maison de Services, Centres sociaux).
Environnement
Auby est située au cœur d'un bassin minier et industriel qui a aussi connu des séquelles de guerre lors des deux Guerres mondiales.
La commune abrite un important complexe industriel métallurgique (l'Usine Les Asturies, l'une des plus grandes raffineries de zinc dans le monde (avec de 245 Mt/an), appartenant au groupe Umicore France qui produit essentiellement du zinc et du cadmium).
Cette zone fait l'objet de requalifications environnementales depuis les années 1980, avec l'EPF (établissement public foncier).
Deux sites pollués ont fait l'objet d'une attention particulière :
- le terrain de dépôt d'Auby no 80 de VNF. Ce bassin a reçu dans les années 1970 des sédiments prélevés dans la gare d'eau de Courcelles-les-Lens. Ces sédiments étaient très pollués, notamment par du plomb et du zinc. Il a fait l'objet en 2009 d'importants travaux de restauration paysagère ;
- Le Bois des Asturies. Situé près de l'usine, il est très pollué par du zinc, du plomb et du cadmium (jusqu'à plusieurs centaines à plusieurs dizaines de milliers de mg/kg de sol sec[2]). Une peupleraie y a été plantée en deux vagues, d'abord sur la partie la moins proche de l'usine (boisée de 1974 à 1977) puis sur les parcelles les plus proches (de 1981 à 1983)[2]. Dans les parties moins polluées, le sous-bois est caractérisé par des associations de plantes indicatrices de sols pollués (Arrhenaterum elatius et Arabidopsis halleri, mais aussi par un humus, de type Mull, riche en diplopodes (Polydesmus angustus) et vers de terre. Sur les parties polluées, Viola calaminaria, plante métallicole pousse sur un humus dégradé (Mor « sans activité visible de la faune »[2] et sur les parties très polluées (à quelques centaines de mètres de l'usine, les arbres poussent mal, et la strate herbacée est riche en Armeria maritima halleri qui indique une forte pollution par le plomb. Des Phragmites australis montrent la présence d'une nappe superficielle. On y a trouvé une espèce de collembole particulièrement résistante aux sols pollués (Mesaphorura macrochaeta, dont les populations constituent jusqu'à 94 % de la communauté de collemboles sur les parties polluées étudiées, contre 1,7 % sur la partie moins polluée[2]).
Auby a fait l'objet d'une AEU (Analyse Environnementale Urbaine) dans le cadre de son PLU (Plan Local d'Urbanisme)
Toponymie
On retrouve le nom d'Auby sous différents orthographes
- - 1143: ALBI, cartulaire de l'abbaye de Marchiennes
- - 1241: ALBIACUM, 1er cartulaire d'Artois
- - 1284: AUBI, inform. judic. du comte de Flandre
- - 1290: AUBIG, 1er cartulaire d'Artois
- - 1323: OBIES, 3ème cartulaire du Hainaut
- OBY, OPPY, AUBI, documents divers.
C'est probablement un nom propre, Albus, Albius, qui lui a donné son nom.
Histoire
On trouve depuis le XIIe siècle assez souvent le nom d'Auby, mais avec des orthographes variées. Ces formes varient suivant les époques, mais aussi suivant les individus. En 1143, Albi, dans un cartulaire de l'Abbaye de Marchiennes. En 1241, Albieum dans le premier cartulaire d'Artois. En 1248, Aubi, dans une information judiciaire du Comte de Flandre. En 1323, Obies dans le troisième cartulaire d'Artois.
Il faut d'abord retenir qu'en ces temps-là, il n'y avait pas d'orthographe. Par exemple, dans une requête adressée par les gens du pays au lieutenant-général de la gouvernance en février 1668 on trouve écrit Auby et dans sa réponse le lieutenant-général a écrit Oby.
Le nom de la ville signifie « Domaine d'Albius ».
Avant 1789, la commune d'Auby fait partie de la province d'Artois, comme tout le canton ouest de Douai sauf Raimbeaucourt et Râches. En 1790, lors de la formation des départements, elle est rattachée à l'arrondissement de Douai et ensuite au département du Nord dont Douai fut le chef-lieu jusqu'en 1804. Depuis 2002, à l'occasion de travaux de constructions communales, de nombreuses fouilles opérées par le service d'archéologie de la communauté d'agglomération ont permis de mettre en évidence une occupation antérieure à celles mentionnées dans les textes anciens. Des vestiges d'occupations du haut Moyen Âge et moyenâgeuse viennent d'être découverts, de nombreuses tombes et objets notamment près de l'église actuelle ou a d'ailleurs été localisée la motte féodale mais aussi sur la place actuelle et autour de l'ancienne mairie. D'autres chantiers de fouilles sont en cours.
Politique et administration
Situation administrative
Tendances politiques et résultats
v
Administration municipale
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Jumelages
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 7 320 habitants, en diminution de −3,49 % par rapport à 2009 (Nord : 1,21 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
Santé
Enseignement
Auby fait partie de l'académie de Lille.
La ville possède plusieurs établissements selon les quartiers.
Au Centre :
- École Maternelle Gérard Philipe
- École Primaire Jules Guesde
Au Bon-Air :
- École Maternelle Jacques Prévert
- École Primaire Georges Brassens
Aux Asturies :
- École Maternelle et Primaire Marcel Pagnol
La ville est également dôtée d'établissements secondaires :
- Collège Victor Hugo (De la 6ème à la 3ème et une SEGPA (Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté)
- Lycée Professionnel Ambroise Croizat (Bac Professionnel Administratif, Bac Professionnel Métiers de la Mode et du Vêtement, Bac Professionnel AASP, CAP Agent Polyvalent de Restauration, CAP Assistant Technique en Milieu Familial, CAP APR en contrat d'apprentissage)
Média
- Radio-Quinquin est une ancienne station radio qui émettait depuis Auby. Cette radio était destinée aux travailleurs. Celle-ci a beaucoup fait parler d'elle au début des Années 1980 alors que le gouvernement dans les mouvement des Radios Libres.[réf. nécessaire]
- L'Aubygeois est le journal de la ville.
Cultes
Sports
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château d'Auby : du XVIIIe siècle dont la plus ancienne propriétaire connue reste la marquise de Leyde, Dame du Forest et d'Auby ; puis le Sieur Plaisant, trésorier de la ville de Douai ; Simon de Maibelle, professeur de droit à l'Université de Douai qui se maria avec la fille de M. Plaisant, Auguste Dubois, intendant militaire qui assura la rénovation de l'édifice dans les années 1854-1857 pour lui donner son état actuel. Ce château revint à la famille Cardon de Montigny à la suite du décès d'Auguste Dubois en 1875 et fut racheté en 1921 par les Houillères nationales lors d'une vente promulguée par le tribunal civil de Bernay à la suite de la liquidation de la succession de Norbert Cardon de Montigny, les Houillères le transformèrent alors en centre d'apprentissage pour Galibots mineurs. En 1968, la municipalité d'Auby en fit l'acquisition, il accueillit successivement des salles de classes, une cantine scolaire, une bibliothèque qui fut transformée en médiathèque en 1989. L'ancienne bibliothèque a été incendiée lors des émeutes des banlieues en 2005. Le château est constitué d'une partie centrale de médiocre apparence à laquelle sont flanquées deux ailes de style espagnol bâtard flanquées de tourelles décoratives. Son parc et ses jardins sont vastes (actuel parc du château )et une ferme composait ses annexes.
Après l'incendie de 2005, les élus locaux programmèrent la rénovation et la transformation de l'édifice en Hôtel de Ville dont l'inauguration se déroula le 5 novembre 2011.
- L'ancienne mairie est en fait une ancienne église bâtie en 1810 par l'architecte spécialisé dans les constructions d'églises, DEWARLEZ, bâtisseur aussi des églises de Roost Warendin et de Vieux condé. Ce bâtiment remplaça celui de 1761 fortement dégradé. En 1875, une nouvelle église fut construite sur un terrain appelé "Les mottes".
- Le clocher situé sur la partie arrière fut supprimé, un étage fut construit dans le bâtiment où furent ouvertes des classes, des ouvertures furent faites sur la façade afin d'y accueillir les services administratifs de la mairie.
- Kiosque à musique du début du XXe siècle construit en 1921 par l'entreprise Maerstens sur les vestiges de l'ancien parc du Château dit « Laloux » démantelé sur décision du conseil municipal lors des réflexions sur le devenir de cet immense espace situé en centre ville et laissé en ruine par les occupants. Ce château dont il est fait mention au XVIIIe siècle aurait été construit par le chevalier Reytier Bailli d'Auby dont la lignée occupa jusqu'en 1830 le bâtiment dont il ne subsiste aucun élément. C'est dans cette propriété que fut installée en 1811 la toute première sucrerie utilisant la betterave suivant un procédé instauré par le docteur Reytier, membre de la société horticole de Douai.
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Façade principale du château d'Auby, maintenant faisant partie de la mairie.
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L'ancienne mairie.
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Le kiosque à musique sur la place d'Auby
- Église paroissiale Notre-Dame-de-la-Visitation de 1967 construite sur l'emplacement d'un édifice datant de 1875, profondément remanié après les dégâts de la Première Guerre mondiale notamment pour son clocher entièrement reconstruit en 1921. En 1957, les affaissements miniers eurent raison de la partie arrière du chœur qui s'effondra totalement. Une église provisoire en bois fut reconstruite à proximité.
- Église des cités de la fosse no 6 des mines de l'Escarpelle.
- Chapelle Saint Joseph du XIXe siècle, au quartier des Asturies.
- Chapelle dédiée du XIXe siècle, comme le prouve la date de 1856 inscrite sur le porche, construite par Auguste Dubois, intendant militaire et époux de Léocadie Bouziers d'Estouilly, propriétaire avant la baronne de Montigny. Cette chapelle est dédiée à Notre-Dame-de-Bonsecours et a été édifiée sur une crypte qui devait accueillir la dépouille d'Auguste Dubois, propriétaire du château, mais il n'en fut rien, la crypte resta entièrement vide, Auguste Dubois fut un des premiers à poser son monument funéraire dans le nouveau cimetière situé à l'entrée d'Auby. Le 8 décembre 2013 ont été posées trois statues dans les niches restées désespérément vides après la guerre 14/18.
- Saint Éloi, Sainte Barbe et une Vierge à l'Enfant de bonne facture embellissent l'édifice.
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Église paroissiale Notre-Dame-de-la-Visitation.
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L'église des cités de la fosse n° 6 des mines de l'Escarpelle
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La chapelle Saint-Joseph
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La chapelle N.D. de Bon Secours
- Ancien moulin à grain du XVIIIe siècle à l’entrée de la ville (en venant de Flers-en-Escrebieux) détruit avant 1914.Tour droite en briques supportant le mécanisme en toiture tournante.Un autre moulin est mentionné sur un plan ancien, il devait se trouver dans les parcelles occupées par l'ancien terril de la fosse 8
- Pont du canal de la Deûle, lieu stratégique de franchissement de la Deûle, les ponts de bois existants furent remplacés au XIXe siècle par un pont tournant en fer monté sur un axe central, ce dernier fut remplacé en 1910 par un pont de fer construit par l'entreprise Five Cail qui fut détruit par les Allemands lors de leur départ en 1918. Un pont-levis en bois fut construit en hâte à l'emplacement de l'ancien pont tournant afin d'assurer les liaisons ce n'est qu'en 1923 qu'un nouveau pont en fer vit le jour celui même que les voies navigables viennent de remplacer en 2012 pour le passage du trafic fluvial de conteneurs sur deux couches.
- La cité pavillonnaire de la Justice, le dispensaire de la Société de Secours Minière, la cité-jardin du Moulin, issus de la fosse no 8 des mines de l'Escarpelle, et le terril no 140, Marais du Vivier Ouest, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco[10].
Personnalités liées à la commune
- Raymond Normand (1919-2000), peintre impressionniste français.
- Joseph Carlier, (1931-2012), footballeur français y est né.
- Fabrice Radkowski, champion du monde 2007 de culturisme, s'entraîne à Auby.
- Joseph Poulain, clairon du 106e bataillon de chasseurs.
- Pierre Delattre, ingénieur du roi Louis XIV.
Héraldique
Les armes d'Auby se blasonnent ainsi : « Ecartelé aux 1 et 4, d'argent à l'aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules ; aux 2 et 3, contre-écartelé d'or et de sable. » |
Manifestation ou fêtes
- Février : carnaval d'Auby avec la cérémonie des Cacheux
- Mai : brocante, fête foraine, historiquement programmée le 3e dimanche de mai;
- 13 et 14 juillet : retraite aux flambeaux, pique-nique républicain, feu d’artifice ;
- Fin juillet/début août : Auby Plage (parking de la Piscine, rue Alexandre-Dubois) ;
- 2 septembre : Libération de la Commune d’Auby ;
- Septembre : Brocante, fête foraine historiquement prévue le 1er dimanche après le 15 du même mois
- Décembre : marché de Noël (parvis de l’Église ou place de la République).
Les géants
- Alphonse et Zulma construits primitivement en osier dans les années 1980, puis en aluminium en 1982, les têtes ont été réalisées par et sur une idée de Gérard Laurent, employé communal, voulant rendre hommage à la corporation des mineurs et à son grand père, meneux qu'chevaux à la fosse 8 d'Auby ;
- Zin Zinc, symbolisant la corporation des fondeurs de zinc de la Compagnie royale Asturienne des Mines ;
- Jean Miche, représentant Jean-Michel Blervaque, ancien compagnon de la troupe de Cacheux d'Auby, disparu tragiquement ;
- Éric, représentant Éric Camart, pâtissier local ;
- Merdouille, sur une idée des parents d'élèves du centre.
Pour approfondir
Bibliographie
- Jean-Marc Gasperi, « La ferme expérimentale d'Auby-Écosite : une des 4 réalisations proposées au titre du Projet de Reconquête Environnementale », La Lettre du Pôle, n° spécial, oct. 2000
- Jean Paul Marlaire, Auby. Mémoires en images, éditions Alan Sutton, 2000
- François Cattoen, « Monographie historique, agricole et industrielle de la commune d'Auby (Nord) », Bulletin géographique du nord de le France, 1911
- Aldebert Valette, Parcours (On sème pour la vie), Geai Bleu Éditions, autobiographie de l'ancien maire d'Auby (ISBN 978-2914670-58-3[à vérifier : ISBN invalide])
- Edmond Deldique, Histoire locale de la ville d'Auby, imprimerie OSAP à Lille (1945), 46 pages
- Edmond Deldique, Etudes historiques et locales d'Auby lez Douai 109 pages, Imprimerie commerciale Douai, 1978
- Edmond Deldique, A l'ombre du château d'Auby, Imprimerie Maulde et Renou-Sambre Maibeuge, 1987, 158 pages
- Pierre Outteryck et Laurence Dubois, Résistances à Auby, 2014, Editions du Geai Bleu
Articles connexes
Liens externes
- Auby sur le site de l'Institut géographique national
- Enregistrements réalisés dans le village d'Auby, le 14 juillet 1912, 6 disques sur Gallica
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Calcul de l'orthodromie entre Auby et les autres communes », sur lion1906.com (consulté le )
- Gillet Servane, Ponge Jean-François, Dynamique du peuplement de Collemboles sous l’effet d’une pollution croissante par des ETM (The impact of increasing pollution by zinc, lead and cadmium on collembolan communities (Arthropoda, Hexapoda), in "Contaminations métalliques des agrosystèmes et écosystèmes péri-industriels, Cambier (P.), Schvartz (C.) & Van Oort (F.) (Ed.) (2009) 219-227"
- « Auby : C. Kaczmarek élu maire sans surprise », L'Observateur du Douaisis, no 586, , p. 11
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Evolution et structure de la population à Auby en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Bassin Minier Nord-Pas de Calais », sur whc.unesco.org, Unesco