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Métro de Bruxelles
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Logo du métro de Bruxelles.

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Rame de métro à la station Érasme sur la ligne 5.

Situation Bruxelles (Belgique)
Type Métro
Entrée en service [1]
Longueur du réseau 39,9 km[2]
Longueur additionnée des lignes 55,6 km[2],[note 1]
Lignes 4
Stations 59[note 2]
Fréquentation 134,9 millions (2015)[2]
Écartement des rails 1 435 mm
Exploitant Société des transports intercommunaux de Bruxelles
Vitesse moyenne 28 km/h[2]
Vitesse maximale 72 km/h
Lignes du réseau Modèle:Ligne STIB
Réseaux connexes Modèle:Ligne STIB Métro de Bruxelles
Modèle:Ligne STIB Prémétro de Bruxelles
Modèle:Ligne STIB Tramway de Bruxelles
Modèle:Ligne STIB Autobus de Bruxelles
RER

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Carte du métro de Bruxelles.

Le métro de Bruxelles est un réseau de transport en commun métropolitain desservant Bruxelles, la capitale de la Belgique. Le réseau comporte quatre lignes de métro lourd (les lignes 1, 2, 5 et 6), essentiellement souterraines, totalisant environ 39,9 kilomètres de longueur. Le réseau prémetro, quant à lui, consiste en trois lignes de tramway (les lignes 3, 4 et 7) effectuant une partie de leur parcours en souterrain, offrant aux usagers un service comparable à celui d'un métro.

Les premières ébauches de transports en commun souterrains à Bruxelles datent de 1892. La première ligne de métro lourd, la ligne 1, a été inaugurée le en présence du Roi Baudouin. Après la mise en service d'une ligne de ceinture et de multiples extensions, le métro dessert aujourd'hui 59 stations, dont une multitude offrent une correspondance avec les autres lignes. Le métro a transporté environ 135 millions de passagers en 2015[2].

L'exploitation du métro de Bruxelles est assurée par la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB). Cette entreprise publique assure également l’exploitation des tramways et de la majorité des bus de la Région de Bruxelles-Capitale. La desserte de Bruxelles et de son agglomération est également assurée par les bus des entreprises publiques De Lijn et TEC, ainsi que par les trains de la SNCB (RER) dont les réseaux sont connectés au métro à certaines stations[3].

Le métro bruxellois est le seul métro lourd de Belgique. Deux autres villes disposent d'un réseau de métro léger où des tramways roulent à certains endroits en souterrain : Anvers et Charleroi. La ville Gand dispose quant à elle d'un réseau de tramway.

Histoire[modifier | modifier le code]

Prémices[modifier | modifier le code]

Projet de métro de 1925 dit de « Dyle & Bacalan ».

Etablissement d'un métro lourd[modifier | modifier le code]

Croissance du réseau[modifier | modifier le code]

Finalisation de la ligne de petite ceinture + reforme[modifier | modifier le code]

La station Delacroix, enjambant le canal Bruxelles-Charleroi, est la dernière ajoutée au réseau depuis son inauguration le .
Evolution du réseau du métro de Bruxelles

Réseau actuel[modifier | modifier le code]

Les lignes du métro de Bruxelles sont identifiées principalement par leur numéro, mais peuvent aussi l'être par leur couleur ou leurs stations terminus. La direction est toujours identifiée par la station terminus vers laquelle le train se dirige. Par exemple : ligne 5 vers Herrmann-Debroux (voir photographie ci-dessous).

Rame arrivant à la station Herrmann-Debroux, terminus de la ligne 5.

Lignes et opérations[modifier | modifier le code]

Ligne Caractéristiques
(1)
Accessible aux personnes à mobilité réduite
Gare de l’Ouest Stockel
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
12,5[2] km
Durée
26 min
Nb. d’arrêts
21
Matériel
BOA
Jours de fonctionnement
LMaMeJVSD
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / O / — / O
Voy. / an
Dépôt
Delta
Desserte : Molenbeek-Saint-Jean, Koekelberg, Bruxelles-Ville, Etterbeek, Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe-Saint-Lambert
Autre : Une rame toutes les 5 minutes[4] aux heures de pointe.
(2)
Accessible aux personnes à mobilité réduite
Simonis Elisabeth
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
10,3[2] km
Durée
20 min
Nb. d’arrêts
19
Matériel
U5
Jours de fonctionnement
LMaMeJVSD
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / O / — / O
Voy. / an
Dépôt
Jacques Brel
Desserte : Koekelberg, Molenbeek-Saint-Jean, Anderlecht, Saint-Gilles, Bruxelles-Ville, Ixelles, Saint-Josse-ten-Noode
Autre : Une rame toutes les 6 minutes 30 secondes[4] aux heures de pointe.
(5)
Accessible aux personnes à mobilité réduite
Érasme Herrmann-Debroux
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
17,3[2] km
Durée
36 min
Nb. d’arrêts
28
Matériel
U4, U5, BOA
Jours de fonctionnement
LMaMeJVSD
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / O / — / O
Voy. / an
Dépôt
Delta
Desserte : Anderlecht, Molenbeek-Saint-Jean, Koekelberg, Bruxelles-Ville, Etterbeek, Auderghem
Autre : Une rame toutes les 5 minutes[4] aux heures de pointe.
(6)
Accessible aux personnes à mobilité réduite
Roi Baudouin Elisabeth
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
15,5[2] km
Durée
30 min
Nb. d’arrêts
26
Matériel
U5
Jours de fonctionnement
LMaMeJVSD
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / O / — / O
Voy. / an
Dépôt
Jacques Brel
Desserte : Jette, Koekelberg, Molenbeek-Saint-Jean, Anderlecht, Saint-Gilles, Bruxelles-Ville, Ixelles, Saint-Josse-ten-Noode
Autre : Une rame toutes les 6 minutes 30 secondes[4] aux heures de pointe.

Stations[modifier | modifier le code]

Informations voyageurs[modifier | modifier le code]

Accessibilité[modifier | modifier le code]

Portique en station Beekkant dédié aux personnes handicapées ou équipées de poussettes.

Chaque station est dotée d'un certain nombre de bouches de métro permettant l'accès aux quais. Ces bouches sont en général dotées d'escaliers ou d'escaliers mécaniques ce qui rend l'accès aux stations difficile pour les personnes à mobilité réduite. Toutefois, les stations construites depuis les années 1990 ou rénovées récemment sont conçues afin de rendre l'accueil de personnes handicapées possible par la construction d'ascenseurs ainsi que la réalisation d'aménagements spéciaux (signalétique spécifique, portiques plus larges, valideurs rabaissés, etc.).

Au , Bruxelles Mobilité mentionne que 45 des 69 stations de métro et prémétro (soit 71 %) sont accessibles aux personnes à mobilité réduite tandis que les aménagements pour une dizaine d'autres sont actuellement en étude[5]. Toutefois, l'ensemble des stations sont déjà équipées pour permettre l'usage du réseau par des personnes aveugles ou malvoyantes grâce à des aménagements au sol et l'installation de signalétique en braille[6].

Contrairement aux 45 stations évoquées précédemment, celles ci-dessous sont toujours inaccessibles aux personnes à mobilité réduite au  :

  • Beekkant
  • Clemenceau
  • Hôtel des Monnaies
  • Jacques Brel
  • Madou
  • Montgomery
  • Parc
  • Porte de Hal
  • Ribaucourt
  • Roodebeek
  • Simonis
  • Stuyvenbergh
  • Thieffry
  • Trône (en cours)
  • Vandervelde

Exploitation du réseau[modifier | modifier le code]

Amplitude horaire et fréquences[modifier | modifier le code]

Afficheur en station Gare Centrale indiquant respectivement la ligne, la direction et le délai avant l'arrivée du prochain train.

L'exploitation quotidienne des lignes débute aux alentours de h 30 le matin (h 0 le week-end et jours fériés), pour se terminer peu après minuit et ce tous les jours de l'année[7].

Sur les lignes 1 et 5, une rame passe en moyenne toutes les 5 minutes aux heures de pointe, offrant une fréquence de min 30 s sur le tronçon commun, et toutes les min 30 s aux heures creuses (10 min très tôt le matin et très tard le soir)[4].

Le tronçon commun des lignes 2 et 6 a une fréquence de min 15 s en heure de pointe, pour min 45 s en heure creuse et 5 min le soir. La ligne 6, quant à elle, a une fréquence de min 30 s en heure de pointe, min 30 s en heure creuse et 10 min le soir[4].

Lors des vacances scolaires, la fréquence de la circulation des métros est moindre.

Gestion de l'exploitation[modifier | modifier le code]

Tarification[modifier | modifier le code]

Le métro, tout comme les autobus et tramways de Bruxelles, est exploité par la Société des transports intercommunaux bruxellois (STIB). Les tarifs du métro, des tramways et des autobus sont complètement intégrés, un billet donnant droit à un déplacement complet, quel que soit le moyen utilisé ou le nombre de correspondances (dans la limite de 60 minutes après la première validation)[8].

Il existe par ailleurs un abonnement Métro-Tram-Bus (MTB) permettant l'usage de tout moyen de transport public sur le territoire de la région de Bruxelles-Capitale et ce peu importe l'entreprise concernée : l'utilisateur peut donc emprunter le métro, les trams et les bus de la STIB, les trains de la SNCB ainsi que les bus des sociétés TEC et De Lijn[9].

Ancien système[modifier | modifier le code]

Il existe une gamme de billets très étendue répondant à différents besoins. Le coût des déplacements avec les moyens de transport de la STIB (métro, tram et bus) est calculé à l’heure. Pour peu que le trajet ne dépasse pas une heure après la première validation du billet, il est permis, par exemple, de passer d’un bus à une rame de métro sans payer une seconde fois. Chaque trajet a un coût différent selon le type de support acheté, tarifs au 1er juillet 2015 :

Depuis l'arrêt de la vente de cartes à piste magnétique, les titres de transport de la catégorie JUMP ne sont plus disponibles qu'exclusivement sur les cartes MOBIB. Les tickets à puce sont donc uniquement valables sur le réseau STIB et sur l'Airport Line.

Les deux derniers tarifs sont forfaitaires et permettent un nombre illimité de voyages sur l’ensemble des réseaux métro, tram et bus durant un ou trois jours. Il existe également différentes offres destinées aux touristes comme la « Brussels Card » qui combine les moyens de transport et les entrées de nombreux musées pour une durée déterminée.

Le prix des abonnements sans réduction revient à 49,00  pour un mois et 499  pour un an[10] et permettent un nombre illimité de voyages sur l’ensemble du réseau (métro, tram et bus) pendant un mois ou une année.

Il existe des réductions pour de nombreuses catégories de personnes, incluant notamment la gratuité totale pour les moins de 12 ans, les plus de 65 ans et les bénéficiaires des statuts BIM/OMNIO[11],[12].

Les titres de transport peuvent être achetés à des bornes automatiques situées aux entrées des stations ou auprès de vendeurs agréés (gares ferroviaires, grosses stations de métro, supermarchés, librairies…). Les abonnements nécessitent une photo.

Carte MOBIB[modifier | modifier le code]

Ticket « STIB 1 voyage » doté d'une puce RFID.

Après une phase de test en 2007, les cartes MOBIB (acronyme de Mobility In Belgium[13]) sont introduites en 2008 par la STIB afin de remplacer progressivement tous les anciens titres de transport (tickets à bande magnétique et abonnements) vers la plateforme Calypso, déjà utilisée depuis 1996 par la RATP[14]. Cette carte est composée d'un circuit intégré où sont stockées les données qui seront lues sans-contact à courte distance à l'aide de la technologie RFID lors du passage devant un valideur. Bien qu'introduite en primeur sur le réseau bruxellois, celle-ci avait dès le départ pour vocation de remplacer les titres de toutes les autres entreprises de transport public belges (SNCB, De Lijn et TEC)[14]. D'une validité de 5 ans, elles permettent le stockage de titres (tickets, abonnements, etc.) de différents opérateurs sur une même carte. La phase de transition a débuté avec le transfert des abonnements vers la nouvelle plateforme à partir de , suivie des différents titres de transports à bande magnétique dans le courant de l'année 2009.

Des cartes anonymes (pouvant donc être prêtées), dénommées MOBIB Basic ont été introduites en permettant d'utiliser les fonctionnalités de rechargement d'une carte traditionnelle sans toutefois pouvoir porter d'abonnement qui sont considérés comme des titres nominatifs[15].

Le 1er février 2016, la STIB introduit des tickets MoBIB jetables. Il s'agit de tickets anonymes avec carte à puce intégrée ayant une durée de validité de 3 ans à dater de l'achat[16].

Au , les oblitérateurs oranges, pour tickets à bande magnétique, sont désactivés et commencent à disparaître progressivement des moyens de transports de la STIB laissant entièrement la place au système MOBIB[17].

Financement[modifier | modifier le code]

Fréquentation[modifier | modifier le code]

Le réseau connaît une augmentation régulière du nombre de passagers transportés depuis 2005 : la fréquentation a augmenté de 1,65 % par an en moyenne entre 2005 et 2015.

La fréquentation du réseau a connu entre l’année 2005 et 2006 une croissance de 8 % : le nombre de passagers transportés est passé de 114,5 millions à 122,5 en 2006[18]. Les habitudes des usagers ont également évolué : le trafic de week-end a augmenté de 12 % en 10 ans ; l’heure de pointe au niveau du trafic est concentrée entre h 30 et h le matin et entre 16 h et 19 h le soir.

Sécurité[modifier | modifier le code]

Dépôts[modifier | modifier le code]

Vue de rames situées au dépôt de Delta.

En plus de ceux nécessaires à l'exploitation des lignes de bus et de tramway, la STIB dispose à l'heure actuelle de deux dépôts destinés à stocker et entretenir le matériel roulant du métro de Bruxelles. Toutefois, un permis autorisant la construction d'un troisième dépôt a été délivré en afin de répondre aux besoins liés à l'extension du réseau[19].

Le dépôt de Delta, opérant depuis la mise en service du métro en , se situe à proximité de la station de métro Delta sur le territoire de la commune d'Auderghem. En plus des activités dédiées aux bus de la STIB, les opérations sur les métros s'effectuent sur trois étages[20]. En surface, un dépôt de 13 000 m2 permet le stockage de 120 voitures sur 12 voies où elles sont nettoyées et subissent de petites réparations pendant la nuit ou en dehors des heures de pointe. Les révisions, réparations et entretiens préventifs des rames sont effectués à l'atelier situé au −2. Le dernier atelier, situé au −4, procède aux réparations de certaines pièces démontées aux étages supérieurs : systèmes pneumatiques, bogies, portes, etc. On y trouve également le centre de formation, équipé de simulateurs, destiné à l'apprentissage de la conduite de métros.

Le dépôt Jacques Brel, mis en service en 2008 au sud-ouest, se situe au sein d'un triangle dont les stations Jacques Brel, Gare de l'Ouest et Delacroix sont les sommets. Celui-ci répond au besoin d'espace supplémentaire suite à la livraison de 15 nouvelles rames destinées à compléter le matériel roulant afin de pouvoir exploiter le réseau après le bouclage de la ligne de Petite Ceinture en 2009[21]. Ce dépôt sert de lieu de remisage pour les véhicules ainsi que de lieu de maintenance préventive pour les véhicules de la flotte ce qui signifie que les entretiens « lourds », impliquant un démontage p.ex., se feront toujours à Delta.

La construction d'un troisième dépôt métro a débuté en dans le prolongement de la station de métro Érasme. Cette infrastructure, souterraine, devra accueillir les 43 nouvelles rames destinées à l'exploitation future des ligne 1 et 5 de façon automatisée[22].

Matériel roulant[modifier | modifier le code]

Depuis la transformation des lignes de prémétro en ligne de métro en 1976, 5 générations de rames ont été utilisées : M1/M2, M3, M4, M5 et M6.

M1 / M2 / M3 / M4 / M5[modifier | modifier le code]

Rame « U3 » en station Rogier.

Le parc de voitures original de 1976 était composé de 90 véhicules de la série M1 (60 voitures) et M2 (30 voitures), véhicules ayant chacun une longueur de 18 mètres. Soixante voitures ont été livrées par La Brugeoise et Nivelles et 30 voitures par les CFC et les ACEC. Ces véhicules ont un seul poste de conduite afin de pouvoir former une rame en en assemblant deux. Ceux-ci sont désignés sous le nom d’U2[23]. Les wagons de ces trains ont quatre portes de chaque côté. En 1980, avec l’extension du réseau, une commande de 70 voitures du modèle M3 fabriqué par BN/ACEC a été réalisée pour enfin posséder un grand parc de 160 voitures simples, soit 80 unités de traction.

Avec l’augmentation du nombre de passagers (ce nombre a doublé en 1988 à la suite de l'ouverture de la ligne 2), le nombre de véhicules a atteint ses limites de capacité. La nécessité d’augmenter le nombre de véhicules a débouché en 1989 sur une nouvelle commande de 32 modules motorisés, sans poste de pilotage : M4 appelé aussi VIM (Voiture Intermédiaire Motorisée). Ces modules s’assemblent entre 2 voitures avec poste de conduite, permettant des unités de traction composées de trois voitures, nommées U3[23]. Une unité U2 pouvant dès lors être accouplée à une unité U3 pour former une rame U5.

En 1999, 25 voitures dont 5 VIM ont été commandées chez Bombardier/Alstom, faisant passer le matériel roulant de la STIB à 217 voitures. Cet ensemble de voitures pouvant dès lors être combiné en 8 rames U4 (de 4 voitures donc) et 37 U5 (rames de 5 voitures).

M6 « Boa »[modifier | modifier le code]

Un « Boa » entre Pétillon et Thieffry sur la ligne 5.

Le M6 « Boa » désigne la dernière génération de rames exploitées sur le métro bruxellois par la STIB[note 3]. En , le marché public visant le renouvellement d'une partie des rames a été attribué au constructeur ferroviaire espagnol Construcciones y auxiliar de ferrocarriles (CAF) après étude des propositions d'AnsaldoBreda et de Bombardier Transport[24]. Elles adoptent le même design que les trams 3000, dessinés par Axel Enthoven et sont peintes dans les nouvelles couleurs de la STIB (gris métallisé et cuivre) afin d'en améliorer l'identité visuelle[25].

Ces rames mesurent 94 mètres, sont composées de six voitures climatisées qui peuvent accueillir au total près de 728 passagers dont 198 places assises[26]. Elles comprennent 18 doubles portes dont 4 qui sont équipées de rampes afin de permettre aux personnes mobilité réduite d'utiliser les transports publics. Les aménagements intérieurs ont été conçus afin de permettre aux personnes handicapées, aux parents avec poussette ou encore aux utilisateurs d'un vélo de pouvoir stocker leur moyen de locomotion.

Une première tranche, composée de 15 unités, pour un montant total de 121,2 millions d'euros[27], a commencée à être livrée en afin de procéder à des tests avant leur mise en service, définitive, sur le réseau en [28]. Dans le courant du mois de , peu de temps avant l'échéance de l'option de 5 ans, la STIB décida de commander une seconde série de 6 unités pour un montant cette fois-ci de 57,0 millions d'euros[29].

Depuis , le constructeur espagnol bénéficie d'un nouveau contrat de 12 ans visant à livrer 43 rames pour un montant total de 353 millions d'euros ainsi qu'une option pour 47 unités supplémentaires[30]. Équipées du système CBTC, celles-ci auraient pour vocation d'être exploitées sur les lignes 1 et 5 qui devraient être totalement automatisées à partir de fin-2023 afin d'en augmenter la fréquence[31].

Depuis la refonte du réseau du , celles-ci sont exploitées sur la ligne 1 (Gare de l’OuestStockel) ainsi qu'occasionnellement sur la ligne 5 (ÉrasmeHerrmann-Debroux). Par contre, chaque rame est composée de six voitures, ce qui rend difficile leur exploitation sur la ligne 2 (SimonisElisabeth) et la ligne 6 (Roi BaudouinElisabeth) étant donné que les quais de certaines stations sont trop courts.

Projets de développement[modifier | modifier le code]

Automatisation des lignes 1 et 5[modifier | modifier le code]

Plan Iris 2 : construction de la ligne 3[modifier | modifier le code]

Prolongement de la ligne 6[modifier | modifier le code]

Le , le gouvernement bruxellois a marqué un accord de principe pour le prolongement de la ligne 6 vers le site d'un futur parking relais de plusieurs milliers de places qui sera situé à proximité du projet de construction d'un nouveau stade national sur l'actuel Parking C[32], celui-ci consisterait en un prolongement de quelques centaines de mètres depuis l'actuelle station Roi Baudouin sur le plateau du Heysel. Malgré l'accord de principe, aucun calendrier n'est toutefois avancé pour l'instant.

Rénovation de stations[modifier | modifier le code]

Entrée de la station Sainte-Catherine après les rénovations.

La rénovation de 24 des 69 stations de métro a été lancée en juillet 2007, et devrait s'achever en 2020. Il s'agissait dans certains cas de reconstructions complètes, dans d'autres de simples réaménagements, tels que le placement d'ascenseurs ou de nouveaux guichets pour permettre l'accès aux personnes à mobilité réduite, par exemple. Le coût total de ces travaux était d'environ 100 millions d'euros, financés par l'État fédéral via l'accord Beliris, par la Région et par la STIB.

La station Tomberg fut la première à être remise à neuf, suivie de Maelbeek, De Brouckère, Gare Centrale (rénovation partielle, nouveaux accès, nettoyage des marbres, nouvel éclairage et pose d'ascenseurs pour personnes à mobilité réduite), Sainte-Catherine, Gare du Midi, Gare du Nord (pose de fresques murales représentant la forêt, rétroéclairées par des LEDs multicolores), Arts-Loi (pose d'ascenseurs, recarrelage des murs, ouvertures entre les différents niveaux; travaux achevés en mars 2016) et Schuman (unification de la station de métro avec la gare ferroviaire de la ligne 161, construction du tunnel Schuman-Josaphat avec enjambement des rails du métro, création d'un pôle multimodal, installation de multiples ascenseurs et redesign esthétique de la station).

La station Rogier sera quant à elle prête dans le courant de 2016, suivant l'installation d'un puits de lumière et de nouveaux accès durant les années précédentes. Les stations Bockstael et Trône devraient également voir la fin de leurs travaux de réfection.

11 stations à forte fréquentation vont encore être rénovées d'ici 2020[33].

Les arrêts Bourse, De Brouckère, Simonis et Clemenceau devraient être transformées d'ici 2018. Les modifications à Bourse[34] et De Brouckère[35],[36],[37] transformeront les deux stations en profondeur, et nécessiteront 2 ans de travaux. À De Brouckère, le but est de faire rentrer la lumière extérieure dans la station jusque sur les quais du métro, de réaménager la mezzanine côté métro, et de créer une nouvelle sortie donnant immédiatement sur la Place de la Monnaie. La station de prémétro ne sera pas concernée par ces transformations[37].

L'année 2019 verra l'inauguration de 6 stations importantes : les trois correspondances avec l'axe ferroviaire Nord-Midi (Gare du Nord, Gare Centrale[38],[39] et Gare du Midi) ainsi que 3 stations consécutives du prémétro : Porte de Hal (station de métro également), Parvis de Saint-Gilles et Horta.

La station Albert, la plus méridionale de l'axe vertical du prémétro, sera quant à elle transformée en profondeur pour pouvoir accueillir le métro Nord, ainsi que les terminus du tram 51 raccourci et du tram 7 prolongé depuis Vanderkindere. Le début des travaux est prévu en 2017 et leur fin fixée pour 2020.

Finalement, la station de correspondance Montgomery sera également rénovée au cours des cinq prochaines années, mais le timing des opérations n'est pas encore déterminé.

Le placement d'ascenseurs pour les PMR devrait, lui, s'achever en 2019, selon le planning suivant[33] :

  • 2016 : Diamant, Botanique, Mérode, Georges Henri, Louise, Gribaumont, Trône et Delta ;
  • 2017 : Alma, Anneessens, Hôtel des Monnaies, Vandervelde, Gare du Nord, Horta et Madou ;
  • 2018 : Albert, Parc, Boileau, Jacques Brel, Porte de Hal, Ribaucourt et Stuyvenbergh ;
  • 2019 : Beekkant et Thieffry.

Impacts sociaux, économiques et culturels[modifier | modifier le code]

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

L'accès à la station Parc est clairement identifiable grâce au logotype surplombant l'entrée.

C'est bien avant son inauguration en 1976 que la problématique de créer une identité visuelle forte pour le métro bruxellois se manifesta. Pour répondre à ce défi, un concours de design a été organisé lors de cette même année afin de sélectionner l'apparence du logotype qui servira à représenter le réseau de transport parmi les propositions des candidats. Un panel de 1 200 personnes provenant de différentes villes du pays a été composé afin de le sélectionner parmi l'ensemble des soumissions[40]. C'est la composition de l'artiste bruxellois Jean-Paul Emonds-Alt qui tire son épingle du jeu avec un visuel composé d'un « M » blanc et stylisé sur fond bleu ciel. Même si la version initiale disposait d'une flèche orientée vers le sud-est, celle-ci a toutefois disparu avant leur présentation finale au public[40].

Au départ, la STIB faisait usage de la police de caractère « Helvetica Bold » pour afficher les informations textuelles en station sur la signalétique et les éditions. En 2006, la STIB présente la nouvelle police, dénommée « Brusseline », qui a spécifiquement été créée pour les transports en commun bruxellois[41]. Elle remplaça progressivement les anciennes fontes dans les publications et panneaux indicateurs.

Œuvres d'art[modifier | modifier le code]

La station Hankar est décorée d'une fresque de l'artiste Roger Somville, fervent défenseur du concept d'art public.

Les stations de métro de Bruxelles sont décorées d'environ 80 œuvres d'art[42]. L'intégration d'œuvres d'art dans le métro bruxellois répond à une recherche d'humanisation d'endroits de passage à priori peu conviviaux[43]. Au départ, la sélection des œuvres d'art dans le métro était une compétence du ministère national des Communications, qui créa en 1969 une commission artistique du métro, composée de trois membres. Lors de la régionalisation, elle a été remplacée par la Commission Artistique des Infrastructures de Déplacement (CAID), composée de douze membres. Son rôle consiste non seulement à assurer la sélection des œuvres, mais aussi à obtenir l'accord des autorités, négocier les contrats, assister les artistes. À ces tâches viennent s'ajouter l'entretien et la rénovation des œuvres.

Il convient de souligner que les stations n'ont évidemment pas été conçues dans le but de servir d'écrin à l'œuvre d'art. Les artistes ont donc dû s'adapter à des contraintes fixées par les ingénieurs et les architectes, même si la commission s'est efforcé d'arriver à un dialogue entre les intervenants.

Compte tenu du fait que le nombre de stations est limité et qu'un choix comporte toujours une part de subjectivité, « tout amateur d'art doit admettre que la commission a bien travaillé et a constitué un aperçu représentatif de l'art belge contemporain. En toute objectivité, on peut même dire que le patrimoine artistique contemporain de Bruxelles est plus riche en sous-sol qu'en surface. »[44].

Musique dans le métro[modifier | modifier le code]

Logo définissant les endroits où les musiciens peuvent jouer.

Tout musicien qui souhaite jouer bénévolement dans une des stations du réseau doit demander une autorisation officielle, à renouveler tous les ans, dans un des points Kiosk. Suite à une circulaire ministérielle du , la STIB est la seule entité pouvant distribuer ces autorisations spéciales[note 4]. Celle-ci ne permet toutefois pas de jouer dans les « zones réservées aux voyageurs » telles que les quais ou les rames. Des endroits réservés à cet usage sont présents dans les stations. On en dénombrait 111 en [45]. Ils sont identifiables par un logo en forme de clé de sol (représenté ci-contre) collé par terre ou au mur. Tout artiste doit préalablement participer à une audition face à un jury d'employés de la STIB où il devra définir les caractéristiques de ses « performances » (type, lieu, etc.) et transmettre ses motivations[45].

En réponse aux plaintes de certains utilisateurs néerlandophones, la STIB décida en d'arrêter la diffusion d'œuvres musicales en langue française et néerlandaise dans les stations de métro, remplacées par des chansons en anglais, espagnol et italien ; ce qui ne manqua pas d'alimenter la polémique[46]. Peu de temps après, la ministre régionale bruxelloise de tutelle, Brigitte Grouwels, est revenue sur la décision en garantissant une meilleure répartition des chansons entre les deux langues nationales principales[47].

Accidents et incidents[modifier | modifier le code]

Attentats du 22 mars 2016 à Maelbeek[modifier | modifier le code]

Hommage aux victimes devant l'entrée de la station Maelbeek (photo prise le 24 mars 2016).

Le , à h 11, un terroriste se fit exploser dans une rame de métro de la ligne 5 en direction de Maelbeek, lorsque celle-ci se remettait en marche en direction d'Arts-Loi. L'attaque fit 17 victimes et une centaine de blessés à degrés divers[48]. Suite à cette tragédie et aux dégâts occasionnés, le réseau métro fut complètement fermé, et les lignes de tram et de bus furent toutes suspendues jusque tard dans l'après-midi[49].

Dès le lendemain, une remise en service partielle des lignes 1 et 5 eut lieu sous forte surveillance militaire, ne s'arrêtant qu'à un nombre restreint de stations et ne fonctionnant qu'entre 7 heures et 19 heures à un rythme restreint. Le tronçon Gare Centrale–Schuman contenant la section endommagée est assuré par des navettes de bus afin de laisser court à l'enquête de la police scientifique et au déblayement des débris[50]. Au , c'est au tour des lignes 2 et 6 d'être remises en marche partiellement, portant le nombre de stations ouvertes à 38 sur 69[51].

Dès le , le tronçon entre Gare Centrale et Schuman fut remis en service, marquant uniquement un arrêt supplémentaire à Arts-Loi et roulant à vitesse réduite à travers Maelbeek, recouverte de bâches pour éviter les regards des curieux[52]. Au , 51 des 69 stations de métro et prémétro ont été remises en service, avec service quotidien de 7 heures à 21 heures[53] avant une réouverture complète (à l'exception de Maelbeek), de 6 heures à 22 heures le 13 avril 2016[54].

Le , le réseau métro reprit son fonctionnement normal, s'arrêtant à toutes les stations et reprennant ses horaires classiques. Le nombre d'accès resta toutefois limité à 2 entrées et sorties dans chaque station[55]. Finalement, l'ensemble des accès des stations fut rouvert le 14 mai 2016[56].

Une fresque réalisée par le peintre belge Benoît van Innis, en hommage aux victimes des attentats a été inaugurée le [57].

Criminalité[modifier | modifier le code]

Suicides[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) « Underground tramway », Railway Magazine,‎ .
  • Modern Railways - « Ouverture du second tunnel de prémétro », octobre 1971.
  • Ludo Bekkers et Robert Delevoy, L'art dans le métro, Bruxelles, Ministère des communications/S.T.I.B., , 214 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Claude Defossé, Le petit guide des Grands Travaux Inutiles, Bruxelles, Paul Legrain RTBF édition, , 344 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Vascer/Brouillon2.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Longueur additionnée des quatre lignes de métro lourd. Les lignes de prémétro ne sont donc pas prises en compte.
  2. Les quatre lignes de métro lourd desservent 59 stations. Le compte passe à 69 si on y inclut les 10 stations desservies par le prémétro.
  3. Son surnom « Boa » fait référence à la possibilité de circuler d'un bout à l'autre de la rame sans devoir en sortir.
  4. 10 JUIN 1997. - Circulaire ministérielle relative à la présence de mendiants, de musiciens et de vendeurs de journaux à la criée à bord des véhicules et dans les installations exploitées par la Société des Transports intercommunaux de Bruxelles.

Références[modifier | modifier le code]

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  3. « Plan du réseau » [PDF], sur STIB.be, (consulté le ).
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  7. « Premiers départs » [PDF], sur STIB.be, (consulté le ).
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