Terrorisme palestinien

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 20 mars 2020 à 16:43 et modifiée en dernier par YANN92340 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Le terrorisme palestinien fait référence aux actes de terrorisme perpétrés pour promouvoir la cause nationale palestinienne. Depuis 1948, le terrorisme palestinien a fait 3 500 tués et 25 000 blessés, principalement des Israéliens[1],[2].

Historiquement, depuis 1919 des groupes palestiniens locaux attaquent la population juive du Yichouv, en opposition aux aspirations du sionisme[3]. De 1949 à 1956, les fedayin commettent des attentats dans le cadre du conflit israélo-arabe. Depuis 1965, une nouvelle période de terrorisme voit le jour, avec des attentats organisés par des groupes palestiniens, au nom de la « libération de la Palestine » ainsi que pour créer un État palestinien. L'attaque de l'aqueduc national d'Israël le 1er janvier 1965, marque le début du terrorisme palestinien contemporain[3]. Le terrorisme palestinien ne devient notoire dans les médias occidentaux qu'à la fin des années soixante, à l'occasion d'actes de piraterie et de prise d'otages[4],[5],[6]. À partir de 1968, il se traduit par le détournement d'avions civils, des prises d'otages, des attaques contre différentes infrastructures et des attentats. Durant la Seconde intifada, il prend la forme d'attentats, dont des attentats-suicides, contre des cibles civiles et militaires.

Contexte historique

Construction d'une enceinte de protection d'un kibboutz dans la vallée de Jezreel en 1938 pendant la Grande Révolte arabe.

Violence palestinienne de 1919 à 1948

Autocar grillagé pour repousser les jets de pierres et de grenades. Tactique de fortification de la Havlagah (1936-1939).

Les attaques contre les communautés juives par des groupes locaux et inspirées par des leaders religieux, font place en 1936 à des violences caractérisées par des attaques et des massacres suscités par le mufti de Jérusalem. En avril 1920, 216 Juifs sont tués ou blessés en une seule journée à Jérusalem. En mai 1921, les victimes juives sont de 40 par jour, et en août 1929, elles sont de 80 morts par jour[3]. Après le plan de partition de la Palestine, des attaques sont soutenues par les États arabes voisins.

Depuis le début du mandat britannique, le Yichouv est victime d'attaques incessante par des Arabes[7]. Les autorités britanniques tentent d'empêcher les émeutes, les vols, meurtres et attaques contre les villes et villages juifs dans l'espoir que des massacres tels que ceux de Safed et Hébron ne se produisent[8].

L'hostilité arabe à la Déclaration Balfour et au traité de Versailles, se caractérise par des manifestations, des émeutes et des massacres. Les émeutes de Jérusalem de 1920 font suite à la déclaration d'indépendance du royaume arabe de Syrie et l'attaque du village de Tel Haï. Les émeutes de 1921 se transforme en attaques contre les Juifs et le massacre d'Hébron en 1929 fait à lui seul plusieurs centaines de morts[9],[10]. Les traités et arrangements signés après la première guerre mondiale, conduisent à la radicalisation du monde arabe, ainsi que de la population arabe de la Palestine[11]

Les Arabes de Palestine se rebellent contre les autorités britanniques lors de la Grande Révolte arabe de 1936-1939. À son terme, bien que vaincus, ils obtiennent la mise en place d'un Livre blanc. En réaction, c'est au tour des Juifs de Palestine de se révolter. En 1942, le congrès sioniste de Biltmore revendique l'entièreté de la Palestine pour l'établissement d'un État juif[12]. Les violences reprennent à partir de 1944, visant principalement les autorités britanniques. En février 1947, ces derniers décident d'abandonner leur mandat sur la Palestine et le confient à l'ONU.

Volontaires arabes en 1947

Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par l’UNSCOP est approuvé par l’Assemblée générale des Nations unies, à New York par le vote de la résolution 181. Le plan est rejeté par les dirigeants de la communauté arabe, y compris le Haut Comité arabe, appuyé dans son rejet du plan par l'ensemble des états de la Ligue arabe[13]. Le lendemain du vote, les arabes lancent des attaques, 126 Juifs sont tués durant les deux premières semaines et 75 sont tués dans un camp de réfugiés d'Aden[14]. La guerre civile prend l'ampleur d'un conflit entre Israël et les pays arabes voisins après le retrait des soldats britanniques. Israël en sort victorieuse malgré de lourdes pertes, 6 000 morts, dont plus de 2 000 civils[15]. Cette guerre déclenche l'exode des Palestiniens. Aucun état arabe palestinien n'est créé car la Jordanie annexe la Cisjordanie tandis que la Bande de Gaza passe sous administration égyptienne. Les Palestiniens vivent cet épisode comme une catastrophe, la « Naqba ». Le conflit précède les conflits israélo-arabe et israélo-palestinien dans lequel ces derniers vont faire usage du terrorisme.

Attaques des Fedayin

Ferme détruite à Tel Mont par les fédayins. 1956

À la suite de la défaite arabe de 1948, des Palestiniens s'infiltrent clandestinement au travers de la ligne d'armistice en territoire israélien. À partir de 1953, la Jordanie et l'Égypte encouragent les infiltrés à commettre des attaques à la grenade et des fusillades contre les communautés israéliennes frontalières et contre la circulation automobile. Certaines attaques seront financées par le gouvernement saoudien et le mufti Amin al-Husseini. Des incursions armées par les Égyptiens sont parallèlement lancées depuis la Bande de Gaza, tandis que l'armée jordanienne participe à des attaques. Ce n'est qu'à partir de 1954 que des groupes de Fedayin lancent des attaques en série. À partir de 1949 jusqu'à la crise du canal de Suez, 264 civils israéliens sont tués au cours de 729 attaques[3]. De 1951 à 1957, 400 Israéliens sont tués, et 900 sont blessés[16]. 125 sont tués après 1957. Les infiltrations palestiniennes commencent dès la fin de la guerre tout le long de la ligne de cessez-le-feu tortueuse avec Israël. Elles sont accompagnées d'attaques contre les civils auxquels les Israéliens répondent par des opérations de représailles[17].

Formation du nationalisme palestinien

Au début des années 1960, deux principales organisations paramilitaires palestiniennes se forment, l'OLP fondée et entrainée par l'Égypte ainsi que le Fatah, soutenu et armé par la Syrie. À partir du rapprochement entre ces deux puissances régionales, l'OLP fonde une nouvelle organisation, les Héros du retour (Abtal al-Awda) basée au Liban et qui rivalise avec le Fatah. En octobre 1966, apparaît une nouvelle organisation, Abd el-Kader Husseini Unit suivie par d'autres unités de Ahmed Jibril, sous les ordres du régime syrien et ayant le soutien de l'OLP. Par la suite, le début des activités terroristes de l'OLP est marqué par de la rivalité avec le Fatah. En 1967 les activités terroristes augmentent jusqu'à la défaite arabe de la guerre des Six Jours, qui s'ensuit par l'apparition de nombreuses cellules terroristes[3]. En 1963, le Fatah est l'organisation la plus populaire et prend le contrôle de l'OLP, avec Yasser Arafat à sa tête. Georges Habache, à la tête du FPLP établi en décembre 1967, entre en compétition jusqu'à la dissolution du FPLP. En 1966 est aussi créé par la Syrie, As-Saiqa et le Front de libération arabe par l'Irak. Dans les années 1970, le Fatah crée l'organisation septembre noir, qui suit l'initiative du FPLP en étendent leurs opérations terroristes au-delà du Moyen-Orient[3].

En 1965, le mouvement national palestinien et ses différentes constituantes se fédèrent autour de Yasser Arafat et de l'OLP, l'« Organisation de Libération de la Palestine », qui opte pour la lutte armée et l'usage du terrorisme contre Israël et ses alliés, ainsi que contre la Jordanie.

À partir des années 1970, le terrorisme palestinien devient la première cause de terrorisme en Europe. Mise à part les attentats terroristes échoués, de nombreux attentats n'ont pas été reportés dans la presse par peur de représailles. Beaucoup de pays européens ont en effet emprisonné des terroristes palestiniens. Le terrorisme palestinien est généralement sous-estimé, tandis que la préférence à commettre des attentats dans des pays occidentaux reste constante[18].

Organisations palestiniennes considérées comme terroristes

Scène du massacre de Ma'aleh Aqrabbim, le 17 mars 1954

Les organisations palestiniennes sur la liste des organisations terroristes des États-Unis, du Canada, de l'Union européenne, d'Israël et d'autres pays sont : le Hamas, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), le Jihad islamique palestinien, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), le Fatah-Conseil révolutionnaire[19],[20],[21],[22]. Depuis les accords d'Oslo en 1993, le Fatah et d'autres factions de l'OLP ont déclaré renoncer au terrorisme, toutefois, d'autres factions du Fatah, telles que Brigades des martyrs d'Al-Aqsa et le Fatah-Tanzim restent impliquées dans des actes de terrorisme. Israël estime que la direction du Fatah continue de contrôler et soutenir ces activités terroristes[23].

Liste d'attentats terroristes palestinien

Principaux attentats palestiniens depuis les accords d'Oslo

Chiffres d'après le ministère des Affaires étrangères d'Israël[24] et selon Jewish Virtual Library[25] :

Date Lieu Victimes événements
23 août 2019 Dolev 1 mort, 2 blessés Une famille en promenade à une source est victime d'un engin explosif improvisé, une fille de 17 ans est tuée
7 août 2019 Migdal Oz 1 mort Un étudiant de Yeshiva de 18 ans est tué
5 mai 2019 Multiples 4 morts Deux missiles qui s'abbatent sur Ashkelon, un sur Ashdod et la quatrième victime est tuée par un missile antichar sur sa voiture.
17 mars 2019 Ariel 2 morts, 1 blessé Un civil et un soldat périssent au carrefour d'Ariel
7 février 2019 Forêt Ein Yael de Jérusalem 1 mort Meurtre d'une fille de 19 ans, Ori Ansbacher, pour des motifs nationalistes: viole, mutilation et coup de couteaux
9 décembre 2018 Ofra 1 mort, 7 blessés L'une des victimes enceinte de l'attentat est contrainte d'accoucher prématurément, le nouveau né meurt en soin intensif
7 octobre 2018 Parc industriel de Barkan 2 morts, 1 blessé Une femme de 28 ans et un homme de 35 ans sont abbatus par un collègue de travail palestinien[26]
30 november 2017 Arad 1 mort Ron Kokia 19 ans, soldat alors en dehors de ses fonctions, est tué en attendant son bus
21 juillet 2017 Halamish 3 tués, 1 blessé Lors d'une célébration Shalom Zachar un terroriste attaque une famille
8 janvier 2017 Jérusalem 4 morts, 17 blessés Un camion fonce sur une foule d'étudiantes en formation militaire
9 octobre 2016 Jérusalem 2 morts, 12 blessés Tir dans la rue sur des civiles
1 juillet 2016 Route 60 1 mort, 3 blessés Tir contre une voiture, le père est tué
30 juin 2016 Kiryat Arba 1 mort, 1 blessé Attaque au couteau d'une fille de 13 ans, Hallel Yaffa Ariel, dans sa chambre
8 juin 2016 Tel Aviv 4 morts, 16 blessés Deux terroristes ouvre le feu sur un restaurant de Sarona
8 mars 2016 Tel Aviv 1 mort, 10 blessés Un touriste américain tué et des blessés dans le port de Jaffa
18 février 2016 Sha’ar Binyamin 1 mort, 1 blessé Deux adolescents de 14 ans attaquent un supermarché avec des couteaux
25 janvier 2016 Beit Horon 1 mort, 1 blessé deux jeunes femmes sont poignardées
1 janvier 2016 Tel aviv 3 morts, 8 blessés Attaque contre un pub et un conducteur de taxi abattu
19 novembre 2015 Multiples 7 morts, des blessés Un adolescent de 17 ans et son père sont tués sur la route 60, deux autres personnes dans une salle de prière de Tel Aviv, et 3 près de Jérusalem (dont un Américain de 18 ans)
17 octobre 2015 Beersheva 2 morts, 10 blessés Un terroriste tue un soldat de 19 ans et tir avec son arme sur les civiles du terminus d'autobus
13 octobre 2015 Jérusalem 3 morts, 17 blessés Deux bus attaqués, des civiles sont poignardés dans et hors des bus
3 octobre 2015 Jérusalem 2 morts, 2 blessés Un homme est tué et un autre venu à leurs secours, sa femme et ses deux enfants ont survécu.
1 octobre 2015 Route de Samarie 2 morts, 4 blessés Un rabbin et sa femme sont tués par balle, leurs enfants à l'arrière du véhicule sont secourus
13 septembre 2015 Jérusalem 1 mort, 3 blessés Jet de pierre contre une voiture
15 avril 2015 Jérusalem 1 mort, 1 blessé Attaque à la voiture-bélier tue un homme de 25 ans
17 février 2015 Route 60 1 mort, 3 blessés Jet de pierre contre une voiture, une fillette de 4 ans meurt de ses blessures
18 novembre 2014 Jérusalem 6 morts, 12 blessés Attaque dans une synagogue au couteau et à l'arme à feu
10 novembre 2014 Alon Shvut et Tel Aviv 2 morts, 4 blessés Une femme de 26 ans et un soldat en congé de 20 ans sont tués à coup de couteaux.
5 novembre 2014 Jérusalem 3 morts, 13 blessés Attaque à la voiture-bélier tue un adolescent de 17 ans sur son vélo, un policer druze et un vieillard palestinien
22 octobre 2014 Jérusalem 2 morts, 6 blessés Voiture qui fonce sur des passants et tue un bébé de 3 mois éjecté de sa pousette et une femme d'Ecuador de 22 ans.
26 août 2014 Nirim 2 morts, 5 blessés Tir de mortiers du Hamas
22 août 2014 Nahal Oz et Gan Yavne 2 mort, 1 blessé Un enfant de 4 ans et un homme de 21 ans sont tués par les shrapnels de deux mortiers du Hamas[27].
4 août 2014 Jérusalem 1 mort, 5 blessés Le conducteur d'une pelle hydraulique écrasse un jeune rabbin puis fonce dans un bus
12 juin 2014 Gush Etzion 3 morts 3 adolescents (16,16 et 19 ans) kidnappés par le Hamas puis tués
1 Mai 2014 Migdal HaEmek 1 mort Un conducteur de taxi tue sa passagère au couteau, une fille de 20 ans
13 mars 2013 Route 60 1 mort, 4 blessés Jet de pierre contre une voiture transportant une famille, une fille de 2 ans succombe à ses blessures[28]
15 novembre 2012 Kiryat Malachi 3 morts (dont une femme enceinte), 4 blessés Attaque à la roquette contre un appartement.
21 septembre 2012 Frontière égyptienne 1 mort, 1 blessé trois terroristes déguisés parmi des migrants africains, attaquent un garde frontière désarmé venu apporter de l'eau
23 septembre 2011 Route 60 2 morts Un père et son fils d'un an sont tués par des jets de pierres contre leur véhicule
18 août 2011 Eilat 8 morts, + 30 blessés Attaques coordonnées contres des voitures civiles[29]
15 Mai 2011 Tel Aviv 1 mort, 16 blessés Un camion fonce dans plusieurs voitures, un bus et fini dans une école
17 avril 2011 Saad 1 mort, 1 blessé un adolescent de 16 ans est tué dans un bus scolaire par un missile antichar [30]
23 mars 2011 Jérusalem 2 mort, 50 blessés Attentat à la bombe à l'embarquement d'un bus, une Britannique est tuée et une adolescente de 14 ans au moment des faits sucombe de ses blessures après un coma[31].
11 mars 2011 Itamar 5 morts Une famille tuée, les 3 enfants mutilés[32]
18 décembre 2010 Forêt de Jérusalem 1 mort, 1 blessé Deux promeneuses américaines sont poignardées[33].
31 août 2010 Kiryat Arba 4 morts Coups de feu tirés d'une voiture sur la route 60. Le Hamas prend la responsabilté[34]
24 février 2010 Monastère Beit Jimal 1 mort Netta Blatt-Sorek est tuée par des terroristes, son corps est retrouvé deux jours plus tard
2 avril 2009 Bat Ayin 1 enfant de 13 ans tué, 3 blessés Attaque à la hache et au couteau contre des enfants [35]
22 septembre 2008 Jérusalem 1 mort, 19 blessés[36] Une BMW fonce dans la foule
2 juillet 2008 Jérusalem 4 morts, 45 blessés[37] Attaque avec un chargeur sur pneus
14 mai 2008 Ashkelon 90 blessés Un missile du Front Jabril et le Comité de résistance populaire explose dans un centre commercial, qui s'effondre sur les civiles.
6 mars 2008 Jérusalem 8 morts, 10 blessés[38] Des étudiants sont tués dans la bibliothèque
4 février 2008 Dimona 1 mort, 9 blessés Ceinture explosive dans un centre commercial
29 janvier 2007 Eilat 3 morts Dans une boulangerie
17 avril 2006 Tel Aviv 11 morts, 60 blessés Attentat-suicide du Jihad islamique dans le restaurant du 19 janvier
30 mars 2006 Kedoumim 4 morts Attentat-suicide, déguisé en Juif orthodoxe
19 janvier 2006 Tel Aviv 32 blessés Attentat-suicide dans un restaurant de Shawarma, par les opératifs du Jihad islamique
5 décembre 2005 Netanya 5 morts, 50 blessés Attentat-suicide dans le centre commercial par le Jihad islamique
26 octobre 2005 Hadera 7 morts, 54 blessés Attentat-suicide dans le marché par le Jihad islamique
28 août 2005 Beer Sheva 52 blessés Attentat-suicide du Hamas dans la station d'autobus
12 juillet 2005 Netanya 5 morts, 70+ blessés Le Jihad islamique commet un attentat-suicide dans un centre commercial
25 février 2005 Tel Aviv 5 morts, 50 blessés Le Jihad islamique commet un attentat à la bombe devant une boite de nuit
13 janvier 2005 Terminal de Karni. 6 morts, 5 blessés Attaque à la bombe contre des civils suivie par des tirs[28].
1 novembre 2004 Tel Aviv 3 morts, +30 blessés Kamikaze du FPLP dans le marché du Carmel
7 octobre 2004 Taba 32 morts, 120+ blessés Attentat à la bombe dans deux hôtels de vacances, 400 kg d'explosif contre l'hôtel Hilton, puis double explosion dans un camping
22 septembre 2004 nord de Jérusalem 2 morts, > 17 blessés Femme kamikaze du Fatah
31 août 2004 Beer Sheva 16 tués, 100 blessés Le Hamas commet deux attentats-suicides dans des bus
11 août 2004 point de passage de Qalandiyah 2 palestiniens tués, 18 blessés Bombe à l'entrée de Jérusalem
11 juillet 2004 Tel Aviv 1 mort, 33 blessés Bombe à l'arrêt de bus
14 mars 2004 Ashdod 10 morts, 16 blessés Le Hamas et le Fatah commettent un double attentat à la bombe dans le port
6 mars 2004 point de passage d'Erez 2 morts 2 policiers palestiniens sont tués
22 février 2004 Jérusalem 8 morts, + 60 blessés Le Fatah commet un attentat à la bombe
29 janvier 2004 Jérusalem 10 morts, 50 blessés Le Fatah commet un attentat à la bombe dans un bus
14 janvier 2004 point de passage d'Erez 4 morts, 10 blessés Femme kamikaze, 3 soldats sont tués par le Hamas et le Fatah
25 décembre 2003 près de Petah Tikva 4 morts, 20 blessés Attentat-suicide à l'arrêt de bus
15 octobre 2003 Beit Hanoun 3 morts 3 américains sont tués à la suite d'une explosion contre un convoi de diplomates américains
4 octobre 2003 Haïfa 21 morts, 60 blessés Une femme kamikaze du Jihad islamique dans un restaurant de Juifs et d'Arabes
9 septembre 2003 Tel-Aviv 9 tués, 32 blessés Le Hamas organise un attentat-suicide à l'entrée de l'hôpital Assaf Harofeh
9 septembre 2003 Jérusalem 7 morts, 50 blessés Le Hamas organise un attentat-suicide dans le café Hillel
19 août 2003 Jérusalem 23 morts, 135 blessés Le Hamas commet un attentat à la bombe dans un bus
12 août 2003 Ariel et Tel Aviv 2 morts, 12 blessés Deux attentats-suicides. L’un contre un supermarché à Tel-Aviv, et l’autre à proximité de Ariel en Cisjordanie
7 juillet 2003 Kfar Yavetz 1 mort, 3 blessés Mazal Afari est tuée à son domicile, ses petits-enfants sont blessés
19 juin 2003 Sde Trumot 1 mort Jihad islamique
11 juin 2003 Jérusalem 17 morts, 100 blessés Kamikaze dans un bus, le Hamas revendique l'attentat
22 mai 2003 Netzarim 9 blessés Une bombe est détonnée le long de la route
19 mai 2003 Afoula 3 morts, 70 blessés Kamikaze devant le centre commercial
18 mai 2003 Jérusalem 8 morts, 20 blessés Kamikaze du Hamas explose dans un bus, le second kamikaze abattu
17 mai 2003 Hébron 2 morts Gadi et Dina Levy de Kyriat Arba sont tués par le Hamas
30 avril 2003 Tel Aviv 3 morts, 60 blessés Kamikaze à la plage
24 avril 2003 Kfar Saba 1 mort, 13 blessés kamikaze devant la gare
30 mars 2003 Netanya > 40 blessés Kamikaze dans la rue commerçante
5 mars 2003 Haïfa 17 morts, 53 blessés Kamikaze dans le bus en direction de l'université de Haïfa, Hamas
5 janvier 2003 Haiïfa 23 morts, 120 blessés Fatah, deux kamikazes dans un quartier d'immigrants juifs
27 novembre 2002 Jérusalem 11 morts, 50 blessés Kamikaze dans un bus rempli de passagers
21 novembre 2002 Kfar Sava 2 morts, 70 blessés Un kamikaze dans le centre commercial
4 novembre 2002 Ariel 2 morts, 20 blessés Les victimes tentent d'empêcher un kamikaze à la pompe d'essence
21 octobre 2002 Wadi Ara 14 morts, 50 blessés Voiture piégée contre un bus
10 octobre 2002 Tel Aviv 1 mort, 30 blessés Attentat-suicide dans un bus devant l'université de Bar-Ilan
19 septembre 2002 Tel Aviv 6 morts, 70 blessés Attentat à la bombe dans un bus devant la grande synagogue
4 août 2002 Meron 9 morts, 50 blessés Attentat-suicide contre un bus
31 juillet 2002 Jérusalem 9 morts, 85 blessés Le Hamas pose une bombe dans la cafétéria étudiante de l'Université hébraïque
30 juillet 2002 Jérusalem 5 blessés explosion dans un restaurant de falafel
17 juillet 2002 Tel Aviv 5 morts, 40 blessés Le Jihad islamique organise un double attentat-suicide à la station d'autobus
16 juillet 2002 près de Bnei Brak 9 morts, 20 blessés Explosifs contre un autobus, terroriste déguisé en soldat
20 juin 2002 Itamar 5 morts, 2 enfants blessés Une mère et ses trois enfants sont tués[39]
19 juin 2002 Jérusalem 7 morts, 50 blessés Attentat à la bombe à un arrêt de bus
18 juin 2002 Jérusalem 19 morts, 74 blessés Hamas, attentat-suicide dans un bus avec des étudiants se rendent à l'école
14 juin 2002 Herzliya fille de 14 ans, 15 blessés bombe dans un restaurant de shawarma
5 juin 2002 Mégiddo 17 morts, 38 blessés Le Jihad islamique commet un attentat à la voiture piégée
28 mai 2002 Itamar 3 enfants tués, des blessés Gilad Stieglitz, 14 ans, est tué sur le terrain de basketball, puis 2 autres étudiants sont tués dans la Yeshiva[39]
27 mai 2002 Petah Tikvah 2 morts, 37 blessés Fatah, attentat-suicide dans un centre commercial
24 mai 2002 Tel Aviv 5 blessés Le terroriste abattu et sa bombe explose prématurément
22 mai 2002 Rishon LeZion 2 morts, 40 blessés Attentat-suicide dans un marché
19 mai 2002 Netanya 3 morts, 59 blessés Le Hamas et le FPLP, attentat-suicide dans le marché
7 mai 2002 Rishon Lezion 16 morts, 55 blessés Hamas, attentat à la bombe lors d'un événement sportif
12 avril 2002 Jérusalem 6 morts, 104 blessés Le Fatah organise un attentat-suicide dans le marché de Mahané Yehuda
10 avril 2002 près du Kibboutz Yagur 10 tués, 22 blessés Le Hamas organise un attentat-suicide dans un bus
31 mars 2002 Haïfa 14 morts, 40 blessés Le Hamas commet un attentat-suicide dans un restaurant
31 mars 2002 Efrat 4 secouristes paramédicaux blessés Attentat-suicide aux urgences
30 mars 2002 Tel Aviv 1 mort, 30 blessés Attentat-suicide du Fatah dans un café d'Allenby
29 mars 2002 Jérusalem 2 morts, 28 blessés Attentat à la bombe du Fatah dans le supermarché de Kiryat Yovel
27 mars 2002 Netanya 30 tués, 140 blessés Le Hamas commet un attentat à la bombe pendant le repas de la festivité de Pessah
21 mars 2002 Jérusalem 3 morts, 86 blessés Le Fatah commet un attentat à la bombe dans le centre ville
20 mars 2002 Afula 7 morts, 30 blessés Le Fatah commet un attentat à la bombe dans un bus
14 mars 2002 Intersection de Karni-Netzarim 3 morts, 2 blessés Le Fatah commet un attentat à l'explosif
12 mars 2002 Kibboutz Matzouva 6 morts, 7 blessés Le Fatah commet une embuscade contre des voitures
12 mars 2002 checkpoint de Kiryat Sefer 1 mort, 1 blessés Fusillade
11 mars 2002 Ashdod des blessés Fusillade pendant une bar Mitzvah
10 mars 2002 Netzarim 1 mort Fatah, fusillade
9 mars 2002 Jérusalem 11 morts, 54 blessés Hamas commet un attentat à la bombe dans un café
9 mars 2002 Netanya 2 morts, 50 blessés Fatah, 2 terroristes ouvre le feu à la plage
7 mars 2002 Atzmona 5 morts, 23 blessés Fusillades et grenades
7 mars 2002 Ariel 15 blessés attentat-suicide à l'hôtel, FPLP
5 mars 2002 Sdérot Un bébé handicapé Tir de roquettes
5 mars 2002 Afula 1 mort, dizaine de blessés attentat-suicide dans un bus
5 mars 2002 Tel Aviv 3 morts, > 35 blessés Fusillade au restaurant
5 mars 2002 Bethléem 1 mort, 1 blessé Embuscade de voitures
2 mars 2002 Jérusalem 11 morts, > 50 blessés Fatah, attentat à la bombe contre des femmes et des jeunes enfants
27 février 2002 Cisjordanie 3 blessés Femme kamikaze du Fatah
25 février 2002 Jérusalem 1 mort, 8 blessés fusillade à l'arrêt de bus par le Fatah
25 février 2002 Goush Etzion 1 mort, une femme enceinte blessée Fusillade du Fatah
22 février 2002 Efrat des blessés Un attentat-suicide dans un supermarché
22 février 2002 Nord de Jérusalem un mort Le Fatah tir depuis une voiture
19 février 2002 Ein Arik 6 morts, 1 blessés Une fusillade du Fatah
18 février 2002 Goush Katif 3 morts, 4 blessés Fusillade et explosion par le Fatah
18 février 2002 proche de Jérusalem 1 mort, 1 blessé Voiture piégée par le Fatah
16 février 2002 Karnei Shomron 2, 27 blessés Un kamikaze du FPLP dans un centre commercial
14 février 2002 Gaza 3 morts, 4 blessés pose d'une mine
10 février 2002 Beer Sheva 2 morts, 4 blessés Le Hamas tir depuis une voiture
8 février 2002 Jérusalem 1 mort, des blessés 4 adolescents sont attaqués avec des couteaux
6 février 2002 Moshav Hamra 2 mort, 5 blessés Le Hamas s'infiltre dans un village
27 janvier 2002 Jérusalem 1 mort, > 150 blessés Femme kamikaze du Fatah, plus de 10 kilos d'explosif
25 janvier 2002 Tel Aviv 24 blessés Le Jihad islamique commet un attentat-suicide dans le centre commercial
22 janvier 2002 Jérusalem 2 morts, 40 blessés Fatah, tir sur la foule
17 janvier 2002 Hadera 6 morts, 35 blessés Fatah, fusillade lors d'une bar mitzva
15 janvier 2002 Beit Jala 1 mort Fatah, un américain est kidnappé et assassiné
9 janvier 2002 Kerem Shalom 4 morts, 2 blessés Hamas, fusillade et explosif
12 décembre 2001 Emmanuel 10 morts, 30 blessés Fatah et Hamas, attaque d'un bus
9 décembre 2001 Haïfa 31 blessés Attentat-suicide
2 décembre 2001 Haïfa 15 morts, 46 blessés Hamas, attentat-suicide contre un bus
1er décembre 2001 Jérusalem 11 morts, plus de 188 blessés Un kamikaze se fait exploser dans une foule d'adolescents,

20 minutes plus tard un deuxième avec les secours

29 novembre 2001 Hadera 3 morts, 9 blessés Kamikaze, le Fatah et le Jihad islamique revendiquent l'attentat
27 novembre 2001 Afula 2 morts, dizaine de blessés Le Jihad islamique et le Fatah, tir dans la foule
27 novembre 2001 Goush Katif 1 mort, 3 blessés Hamas, grenades et tirs
26 novembre 2001 checkpoint erez 2 morts Kamikaze du Hamas
24 november 2001 Kfar Darom 1 mort Hamas, tir de mortier sur un terrain de football
4 novembre 2001 Jérusalem 2 morts, > 50 blessés Jihad islamique
28 octobre 2001 Hadera 4 morts, 40 blessés Un terroriste
28 octobre 2001 Kibboutz Metzer 1 mort Tanzim, tir depuis une voiture
17 octobre 2001 Jérusalem 1 mort Assassinat du ministre du tourisme, Rehavam Zeevi, FPLP
7 octobre 2001 Beit Shean 1 mort Attentat-suicide
4 octobre 2001 Afula 3 morts, 16 blessés Tir dans la foule
1er octobre 2001 Jérusalem des blessés voiture piégée à Talpioth
9 septembre 2001 Nahariya 3 morts, 90 blessés kamikaze du Hamas dans la gare centrale
9 septembre 2001 Cisjordanie 1-2 morts, 17 blessés Voiture piégée à Beit Lid
4 septembre 2001 Jérusalem 20 blessés Un kamikaze déguisé en Juif orthodoxe
3 septembre 2001 Jérusalem 3 blessés voitures piégées
12 août 2001 Kiryat-Motzkin 21 blessés Le Jihad islamique commet un attentat-suicide dans un café
9 août 2001 Jérusalem 15 morts, > 130 blessés Le Jihad islamique et le Hamas, attentat dans une pizzaria
16 juillet 2001 Benyamina 2 morts, 11 blessés Le Jihad islamique commet un attentat à l'arrêt de bus
22 juin 2001 Dugit 2 blessés Hamas, attentat-suicide
1er juin 2001 Tel-Aviv 21 morts, 120 blessés Le Hamas commet un attentat-suicide dans la discothèque du Dolphinarium.
30 mai 2001 Netanya 8 blessés Le Jihad islamique commet un attentat à la voiture piégée devant une école
27 mai 2001 Jérusalem 30 blessés Le FPLP et le Jihad islamique commettent un attentat avec deux voitures piégées
25 mai 2001 Hadera 65 blessés Le Jihad islamique commet un attentat à la voiture piégé
18 mai 2001 Netanya 5 morts, > 100 blessés Le Hamas commet un attentat à la voiture piégé
9 mai 2001 Tekoa 2 morts Deux enfants de 14 ans sont battus à mort et lapidés, retrouvés démembrés dans une cave
23 avril 2001 Or Yehuda 8 blessés Le Jihad islamique commet un attentat à la voiture piégé dans un marché
22 avril 2001 Kfar Saba 1 mort, 60 blessés Hamas, attentat-suicide à l'arrêt de bus
28 avril 2001 Kfar Saba 2 morts, 4 blessés Hamas, attentat-suicide à l'arrêt de bus de l'école
27 mars 2001 Jérusalem 7 blessés Le Jihad islamique commet un attentat à la voiture piégé
27 mars 2001 Jérusalem 28 blessés Hamas, attentat-suicide
26 mars 2001 Hébron Bébé de 10 mois (Shalhevet) tireur d'élite palestinien
4 mars 2001 Netanya 3 morts, > 65 blessés Hamas, attentat à la bombe
14 février 2001 Azor 8 morts, 25 blessés Hamas, un conducteur de bus renverse la foule
23 janvier 2001 Tulkarem 2 blessés Hamas, kidnapping et meurtre
1er janvier 2001 Netanya > 50 blessés Hamas, voiture piégée
22 décembre 2000 Vallée du Jourdain > 3 blessés Hamas, attentat à la bombe
22 novembre 2000 Hadera 2 morts, 55 blessés Le Jihad islamique commet un attentat à la bombe
20 novembre 2000 Kfar Darom 2 morts, 9 blessés Attentat à la bombe contre un bus scolaire
2 novembre 2000 Jérusalem 2 morts, 10 blessés Le Jihad islamique commet un attentat à la bombe
12 octobre 2000 Ramallah 2 morts Deux conducteurs de l'armée israélienne détenus puis lynchés et mutilés[40]
7 novembre 1999 Netanya 27 blessés Le Hamas est responsable d'un attentat à l'explosif
10 août 1999 Carrefour Nahshon 6 blessés Un terroriste du Hamas fonce dans la foule
6 novembre 1998 Jérusalem 2 morts, 20 blessés 2 kamikazes du Jihad islamique commettent un attentat
29 octobre 1998 Goush Katif 1 mort, 8 blessés Hamas, attentat-suicide contre un bus scolaire
19 octobre 1998 Beer Sheva 59 blessés Hamas, lancé de grenades dans la station d'autobus
11 octobre 1998 Hébron 18 blessés Hamas, lancé de grenades
12 août 1998 Tel-Aviv 14 blessés Le Hamas pose une bombe
4 septembre 1997 Jérusalem 4 morts, 181 blessés Le Hamas, dans un marché
30 juillet 1997 Jérusalem 15 morts, 178 blessés Hamas, kamikaze dans un marché
21 mars 1997 Tel-Aviv 3 morts, 48 blessés Le Hamas pose une bombe dans un restaurant
4 mars 1996 Tel-Aviv 20 morts, 75 blessés Le Jihad islamique est responsable d'un attentat-suicide dans un centre commercial
3 mars 1996 Jérusalem 19 morts, 6 blessés Hamas, attentat-suicide dans un bus
25 février 1996 Ashkelon 2 morts Hamas, attentat-suicide
25 février 1996 Jérusalem 26 morts, 80 blessés Hamas, attentat-suicide dans un bus
24 juillet 1995 Ramat Gan 6 morts, 31 blessés Hamas, attentat-suicide dans un bus
25 juin 1995 Neveh Dekalim 3 blessés Le Jihad islamique pose des explosifs
9 avril 1995 Gaza 8 morts, 50 blessés 2 kamikazes du Hamas et du jihad islamique
22 janvier 1995 Carrefour de Beit Lid 21 morts, 69 blessés 2 kamikazes du jihad islamique
25 décembre 1994 Jérusalem 13 blessés Hamas, attentat-suicide
11 novembre 1994 Netzarim 3 morts, 6 blessés Kamikaze à vélo appartenant au jihad islamique
19 octobre 1994 Tel Aviv 22 morts, 56 blessés Kamikaze du Hamas
9 octobre 1994 Jérusalem 2 morts, 14 blessés 2 terroristes du Hamas ouvrent le feu sur la foule
13 avril 1994 Hadera 5 morts Hamas, attentat à la bombe
6 avril 1994 Afula 8 morts Hamas, voiture piégée à côté d'un bus

Liste d'attentats depuis 1967

Principaux attentats depuis la guerre des Six jours [41],[42],[43]
Date Lieu Pays Victimes événements
18 mars 1968 Désert du Néguev Israël 2 morts, 28 blessés Un bus scolaire est attaqué avec une Mine terrestre
4 septembre 1968 Tel Aviv Israël 1 mort, 51 Attentat à la bombe
9 octobre 1968 Hébron Israël 47 blessés Une grenade est jetée sur les visiteurs juifs du tombeau des Patriarches
22 novembre 1968 Jérusalem Israël 12 morts, 54 blessés Voiture piégée dans le marché de Mahane Yehuda
4 septembre 1968 Tel Aviv Israël 1 mort, 71 blessés 3 bombes dans le centre-ville
22 novembre 1968 Jérusalem Israël 12 morts, 52 blessés Voiture piégée dans le marché de Mahane Yehuda
26 décembre 1968 Athènes Grèce 1 mort, 2 blessés Attaque contre un avion au décollage
18 février 1969 aéroport de Zurich Suisse 4 morts Attaque contre un avion au décollage
6 mars 1969 Jérusalem Israël 29 blessés Une bombe blesse des étudiants de l'université hébraïque
21 février 1969 Jérusalem Israël 2 morts, 20 blessés Explosion dans le supermarché
22 octobre 1969 Haïfa Israël 4 morts, 20 blessés bombes dans 5 appartements
10 février 1970 Zurich Suisse 1 mort, 11 blessés tentative de détournement d'avion
13 février 1970 en vol Suisse 47 morts Bombe dans le vol 330 de Swissair depuis Zurich
22 mai 1970 Avivim Israël 12 morts, 24 blessés Attaque du car scolaire d'Avivim, 9 enfants tués
6 septembre 1970 Dawson's Field, Zarka Jordanie 1 blessé 5 détournements d'avions
6 novembre 1970 Tel Aviv Israël 2 morts, 34 blessés 2 bombes dans la station d'autobus
1er janvier 1971 Jérusalem Israël 1 mort, 5 blessés Grenade dans un marché, un arabe mort
2 janvier 1971 Bande de Gaza Territoires occupés 2 morts, 2 blessés Meurtres des enfants Aroyo, leurs parents blessés
6 juillet 1971 Petah Tikva Israël 4 morts, 30 blessés Tir de missile Katyusha
16 septembre 1971 Jérusalem Israël 1 mort, 6 blessés un enfant tué et 5 américains blessés par une grenade
8 mai 1972 Aéroport de Lod Israël 1 mort détournement du vol 571 de la Sabena
30 mai 1972 Aéroport de Lod Israël 27 morts, 78 blessés Mitraillage par le FPLP
11 juillet 1972 Tel Aviv Israël 9 blessés Grenade
20 juin 1972 Golan Territoire occupé 2 morts, des blessés tir de roquettes sur un autobus
5 septembre 1972 Munich Allemagne 12 morts Massacre de Munich, 11 athlètes olympiques
5 août 1973 Athènes Grèce 3 morts, 55 blessés Américains tués, vol en direction de New York
28 septembre 1973 Autriche aucun Prise d'otages de réfugiés juifs[44]
4 décembre 1973 Jérusalem Israël 18 blessés Grenade
17 décembre 1973 Aéroport de Rome Italie 34 morts, 22 blessés 30 morts du vol 101 de Pan Am, 2 du vol 303 de Lufthansa, détournement d'avion et fusillade
5 mars 1974 Tel Aviv Israël 3 morts OLP, raid en bateau puis prise d'otages
11 avril 1974 Kiryat Shmona Israël 18 morts, 15 blessés 8 enfants tués
15 mai 1974 Maal'ot Israël 27 morts, 78 blessés Prise d'otages dans une école, 21 enfants tués
24 juin 1974 Nahariya Israël 4 morts, 8 blessés Infiltration du Fatah
7 septembre 1974 mer Ionienne Grèce 88 morts Explosion du vol 841 à destination de New York due au FPLP
18 novembre 1974 Beit Shean Israël 4 morts, +20 blessés Front démocratique pour la libération de la Palestine
20 novembre 1974 Ramat Magshimim Israël 3 morts, 2 blessés Infiltration de l'OLP contre des étudiants
30 novembre 1974 Riyaniya Israël 1 mort, 1 blessés Un terroriste du Fatah tue un Arabe israélien par erreur
11 décembre 1974 Tel Aviv Israël 2 morts, 66 blessés Attentat au cinéma
6 mars 1975 Tel Aviv Israël 4 morts et des blessés Prise d'otages de l'hôtel Savoy
15 juin 1975 Kfar Youval Israël 3 morts Le front de libération arabe prend en otage une famille
4 juillet 1975 Jérusalem Israël 14 morts, 80 blessés Bombe dans un réfrigérateur
13 novembre 1975 Jérusalem Israël 13 morts, 72 blessés bombe
21 novembre 1975 Ramat Magshimim Israël 3 morts, 2 blessés Un terroriste du FDLP tue des étudiants
3 mai 1976 Jérusalem Israël 1 mort, 28 blessés Une bombe du FDLP jetée d'un scooter
25 mai 1976 Aéroport de Tel Aviv Israël 2 morts, 9 blessés Bombe du FPLP
4 juillet 1976 Entebbe Ouganda 4 morts, 15 blessés Prise d'otage du vol 139 d'Air France
11 août 1976 Istanboul Turquie 4 morts, 20 blessés FPLP
26 septembre 1976 Damas Syrie 4 morts et des blessés Prise d'otages d'un hôtel
17 novembre 1976 Amman Jordanie 4 morts et des blessés Prise d'otages d'un hôtel
28 avril 1977 Beer sheva Israël 28 blessés Bombe
6 juillet 1977 Petah Tikva Israël 1 mort, 22 blessés Bombe en dessous d'un stand de légumes
29 décembre 1977 Nétanya Israël 2 morts et des blessés OLP
14 février 1978 Jérusalem Israël 2 morts, 46 blessés OLP
19 février 1978 Jérusalem Israël 1 mort morts, 1 blessé Bombe à l'université hébraïque
11 mars 1978 Glilot Israël 39 morts, plus de 71 blessés Massacre de la route côtière
26 avril 1978 Galilée Israël 2 morts et des blessés Grenade dans un bus de touristes ouest-allemands
20 mai 1978 Aéroport de Paris-Orly France 2 morts, 2 blessés FPLP
2 juin 1978 Jérusalem Israël 6 morts OLP, bombe dans un bus
30 juin 1978 Jérusalem Israël 2 morts, 47 blessés OLP, dans le marché de Mahné Yehuda
3 août 1978 Tel Aviv Israël 1 mort, plus de 40 blessés OLP, dans le marché du Carmel
19 novembre 1978 Cisjordanie 4 morts, 37 blessés Explosion dans un bus. Le Fatah et le FDLP la revendiquent
21 décembre 1978 Kiryat Shmona Israël 1 mort, 10 blessés Tir de roquette de l'OLP
13 janvier 1979 Maalot Israël 1 mort, 5 blessés Tentative de prise d'un Hôtel [45]
18 janvier 1979 Jérusalem Israël 21 blessés Attentat à la bombe[45]
29 janvier 1979 Netanya Israël 2 morts, 34 blessés OLP
7 mars 1979 Jérusalem Israël 12 blessés double attentat contre des bus au Plaza hôtel[45]
23 mars 1979 Jérusalem Israël 1 mort, 13 blessés Bombe au square Sion[45]
26 mars 1979 Lod Israël 19 blessés Bombe dans le marché[45]
27 mars 1979 Tel Aviv Israël 1 mort, 14 blessés Bombe dans le centre-ville[45]
10 avril 1979 Tel Aviv Israël 1 mort, 22 blessés OLP
22 avril 1979 Nahariya Israël 4 morts, 8 blessés Infiltration du Fatah
15 mai 1979 Tibériade Israël 2 étudiants, 32 blessés OLP
24 mai 1979 Petah Tikva Israël 3 morts, 13 blessés Explosion, les autres bombes sont désactivés
7 juillet 1979 Kfar Manda Israël 4 morts, 11 blessés Bombes[45]
19 septembre 1979 Jérusalem Israël 1 mort, 58 blessés Une bombe dans une rue piétonne[45]
7 avril 1980 Misgav Am Israël 3 morts, 15 blessés Prise d'otage dans une crèche avec des jeunes enfants
2 mai 1980 Hébron Israël 6 morts, 16 blessés Attaque d'une synagogue [45]
17 août 1980 Jaffa Israël 1 mort, 8 blessés Voiture piégé[45]
24 août 1980 Jérusalem Israël 1 mort, 12 Attaque à la pompd d'essence[45]
28 juillet 1980 Anvers Belgique 1 enfant tué, 20 blessés Attaque contre un groupe d'enfants juifs
3 octobre 1980 Paris France 4 morts, 46 blessés Attentat à la bombe contre une synagogue
5 octobre 1980 Givatayim Israël 3 morts, 7 blessés Colis piégé à la poste
11 janvier 1981 Gaza Territoire occupé 1 mort, 2 blessés Grenade jetée contre un taxi
16 avril 1981 Israël aucune infiltration de terroristes en montgolfière
15 juin 1981 nord d'Israël Israël 3 morts, 25 blessés attaques de roquettes
29 août 1981 Vienne Autriche 2 morts, + 30 blessés Attaque contre la synagogue Stadttempel, lors d'une Bar mitzva
12 septembre 1981 Jérusalem Israël 1 mort, 28 blessés Grenades jetée sur des touristes Italiens
20 octobre 1981 Anvers Belgique 3 morts, 106 blessés Attentat contre une synagogue
9 août 1982 Paris France 6 morts, 22 blessés Attentat de la rue des Rosiers
18 septembre 1982 Bruxelles Belgique 4 morts Attaque contre la synagogue, rue de la Régence[46]
9 octobre 1982 Rome Italie 1 morts, 37 blessés Attaque contre la grande synagogue[47]
11 novembre 1982 Tyr Liban 89-103 morts, 55 blessés Attaque suicide contre le quartier général de l'armée israélienne
8 janvier 1983 Tel Aviv Israël 12 blessés Grenade jetée dans un bus
1er juillet 1983 Hébron Israël 1 mort et des blessés Attaque au couteau contre des américains
4 novembre 1983 Tyr Israël 60 morts, 40 blessés Seconde attaque contre le quartier général de l'armée israélienne[48]
6 décembre 1983 Jérusalem Israël 6 morts, 43 blessés Attentat à la bombe dans un bus
28 février 1984 Jérusalem Israël 21 blessés 2 grenades jetées dans un magasin
8 mars 1984 Ashdod Israël 3 morts, 9 blessés Attaque contre un bus[45]
2 avril 1984 Jérusalem Israël 48 blessés Fusillade dans un centre commercial[45]
12 avril 1984 Sud d'Israël Israël 1 mort, 8 blessés Prise d'otages du bus 300
19 avril 1985 Jérusalem Israël 1 mort et des blessés Fusillades[45]
22 juillet 1985 Copenhague Danemark 1 mort et 27 blessés Attentat à la bombe contre une synagogue, une garderie et une maison de repos juive
23 juillet 1985 Beit Shemesh Israël 2 morts, des blessés Attaque par deux terroristes
1er août 1985 Mer Méditerranée aucune Prise d'otages d'une famille belgo-française
6 septembre 1985 Jérusalem Israël 1 mort et des blessés Bombe dans un marché[45]
25 septembre 1985 Larnaca Chypre 3 morts Attaque contre un yacht de touristes israéliens[49]
5 octobre 1985 Ras Burqa, Sinaï Israël 8 morts, 4 blessés Attaque contre une famille israélienne, motif controversé
6 octobre 1985 Jérusalem Israël 3 morts et des blessés Fusillades[45]
7-10 octobre 1985 côte égyptienne 1 mort Détournement du navire de croisière Achille Lauro par Abu Abbas, OLP
23 novembre 1985 Malte 60 morts, 27 blessés Détournement du vol 648 en direction du Caire
27 décembre 1985 Rome et Vienne Italie et Autriche 23 morts, 139 blessés Attaque dans les aéroports
5 septembre 1986 Karachi Pakistan 21 morts, 120 blessés Détournement du vol 73 de la Pan Am
6 septembre 1986 Istanbul Turquie 22 morts Attaque contre la synagogue Neveh Shalom
25 novembre 1987 Nord d'Israël Israël 6 soldats tués, 8 blessés Infiltration de deux terroristes
7 mars 1988 Désert du Néguev Israël 3 morts, 8 blessés « Attaques du bus des mères », prise d'otages de travailleuses de la centrale nucléaire de Dimona
11 juillet 1988 Athènes Grèce 11 morts, 98 blessés Attaque contre le bateau touristique «City of Poros»
21 mars 1989 Tel Aviv Israël 2 morts, 1 blessé Attaque au poignard lors de la festivité de Pourim[50]
6 juillet 1989 Proche de Kiryat-Yéarim Israël 16 morts, 27 blessés Un terroriste prend contrôle du volant et plonge le bus dans un ravin
4 février 1990 Proche du Caire Égypte 9 morts, 17 blessés Attaque conre un bus de touristes israéliens[51]
5 novembre 1990 New York États-Unis 1 mort, 2 blessés Assassinat de Meir Kahane
26 novembre 1990 Ein Netafim Israël 4 morts, 27 blessés Gardes frontière égyptiens au nom du Jihad islamique palestinien[52]
24 mai 1992 Bat Yam Israël 1 mort Meurtre de Helena Rapp, 15 ans, sur la route de l'école par le Jihad islamique palestinien. Sa mort entraine des émeutes.
16 avril 1993 Mehola Vallée du Jourdain 1 mort, 9 blessés Premier attentat-suicide à la voiture piégée[53]

Liste non exhaustive d'attentats avant 1967

Chiffres basé sur le Ministère des affaires étrangères d'Israël[54].

Date Lieu Victimes événements
Février 1951 Jérusalem 1 mort Jamil Muhammad Mujarrab, viole et tue une fille israélienne[55]
1 janvier 1952 Jérusalem 1 mort sept terroristes attaquent une fille de 19 ans dans sa maison, viol et mutilation
7 juin 1953 Sud de Jérusalem 1 mort, trois blessés Quatre jeunes se font tirer dessus
9 juin 1953 Fermes à Lod et à Hadera 1 mort, des blessés Attaques à la grenade et à l'arme à feu contre deux maisons
11 juin 1953 Kfar Hess 2 morts Couple assassiné chez eux
12 octobre 1953 Yehoud 3 morts Une grenade est lancée dans une maison, tuant une mère et ses deux enfants[56]
17 septembre 1954 Maale Akrabim 12 morts, 2 blessés Embuscade d'un autobus et meurtre des passagers
2 janvier 1955 Désert de Judée 2 morts Meurtre de deux promeneurs
24 mars 1955 Fermes de Patish 1 mort, 8 blessés Les terroristes ouvrent le feu et lancent des grenades lors d'un mariage
29 août 1955 Beit Hanan 4 morts, 10 blessés Attaques contre des agriculteurs
7 avril 1956 Ashkelon, proche du Kibboutz Givat Haim, Nitsanim et Ketziot 4 morts et des blessés Meurtre d'un résident et attaques sur les routes
11 avril 1956 Shafrir 3 morts, des blessés Des terroristes ouvrent le feu sur des enfants dans la synagogue
29 avril 1956 Nahal Oz 1 mort Meurtre de Roi Rotenberg
16 août 1956 Autoroute 90, près de Be'er Menucha 4 morts, 3 blessés Embuscade des fedayins contre le bus Egged 391[57]
12 septembre 1956 Ein Ofarim 3 morts Gardes druzes tués
23 septembre 1956 Kibboutz Ramat Rachel 4 morts, 6 blessés tirs sur des archéologues
24 septembre 1956 Aminadav 1 mort Meurtre d'une fillette
4 octobre 1956 Sdom 5 morts, 1 blessé Des ouvriers sont tués, dont un ingénieur américain
9 octobre 1956 Neve Hadassah 2 morts 2 agriculteurs tués
8 novembre 1956 Sur les routes 6 blessés Attaque contre un train et des voitures
18 février 1957 Nir Yitshak 2 morts Tués par la pose de mines
8 mars 1957 Kibboutz de Beit Govrin 1 mort Un berger tué
16 avril 1957 Kibboutz Mesilot 1 mort Garde tué
20 mai 1957 Région de la Arava 1 mort un travailleur dans son camion
29 may 1957 Kissoufim 1 mort, deux blessés Tracteur qui saute sur une mine
23 août 1957 Kibboutz de Beit Govrin 2 morts Deux gardes d'une installation d'eau
21 décembre 1957 Kibboutz Gadot 1 mort Un habitant tué dans les champs
11 février 1958 Yanon 1 mort Un habitant en direction d'un autre village
5 avril 1958 Tel Lakish 2 morts Embuscade et lynchage.
22 avril 1958 Eilat 2 morts Deux pêcheurs tués
26 mai 1958 Jérusalem 4 morts Officiers de police tués
17 novembre 1958 Jérusalem 1 mort Assassinat d'un représentant britannique
3 décembre 1958 Kibboutz Gonen 1 mort, 31 blessés Berger tué et tir d'artillerie
23 janvier 1959 Kibboutz Lehavot Habasan 1 mort Berger tué
1 février 1959 Zavdiel 3 morts Mine terroriste
15 avril 1959 Kibboutz Ramat Rahel 1 mort Garde tué
27 avril 1959 Massada 2 morts Promeneurs
3 octobre 1959 Kibboutz Heftziba 1 mort Berger tué
26 avril 1960 Sud d'Ashkelon 1 mort Meurtre
16 mai 1966 Almagor 2 morts Mine terroriste
13 juillet 1966 Almagor 3 morts Mine terroriste

Statistiques

Victimes du terrorisme palestinien contre Israël[58]
Année 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 (approximation[59])
Nombre de morts 164 181 756 347 169 361 174 348 1 218

Selon la Jewish Virtual Library, 3 791 Israéliens ont été tués par le terrorisme palestinien de 1948 à 2014.

2,014 Palestiniens ont aussi été tués par des actes terroristes palestiniens de 1987 à 2014[60].

Attentats contre les diplomates israéliens

Liste basée sur le ministère des Affaires étrangères d'Israël[61]

Liste des principaux attentats contre les missions diplomatiques israéliennes
Année Villes Pays événements
1969 La Haye et Bonn Pays-Bas, Allemagne Attaques à la bombe et à la grenade contre les ambassades, ainsi qu'à l'aéroport de Bruxelles
1970 Asuncion Paraguay Deux Palestiniens ouvre le feu dans le consulat israélien tuant un employé
1971 Istanbul Turquie Le consul israélien, Efraim Elrom est assassiné
1972 Bruxelles, Londres et Bangkok Belgique, Royaume-Uni et Thaïlande Un employé de l'ambassade agressé, assassinat d'un représentant et prise d'otages
1973 Washington États-Unis Assassinat d'un attaché à l'ambassade
1979 Lisbonne Portugal Tentative d'assassinat de l'ambassadeur Ephraim Eldar, un garde tué et trois blessés
1981 Vienne et Athènes Autriche et Grèce Attaque à l'explosif contre l'ambassade et contre la mission diplomatique
1982 Paris, Londres, La Valette, Quito, Sydney France, Royaume-Uni, Malte, Équateur, Australie Assassinat d'un attaché à l'ambassade, l'ambassadeur Shlomo Argov mort de ses blessures, tentative d'enlèvement, attentat à la bombe contre l'ambassade et le consulat
1984 Le Caire, Colombo et Nicosie Égypte, Sri Lanka, Chypre Attentat à l'arme à feu, à l'explosif et à la voiture piégée
1985 Le Caire Égypte Employé de l'ambassade tué
1986 Le Caire Égypte Attentat contre une voiture de l'ambassade, un mort et trois blessés
1988 Manille et Nicosie Philippines et Chypre Explosifs et voiture piégée (des policiers sont tués)
1992 Ankara et Buenos Aires Turquie et Argentine Assassinat d'un diplomate et attentat à la bombe contre l'ambassade (28 morts et 300 blessés)
1994 Bangkok et Londres Thaïlande et Royaume-Uni Tentative d'attentat au camion et attentat à la bombe
1997 Amman Jordanie Gardes de l'ambassade blessés
1998 Bruxelles Belgique Grenade neutralisée
1999 Berlin Allemagne Attaque du consulat par une centaine d'émeutiers armés et tentative de prise d'otage et de saisie d'armes à feu.
2004 Tachkent Ouzbékistan Attentat à la bombe contre l'ambassade
2008 Nouakchott Mauritanie Attaque par des Jihadistes
2011 Le Caire Égypte Des émeutiers envahissent l'ambassade
2012 New Delhi, Tbilissi, Bangkok et Bourgas Inde, Géorgie, Thaïlande et Bulgarie Bombes sous les voitures des ambassades, attentat contre un autobus d'Israéliens
2017 Amman Jordanie Garde de l'ambassade poignardé [62]

Groupes islamistes palestiniens

Izz al-Din al-Qassam

Pour les Palestiniens, la figure emblématique de la violence palestinienne avant 1948 est Izz al-Din al-Qassam qui est tué lors d'une fusillade avec des soldats britanniques en 1936. Pour l'historiographie palestinienne, il est le premier « Fedayin », les « auto-sacrifiés ». Il est à l'origine d'une campagne de terrorisme qui débute par une embuscade et le meurtre de trois membres du kibboutz Yagur le 11 avril 1931, d'un attentat échoué contre des habitations juive à Haïfa ainsi que d'attaques contre des Juifs en Galilée début 1932, puis le 22 décembre, un père et son fils sont tués par une bombe lancée dans une maison à Nahalal[63]. Farhan al-Sa'di (en), un des membres de l'organisation de Izz al-Din al-Qassam[64], chef d'un groupe nommé Ikhwan al-Qassam tend le 15 avril 1936 une embuscade à un bus reliant Naplouse à Tulkarem. Trois passagers Juifs en sont extraits, deux d'entre eux sont abattus, le troisième grièvement blessé[63].

Selon Abudullah Schleifer, le leitmotiv des sermons d'al-Qassam et de son idéologie s'illustre par ces déclarations « La mort du Martyr est le bois d'allumage du Jihad et de l'islam » et « Le Mujahid est l'avant-garde, il illumine la voie de ses disciples »[65]. Selon Khalid Sulaiman, l'objectif des actions violentes perpétrées et encouragées par Al-Qassam à partir de 1930 est de « galvaniser les Arabes musulmans palestiniens » et de « glorifier le martyr et le Djihad ». Abd al-Rahim Mahmud, un poète palestinien qui participa à la Grande Révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire au côté d'Al-Qassam et tué en 1947, écrit deux poèmes intitulés : Le Martyr et Appel au Jihad afin d'inciter les Arabes à suivre cette voie[66],[67].

Fatah

L’idéologie des fondateurs du Fatah dans les années 1960 et début 1970, s'inspire celle de Messali Hadj figure emblématique du Mouvement national algérien. Hisham Sharabi considère que c'est à partir de cette période que se construit sérieusement la « stratégie de lutte armée » de cette organisation. Selon lui, l'objectif du Fatah et des autres organisations palestiniennes affiliées, n'est pas d'atteindre une victoire militaire mais d'entretenir un conflit de longue durée. Cette approche visant à « épuiser par l'usure » les Israéliens et les contraindre ainsi à des représailles de plus en plus violentes afin de galvaniser les foules arabes par une « longue guerre populaire et une vietnamisation du conflit »[68]. Selon Zeev Schiff, cette tactique se doublait d'un espoir que la pression de l'opinion publique arabe forcerait les Pays arabes à s'unir pour une « bataille décisive contre Israël »[69]. Pour Sharabi, les « chefs de la résistance espéraient aussi » en une expansion territoriale israélienne qui accroitrait le nombre de ses recrues, élargirait son champ d'action, rendrait les cibles plus vulnérables du fait de leur dispersion[68]. En 1971, Nabil Shaath, écrit un article dans lequel il présente des « objectifs plus ambitieux » qui pourraient être atteints par l’exercice d'une pression sur l'opinion publique israélienne causée par « le fardeau d'un conflit de longue durée, son cout financier et en vie humaines qui convaincront les Israéliens à accepter des arrangements politiques répondant aux exigences palestiniennes »[70]. Salah Khalaf (Abou Iyad), l'un des fondateurs du Fatah puis chef de Septembre noir qui était avant son assassinat en 1991 l'adjoint de Yasser Arafat à la tête de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), écrit dans un livre coécrit avec Éric Rouleau, que bien que « les fondateurs du Fatah étaient conscients de la supériorité militaire israélienne ils ont maintenu comme objectif principal la lutte armée. Non pas que nous avions des illusions sur notre capacité à vaincre l’État sioniste mais nous étions convaincus que c’était le seul moyen pour imposer la cause palestinienne à l'opinion mondiale »[71].

OLP

Le 1er juin 1965, l'OLP en formation tente de faire exploser le conduit national d'eau d'Israël pour son premier attentat. Durant les trois années suivantes, l'organisation établit un réseau international de cellules terroristes, elle entraine ses terroristes, amasse des armes et des explosifs et les cachent. C'est durant cette période qu'elle collecte des renseignements pour préparer des attentats contre des cibles juives et israéliennes. Les objectifs sont de rendre la cause palestinienne connue internationalement, perturber le trafic aérien et maritime d'Israël, terroriser et créer une confusion chez la population cible, perturber le tourisme et l'économie israélienne et blesser son image de pays fort et gagnant, victorieux de la guerre des Six jours, isoler Israël et ses institutions, pour en faire un pays « lépreux »[72] En 1969, Yasser Arafat, le chef de l'OLP décrit la transformation des Palestiniens « d'une sous-caste de réfugiés en combattants déchainés » comme « l'une des plus grandes réalisations de notre révolution »[70].

Après un échec à créer un mouvement de révolte à ses débuts, l'OLP substitue le terrorisme à la guérilla[73]. L'organisation vise à la création d'une « Palestine libérée » à la place de l'État d'Israël, en démoralisant[74] et en terrorisant la société israélienne[73]. De 1969 à 1985, les groupes de l'OLP ont commis 8000 attaques terroristes ( dont 435 en dehors d'Israël ) qui totalisent 650 morts israéliens, principalement des civils. Une stratégie perçue comme efficace par l'organisation, en partie pour faire connaître internationalement le problème palestinien[75]. De plus pour les États arabes en guerre avec Israël, le terrorisme constituait une stratégie d'attrition à coût réduit avec des implications politiques et psychologiques importantes ainsi qu'une « balle de jeu » pour conduire et tester les intérêts arabes communs[73]. Selon Daniel Baracskay, l'OLP repose sur cinq piliers: Fondamentalisme islamique, le nationalisme arabe/l'antisémitisme, pensée radicale et de gauche, formation d'un État et l'autodétermination[76].

Des dizaines de milliers de personnes ont été formés par l'OLP dans ses camps d'entrainements. Notamment un camp contenait une maquette de taille réel d'un avion pour s'entraîner au détournement d'avion. Un autre camp important de Beyrouth avait parmi ses instructeurs des spécialistes arabes et soviétiques. Certains recruts étaient envoyé dans des écoles militaires soviétiques pour y être formé[77]. À partir des années 1980, la relation avec l'Union soviétique se détériore et Gorbachev prend ses distances avec l'organisation[78].

En 1966, l'OLP participe à la Conférence tricontinentale, en mai 1972 Arafat rencontre Fidel Castro à Alger et participe à l'entraînement des groupes de guérillas d'Amérique latine. En 1973, Cuba retire sa reconnaisance d'Israël. Au Nicaragua, l'OLP arme les Sandinistes, qui persécute la minorité juive qui se retrouve expulsée avec ses biens réquisitionés[79]. >Dans ses camps d'entrainement du Liban, l'OLP accueille plus de 40 différentes organisations terroristes[6].

Le , le Massacre de l'aéroport de Lod est commis par trois membres de l'Armée rouge japonaise, au nom du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), tue 26 personnes et blessé 80 autres à l'aéroport Lod de Tel Aviv.

L'année 1974 voit la victoire diplomatique de l'OLP, qui est reconnue comme représentant du peuple palestinien par un sommet arabe[73]. Le 22 novembre 1974, l’Assemblée générale des Nations unies, lui accorde le statut d’observateur.

Jihad islamique palestinien

Le Jihad islamique palestinien est une organisation terroriste islamiste fondée en 1981 avec pour objectifs la destruction d'Israël et l'établissement d'un État islamique en Palestine[80]. En 1988, il reçoit le support et de l'entraînement par l'Iran et le Hezbollah. Dans les années 1990, son quartier général est basé à Damas. Il organise alors une série d'attentats kamikazes en Israël. En 2003, Sami Al-Arian, représentent du Jihad islamique aux États-Unis est arrêté. En 2006, des membres du Jihad islamique palestinien figurent sur la liste des terroristes les plus recherchés par le FBI. En 2007, le groupe utilise une voiture de presse pour attaquer des soldats israéliens et est condamnée par Human Rights Watch [81].

En 2012, l'organisation tirent deux missiles iraniens Fajr-5 sur Tel Aviv. En 2015, à la suite de la guerre du Yémen, l'Iran déclare ne plus financer l'organisation[81].

Hamas

Un double attentat suicide du Hamas fait 25 morts civils à Jérusalem, le 25 février 1996

Dans sa charte, publiée en 1988, le Hamas définit son idéologie comme islamiste. Cette charte identifie le Hamas comme étant une branche des Frères musulmans en Palestine et déclare que ses membres sont des musulmans qui « craignent Allah et élèvent la bannière du djihad face aux oppresseurs ». Elle souligne que « la lutte contre les Juifs est très importante et très sérieuse » et appelle à la création « d'un État islamique en Palestine à la place d'Israël et des Territoires palestiniens »[82] et à l’anéantissement et la disparition de l’État d'Israël[83],[84]. Dans les années 1970 et 1980 il développe un large réseau de mosquées, d'institutions caritatives, d’écoles et de jardins d'enfant et autres organisations à vocation sociale qui, pour Beverley Milton-Edwards et Stephen Farrell (en) constituent « des graines plantées dans le but de moissonner plus tard, les cœurs, les esprits et les âmes ». Pour le Hamas, « l’élimination de l’entité sioniste » est la condition obligatoire pour la réalisation de son but ultime, l'instauration d'un État palestinien gouverné par les lois de l'islam. En 1973 sous la direction d'Ahmed Yassine est créé, le al-Mujamma al islam (Centre islamique) qui organise des actions violentes contre les partisans des mouvements palestiniens laïcs et gauchistes[85]. À sa création en août 1988, le Hamas est divisé en une branche politique et une branche du renseignement qui en 1992 forme la branche militaire, les Brigades Izz al-Din al-Qassam[86], qui est considérée comme une organisation terroriste, l'Union européenne, les États-Unis[87], l'Australie, le Royaume-Uni et Israël. En 1991, le Hamas commet sa première attaque contre des civils israéliens en tuant un résident de Kfar Darom dans la bande de Gaza, puis le 16 avril 1993, il commence sa campagne d'attentats-suicides en Israël en faisant exploser une camionnette entre deux autobus garés près d'une cafeteria à Mehola dans la vallée du Jourdain tuant un Palestinien, employé dans la cafeteria, la cinquantaine de passagers des autobus en étaient sortis peu avant l'explosion[88].

Abu Nidal

L'organisation Abu Nidal est formée en 1974 par Sabri Khalil al-Banna, supportée par l'Iraq, Hafez el-Assad puis Mouammar Kadhafi[89]. Après les accords d'après la Guerre du Kippour, Yasser Arafat concentre le terrorisme contre des cibles israéliennes dans les territoires occupés[90]. L'Organisation Abu Nidal décide de continuer le terrorisme international. Les attaques d'Abu Nidal sont concentrées en Europe, il s'en prend à Israël, à l'OLP et aux groupes palestiniens plus modérés. En 1980, il tue un attaché commercial israélien à Bruxelles, l'année suivante le maire de Vienne est tué et une synagogue est attaquée (2 morts, 17 blessés). D'autres synagogues sont attaqués par la suite à Rome (un enfant tué et dix blessés), à Istanbul (22 morts) ainsi que des cibles juives, des cafés (à Rome et à Paris notamment), des assasinats de diplomates (du Koweït et des émirats arabes unis notamment) et des attaques d'aéroports, d'avions et des kidnappings[91]. Depuis les années 1990 l'organisation n'est plus active[92].

Les victimes

Osher Twito, 9 ans, blessé par une roquette Qassam à Sdérot
Scène de l'attentat de Halamish le

Les 8 700 roquettes tirées sur les villes israéliennes de 2001 jusqu'à 2009, causent des centaines de blessés et des morts, mais aussi un traumatisme psychologique au sein de la population ciblée[93]. D'après une étude médicale, plus de 50 % des jeunes enfants de Sderot souffrent de troubles post-traumatiques[94].

L'organisation Shurat HaDin (en), collecte des milliers de témoignages de victimes du terrorisme palestinien[95].

Un mémorial pour les victimes du terrorisme en Israël a été construit pour les victimes du terrorisme palestinien depuis 1981[96],[97].

Giulio Meotti compare les victimes du terrorisme palestinien à une « nouvelle Shoah » [98].

Effets sur la société israélienne

Le terrorisme palestinien à différents effets sur la société israélienne et a eu des répércusions sur le processus de paix. Certains postule un lien entre les effets du terrorisme sur la société israélienne et l'augmentation de la violence et de la criminalité en Israël[99]. Le terrorisme palestinien semblent avoir un effet négatif sur les relations entre Juifs et Arabes israéliens[99].

Différentes études, établisent une prévalence modérée de troubles psychologiques PTSD ainsi qu'un taux de satisfaction de la vie relativement inchangé, malgré les risques mortels des attentats[100]. Ce qui peut être expliqué par un phénomène d'accommodation du public israélien[99].

Les attaques peuvent être utilisés pour affecté l'opinion publique en Israël[101],[102]. En particulier lors de la seconde intifada, l'électorat israélien est affecté ce qui mène à l'élection d'Ariel Sharon[99]. Elles peuvent être utilisées par des groupes opposés au processus de paix[103], et pour dommager l'économie israélienne[104],[105].

Selon des études, la réaction d'Israël est notamment constituée par un schéma de représailles[106],[107] et le développement de mesures anti-terroristes[108],[109]. En 1994, le gouvernement d'Yitzhak Rabin fait construire une barrière le long de la bande de Gaza en 1994, qui sera partiellement détruite lors de la seconde Intifada puis reconstruite et renforcée et en 2001 est adoptée la construction d'une barrière pour la Cisjordanie comme option pour mettre fin aux infiltrations[110].

Dans la société palestinienne

Au cours de la première intifada, un millier de Palestiniens sont tués par des Palestiniens, principalement pour des accusations de collaboration avec Israël[111],[112]. Au cours de cette période d'autres Palestiniens mènent des attaques par violence politique, contre les Juifs de Cisjordanie, à l'aide de cocktails Molotov et des lancers de pierres[113].

En 2006, l'organisation Fatah entre en conflit avec l'organisation Hamas, plus de 600 Palestiniens sont tués au cours des affrontements et par des assassinats[114]. Dans les 15 mois qui suivent la prise de la bande de Gaza par le Hamas, 350 palestiniens sont tués lors des conflits et 248 sont tués dans d'autres circonstances[115]

L'organisation palestinienne, Abu Nidal, responsable de la mort de 900 personnes d'après le département d'État des États-Unis[116], commet des attentats et prise d'otages à travers le monde. En 1978, 600 membres et leurs familles sont tués par l'organisation, correspondant à presque la moitié de l'organisation. Les membres sont parfois arrêtés et torturés jusqu'à des aveux de traîtrise et de manque de loyauté[117]. La majorité des attaques de l'organisation l'ont été contre des cibles palestiniennes et arabes[90].

Sondages

Une étude de Mkhaimer Abusada de l'Université d'Al-Azhar en 1995, conclut que 10 % des Palestiniens sont en faveur du terrorisme contre les civils israéliens et 78 % contre les civils israéliens des territoires occupés. Selon Abusada, le fait qu'une majorité de ceux supportant les accords de paix, supportent aussi les actes de violences, découle de la croyance palestinienne, comme quoi la fin de l'occupation militaire et de la présence de Juifs dans les territoires occupés est nécessaire pour les accords de paix[118].

Selon un sondage de juillet 2001, 58 % des Palestiniens supportent les actes de violence contre les civils israéliens en Israël[119]. Un autre de mai 2002, obtient les chiffres de 52 %, mais la violence contre les civils juifs des territoires occupés reste très élevée à 92 %[120]. Après l'attentat contre le café Maxime en 2003, un sondage conclut à 75 % le support palestinien à l'attentat[121].

Le tir de roquettes sur les villes israéliennes depuis Beit Hanoun, est supporté à 75 % par les Palestiniens, tandis que 59 % des habitants de Beit Hanoun le rejettent[122].

Une étude du psychiatre et neurologue Jeff Victoroff auprès de jeunes de 14 ans du camp de réfugié d'Al-Shati de Gaza conclut que 77 % d'entre eux supportent le terrorisme, et conclut une corrélation entre la sympathie pour le terrorisme et la dépression, l'anxiété, le sentiment d'oppression et le stress émotionnel[123].

Selon les statistiques du Palestinian Center for Policy & Survey Research, le support du terrorisme contre les civils israéliens d'Israël, passe de 40 % en 2005, à 55 % en 2006 et 67 % en 2008. Un attentat de février 2008, tuant une femme, est approuvé par 77 % des Palestiniens, tandis que le massacre de Merkaz Harav contre les étudiants d'une école est supporté à 84 % (91 % dans la bande de Gaza)[124].

En 2015, 67 % des Palestiniens approuvent les attaques au couteau contre des Israéliens[125].

Soutien du gouvernement palestinien

Soldat israélien et des affiches de propagande célébrant des kamikazes.

Le gouvernement israélien et des figures politiques critiquent l'Autorité palestinienne pour inciter au terrorisme par des déclarations encouragent à mourir en martyr[126] et glorifiant les attentats-suicides comme « héroïques » et « légendaires »: à travers les médias, sa chaine de télévision[127], dans les écoles[128],[129], nommage de rues[130], des hommages et des cérémonies célébrant les attentats[131].

Le gouvernement palestinien offre des primes à vie pour les familles des kamikazes et les palestiniens emprisonnés en Israël pour terrorisme [132]. Ces financement constituent plus de 7% de son budget[133].

Support de l'Autorité palestinienne au terrorisme[134] 2013 2014 2015 2016
Salaire de prisonniers[1] et de terroristes libérés 111,516 $, 570 116,528 $, 150 126,662 $, 890 128,518 $, 896
Salaire pour les familles des «martyres» (Chahid) 158,843 $, 940 162,807 $, 890 163,268 $, 940 174,630 $, 296
1.  Palestiniens condamnés pour terrorisme en Israël

Les Palestiniens emprisonnés en Israël pour terrorisme pour une durée de 3 à 5 ans, sont éligibles à recevoir un salaire de 570 dollars, tandis que pour une peine de plus de 30 ans, plus de 3 400 dollars par mois sont promis, représentant un somme 20 fois supérieure au revenu national per capita[135].

Sociologie des terroristes

De 1988 à 2005, on dénombre 195 kamikazes palestiniens dans 175 attentats-suicides en Israël. L'âge moyen des kamikazes est de 22 ans avant et durant la seconde Intifada[136]. Moins de 10% étaient mariés, comparativement au Hezbollah 55%. Leurs niveau d'éducation (27%) était supérieur à la moyenne palestinienne (10%). L'entièreté des kamikazes d'avant la seconde Intifada étaient des hommes, étant du fait que les organisations étaient religieuses et contre l'utilisation des femmes. Le Fatah est le premier à recruter des femmes pendant la seconde Intifada[136].

Le désir de vengeance, la haine et un traumatisme psychologique sont des motivations qui s'ajoutent à d'autres motivations[136], notamment les motivations d'inspiration religieuse[137] .

L'endoctrinement, l'engagement de groupe et l'engagement personnel sont trois éléments essentiels. De plus, le support social au terrorisme étant passé de 20% en mai 1996 à 70% en mai 2002, suppose une corrélation avec la volonté des jeunes à être recruté pour un act perçu comme d'« ultime patriotisme et d'héroïsme »[136],[138]. Les chants glorifiants les shahids, les pancartes de propagande et la pression sociale créent une atmosphère favorable à l'attentat-suicide[136],[139]. À cela, s'ajoute selon une autre étude, un lien entre terrorisme et le nombre d'hommes sans emploi chez les jeunes dans la société palestinienne[140]. Selon l'analyse de David Rosen, l'implication des enfants dans le terrorisme et la cause palestinienne, reflètent une perception d'apocalypse et de catastrophe au sein de la population palestinienne, influencée par l'islamisme et le panarabisme[141].

Notes et références

  1. (en) Avishai Margalit, « The Suicide Bombers », NYREV,
  2. (en) « Which Came First- Terrorism or Occupation-Major Arab Terrorist Attacks against Israelis Prior to the 1967 Six-Day War », Israel Ministry of Foreign Affairs
  3. a b c d e et f Countering Palestinian Terrorism in Israel: Toward a Policy Analysis of Countermeasures, RAND CORP SANTA MONICA CA, Alon Hanan, publiée en août 1980
  4. Gilles Ferragu, Histoire du terrorisme, Perrin, , p. 262-263 :

    « Le terrorisme palestinien n'apparaît dans les médias que tardivement, du fait d'une "génération du désastre". Jusque dans les années 1970, la résistance palestinienne se définit comme une résistance militaire, qui emprunte ses modèles à la guérilla et aux mouvements de décolonisation, en particulier au Vietnam [...] À la fin des années 1960, le constat d'un relatif échec doit être fait, qui s'ajoute à l'échec des coalitions arabes contre Israël [...] L'heure est à une nouvelle stratégie [...] Le FPLP inaugure cette forme de terrorisme spectaculaire qui mêle piraterie et prise d'otage le 23 juillet 1968, en détournant un vol Rome-Tel Aviv. »

  5. Stefan M. Aubrey, The New Dimension of International Terrorism, p. 34
  6. a et b James M. Lutz, Brenda J. Lutz, Global Terrorism, , p. 109|
  7. Palestine Jewry and the Arab Question, 1917-1925 (RLE Israel and Palestine) By Neil Caplan
  8. Law, Order and Riots in Mandatory Palestine, 1928-35, M. Kolinsky, Willy Jou, p.52
  9. Howard Sachar, A History of Israel: From the Rise of Zionism to our Time, 2007, p. 118.
  10. Morris (2003), p. 104 ; p. 108.
  11. Henry Laurens, La Question de Palestine: L'invention de la Terre sainte, vol.1, Fayard, Paris 1999 p.421-477, p.462-5.
  12. Archives de l'ONU Non-UN Doc Declaration adopted by the Extraordinary Zionist Conference at the Biltmore Hotel of New York City, 11 mai 1942.
  13. (en)Best, Antony (2004). International history of the twentieth century and beyond.London: Routledge. p. 120
  14. My library My History Books on Google Play Strands of a Plait, Singly, Rachel Sarna, 1998 p.88
  15. Henry Laurens, La Question de Palestine, tome 3, Fayard, Paris 2007 p. 194.
  16. Books on Google Play The Encyclopedia of Middle East Wars: The United States in the Persian Gulf, Afghanistan, and Iraq Conflicts [5 volumes]: The United States in the Persian Gulf, Afghanistan, and Iraq Conflicts, Spencer C. Tucker, 2010
  17. Benny Morris, Victimes, (2003), p. 285-286
  18. Terrorism in Europe (RLE: Terrorism & Insurgency) Yonah Alexander, Kenneth Myers Routledge, 17 Apr 2015
  19. (en) « List of Terrorist organizations », U.S. State Department.
  20. (en)http://www.publicsafety.gc.ca/cnt/ntnl-scrt/cntr-trrrsm/lstd-ntts/crrnt-lstd-ntts-eng.aspx
  21. (en) « COUNCIL DECISION of 21 December 2005 implementing Article 2(3) of Regulation (EC) No 2580/2001 on specific restrictive measures directed against certain persons and entities with a view to combating terrorism and repealing Decision 2005/848/EC » [PDF], official journal of the european union
  22. (en) « 22 U.S. Code § 5201 - Findings; determinations », Legal Information Institute Cornell Law School
  23. (en) « Terrorist Organization Profile: al-Fatah », National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism University of Maryland
  24. (en)Suicide and Other Bombing Attacks in Israel Since the Declaration of Principles (Sept 1993).
  25. (en) Major Palestinian Terror Attacks Since Oslo.
  26. https://mfa.gov.il/MFA/ForeignPolicy/Terrorism/Victims/Pages/Kim-Levengrond-Yehezkel.aspx
  27. https://mfa.gov.il/MFA/ForeignPolicy/Terrorism/Victims/Pages/Daniel-Tragerman.aspx
  28. a et b Archive Johnston [1]
  29. https://mfa.gov.il/MFA/ForeignPolicy/Terrorism/Palestinian/Pages/attacks-in-southern-Israel.aspx
  30. https://mfa.gov.il/MFA/ForeignPolicy/Terrorism/Victims/Pages/Daniel_Viflic.aspx
  31. https://mfa.gov.il/MFA/ForeignPolicy/Terrorism/Palestinian/Pages/Terror_bombing_Jerusalem_23-Mar-2011.aspx
  32. https://www.telegraph.co.uk/culture/tvandradio/bbc/8402973/A-family-slaughtered-in-Israel-doesn't-the-BBC-care.html
  33. https://mfa.gov.il/MFA/ForeignPolicy/Terrorism/Victims/Pages/Kristine_Luken.aspx
  34. https://mfa.gov.il/MFA/ForeignPolicy/Terrorism/Victims/Pages/Kochava_Even_Chaim.aspx
  35. http://www.nbcnews.com/id/30419441/
  36. https://mobile.nytimes.com/2008/09/23/world/middleeast/23jerusalem.html
  37. Israel: Vehicle Attacks - A New Militant Tactic?. Stratfor Global Intelligence
  38. http://articles.latimes.com/2008/mar/07/world/fg-yeshiva7
  39. a et b www.haaretz.com/print-edition/news/itamar-settlement-has-been-a-prime-target-for-terror-1.348819
  40. http://www.highbeam.com/doc/1P2-4570672.html
  41. http://www.mfa.gov.il/mfa/aboutisrael/maps/pages/1967-1993-%20major%20terror%20attacks.aspx
  42. (en) Chronologies of Modern Terrorism, auteur: Barry Rubin et udith Colp Rubin, 2015
  43. (en) The Middle East: A Reader, auteur: Michael Curtis, 1986
  44. http://www.historisch.apa.at/cms/apa-historisch/dossier.html?dossierID=AHD_19730928_AHD0001
  45. a b c d e f g h i j k l m n o et p http://www.johnstonsarchive.net/terrorism/terrisrael-3.html
  46. The international dimension of Palestinian terrorism, Ariel Merari, Shlomi Elad, 1986
  47. https://news.google.com/newspapers?id=NdtaAAAAIBAJ&sjid=o20DAAAAIBAJ&pg=5128,2003723
  48. www.shabak.gov.il/english/heritage/affairs/Pages/TheTyreHQBombing.aspx
  49. 1985/09/26/world/3-israelis-slain-by-palestinians-in-cyprus.html
  50. https://apnews.com/73d45416077d58f5fa088766abbcf8ee
  51. un neuvième meurt à l'hôpital [2]
  52. http://articles.latimes.com/1990-11-26/news/mn-3974_1_southern-israel
  53. Katz, Samuel (2002). The Hunt for the Engineer. Lyons Press p74
  54. http://www.mfa.gov.il/mfa/aboutisrael/maps/pages/1948-1967-%20major%20terror%20attacks.aspx
  55. Morris, Benny (1997). Israel's Border Wars, 1949–1956: Arab Infiltration, Israeli Retaliation, and the Countdown to the Suez War. Oxford University Press. p. 61.
  56. Byman, Daniel (2011). A High Price: The Triumphs and Failures of Israeli Counterterrorism. Oxford University Press. p. 22., 2014
  57. Archives du Vancouver sun de 1956[3]
  58. https://archive.is/20121218180852/www.mfa.gov.il/MFA/MFAArchive/2000_2009/2000/1/Terrorism+deaths+in+Israel+-+1920-1999.htm
  59. https://archive.is/kFr8#selection-3055.0-8.4
  60. http://www.jewishvirtuallibrary.org/total-casualties-arab-israeli-conflict
  61. http://www.mfa.gov.il/mfa/foreignpolicy/terrorism/palestinian/pages/major%20terror%20attacks%20against%20israeli%20embassies%20and.aspx
  62. https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4995432,00.html
  63. a et b (en)Shai Lachman, Arab Rebellion and Terrorism in Palestine 1929-39: The Case of Sheikh Izz al-Din al-Qassam and His Movement, dans Zionism and Arabism in Palestine and Israel, Éditions Frank Cass, 1982, 250 pages, p. 65-66
  64. (en)Kimmerling, Baruch and Migdal, Joel S. (2003). The Palestinian People: A History. Harvard University Press, p. 119. (ISBN 978-0-674-01129-8)
  65. (en)Abudullah Schleifer, The Life and Thought of Izz al-Din al-Qassam, Islamic Quaterly 5, numéro 23, 1969, p. 69,72
  66. (en) Khalid Sulaiman, Palestine and Modern Arab Poetry, Zed Books, 1984, p. 29-30
  67. (en)http://islam.gov.kw/Pages/en/PortalServicesDetails.aspx?id=94
  68. a et b Hisham Sharabi, Palestine Guerillas, their credibility and effectiveness, Georgetown University Press, 1970, p. 44,46 et 50,51
  69. (en)Zeev Schiff, A History of the Israeli Army, 1874 to the present, Macmillan, 1985, 274 pages, p. 166,167
  70. a et b (en) William Quant, Palestinian nationalism, Its Political and Military Dimensions, Rand Corporation, 1971,p. 78
  71. (en) Abu Iyad (avec Eric Rouleau) My Home, My Land, A narrative of the Palestinian Struggle, New York Times Books, 1981, p. 34,35
  72. Décris par Boaz Ganor dans son livre "The Counter-Terrorism Puzzle: A Guide for Decision Makers, The Interdisciplinary Center (IDC) Herzliya, 2003 p. 203
  73. a b c et d David Charters, The Deadly Sin of Terrorism: Its Effect on Democracy and Civil Liberty in Six Countries, , p. 142
  74. Hoffman, B, . Inside Terrorism, Columbia University Press, 2006
  75. Barry M. Rubin, Revolution Until Victory?: The Politics and History of the PLO, p. 25
  76. Daniel Baracskay, {{Ouvrage}} : paramètre titre manquant,
  77. Christopher C Harmon, Terrorism Today,
  78. Roland Dannreuther, The Soviet Union and the PLO, , p. 112-150
  79. The Plo: The Rise and Fall of the Palestine Liberation Organization,
  80. http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/1658443.stm
  81. a et b http://hrw.org/english/docs/2007/06/13/isrlpa16156.htm
  82. (en)http://www.mideastweb.org/hamas.htm,
  83. (en)http://www.fas.org/irp/world/para/docs/880818a.htm
  84. (en)The Palestinian Hamas: Vision, Violence & Coexistence, Shaul Mishal, Avraham Sela, page 45
  85. (en)Beverly Milton-Edwards et Stephen Farrell, Hamas, The Islamic Resistance Movement, John Wiley & Sons, 2013, 368 pages p. 10,14,41-45,
  86. (en)International Crisis Group, Dealing With Hamas, Amman/Bruxelles: ICG, 2004, p. 11
  87. (en) Country Reports on Terrorism 2004, US Department of State Office of the Coordinator for Counterterrorism
  88. (en)Matthew Levit, Hamas: Politics, Charity, and Terrorism in the Service of Jihad, Yale University Press, 2007, 324 pages, p. 12
  89. Terrorism and Homeland Security, Jonathan R. White, page 301
  90. a et b Political Leaders of the Contemporary Middle East and North Africa: A Biographical Dictionary, Bernard Reich, Greenwood Publishing Group, 1990
  91. Terrorist Group Profiles DIANE Publishing, 1990
  92. Encyclopedia of Modern Worldwide Extremists and Extremist Groups: Stephen E. Atkins Greenwood: Publishing Group, 2004
  93. http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/7270168.stm
  94. http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3739071,00.html
  95. (en) « Israeli NGO to sue PA for terrorism », .
  96. (en) « Monument for the Victims of Hostile Acts », .
  97. Modèle {{Lien web}} : paramètres « url » et « titre » manquants. .
  98. Giulio Meotti, A New Shoah: The Untold Story of Israel's Victims of Terrorism, 2011
  99. a b c et d Terrorism and Political Violence, Caroline Kennedy-Pipe, Gordon Clubb, Simon Mabon, 2015
  100. Does Terrorism Demoralize? Evidence from Israel Dimitri Romanov, Asaf Zussman, Noam Zussman, 2010 citant Bleich et al. (2003), Bleich et al. (2006) et Shalev et al. (2006)
  101. Berrebi C, Klor EF. On terrorism and electoral outcomes: Theory and evidence from the Israeli–Palestinian conflict. J Conflict Resolut. 2006;50:899–925
  102. Gordon C, Arian A. Threat and decision making. J Conflict Resolut. 2001, 45:196–215
  103. Kydd HA, Walter BF. Sabotaging the peace: The politics of extremist violence. Int Organ. 2002;56:263–296.
  104. . Berrebi C, Klor EF. Londres, CEPR; 2005. The impact of terrorism across industries: An empirical study. Center for Economic Policy Research Discussion Paper No. 5360
  105. Eckstein Z, Tsiddon D. Macroeconomic consequences of terror: Theory and the case of Israel. J Monet Econ. 2004;51:971–1002.
  106. Jaeger DA, Paserman MD. The cycle of violence? An empirical analysis of fatalities in the Palestinian–Israeli conflict. Am Econ Rev. 2008;98:1591–1604
  107. Kaplan EH, Mintz A, Mishal S, Samban C. What happened to suicide bombings in Israel? Insights from a terror stock model. Stud Conflict Terrorism. 2005;28:225–235
  108. Strategies for Countering Terrorism: Lessons From the Israeli Experience, Jonathan B. Tucker, 2003
  109. Countering Terrorism and Insurgency in the 21st Century: International Perspectives, Volume 3, James J. F. Forest, 2007, page 408-425
  110. A High Price: The Triumphs and Failures of Israeli Counterterrorism, Daniel Byman page 324-330
  111. Human Rights Watch, Israel, the Occupied West Bank and Gaza Strip, and the Palestinian Authority Territories, November, 2001. Vol. 13, No. 4(E), p. 49
  112. http://www.phrmg.org/monitor2001/oct2001-collaborators.htm
  113. (en) Monica Den Boer et Jaap de Wilde, The Viability of Human Security, Amsterdam University Press, (ISBN 90-5356-796-8).
  114. http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3409548,00.html
  115. Hamas vs. Fatah: The Struggle For Palestine By Jonathan Schanzer, 2008, page 98-99
  116. http://library.nps.navy.mil/home/tgp/abu.htm
  117. https://www.theguardian.com/news/2002/aug/20/guardianobituaries.israel
  118. http://www.thefreelibrary.com/Palestinian+party+affiliation+and+political+attitudes+toward+the...-a053286321
  119. http://www.pcpsr.org/survey/polls/2001/p2a.html#intifada
  120. http://www.pcpsr.org/survey/polls/2002/p4a.html#armed
  121. http://www.pcpsr.org/survey/polls/2003/p9a.html#peace
  122. http://www.pcpsr.org/survey/polls/2004/p13a.html
  123. (en) Victoroff, Tangled roots: social and psychological factors in the genesis of terrorism, IOS Press, (ISBN 978-1-58603-670-6)
  124. http://www.pcpsr.org/survey/polls/2008/p27e1.html#peace
  125. https://www.timesofisrael.com/poll-23-of-palestinians-back-stabbing-attacks-armed-uprising/
  126. https://www.theatlantic.com/international/archive/2015/10/the-roots-of-the-palestinian-uprising-against-israel/410944/
  127. https://www.jpost.com/Middle-East/PA-TV-glorifies-murderers-of-Fogel-family
  128. https://www.jpost.com/International/US-Senators-ask-Clinton-to-help-end-anti-Israel-incitement
  129. The Mind of the Terrorist: The Psychology of Terrorism from the IRA to al-Qaeda, Jerrold M. Post, 2007, pages 16-24
  130. https://www.jpost.com/Arab-Israeli-Conflict/Palestinian-village-names-street-after-Ariel-terrorist-Omar-Abu-Lila-584864
  131. https://www.jpost.com/Middle-East/PA-to-honor-suicide-bombers-terrorists
  132. http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/2846365.stm
  133. https://www.washingtonpost.com/world/middle_east/israel-wants-trump-to-stop-palestinian-payments-to-prisoners-and-families-of-martyrs/2017/05/18/72d08c90-39af-11e7-a59b-26e0451a96fd_story.html
  134. http://jcpa.org/paying-salaries-terrorists-contradicts-palestinian-vows-peaceful-intentions/#_toc_title
  135. https://www.washingtonpost.com/posteverything/wp/2017/04/28/palestinians-are-rewarding-terrorists-the-u-s-should-stop-enabling-them/
  136. a b c d et e Psychology of Terrorism, Bruce Bongar, Lisa M. Brown, Larry E. Beutler, James N. Breckenridge, Philip G. Zimbardo, 2006, page 101-113
  137. The Motivations of Palestinian Suicide Bombers in the Second Intifada (2000 to 2005), Bader Araj, University of Toronto
  138. Education, indoctrination, and incitement: Palestinian children on their way to martyrdom, Daphne Burdman, 2010, Pages 96-123
  139. Assessment, Treatment, and Prevention of Suicidal Behavior, Robert I Yufit, David Lester, 2004
  140. Youth Unemployment, Terrorism and Political Violence, Evidence from the Israeli/Palestinian Conflict, Raul Caruso/ Evelina Gavrilova, 2012
  141. Armies of the Young: Child Soldiers in War and Terrorism, David M. Rosen, 2005, page 92-94

Voir aussi

Liste de victimes du terrorisme palestinien de 2000 à 2012 [4]

Bibliographie

  • (en) Spencer Tucker et al., The encyclopedia of Middle-East wars, ABC-CLIO, , 1887 p. (ISBN 1851099476)
  • (en) Martin van Creveld, The sword and the olive: a critical history of the Israeli defense force, PublicAffairs, , 448 p. (ISBN 158648155X)

Articles connexes