Depuis la création de l'État d'Israël,le territoire de la Palestine à été réduit. Aujourd'hui, il ne reste de la Palestine que la bande de Gaza et la Cisjordanie.
Dans le contexte du conflit israélo-palestinien, les frontières, la capitale et la légalité internationale de cet État font l'objet de nombreux débats et controverses. Le conseil palestinien a proclamé Jérusalem-Est comme étant la capitale de la Palestine bien qu'il n'administre pas la ville. Les frontières revendiquées sont celles qui prévalaient le 5 juin 1967 entre Israël, l'Égypte et la Jordanie avant la Guerre des Six Jours mais leur tracé définitif doit faire l'objet de pourparlers entre Israël et la Palestine.
Patrouille des Special Night Squads de retour vers sa base. Les patrouilles, généralement organisées la nuit, étaient mixtes. Les combattants juifs apportaient leur connaissance du terrain, des coutumes de la population et de l'arabe. Les soldats britanniques apportaient leur expérience du combat.
Les SNS sont fondés par Orde Charles Wingate, un officier britannique « excentrique » et profondément « pro-sioniste ». Ils sont organisés en 4 sections totalisant 200 hommes, dont environ 150 Juifs sélectionnés parmi les effectifs du Notrim, une force de police juive établie par les Britanniques. Les SNS entrent en action à partir de juin 1938 avec pour mission première de protéger l'oléoduc de l'Iraq Petroleum Company alimentant la raffinerie de Haïfa, qui est régulièrement saboté par les rebelles arabes. Ils effectuent également des missions de garde en Galilée, le long de la « clôture de sécurité de Tegart », ainsi que des opérations controversées de « contre-terrorisme » au cours de raids de nuit et d'embuscades. Leurs succès opérationnels inspirèrent les Britanniques dans la formation d'autres unités fonctionnant sur les mêmes principes, dont les célèbres SAS et les Chindits.
Dans l'évolution de la doctrine militaire du mouvement sioniste face aux Arabes, les SNS marquent la transition du principe de « combat défensif », propre aux « pères fondateurs » du mouvement, vers celui de « combat offensif », qui influence, par la suite, la doctrine des forces armées israéliennes, et forge le mythe du « Guerrier juif », fier et conquérant, par opposition au Juif de Galout (« l'exil »), passif et résigné.
Moshe Dayan et Yigal Allon, futurs généraux et hommes politiques israéliens, y font leurs premières armes.