Lizac
Lizac | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terres des Confluences | ||||
Maire Mandat |
Bernard Garguy 2020-2026 |
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Code postal | 82200 | ||||
Code commune | 82099 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lizacais | ||||
Population municipale |
520 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 55 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 06′ 22″ nord, 1° 11′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 63 m Max. 168 m |
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Superficie | 9,42 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Moissac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Moissac | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Lizac est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune située entre Moissac et Lafrançaise.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Lizac est limitrophe de cinq autres communes, dont Lafrançaise en deux endroits.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par le Tarn et son affluent le Lemboulas.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 942 hectares ; son altitude varie de 63 à 168 mètres[2].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Accès par la SNCF en gare de Castelsarrasin, par l'autoroute A62 et les routes départementales D 101 et D 927.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Lizac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moissac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (48,3 %), zones agricoles hétérogènes (32,4 %), terres arables (12,6 %), eaux continentales[Note 3] (6 %), zones urbanisées (0,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Les habitants de la commune sont appelés les Lizacais.
Les formes anciennes sont les suivantes : Lizag, en 1085-1115, villa de Liciaco, en latin, en 1091-1092, Lizago, en 1090-1093, sancti Stephani de Liciaco, en latin, en 1096, Lizag, en 1109-1110 et en 1126, de Liciaco, en latin, en 1130, Lizac, en 1130 et en 1200, Lisiaco, en latin, en 1202 e 1212, Sancti Stephani de Lizaco, en latin, en 1240, Lizaco, Lhisaco, en latin, en 1268, Lizacum, en latin, en 1270, mansis de Lisaco, en latin, en 1271, capellania de Lhisaco, en latin, en 1326 et vers 1400, Lizac, en 1526, Sanctus Martialis de Lizaco, aliter de Liciaco, en latin, en 1580, Sancti Martialis de Lizaco, en latin, en 1640. Le nom de Lizac devrait venir d'un nom latin d'homme *Lisius, pas attesté, avec le sufixe gaulois -āco(n) (selon Dauzat, Nègre, puis Burgan et Lafon)[9],[10], ou d'un nom gaulois d'homme Lētios, selon Delamarre (Letius, « le gris », attesté)[11]. De toute façon, Lizac était probablement un ancien grand domaine antique qui avait comme maître *Lisius ou Lētios.
Sancti Stephani est le nom d'une ancienne église Saint-Étienne, disparue. Sancti Martialis représente l'église plus récente et celle actuelle, Saint-Martial. Les formes Lizag, avec finale sonore, représentent une ancienne prononciation[9] : L... -āco(n) > Lizago (sonorisation de la sourde [-k-] en position intervocalique) > Lizag (amuïssement de la finale atone) > Lizac (assourdissement des finales consonantiques sonores). La finale -g peut rester quelque temps dans l'écriture après son assourdissement effectif.
Signalons une étymologie populaire (voir paragraphe suivant) : le nom est censé venir de la lisa ['lizɔ], « limon, boue ».
Histoire[modifier | modifier le code]
L’étymologie (populaire) parle d’elle-même : ce village est un enfant de la lise, terre fertile et limoneuse du Tarn généreux, pourvoyeuse séculaire de fruits charnus et de ceps enviés. Si une ancienne occupation préhistorique puis gallo-romaine du site est attestée, c’est au Moyen Âge que le bourg prend son essor au milieu de marais relativement insalubres assainis par des moines. La terre, fécondée par la rivière, au gré des crues, se pare à l’envi de blés dans la plaine ; tandis que les coteaux se couvrent peu à peu de vignes bariolées. Symbiose excellente qui se parachève avec un XIXe siècle triomphal, qui est couronné le par une accession, difficile mais méritée, à l’indépendance sous l’égide de la famille De Saint Cirq : la simple paroisse Saint-Martial de Lizac devient commune coupant résolument le double cordon ombilical qui la reliait administrativement à Moissac et à Lafrançaise.
Avec le XXe siècle, Lizac semble prendre le parti des mutations tous azimuts : la rivière prend moins d'importance ; on la délaisse d’autant plus que les inondations de 1930 ont fait des ravages. Les orpailleurs ont quitté les lieux et les passeurs qui rendaient si proches les communes de l’autre rive ne sont plus, laissant la place aux touristes. On se tourne désormais, le réseau routier et le chasselas aidant, vers la capitale économique, vers Moissac. En 1994, un jumelage avec la bretonne Quelneuc, rendue indépendante la même année, semble venir couronner le millénaire, parachevant ainsi une volonté non dissimulée de marier tradition et modernité dans un élargissement inexorable, mais nécessaire d’horizons restés jusque-là un peu limités.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[12],[13].
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Terres des Confluences et du canton de Moissac (avant le redécoupage départemental de 2014, Lizac faisait partie du canton de Moissac-2).
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2018, la commune comptait 520 habitants[Note 4], en augmentation de 2,56 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +3,51 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
selon la population municipale des années : | 1968[19] | 1975[19] | 1982[19] | 1990[19] | 1999[19] | 2006[20] | 2009[21] | 2013[22] |
Rang de la commune dans le département | 86 | 106 | 83 | 89 | 94 | 99 | 99 | 97 |
Nombre de communes du département | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 |
Économie[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Lizac fait partie de l'académie de Toulouse.
École communale de type alsacien (reconstruction suite aux inondations de 1930).
Culture et festivités[modifier | modifier le code]
Salle des fêtes polyvalente,
Lieu de tournage du film Le Lieu du crime.
Activités sportives[modifier | modifier le code]
Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Martial du XIXe siècle est le final d'une histoire originale ; elle possède en son chœur, un tableau de sainte Catherine, époque moderne, classé.
- Mairie.
- Château fief de la famille De Saint Cirq.
- Fontaine de 1800.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 5 avril 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 5 avril 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 5 avril 2021).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moissac », sur insee.fr (consulté le 5 avril 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 5 avril 2021).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statitiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 15 avril 2021)
- Paul Burgan, André Lafon, Toponymie du Tarn-et-Garonne, Association Antonin Perbosc, 2006, p. 193
- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, Librairie Guénégaud, réédition 1984, p. 400, à Lézan
- Xavier Delamarre, Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne, Éd. Errance, 2012, p. 175, 300 et 353
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le 3 octobre 2020).
- « Résultats municipales 2020 à Lizac », sur Le Monde.fr (consulté le 3 octobre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).