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La Flèche

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La Flèche
La Flèche
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe (sous-préfecture)
Arrondissement La Flèche (Chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Fléchois
Maire Guy-Michel Chauveau
Code postal 72200
Code commune 72154
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 45″ nord, 0° 04′ 29″ ouest
Altitude Min. 23 m
Max. 103 m
Élections
Départementales La Flèche (Chef-lieu)
Localisation
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La Flèche
Liens
Site web www.ville-lafleche.fr

La Flèche est une commune française située dans le département de la Sarthe et la région Pays de la Loire, dans la vallée du Loir. C'est la sous-préfecture du Sud-Sarthe, le chef-lieu d'arrondissement et le chef-lieu d'un canton. C'est la 2e ville la plus peuplée du département. La ville fait partie de la Communauté de communes du Pays Fléchois. Les habitants de la commune se nomment les Fléchois.

Elle est classée pays d'art et d'histoire.

Géographie

La Flèche est située sur le Loir. La Flèche est aussi placée sur le méridien de Greenwich.

La Flèche est située à mi-chemin entre Le Mans (45 km) et Angers.

Localisation de La Flèche- (Distances en kilomètres par la route et orthodromique)
Rose des vents Rose des vents
N
O    La Flèche    E
S

Lieux-dits et écarts

  • Sainte-Colombe
  • Saint-Germain-du-Val
  • Verron

Communes limitrophes

Histoire

Localisation de La Flèche dans l'Anjou de l'Ancien régime. (Cliquez pour agrandir)
Sénéchaussées de l'Anjou au XVIIIesiècle
(cliquez pour agrandir)

L'origine du nom La Flèche est incertaine. L'historien Jacques Termeau, dans le Cahier fléchois n° 9, p. 5-11., a recensé plusieurs hypothèses dont la plus probable est liée à l'ancien nom latin fixa signifiant « fichée », c'est-à-dire pierre fichée en terre. En effet, La Flèche était une ville limite aux confins du Maine et de l'Anjou et un ancien mégalithe de bornage aurait donné ce nom de Fixa que l'on retrouve dans les anciens manuscrits sous la forme complète Fixa andegavorum, souvent traduite postérieurement par La Flèche en Anjou mais qui signifiait proprement la limite d'Anjou.

Au Moyen Âge, La Flèche est une paroisse du diocèse d'Angers et à ce titre fait partie intégrante de la province d'Anjou et plus précisément du Haut-Anjou, nommé également le Maine angevin.

En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel », dont celui de La Flèche.

La Flèche est à la tête d'une sénéchaussée angevine sous l'Ancien Régime : la sénéchaussée de La Flèche, dépendante de la sénéchaussée principale d'Angers.

En 1603, Guillaume Fouquet de la Varenne, seigneur de La Flèche, puis de Sainte-Suzanne (Mayenne) et d’Angers, ami d’Henri IV, contribue à l’embellissement et à la diversification des fonctions de la cité angevine. Henri IV fonde un collège dont la direction fut confiée aux Jésuites. Ceux-ci furent expulsés en 1762 et le collège devint une « École de cadets » en 1764, préparatoire à l'École militaire de Paris.

Toujours au XVIIe siècle, des Fléchois, sous l’impulsion de Jérôme Le Royer de la Dauversière participent à la fondation de Montréal au Québec.

En 1790, lors de la création des départements français, toute la partie nord-est de l'Anjou, comprenant notamment La Flèche, Le Lude et Château-du-Loir, est rattachée au tout nouveau département de la Sarthe.

Le 8 décembre 1793, lors de la guerre de Vendée, la ville est prise d'assaut par les Vendéens à la bataille de La Flèche.

En 1808, Napoléon y installe le Prytanée militaire.

En 1866, la commune de Sainte-Colombe est intégrée à La Flèche. Le 1er janvier 1965, La Flèche absorbe les communes de Saint-Germain-du-Val et de Verron.

Blason

« De gueules à la flèche d’argent posée en pal la pointe haute, accostée de deux tours du même maçonnées de sable ; au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or »

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
En cours Guy-Michel Chauveau[1] PS Enseignant, député
(1981-1993 et 1997-2002)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

Modèle:Démographie2

Évolution démographique de 1793 à 2006
  • La Flèche est la 582e commune la plus peuplée de France (sur plus de 36 000)[2].

Environnement urbain et espaces verts

Modèle:Message galerie

Place Henri-IV

La Flèche ainsi que la vallée du Loir sont labellisés Villes et pays d'art et d'histoire depuis 2006.

Parc des Carmes

La Flèche a développé depuis 1995 la qualité de son fleurissement (trois fleurs[3] depuis 1997).

La qualité du ramassage des ordures de la Communauté de communes du Pays Fléchois a été reconnu grâce au label Qualitri 2007, un label de l'ADEME, une première en Sarthe. La ville a par ailleurs mis en service des véhicules au gaz naturel dans ses services municipaux.

Depuis , La Flèche, en partenariat avec la commune de Cré, dispose d'une réserve naturelle régionale, la première de la Sarthe. Celle-ci préserve la zone de marais alluvial, ainsi que la biodiversité très variée, présente sur cette réserve qui s'étend sur plus de 65 hectares.

Parc des Carmes, situé au pied de la mairie, jouxte les anciens jardins du château de Fouquet de la Varenne, permet de flâner et découvrir quelques animaux ainsi qu'une volière. Ce parc présente quelques arbres remarquables, notamment un araucaria et un jeune ginkgo biloba (« l'arbre aux mille écus »). Un sentier part également du parc jusqu'aux lacs de la Monnerie, en suivant le Loir, à l'ombre des arbres.

Économie

Données économiques

Quelques indicateurs économiques[réf. nécessaire] :

  • taux de chômage : 6,5 % (inférieur à la moyenne nationale et régionale) ;
  • 7 500 emplois privées dans 700 entreprises ;
  • seule ville de Sarthe de plus de 10 000 habitants dont la population augmente ;
  • augmentation des offres d'emplois (+14 % en 2007) ;
  • 8 hectares vendus en 2007 à des investisseurs privés, industriels, et commerciaux ;
  • 21 créations d'entreprises en 2007 contre 3 fermetures ;
  • 300 créations d'emplois en 2006 ;
  • l'économie fléchoise s'organise comme ceci :
    • 65 % en tertiaire,
    • 22 % en industrie,
    • % en construction,
    • % en agriculture.

La tradition d'imprimerie est toujours vivante à La Flèche avec l'usine Brodard et Taupin (groupe CPI), leader européen de la fabrication de livres (livres de poche).

Divers

Publications et ouvrages

  • Un magazine mensuel municipal En Flèche depuis 1999.
  • Avec la communauté de communes du Pays Fléchois, un magazine Au fil du Pays Fléchois.
  • Un livre, édité par la ville de La Flèche et l'agence de publicité Efil, La Flèche, Ville d'art, de tradition et d'avenir.

Artisanat

À La Flèche sont présents :

  • Un maître verrier qui perpétue l'art du vitrail ;
  • Un maître relieur d'art, (livres).

Médias

Plusieurs médias sont basés à La Flèche ou disposent d’une antenne locale. Parmi ceux-ci, on peut relever :

  • Ouest-France dispose d'une rédaction (presse écrite).
  • Le Maine libre également (presse écrite).
  • Le journal régional gratuit Le Hic possède également une rédaction à La Flèche.

Terroir - Gastronomie

La « poule noire », originaire des cantons de La Flèche et de Malicorne-sur-Sarthe est connue pour la finesse de sa chair, et fît autrefois la renommée de La Flèche.

Les macarons au citron, à la violette ou encore à la rose, les « Prytanéens », chocolats au goût de praliné avec de la nougatine concassée, nommés ainsi en référence au Prytanée national militaire, ou encore les « Fiches », de petites confiseries en forme de pieux aux chocolat noir, chocolat orange et nougatine finement concassée.

Le vin de Jasnières[4] est produit avec le chenin blanc sur les coteaux du Loir et de l'Anjou et accompagne la dégustation de rillettes ou de chèvres affinés.

Célébrités ayant un lien avec la ville

René Descartes, élève du Prytanée

Jumelages

Un jumelage avec la ville de Drapeau de l'Espagne Roses (Espagne) pourrait également voir le jour dans les prochaines années.

La Flèche est depuis 1944, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la marraine de guerre de Drapeau de la France Thury-Harcourt (France) (1 825 hab), détruite par les bombardements à la suite du débarquement allié en Normandie (Calvados).

Monuments et lieux touristiques

Patrimoine civil

Prytanée national militaire

Le Prytanée national militaire de La Flèche

C'est une institution créée par le roi Henri IV en 1603 dans une importante maison de famille qu'il tenait de sa grand-mère, la Duchesse d'Alençon et qui abrite aujourd'hui dans ses murs l'un des six lycées militaires de France (officiellement appelés « lycées de la défense » depuis 2006). Ce monument, devenu historique, est situé dans un cadre d'architecture classique et se présente sous la forme de trois grandes cours successives que domine l'imposante stature de l'église Saint-Louis (1607). Les travaux ont suivi un plan élaboré par Louis Métezeau avec des cours en enfilade, à peu près de même grandeur. Chef d'œuvre du père Étienne Martellange, les travaux s'achèvent en 1655 par la construction de la porte d'honneur, avec sur le fronton, le buste d'Henri IV. Lors de la visite de l'édifice, c'est le portail d'honneur, les différentes cours, le jardin à la française, la bibliothèque, et surtout l'église Saint-Louis qui retiennent l'attention. Ce fut rapidement le collège le plus puissant du royaume.

Château des Carmes

L'actuel hôtel de ville, est, dès le milieu du XIe siècle une forteresse qui défend le lieu de passage que constitue le gué à cet endroit. Jean de Beaugency en est à l'origine, son fils Hélie, futur comte du Maine, le fera agrandir et renforcer vers la fin du XIe siècle. Forteresse de bois assise sur une île principale et s'étendant sur deux ilots voisins, il est l'objet de plusieurs sièges du XIIe siècle au XVe siècle. Reconstruit à nouveau vers 1450, il dresse encore les vestiges du donjon de cette période (trace des flèches du pont-levis et des mâchicoulis). Au XVIIe siècle, Louis XIII en fait don aux Carmes établis en ville qui le transforment littéralement. Le corps principal et le cloitre datent de cette période. À la Révolution, il devient propriété privée de la famille Bertron-Auger qui le transforme à nouveau. Devenu mairie en 1909, il est la proie d'un incendie en 1919 et est reconstruit avec un style différent dans les années qui suivent. Le château est aujourd'hui en partie, la salle des mariages de la ville de La Flèche, mais aussi deux salles d'expositions temporaires.

Zoo de La Flèche

Ours Blanc, zoo de La Flèche

Créé en 1946 par Jacques Bouillault, naturaliste, est le plus ancien parc privé de France. Il regroupe 1 200 animaux appartenant à 150 espèces sur 14 hectares. C'est le 1er pôle touristique du département de la Sarthe, avec plus de 300 000 entrées par an. Le zoo de la Flèche participe au Programme européen d’élevage d’espèces menacées (EEP) depuis 1989. De nombreuses nouveautées sont présentées tous les ans : en 2008 sont présentés les lions blancs du Kruger, extrêmement rares, dont il ne reste que 200 spécimens dans le monde (voir lion blanc).

Pavillon Fouquet de la Varenne, en centre-ville de La Flèche

Ce pavillon du début du XVIIe siècle, est visible toute l'année en extérieur en centre ville et, ouvert à la visite sous certaines occasions. Ce pavillon est le seul bâtiment restant de l'ancien château de La Flèche.

Le moulin de la Bruère

Blotti au creux du Loir, le moulin de la Bruère permet de découvrir comment la force de la rivière actionne l'imposante roue qui entraine un mécanisme pour produire farines, électricité et pains de glace à rafraichir. C'est le dernier moulin de France à produire de la glace.

Les lacs de La Monnerie

Ces vastes plans d’eau de cinquante hectares sont dotés d’une plage aménagée qui conjugue plaisir de l’eau, mise en forme et découverte de la nature.

Le site de la Monnerie présente une mosaïque de lacs et de prairies située dans un méandre du Loir, endroit très riche par sa biodiversité et où la nature peut s’exprimer librement.

De nombreuses espèces animales et végétales se côtoient en ces lieux : héron cendré, rousserolle effarvatte, foulque macroule, lièvre, hermine, grenouille verte, rainette, libellule déprimée, limnée, roseau, iris, renoncule aquatique, plantain aquatique… et font de ce site un endroit apprécié des naturalistes et des promeneurs. La préservation de ces zones humides contribue au maintien de la biodiversité.

Les lacs, issus de l’exploitation d’une gravière, et les prairies humides, accueillent chaque hiver plus de trente espèces migrateurs, (ex:oie cendrée, fuligule milouin, sarcelle d’hiver etc…), qui trouvent ici le gîte et le couvert.

Les halles et le théâtre de la Halle-au-Blé (surnommé « La Bonbonnière »)

Dès le Moyen Âge, il y avait déjà des halles en bois pendant que sur la place se tenait le marché aux grains. Puis les halles sont rebâties à deux reprises au XVIIIe siècle : en 1737, elles sont construites en pierre, puis agrandies en 1772 pour y établir l’hôtel de ville.

Fermé au public depuis 1947, il a fait l’objet d’une restauration «  à l'authentique  » en 1998 et a été récemment rebaptisé le théâtre de la Halle au Blé. Celle-ci a été récompensée en 2000 par les Rubans du Patrimoine.

En 1839, est ajouté au premier étage, un petit théâtre à l’italienne. L’architecte qui a élaboré les plans du « petit théâtre » s’appelle Pierre-Félix Delarue. Ce dernier n’est pas un inconnu à La Flèche. Il a, en effet, été l’auteur de nombreux châteaux de la région dans la deuxième moitié du XIXe siècle : l’édifice le plus connu des Fléchois qu'il ait réalisé est la sous-préfecture. La décoration de la salle et de sa coupole est due à Adrien-Louis Lusson, un architecte, décorateur, né à La Flèche le 4 août 1788. Il confia l'exécution des travaux à des peintres décorateurs de l’Académie royale de Musique que l’on appelle « opéra ». Ce théâtre a conservé une grande partie de son décor d’origine, à l’exception des peintures de la fausse coupole, remaniées en 1923.

Depuis mars 1999, des spectacles de la saison culturelle y sont programmés par Animation et Culture Le Carroi. Ce rare théâtre français à l'italienne de la première moitié du XIXe siècle est ouvert aux visites publiques durant les Journées du patrimoine et la saison estivale. Pour les groupes, l'office de tourisme du Pays Fléchois organise des visites commentées.

Le musée et chapelle de la Providence

Découverte des objets personnels de Françoise Jamin, fondatrice au début du XIXe siècle, de l'Institut des filles du Saint-Cœur de Marie, dit de la Providence. Le chœur et la chapelle présentent un ensemble unique dans la région, de peintures murales du XIXe siècle.

Le cloître de l'hôpital

Il date du XVIIe siècle et se visite uniquement sur rendez-vous. Les renseignements sont à prendre à l'office du tourisme.

Le manoir de la Blottière

XVe et XVIe siècles. C'est un ancien manoir de chasse de Guillaume Fouquet de la Varenne. Il se visite uniquement pendant la saison estivale.

Ateliers vitraux Ducreux

Visites d'un atelier de restauration de vitraux. Sur rendez-vous.

Ancien Hôtel-Dieu de La Flèche

Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal, dans la ville éponyme, où trône l'ancien escalier de l'Hôtel-Dieu de La Flèche

Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière installe en 1636 les premières sœurs hospitalières dans la « Maison-Dieu » de La Flèche. En 1641, il confie à Jeanne Mance le soin de construire un hôpital en Nouvelle-France, à Ville-Marie. En 1659, elle ramène de France les trois premières sœurs soignantes pour Ville-Marie. Un siècle et demi plus tard, en pleine Révolution française, les religieuses sont expulsées de La Flèche. Le lieu est alors transformé en gendarmerie, tribunal et en prison. L'escalier magistral de l'Hôtel-Dieu est emmuré et oublié. Ce n'est que lors de la démolition et la réhabilitation de l'ancienne prison, en 1953, que l'on redécouvre cet escalier de chêne. La ville de La Flèche l'offre alors à celle de Montréal en symbole de la longue alliance des deux villes. Plus de 300 ans après l'arrivée des sœurs à Montréal, l'escalier renaît au musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal où il trône dans le hall d'entrée. L'Hôtel-Dieu proprement dit n'est plus visible aujourd'hui, séparé entre l'ancienne gendarmerie transformée en logements, et un tribunal toujours présent. Les anciennes prisons ont, elles, disparu, englobées dans celui-ci.

Anciennes prisons

Les premières prisons de La Flèche étaient situées, rue du Marché au Blé, à côté du Présidial, créé en 1595 par Henri IV. Puis, elles ont été transférées, au début du XIXe siècle, au fond de l’impasse Saint-Thomas, dans les locaux qui avaient été ceux du prieuré du même nom.

L’état d’insalubrité des prisons fut dénoncé le 7 août 1807 par Monsieur Rocher-Desperrés, membre du conseil, qui s’inquiétait des conditions de détention des détenus. Un demi-siècle après, les détenus étaient à nouveau en droit de se plaindre : ils étaient privés d’eau du fait de l’érection de la statue d’Henri IV, place du Pilori, ce qui avait nécessité la suppression de la canalisation. Mais nul ne vota le budget à la mairie et les prisonniers restèrent dans cet état pendant plusieurs années encore.

Le 30 mai 1933, un décret présidentiel, supprima 14 maisons d’arrêt dont celle de La Flèche. Le 16 juin de la même année, les détenus furent transférés au Mans. Entre 1937 et 1939, durant la guerre civile espagnole, l’ancienne prison fut occupée à différentes reprises, par des réfugiés espagnols (hommes, femmes et enfants).

La Seconde Guerre mondiale amena la réouverture de la maison d’arrêt fléchoise dans laquelle on interna des prisonniers politiques.

La prison fut définitivement supprimée en 1953. La porte de l’ancien prieuré, située au milieu de l’impasse Saint-Thomas, fut supprimée au début de 1958.

Autres lieux

La ville compte de nombreux hôtels particuliers et maisons bourgeoises construites au XVIIe siècle. Les fondations du Présidial et du Collège ont bouleversé les habitudes de la ville qui voyait émerger une nouvelle élite fortunée.

  • Le numéro 15 rue de la Cure

Le presbytère de Saint-Thomas est fait de deux hôtels particuliers, édifiés dans la ville intra-muros. L’hôtel de gauche a d’ailleurs conservé sa charpente du XVe siècle, celui de droite a, quant à lui, conservé certains éléments de sa construction du XVIIe siècle.

Au début du XIXe siècle, les deux bâtiments sont la propriété d’Alexandre Roullet de la Bouillerie, sous-préfet de La Flèche entre 1814 et 1830. Il y installe ses bureaux et vend finalement l’édifice à l’administration en 1824. Les locaux vont servir de sous-préfecture jusqu’en 1863. Les bureaux administratifs se trouvaient dans des dépendances donnant sur la rue du Collège. C’est en 1863 que les curés de Saint-Thomas vont s’y installer.

  • Le numéro 31 rue de la Dauversière

Cet hôtel est construit vers 1654 pour Jérôme Le Royer de la Dauversière. Ce logis adopte une forme en U, ouvert sur une cour intérieure que prolongeait un jardin. L’architecte est probablement Charles Cesvet.

  • Le numéro 5 rue de la Dauversière

L’hôtel a été construit à proximité des halles et de l’hôtel de ville vers la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle.

Facade de l'Hôtel Huger, récemment restauré.
  • Le numéro 3 rue Vernevelle - L'Hôtel Huger.

Cette maison date du tout début du XVIIIe siècle. Cet hôtel est classé Monument historique et accueille maintenant des expositions d'art contemporain. C'est une propriété privée.

  • Le numéro 36 boulevard d’Alger

Cette demeure a été construite dans la première moitié du XVIIe siècle contre le mur d’enceinte septentrional. Cette maison doit son étroitesse à des contraintes foncières. Cet édifice fut rattaché à partir de 1657 au couvent de Notre-Dame tout proche, dont il devint l’infirmerie. Il sera, le temps de quelques années, la prison « dorée » du poète Gresset, exilé à La Flèche.

  • Le numéro 15 rue du rempart

Bâti contre l’enceinte vers 1650, cet hôtel adopte un plan en U, délimitant une cour dont le quatrième côté est clos d’un mur. On y accède par un corps de passage surmonté d’un élégant toit en pavillon. Au-dessus de la porte, se trouve l’écu aux armes du propriétaire, François Bertreau.

  • Maison rue Grollier

Au 17 de la rue Grollier se trouve un pavillon carré du XVIe siècle qui est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Elle est partie intégrante d’une demeure privée et est visible de l’extérieur.

  • D’autres exemples d’hôtels particuliers :

Hormis ces quelques exemples, de nombreuses demeures du centre ville actuel, datent des XVIe et XVIIe siècles : le 54 Grande-Rue, le 19 Grande-Rue, le 20 Grande-Rue, etc.

  • La Croix des Vendéens

Non loin du sanctuaire, on peut observer la Croix des Vendéens. Celle-ci commémore la mort de milliers d’hommes, femmes, enfants, prêtres massacrés ou morts d’épuisement lors de leurs passages à La Flèche pendant la Virée de Galerne les 1er et 9 décembre 1793.

  • Le prieuré Saint-André

En 1171, Henri II Plantagenêt cède des terres de sa seigneurie de La Flèche à l’abbaye de Saint-Mesmin d’Orléans qui y construisit un prieuré, à l’ouest de la ville. Au XVIIIe siècle, le prieuré comprenait une chapelle, « maison », granges et étables. À la Révolution, le prieuré est vendu comme bien national et les bâtiments sont transformés en ferme. Seule la partie occidentale de la chapelle est en partie préservée.

  • L'écurie cyriaque Diard

Reconnu dans la France entière[réf. nécessaire] en ce qui concerne l'entrainement de chevaux de courses de galop, plat et obstacle, il est connu notamment pour sa victoire dans le prix du "critérium international"[réf. nécessaire] en 2004 avec hélios quercus la meilleur course d'Europe pour les chevaux de 2 ans[réf. nécessaire] qui se déroule à saint-cloud sur la distance de 1600m

Patrimoine religieux

  • La Flèche compte six édifices religieux importants :
    • l'église Saint-Thomas (début XIIe siècle puis remaniée au XVe et XVIIIe siècles), l'église principale de la ville ;
    • l'église Sainte-Colombe, accessible librement ;
    • l'église de Saint-Germain du Val (XIe et XIIe siècles), accessible librement ;
    • l'église de Verron, accessible librement ;
    • la Chapelle Notre-Dame des Vertus (pas de célébrations, mais ouverte au public) ; c'est l'édifice religieux le plus ancien de la ville (époque gallo-romaine) ;
    • l'église Saint-Louis se trouve à l'intérieur de l'enceinte du Prytanée national militaire. Ouverte exceptionnellement au public l'été.

Notes et références

Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[5].
  1. Réélu en 2008.
  2. « Annuaire-mairie.fr - Ville de La Flèche » (consulté le )
  3. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le )
  4. « Un vin blanc très fin, presque confidentiel mais tout à fait exceptionnel », Atlas, Les vins de France, Hachette/INAO
  5. Site de l'IGN.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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