Rousserolle effarvatte
Acrocephalus scirpaceus
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Passeriformes |
Famille | Acrocephalidae |
Genre | Acrocephalus |
LC : Préoccupation mineure
La Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) est une espèce de fauvettes des marais appartenant à la famille des Acrocephalidae. Olivier Messiaen a consacré à cet oiseau une pièce, qui en porte le nom, de son Catalogue d'oiseaux.
Sommaire
Morphologie[modifier | modifier le code]
C'est un passereau de petite taille de 12 à 13 cm de longueur avec une envergure de 19 cm et une masse comprise entre 11 et 15 g.
Elle ressemble énormément à la rousserolle verderolle mais se distingue surtout par ses chants et par les biotopes occupés.
La Rousserolle effarvatte a le dos uni brun, le dessous blanc cassé brun et le croupion roux. Elle n'a pas de sourcils. La tête est pointue, le bec fin et allongé.
Habitat et répartition[modifier | modifier le code]
Habitat[modifier | modifier le code]
La rousserolle effarvatte fréquente les roselières hautes et touffues.
Répartition[modifier | modifier le code]
Cet oiseau vit en Europe (sauf en Scandinavie), Afrique du Nord et au Moyen-Orient. C'est la plus fréquente des rousserolles en Europe. Ce migrateur transsaharien part en Afrique centrale et australe à la fin de l'été pour revenir en avril-mai.
Comportement[modifier | modifier le code]
C'est un passereau remuant et assez peu farouche.
Locomotion[modifier | modifier le code]
Comportement social[modifier | modifier le code]
Alimentation[modifier | modifier le code]
Elle se nourrit principalement d'insectes mais aussi d'araignées.
Reproduction[modifier | modifier le code]

La femelle pond une à deux couvées par an, de 3 à 5 œufs entre avril et juin. Le nid est accroché à des tiges de roseau suspendu au-dessus de l'eau jusqu'à un mètre de haut. Il est fait de feuilles de roseaux, de tiges et d'herbes en forme de coupe.
Systématique[modifier | modifier le code]
L'espèce Acrocephalus scirpaceus a été décrite par le naturaliste français Johann Hermann, à titre posthume en 1804, sous le nom initial de Turdus scirpaceus[1].
Synonyme[modifier | modifier le code]
- Turdus scirpaceus Hermann, 1804 (protonyme)
Taxinomie[modifier | modifier le code]
Sous-espèces d'après Alan P. Peterson, il existe trois sous-espèces :
- Acrocephalus scirpaceus avicenniae Ash, Pearson,DJ, Nikolaus,G & Colston 1989 ;
- Acrocephalus scirpaceus fuscus (Hemprich & Ehrenberg) 1833 ;
- Acrocephalus scirpaceus scirpaceus (Hermann) 1804.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Hermann Johann, Observationes zoologicae quibus novae complures p.202 1804
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Référence Alan P. Peterson : Acrocephalus scirpaceus dans Passeriformes
- (en) Référence Animal Diversity Web : Acrocephalus scirpaceus (consulté le )
- (fr+en) Référence Avibase : Acrocephalus scirpaceus (+ répartition) (consulté le )
- (fr) Référence Catalogue of Life : Acrocephalus scirpaceus (Hermann, 1804) (consulté le )
- (fr) Référence CITES : taxon Acrocephalus scirpaceus (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (en) Référence Congrès ornithologique international : (consulté le )
- (en) Référence Fauna Europaea : Acrocephalus scirpaceus (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Acrocephalus scirpaceus (Hermann, 1804) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Acrocephalus scirpaceus (Hermann, 1804) ( ) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Acrocephalus scirpaceus (consulté le )
- (fr) Référence Oiseaux.net : Acrocephalus scirpaceus (+ répartition) (consulté le )
- (en) Référence uBio : Acrocephalus scirpaceus (Hermann, 1804) (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Acrocephalus scirpaceus (Herman, 1804) (consulté le )
- (en) Référence World Register of Marine Species : espèce Acrocephalus scirpaceus (Hermann, 1804) (consulté le )
- Vidéo de Rousserolle effarvatte chantant dans une roselière (fr+en)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Kishkinev, D., Chernetsov, N., Pakhomov, A., Heyers, D., and Mouritsen, H. (2015). Eurasian reed warblers compensate for virtual magnetic displacement. Curr. Biol. 25, R822–R824.