Crosmières
Crosmières | |
![]() L'entrée du bourg sur la départementale 306. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | La Flèche |
Canton | La Flèche |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Fléchois |
Maire Mandat |
Jean-Yves Denis 2014-2020 |
Code postal | 72200 |
Code commune | 72110 |
Démographie | |
Gentilé | Crosmièrois |
Population municipale |
1 044 hab. (2016 ![]() |
Densité | 51 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 44′ 51″ nord, 0° 09′ 02″ ouest |
Altitude | Min. 28 m Max. 97 m |
Superficie | 20,45 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | crosmieres.mairie72.fr |
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Crosmières est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 1 044 habitants[1] (les Crosmièrois).
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]

Crosmières, commune du sud du département de la Sarthe, est située au cœur du Maine angevin. Le village se trouve, en distances orthodromiques, à 38,2 km au sud-ouest du Mans, la préfecture du département, et à 8 km au nord-ouest de La Flèche, la ville la plus proche[2]. Les communes limitrophes sont Le Bailleul, Villaines-sous-Malicorne, La Flèche, Bazouges-sur-le-Loir, La Chapelle-d'Aligné, ainsi que la commune de Durtal en Maine-et-Loire[3].
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 2 045 hectares. L'altitude varie entre 28 et 97 mètres[4]. Le point le plus haut se situe au sud de la commune, à proximité du lieu-dit l'Étournière, tandis que le point le plus bas se trouve à l'ouest, à la confluence des ruisseaux l'Argance et la Chamuère.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La rivière l'Argance, affluent du Loir qui prend sa source à Villaines-sous-Malicorne, borde la commune au nord et à l'ouest[5]. Elle reçoit les eaux du ruisseau de la Chamuère, qui prend sa source sur la commune[6].
Climat[modifier | modifier le code]
Crosmières est soumis à un climat de type océanique dégradé. Les données climatiques sont comparables à celles de la station Le Mans-Arnage, située à près de 30 km à « vol d'oiseau » de Crosmières.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Crosmières se situe sur l'axe Sablé-La Flèche : elle est traversée d'est en ouest par la RD 306, ancienne RN 159 reliant Tours à Laval. La RD 102 bis arrive au nord en provenance de Villaines-sous-Malicorne et repart vers le sud-ouest en direction de La Chapelle-d'Aligné. Enfin, la RD 70, part vers le sud en direction de Bazouges-sur-le-Loir[3].
La ligne 3 (La Flèche ↔ Sablé-sur-Sarthe) du réseau TIS traverse Crosmières. Deux arrêts sont prévus sur la commune : l'un au centre du bourg sur la place des Tilleuls, l'autre au lieu-dit le Verger[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom « Crosmières » viendrait de Cromaria villa, du nom d'un propriétaire terrien de l'époque gallo-romaine dénommé Croma possédant un domaine autour duquel le village se serait développé. La commune est connue sous le nom « Cromeriis » à la fin du XIe siècle[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2016, la commune comptait 1 044 habitants[Note 1], en augmentation de 5,14 % par rapport à 2011 (Sarthe : +0,33 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 29 441 €, ce qui plaçait Crosmières au 15 027e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[14].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 613 personnes, parmi lesquelles on comptait 77,8 % d'actifs dont 72,4 % ayant un emploi et 5,4 % de chômeurs[A 1].
On comptait 271 emplois dans la zone d'emploi, contre 215 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 447, l'indicateur de concentration d'emploi est de 60,7 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins de deux emplois pour trois habitants actifs[A 2].
L'économie de la commune est fortement liée au secteur primaire. Au 31 décembre 2010, Crosmières comptait 59 établissements : 30 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l'industrie, 4 dans la construction, 17 dans le commerce-transports-services divers et 6 étaient relatifs au secteur administratif[A 3]. En 2011, quatre entreprises ont été créées à Crosmières[A 4].
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Hippolyte.
- La maison « de Malicorne », du XIVe siècle, fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 4 août 1978[15].
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Personnalités liées[modifier | modifier le code]
- Germaine Leloy-Godefroy née à Crosmières, dernière femme guillotinée en France, en 1949.
- Joseph Chevé né à Crosmières, député de la Sarthe de 1848 à 1849.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Collectif, Le patrimoine des communes de la Sarthe, t. 1, Paris, Flohic Éditions, , 800 p. (ISBN 2-84234-106-6), p. 537-542
- Gilles Kervella, Le Loir et ses terroirs : Le Pays fléchois, Le Mans, La Reinette, , 144 p. (ISBN 978-2-913566-72-9), p. 41-46
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
Fiche Insee de la commune[modifier | modifier le code]
- Fiche Insee de la commune, [lire en ligne]
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
Autres références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes (site de l'IGN)
- Population municipale 2016.
- « Recherche d'orthodromie depuis Crosmières », sur Localisation interactive, orthodromie et navigation (consulté le 8 juin 2013)
- Géoportail, « Crosmières » ..
- Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Fiche de la rivière l'Argance (M1534500) », sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le 8 juin 2013).
- « Fiche de la rivière l'Argance (M1535300) », sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le 8 juin 2013).
- « Plan de réseau TIS », sur www.lestis72.com (consulté le 9 juin 2013)
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages de la Sarthe, Saint-Jean-d'Angély, Editions Jean-Michel Bordessoules, , 224 p. (ISBN 2-913471-42-0), p. 8
- « De nouveaux maires et adjoints élus dès ce vendredi soir », Le Maine libre, (consulté le 29 mars 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 12 juin 2013).
- « Maison dite de Malicorne », notice no PA00109732, base Mérimée, ministère français de la Culture.