L'Aile ou la Cuisse
Réalisation | Claude Zidi |
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Scénario |
Claude Zidi Michel Fabre |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Sortie | 1976 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
L'Aile ou la Cuisse est un film français réalisé par Claude Zidi et sorti en 1976.
Cette comédie est l'unique rencontre entre Louis de Funès, de retour au cinéma après avoir subi un double-infarctus, et Coluche, alors en pleine ascension. Le film traite sur le mode comique d'un problème naissant dans la France des années 1970 : la malbouffe due à la nourriture industrielle.
L'histoire montre la rivalité entre la « gastronomie française traditionnelle et de qualité », ici défendue par Charles Duchemin, directeur du guide Duchemin (rappelant le Guide Michelin qui récompense les restaurants de qualité), et la nourriture industrielle dont le fer de lance est Jacques Tricatel (caricature de l'industriel Jacques Borel).
Synopsis
Charles Duchemin, directeur d'un guide gastronomique mondialement connu et qui a l'habitude de tester incognito les restaurants de l'Hexagone, vient d'être élu à l'Académie française.
Fervent défenseur d'une gastronomie française traditionnelle et de qualité, Duchemin s'apprête pourtant à prendre sa retraite après la parution de la nouvelle édition de son guide et forme son fils Gérard à cette fin, dans l'espoir qu'il reprenne un jour le flambeau. Gérard goûte cependant peu les passions de son père et s'efforce d'animer en secret une petite troupe de cirque.
Quelques jours avant la parution du nouveau guide, Duchemin apprend que l'industriel Jacques Tricatel, PDG d'une chaîne de restauration de nourriture industrielle fortement présente sur le réseau autoroutier français, envisage d'élargir ses activités en rachetant un certain nombre d'établissements auxquels le guide devait décerner des récompenses au fil des visites annuelles. Pire encore, Tricatel semble déterminé à ternir la réputation de Duchemin en le ridiculisant publiquement au cours d'une émission de télévision.
Bien décidé à défendre ses valeurs, Duchemin va embarquer Gérard contre son gré, dans une ultime croisade contre la malbouffe.
Fiche technique
- Titre : L'Aile ou la Cuisse
- Réalisation : Claude Zidi, assisté de Jean-Jacques Beineix et Hélène Bernardin
- Scénario et dialogues : Claude Zidi, avec la collaboration de Michel Fabre
- Décors : Michel de Broin
- Costumes : Jacques Fonteray
- Photographie : Claude Renoir, Vladimir Ivanov
- Son : Jean-Claude Laureux
- Montage : Robert Isnardon et Monique Isnardon (image), Maurice Laumann (son)
- Animation du générique : Michel Saignes[1]
- Musique : Vladimir Cosma
- Production : Christian Fechner ; Pierre Grunstein (exécutif) ; Bernard Artigues (délégué)
- Société de production : Les Films Christian Fechner
- Société de distribution : AMLF
- Pays d'origine : France
- Format : Couleurs (Eastmancolor) – 35 mm (Panavision) — 2,35:1 — son mono
- Genre : Comédie burlesque
- Durée : 110 minutes
- Dates de sortie[2] :
- France :
- Visa d'exploitation : 45950
Distribution
- Louis de Funès : Charles Duchemin
- Coluche : Gérard Duchemin
- Julien Guiomar : Jacques Tricatel
- Claude Gensac : Marguerite « numéro 1 »
- Ann Zacharias : Marguerite « numéro 2 »
- Raymond Bussières : Henri, le chauffeur de Duchemin
- Georges Chamarat : le secrétaire perpétuel de l'Académie française
- Jean Martin : le médecin
- Gérard Boucaron : Ficelle, un ami de Gérard
- Yves Afonso : le faux plombier
- Philippe Bouvard : lui-même
- Marcel Dalio : le tailleur
- Vittorio Caprioli : Vittorio, un restaurateur déchu
- Daniel Langlet : Lambert, l'adjoint de Tricatel
- Martin Lamotte : Roland, l'associé de Gérard au cirque
- Robert Lombard : le maître d'hôtel de la Coquille d'or
- Pierre Forget : le patron de l'Auberge de la truite
- Aurora Maris : Gina
- Gérard Lorin : le dentiste
- Max Montavon : Godefroy, fabricant d'épées d'académicien
- Albert Michel : Morand, un collaborateur de Duchemin
- Fernand Guiot : Dubreuil, un collaborateur de Duchemin
- Antoine Marin, Maurice Vallier : collaborateurs de Duchemin
- Pierre Decazes : le patron de l'hôtel
- Paul Bisciglia : le bagagiste
- François Viaur : un sommelier
- Mac Ronay : un sommelier
- Dominique Davray : l'infirmière musclée
et non-crédités
- Jean Amadou : narrateur
- Jean Droze : un jardinier
- Bouboule, Gérard Lanvin, Marie-Anne Chazel : membres du cirque
- Freddy et Bibi Cantarelli : les clowns
- François Guillaume : un journaliste
- Bruno Moynot : le responsable du tourne-disques
- Jacques Mathou
- Claude Zidi
- Frédérique Cantrel
Production
Genèse et développement
Le rêve d'un jeune producteur
En 1972, le producteur Christian Fechner invite Louis de Funès à déjeuner, pour le rencontrer et lui proposer de produire un film avec lui[3]. À cette époque, le dernier film de l'acteur est La Folie des grandeurs et son prochain sera Les Aventures de Rabbi Jacob, tous deux de Gérard Oury. Il déclare même ne vouloir plus tourner qu'avec ce réalisateur, déjà derrière Le Corniaud et La Grande Vadrouille[3]. De son côté, Christian Fechner est un jeune producteur de musique et de cinéma qui enchaîne lui aussi les succès : après avoir produit le chanteur Antoine, il a transformé les musiciens de celui-ci, Les Problèmes, en un groupe de chanteurs et d'acteurs nommé Les Charlots[3]. Le premier film des Charlots, Les Bidasses en folie de Claude Zidi, a été un triomphe commercial, parmi les plus importants de 1971, dépassant même La Folie des grandeurs[3]. En 1972, Les Charlots apparaissent dans deux films : Les Fous du stade de Zidi et Les Charlots font l'Espagne de Jean Girault, qui enregistrent presque dix millions d'entrées réunis[3]. Auréolée de ces succès, l'invitation du jeune producteur ne peut donc qu'être acceptée par l'acteur[3].
« C'est chez Lasserre que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. C'était aussi la première fois que j'allais chez Lasserre, mais je pensais que ça faisait grand producteur. Plus tard, j'ai découvert qu'il se fichait d'aller dans de très grands restaurants. Le déjeuner a été formidable : j'étais à la fois un jeune producteur en plein triomphe et un fan absolu de Louis de Funès. À l'époque, il n'y avait pas de magnétoscope et de films en cassette, alors je collectionnais les films en 35 mm et j'avais installé une salle de projection chez moi. Très souvent, les Charlots et moi nous nous passions deux films de de Funès de minuit à quatre heures du matin, et je connaissais pas cœur ses dialogues. À ce déjeuner, je lui en ai récité et je pense que ça l'a amusé. Il était l'homme le plus courtisé du cinéma et je crois qu'il avait une petite revanche à prendre sur les gens de ce métier, notamment les producteurs. Je pense que ça lui a fait très plaisir de voir un très jeune producteur — j'avais vingt-sept ou vingt-huit ans — en plein succès et fan de ses films, qui lui disait rêver de travailler avec lui. »
Le producteur imagine réunir Louis de Funès et Les Charlots, dans un projet de film inspiré de leur chanson Merci Patron, où il incarnerait ledit patron. Ses ouvriers, incarnés par les Charlots devaient notamment séquestrer leur patron, comme cela se faisait beaucoup à l'époque[5]. Les dialogues seraient écrits par Michel Audiard. Les Charlots rencontrent leur futur partenaire dans les coulisses de la reprise d'Oscar, au théâtre du Palais-Royal mais le projet est finalement abandonné, en raison des nombreux autres projets des uns et des autres[4],[6].
Néanmoins, l'idée d'un film avec Louis de Funès produit par Fechner reste en suspens pendant un an, en attendant une idée. Un soir, lors d'un dîner au Petit Colombier, le réalisateur Claude Zidi imagine un sujet de film : « Le garçon me demande à propos d'un poulet : « L'aile ou la cuisse ? ». J'ai trouvé que ça ferait un bon titre de film. Avec des amis, nous avons lancé la conversation sur le guide Michelin et sur la « malbouffe » qui commençait à sévir. Ainsi sont nés Duchemin et Tricatel, amalgame entre Borel, l'inventeur des restoroutes, et Ducatel, candidat farfelu aux présidentielles »[7]. Christian Fechner apprécie le titre et le sujet trouvés par Zidi. Ils viennent proposer ce nouveau projet à Louis de Funès dans les coulisses de La Valse des toréadors à la Comédie des Champs-Élysées, et lui annoncent que le film l'associerait avec un jeune comédien de la génération montante, Pierre Richard, qui enchaîne les succès depuis Le Distrait, sa première réalisation, et avec qui Zidi venait de tourner La moutarde me monte au nez et La Course à l'échalote[4]. Le film verrait Louis de Funès et Pierre Richard dans les rôles d'un critique gastronomique influent et de son fils nullement intéressé par la reprise de l'entreprise paternelle, qui s'allient pour contrer les manigances d'un industriel de la restauration[4],[note 1]. Louis de Funès est séduit par le projet : ce nouveau partenaire lui plaît, le réalisateur et le producteur sont des faiseurs de succès, et le sujet est amusant et original[4]. Il donne alors son accord de principe à Fechner pour L'Aile ou la Cuisse[4], puis signe un contrat, le [9]. Toutefois, si le projet aboutit, il ne pourra être libre qu'après avoir tourné le prochain film de Gérard Oury, Le Crocodile, dont les prises de vues doivent débuter en [4].
Un projet ébranlé par le double infarctus de Louis de Funès
Louis de Funès étant victime d'un double infarctus, il doit renoncer au Crocodile et le projet est abandonné.
De Pierre Richard à Coluche en partenaire
Durant la pré-production, alors que le scénario est à peu près finalisé, Pierre Richard se retire finalement du projet[10], considérant que le scénario écrit est décevant et trop éloigné des idées imaginées lorsque le film lui a été proposé par Zidi et Fechner : « On en a parlé, on en a esquissé une sorte de pitch, où j'étais le fils rêveur d'un de Funès râleur, qui, en reprenant sa succession, devenait aussi tranchant que le père. Et lui devenait plus tendre, car je lui donnais un petit-fils. Son regard bleu s'attendrissait, et je devenais comme de Funès, agressif, tranchant. Je trouvais ça drôle. Quand j'ai vu le scénario plus tard, il n'y avait rien de tout ça »[11]. Il annonce à Claude Zidi ne plus avoir envie de le tourner et explique à Christian Fechner, qui lui offre un cachet énorme pour rester, qu'il vivrait mal le tournage en n'aimant pas son rôle, quel que soit le montant proposé[7],[note 2],[cit. 1]. Il discute enfin avec Louis de Funès au téléphone pour lui expliquer son refus[cit. 2]. Son désistement a lieu un peu plus d'un mois avant le début du tournage : la rubrique des « films en préparation » du Film français du annonce encore L'Aile ou la Cuisse avec Pierre Richard, puis le numéro de la semaine suivante publie la brève annonçant qu'il renonce, pour tourner en juillet Le Jouet[10]. Dès , le comédien s'exprime publiquement, dans Le Film français : « J'avais envie de tourner avec de Funès, qui est un fantastique acteur comique, d'autant plus que c'est Claude Zidi qui devait nous diriger. Malheureusement, à la lecture du scénario, le rôle — je dis bien le rôle, pas le film — ne me convenait pas. Je ne me sentais donc plus capable de me lancer dans cette aventure, bien qu'on m'ait proposé un pont d'or »[10].
« J'ai été déçu par mon rôle. J'ai senti que si j'acceptais, j'aurais eu l'impression d'aller à l'usine. Et Dieu sait que j'avais envie de tourner avec De Funès ! Mais si le rôle ne me dit rien, je ne peux pas, même si c'est un coup commercial énorme. (…) Louis m'a téléphoné et m'a demandé pourquoi je refusais. Je lui ai répondu que je me faisais une joie de tourner avec lui, mais que je ne voulais pas interpréter ce rôle. Et il me dit “ah bon, le scénario est mauvais ?”. Là, je me suis dit qu'il n'avait pas dû le lire. Parce que lui, il savait qu'il se débrouillerait toujours, quel que soit la qualité de la scène, grâce à son talent énorme. Moi je n'avais pas cette faculté. Pour faire rire, j'ai besoin d'une situation. Je ne suis pas capable de lire le bottin en faisant rire. »
— Pierre Richard, 2005[7].
C'est finalement Coluche, dirigé par Zidi dans une scène du Grand Bazar (1973), qui le remplace entre temps. Après sa convalescence, de Funès entame le tournage, tout en doutant de Coluche en tant que remplaçant de Pierre Richard (sa femme le trouve même « vulgaire »). C'est lors d'un dîner entre Claude Zidi et de Funès, dans le château de ce dernier, qu'Olivier de Funès trouve l'idée épatante ce qui convainc définitivement son père.[réf. nécessaire]
Choix des acteurs et actrices
Parmi les employés du cirque, on trouve notamment Gérard Lanvin qui effectue sa première et unique figuration au cinéma. Il obtiendra son premier rôle dès son film suivant, Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine, réalisé et interprété par Coluche. On reconnaît aussi un autre grand ami de Coluche, Martin Lamotte, lui aussi dans le rôle d'un membre du cirque.
Tournage
Le film est tourné entre autres à Puteaux (Hauts-de-Seine), Rungis (Val-de-Marne), Créteil (Val-de-Marne) et Guise (Aisne). Les bureaux du guide Duchemin se situent dans un hôtel particulier du 5, place d'Iéna à Paris[13]. Son premier propriétaire était Gustave Eiffel, qui bénéficiait à l'époque d'une vue imprenable sur sa tour[réf. nécessaire]. Il est à ce jour[Quand ?] détenu par la famille Hariri.
L'usine Tricatel est en réalité l'usine Pernod, située 120 avenue Foch à Créteil.
Le film marque l'unique face-à-face entre Coluche, alors en pleine ascension, et Louis de Funès. En raison des problèmes cardiaques de l'acteur, Christian Fechner eut énormément de mal à conclure un contrat d'assurance pour le tournage[14] et n'en obtint un que pour onze semaines de tournage. Les sept dernières semaines furent tournées sans assurance. Julien Guiomar se relevait également d'un infarctus.
Bien que leurs personnages se vouent une certaine attirance l'un envers l'autre dans le film, Ann Zacharias n'était pas très à l'aise avec Coluche, reprochant à ce dernier de vouloir jouer pour lui sans trop partager son expérience. En revanche, elle s'est merveilleusement entendue avec Raymond Bussières[15].
Montage
Bande originale
Accueil
Sortie et promotion
Critiques
Box-office
Autour du film
- Le nom, la forme, la couleur et la typographie du guide Duchemin, ainsi que les récompenses qu'il décerne, rappellent le célèbre guide Michelin, fondé par André Michelin en 1900. Le personnage pragmatique et relativement rustre de Jacques Tricatel est, lui, librement inspiré de l'industriel français Jacques Borel, le « Napoléon du prêt-à-manger » incarnant la malbouffe des années 1970 notamment au travers de ses restaurants d'autoroute[7].
- Dans la scène de l'émission avec Philippe Bouvard, Louis de Funès doit reconnaître un vin en utilisant ses seuls yeux : un Château Léoville Las Cases, deuxième grand crû de Saint-Julien, 1953.
- Après le tournage, Philippe Bouvard créera à la télévision une séquence de débat télévisé entre deux personnalités connues pour être ennemies, intitulée L'Huile sur le feu, dont l'idée lui vint directement de la scène du débat présente au cours du film dans l'émission fictive Tous les coups sont permis.[réf. nécessaire] Le premier débat entre Pierre Sabbagh et Henri Caillavet attira trois millions de téléspectateurs. C'est dans le cadre de cette série de débats qu'eut lieu le fameux débat houleux entre Jean-Louis Bory et Henri Amoroso.
- Le film marque le premier rôle cinéma de Gérard Lanvin.
- La voiture de Coluche est une AMC Pacer X[16].
Notes et références
Notes
- Le projet de L'Aile ou la Cuisse aurait aussi été un temps prévu avec Les Charlots. Jean-Guy Fechner, également frère de Christian Fechner, évoque en 2013 une version de l'histoire où l'un des Charlots serait le fils de de Funès et les trois autres ses amis du cirque, et où les scènes du cirque auraient été plus longues et importantes ; selon lui, ce projet ne s'est pas fait à cause de la séparation entre les Charlots et Christian Fechner en 1976, à la suite d'une brouille[6],[8]. Jean Sarrus explique en 2014 que les Charlots devaient d'abord faire Merci Patron avec Louis de Funès puis L'Aile ou la cuisse, où ils auraient incarné « ses trois enfants »[5].
- Dans ses mémoires, l'assistant-réalisateur Jean-Jacques Beineix explique également que Claude Zidi et l'acteur aurait été en froid depuis la fin du tournage de La Course à l'échalote, ce que Pierre Richard réfute[11].
Citations
- Pierre Richard dans Schnock, 2013[11] : « Là dessus, Fechner m'appelle, il me propose une fortune pour le faire. Je lui dis : “Christian, excuse-moi, mais je n'aime pas le scénar', et encore moins mon rôle. Et je suis malheureux. J'ai vraiment envie de tourner avec Louis, mais si je fais ce film, je vais avoir l'impression d'être à l'usine tous les jours.” Et lui de répondre : “À ce prix-là, on peut aller à l'usine tous les jours.” Et je dis “Ben pas moi.” »
- Pierre Richard dans Schnock, 2013[11], de nouveau raconté sur RTL en 2019[12] : « [Louis de Funès :] “Pierre, il paraît que tu ne le fais pas ! Mais pourquoi ?” Je lui ai répondu : “Louis, pardonnez-moi, mais je n'aime pas le rôle.” — “Mais le scénar' ?” Je ne voulais pas lui dire que je n'aimais pas le scénario, je ne voulais pas charger Zidi, alors j'ai redit que je n'aimais pas le rôle. “Ah bon ? Ah bon ? Mais le scénar', il est comment ?” Et là j'ai compris qu'il ne l'avait pas lu ! Lui, il ne lit pas, il s'en fout ! Il signe et il lit après en se demandant ce qu'il va faire. Et il va être drôle ! Moi, je ne saurais pas faire ça ».
Références
- (en) Générique du film sur Watch the Titles.
- « Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
- Dicale 2009, p. 440.
- Dicale 2009, p. 441.
- [vidéo] Jean Sarrus, la mémoire des Charlots sur YouTube, 2014.
- Maxime Delavant, [vidéo] Merci Patron Les Charlots et Louis de Funès Projet abandonné sur YouTube, 2013.
- Philippe Lombard, « L'Aile ou la cuisse (1976) », sur devildead.com, .
- Maxime Delavant, [vidéo] Les Charlots 1976 l'année de la rupture sur YouTube, 2018.
- Dicale 2009, p. 447.
- Dicale 2009, p. 449.
- Laurence Remila et Jérémie Imbert, « Pierre Richard, interview : “Je suis un anarchiste !” », Schnock, no 8, , p. 29-47 (ISSN 2117-3052).
- « Pierre Richard a refusé de jouer avec Louis de Funès », sur rtl.fr, À la bonne heure, RTL, (consulté le ).
- Un épisode de Chapeau melon et bottes de cuir y a également été tourné.
- « Quelques années plus tard, il soutient envers et contre tous Louis de Funès. À la suite d'un infarctus, le comédien ne peut plus tourner, les assurances ne veulent plus le couvrir. Qu'à cela ne tienne, Christian Fechner prend le risque et accepte de produire L'Aile ou la Cuisse avec Coluche. Il réitère en 1980 avec L'Avare et en 1981 avec La Soupe aux choux. » Laurence Aiach, « Clap de fin pour un producteur passionné. Il avait 64 ans. », sur gala.fr, (consulté le )
- La Guerre des chefs, documentaire de Dominique Maillet (2014, 51 min) sur le DVD Studio Canal.
- La AMC Pacer X conduite par Coluche dans L'Aile ou la Cuisse (1976) sur le site nimotozor99.free.fr.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimace et gloire, Paris, Grasset & Fasquelle, , 528 p. (ISBN 2246636612, présentation en ligne, lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- L'Aile ou la Cuisse sur devildead.com
- Film français sorti en 1976
- Comédie française
- Film réalisé par Claude Zidi
- Cuisine au cinéma
- Cirque au cinéma
- Film se déroulant à Paris
- Film se déroulant dans les années 1970
- Film tourné dans les Hauts-de-France
- Film tourné dans le 15e arrondissement de Paris
- Film tourné dans le 16e arrondissement de Paris
- Film tourné dans les Hauts-de-Seine
- Film tourné dans le Val-de-Marne