Ripoux 3

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Ripoux 3

Réalisation Claude Zidi
Scénario Claude Zidi
Simon Michaël
Musique Francis Lai
Acteurs principaux
Sociétés de production Gaumont
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie policière
Durée 105 minutes
Sortie 2003

Série Les Ripoux

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Ripoux 3 est une comédie policière française réalisée par Claude Zidi et sortie en 2003. C'est la suite des films Les Ripoux et Ripoux contre ripoux, du même réalisateur, sortis respectivement en 1984 et 1990.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Comme il le souhaitait dès l'époque de sa rencontre avec René Boisrond, François Lesbuche est devenu commissaire, à la BRB. Malgré son grade et sa volonté d'être incorruptible, il n'hésite pas à rejouer les ripoux pour aider son vieil ami René, retraité reclus sur sa péniche. Impliqué bien malgré lui dans une affaire de blanchiment d'argent, René, qui a accidentellement perdu le magot qui lui avait été confié, est poursuivi par la mafia chinoise de Belleville. Avec l'aide d'Albert, un ami chirurgien, René change d'identité et devient Jean Morzini, un patient de la clinique d'Albert récemment décédé. Il reçoit alors la visite d'une certaine Maud, qui lui remet des instructions en vue du casse d'une banque que Morzini avait prévu de cambrioler ; et de la fille du vrai Morzini, Marie, qui n'avait jamais vu son père et croit que c'est René. Simultanément, François prend sous sa tutelle un jeune stagiaire, Julien, filleul de son patron, qui s'éprend de Marie.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Lieux de tournage[modifier | modifier le code]

Contrairement aux deux précédents épisodes qui se déroulaient dans le quartier de Montmartre (XVIIIe arrondissement), celui-ci se déroule autour du quartier de Belleville (XIe et XXe arrondissements).

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Ripoux 3
Score cumulé
SiteNote
AlloCiné 2.6 étoiles sur 5[1]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,65 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 5 titres de presse[1].

Analyse[modifier | modifier le code]

Références à d'autres œuvres[modifier | modifier le code]

À noter[modifier | modifier le code]

  • Dans le film, Didier Kaminka, auteur et dialoguiste du film, joue un chauffeur de taxi.
  • Le réalisateur Claude Zidi apparaît au début du film entre la scène où Philippe Noiret donne un tuyau au boucher et la scène où il entre dans un bar. Le réalisateur traverse l'écran derrière Philippe Noiret lorsqu'on le voit de face sur le marché.
  • Après Julien Guiomar dans Les Ripoux et Michel Aumont dans Ripoux contre ripoux, c'est au tour de Jean-Luc Bideau d'incarner le rôle de Bloret. Néanmoins, il ne dirige plus le commissariat des deux premiers films : il est désormais le supérieur de François à la BRB.
  • François n'est pas, ou plus, à l'IGS comme à la fin du film précédent, mais à la BRB.
  • Dans les deux premiers épisodes, le rôle de Simone, compagne de René et ancienne prostituée, est tenu par Régine (dans Les Ripoux), puis par Line Renaud (dans Ripoux contre ripoux). Dans cet épisode, le personnage de Simone n'apparaît pas et n'est jamais évoqué, on ne sait donc pas ce qu'elle est devenue ; l'amie de René est ici voyante, se prénomme Carmen et est jouée par Bernadette Lafont
  • Grace de Capitani ne reprend pas non plus le rôle de Natacha, petite amie de François dans les deux premiers opus. Tout comme Simone, le personnage de Natacha n'est pas présent à l’écran ni même évoqué dans le film, si bien qu’il est impossible de savoir si elle est toujours présente dans la vie de François ou pas.
  • Plus anecdotique, le comédien Michel Crémadès jouait un rôle secondaire de petit truand (non nommé) dans chacun des deux premiers volets de la trilogie (sans qu'on sache précisément si c'est le même personnage dans les deux films ou bien deux truands différents), mais il ne participe pas au troisième volet.
  • René Morard, le patron de la cantine où vont manger François et René dans Les Ripoux et Ripoux contre ripoux, est le patron de Marie, et dirige toujours la cantine (même s'il n'a plus de lien avec les Ripoux). À ce titre, les connaisseurs de la trilogie peuvent y voir un clin d'œil ou une incohérence : René Morard, qui joue le patron de Marie, se laisse tromper par René Boisrond se faisant passer pour Jean Morzini, alors qu'il connaît très bien le "ripou" des deux premiers films.
  • On peut noter la participation de Laurence Boccolini, présentatrice d'émissions télévisées et radiophoniques, dans son premier rôle au cinéma.
  • À l'origine, le film devait s'intituler Super ripoux. C'était son titre de travail durant le tournage. Le titre a été modifié en Ripoux 3 à la sortie en salles[Note 1].
  • On y voit un panneau de stationnement interdit monté de travers au moment où nos trois compères vont entrer dans la salle de vente.
  • Pour le premier rôle féminin du film, Claude Zidi donne sa chance à Chloé Flipo, à l’époque quasi inconnue du grand public.
  • À 1h 19 min, Julien dit, après une explosion : « J'aime l'odeur de la poudre, l'après-midi, au fond des banques », paraphrasant le lieutenant-colonel Kilgore interprété par Robert Duvall dans Apocalypse Now : « J'aime l'odeur du napalm au petit matin. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Information donnée dans le making of du film

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Ripoux 3 - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]