Cimetière de La Madeleine (Amiens)

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Cimetière de La Madeleine (Amiens)
Amiens cimetière de la Madeleine (entrée) 2.jpg
Cimetière de La Madeleine, grille d'entrée
Pays
Province
Région
Département
Commune
Adresse
Rue Saint-MauriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Religion(s)
Catholique, protestante
Superficie
18 hectares
Mise en service
1817
Patrimonialité
Coordonnées
Identifiants
Sauvons nos tombes
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Personnalités enterrées
Alignement d'ifs

Le cimetière de La Madeleine, le plus célèbre des cimetières d'Amiens, est situé rue Saint-Maurice, au nord-ouest de la ville, à l'extrémité ouest du quartier Saint-Maurice.

D'une superficie de 18 hectares, le cimetière de La Madeleine est à découvrir aussi en tant que parc arboré et vallonné. De nombreuses tombes de familles de notables témoignent de la prospérité de la ville au XIXe siècle.

Historique[modifier | modifier le code]

À la fin du XVIIe siècle, il fut décidé de créer un nouveau cimetière hors la ville à l'emplacement d'une ancienne maladrerie, le cimetière de La Madeleine. La suppression du cimetière Saint-Denis situé en centre-ville (actuelle place René Goblet) et sa transformation en square fut effective sous la Seconde Restauration.

Le cimetière de La Madeleine fut mis en service en 1817. Les vallons et coteaux du site permirent à l'architecte de la ville d'Amiens, François-Auguste Cheussey, de réaliser un parc à l'anglaise où alternent plaines, espaces arborés, allées et tombes dont certaines sont de véritables mausolées.

Le cimetière de La Madeleine d'Amiens a été classé Monument historique le .

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Un parc arboré[modifier | modifier le code]

Cimetière de La Madeleine d'Amiens, alignement d'ifs 12.jpg

Le cimetière conserve des arbres plantés au XIXe siècle : frênes, érables, tilleuls, pins sylvestres et s'est enrichi en 2000, à la suite d'une étude paysagère, d'arbres d'alignement, de bosquets en tête d’ilot et d'un arboretum dans le jardin du souvenir que fréquentent les passereaux : mésanges, pouillots, fauvettes, et merles à plastron...

Un alignement d'ifs plantés pour certains en 1811 a été labellisé « Arbres remarquables de France » par l'association A.R.B.R.E.S., en 2018.

Carré militaire de la Guerre de 1870[modifier | modifier le code]

Logo monument historique Classé MH (1995). Le carré militaire est entretenu par le Souvenir français.

Monument aux morts[modifier | modifier le code]

Sous la forme d'un obélisque surmonté d'une croix, le monument est dédié « Aux soldats français morts pour la défense de la Patrie 1870-1871 ». Sur chaque côté, sont gravés les noms de 199 soldats morts au combat, il est fait mention de 10 soldats inconnus.

Tombe du Commandant Vogel[modifier | modifier le code]

Le commandant Jean-François Vogel (1821-1870) qui commandait la citadelle et qui fut tué le a été inhumé à côté du monument aux morts. Le monument qui recouvre son tombeau est composé d'une colonne quadrangulaire surmontée d'un buste du défunt, œuvre d'Albert Roze. Il a été érigé le , à l'initiative de la société de gymnastique La Picarde.

Tombe du capitaine Charles Zacharie Petit[modifier | modifier le code]

Elle est située à l'entrée du carré militaire.

Tombes militaires[modifier | modifier le code]

Les 209 tombes sont marquées d'un numéro. L'identité des soldats inhumés est gravée sur le monument aux morts.

Carré dit « des Croix noires »[modifier | modifier le code]

Dans ce carré sont inhumés les corps de victimes de bombardements aériens de la Seconde Guerre mondiale. Le 18 février 1944, se déroula l'Opération Jéricho, bombardement de la prison d'Amiens par la Royal Air Force qui fit plus d'une centaine de victimes dont certaines sont inhumées dans ce carré.

Le 27 mai 1944, jour de la Pentecôte, Amiens subit un violent bombardement aérien de près de 6 heures. Il fit plusieurs centaines de victimes[1]. Des victimes civiles furent ensevelis dans un carré. Les tombes sont matérialisées par 250 croix noires, en chêne, de 1,50 m de haut et 5 cm de large à la manière des cimetières militaires[2].

Dans ce carré, sont également inhumées des victimes des bombardements allemands des et et allié du [3].

Une stèle commémorative est dédiée « à la mémoire des victimes civiles de la guerre 1939-1945 ».

Tombes remarquables[modifier | modifier le code]

Plusieurs tombeaux ont fait l'objet d'un classement en tant que « Monuments Historiques ».

Tombe de Jules Verne[modifier | modifier le code]

La plus renommée de toutes est certainement celle de Jules Verne, sur laquelle les visiteurs et touristes viennent se recueillir.

Tombe de Jules Verne

Située assez profondément à l'intérieur du cimetière, vers le Nord, elle oblige les promeneurs mal renseignés à la chercher assez longtemps, même s'ils se sont procuré le petit plan général diffusé gracieusement à l'accueil et qui ne la localise hélas pas précisément[Note 1]. Il convient donc qu'ils fassent une étape auprès de la table d'orientation installée à droite en entrant (à quelques dizaines de mètres du bâtiment abritant d'un côté, à l'Est, le bureau du gardien et de l'autre, à l'Ouest, le crématorium) et empruntent l'« allée des aubépines » jusqu'à son extrémité, même si à mi-parcours l'« allée des passiflores » y mène aussi par un petit détour plus carrossable par la gauche.

Œuvre parmi un certain nombre d'autres du sculpteur amiénois Albert Roze visibles en ce lieu, la tombe de l'illustre écrivain, intitulée Vers l’Immortalité et l’Éternelle Jeunesse, évoque le thème de la résurrection, en le représentant sortant de son tombeau en rampant. Le torse déjà dégagé de son linceul, il soulève de son dos la pierre dont l'angle est brisé, tend le bras et lève la tête vers la lumière. Elle s'inspire de celle du poète Georges Rodenbach au Père-Lachaise (inaugurée en 1902).

D'autres analystes interprètent cette allégorie différemment[4]. Ils veulent y voir le symbole de l'esprit créateur, tendant le bras dans une dernière énergie vers la lumière comme un appel à l'aide, alors que le corps glisse inexorablement vers les ténèbres avant que la pierre ne se referme[5]. (Cette interprétation tout aussi intéressante ne semble pas prendre en compte un détail : l'angle cassé de la pierre tombale[réf. souhaitée].) Logo monument historique Inscrit MH (1986), Logo monument historique Classé MH (1995)

Tombe de Victor et Victorine Autier[modifier | modifier le code]

Victorine Autier (1840-1874), fut infirmière de la Croix rouge pendant la Guerre de 1870. Son père Victor Autier médecin des pauvres et médecin militaire en 1870-1871 a été inhumé à ses côtés. Le buste de Victorine Autier, qui ornait le sommet du tombeau, a disparu en 2011.

Tombe de Jules Barni[modifier | modifier le code]

Jules Barni, était philosophe et homme politique, traducteur de Kant et ardent républicain. Il est décédé à Mers-les-Bains, le . Une souscription à l'initiative de Frédéric Petit permit l'érection de son monument funéraire. La réalisation du buste de Jules Barni et des sculptures du tombeau fut confiée au sculpteur Athanase Fossé.

Tombe de François-Auguste Cheussey[modifier | modifier le code]

François-Auguste Cheussey fut architecte de la ville d'Amiens et du département de la Somme. À ce titre, il participa à la restauration de la cathédrale d'Amiens, à la construction de la bibliothèque municipale et de l'église Saint-Jacques. Il fut chargé de l'aménagement du nouveau cimetière de La Madeleine en 1817. À sa mort en 1857, il fut inhumé dans le cimetière dont il avait dirigé l'aménagement dans un tombeau composé d'un monument octogonal.

Tombe de la famille Corroyer[modifier | modifier le code]

La concession fut acquise en mars 1844, par Marie-Jeanne Delacourt, veuve Corroyer et Florent Corroyer, entrepreneur en bâtiment, à Amiens[6] Logo monument historique Inscrit MH (1986).

Tombe d'Albert Dauphin[modifier | modifier le code]

Albert Dauphin (1827-1898) fut maire d'Amiens (1873-1871), président du Conseil général de la Somme (1873-1889 et 1892-1898), sénateur de la Somme (1876-1898) et ministre des finances dans le gouvernement de René Goblet (1886-1887). Albert Roze sculpta son tombeau en forme de sarcophage surmonté d'une urne drapée.

Tombe de la Famille Descat[modifier | modifier le code]

Monument de style grec classique avec statues de deux pleureuses debout en forme de caryatide de Valentin Molliens.

Tombe de Jean-Baptiste Dijon[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Dijon était recteur de l'Académie royale d'Amiens, il décéda le 15 mars 1823. Une souscription publique permit la réalisation d'un tombeau en forme de borne majestueuse de style ionique dont la réalisation fut confiée à François-Auguste Cheussey, architecte en chef du département de la Somme. Le monument a été entièrement remonté et restauré par Les Amis de La Madeleine, en 1989. Logo monument historique Inscrit MH (1986)

Tombes de la famille Duthoit[modifier | modifier le code]

Logo monument historique Inscrit MH (1986), Logo monument historique Classé MH (1995)

Tombe d'Abraham Fatton[modifier | modifier le code]

Abraham Fatton (1768-1845) était originaire du canton de Neuchâtel en Suisse. Il fut négociant à Amiens, membre du Tribunal de commerce, conseiller général de la Somme et secrétaire du Consistoire des Églises protestantes de la Somme. Il fut inhumé à La Madeleine ainsi que son fils dans un tombeau conçu par François-Auguste Cheussey restauré en 2011 par Les Amis de La Madeleine.

Tombe d’Édouard Gand[modifier | modifier le code]

Édouard Gand (1815-1891) fut professeur de tissage à Amiens. Il développa la production de tissus Jacquard dans la ville et fut, en 1861, l'un des fondateurs de la Société industrielle qui dispensait un enseignement technique pour former une main d’œuvre qualifiée. Sa tombe est ornée d'un buste dû à Albert Roze.

Tombe Grenier et Bernard[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du 18 au 19 juin 1893, un incendie détruisit une huilerie dans le quartier Saint-Leu d'Amiens. Deux pompiers périrent : le caporal Grenier et le sapeur Émile Bernard. La ville d'Amiens fit don de deux concessions au cimetière de La Madeleine sur lesquelles on édifia un monument en forme de borne, orné d'un drapeau sculpté par Albert Roze.

Tombe Grimaux-Dufetel[modifier | modifier le code]

Tombeau de style classique surmonté d'une colonnade circulaire sur laquelle repose une coupole. De chaque côté du monument une sculpture de pleureuse. Logo monument historique Classé MH (1995)

Tombe Lambert Lucas[modifier | modifier le code]

Charles Lambert domicilié à Epernay, acquit cette concession en 1899. La stèle architecturée fut réalisée par l'entrepreneur Gadré[7] Logo monument historique Inscrit MH (1986).

Tombe d'Alexandre-Ferdinand Lapostolle[modifier | modifier le code]

Alexandre-Ferdinand Lapostolle était un physicien et un chimiste qui fut professeur à l'école de médecine d'Amiens. Il inventa un parafoudre et un paragrêle en corde de paille. À sa mort en 1831, à 82 ans, il fut inhumé au cimetière de La Madeleine. Son tombeau fut restauré en 1995 par Les Amis de La Madeleine. Logo monument historique Inscrit MH (1986)

Tombe d'Amédée Maintenay[modifier | modifier le code]

Amédée Maintenay (1853-1881) était architecte et inspecteur des monuments historiques d'Algérie. Le tombeau a été réalisé d'après les plans d'Edmond Duthoit.

Monument funéraire à Jean Marest[modifier | modifier le code]

Cette chapelle surmontée d'un obélisque qui dépasse en hauteur tous les autres monuments du cimetière. Il est l’œuvre de Jean-Baptiste Marest, architecte de l'église de Thézy-Glimont qui conçut ce monument à la mémoire de ses parents.

Tombe de la famille Morgan de Belloy[modifier | modifier le code]

Adrien Morgan de Belloy fut maire d'Amiens sous le Premier Empire et député de la Somme sous la Restauration. Il décéda en 1832 à 69 ans. Son tombeau est l’œuvre des Frères Duthoit Logo monument historique Inscrit MH (1986), Logo monument historique Classé MH (1986).

Tombe de Frédéric Petit[modifier | modifier le code]

Frédéric Petit, fut maire d'Amiens et sénateur de la Somme. Ardent républicain et ami de Jules Barni, il fut l'un des fondateurs du quotidien radical Le Progrès de la Somme. À sa mort, en 1895, il fut inhumé dans un imposant tombeau situé à côté de celui de Jules Barni.

Tombe d'Emile Ricquier[modifier | modifier le code]

Émile Ricquier (1846-1906), fut architecte en chef du département de la Somme. On lui doit la construction de plusieurs bâtiments à Amiens: École normale d’instituteurs, Lycée Madeleine Michelis, le cirque municipal et l'horloge Dewailly. Il réalisa lui-même son tombeau de style néo-romano-mauresque avec colonnes et chapiteaux, surmonté d'un sarcophage.

Tombes de style néogothique[modifier | modifier le code]

Tombe de Bruno Vasseur[modifier | modifier le code]

Bruno Vasseur (1755-1816) était un couvreur amiénois qui travailla à la cathédrale d'Amiens les vingt dernières années de sa vie. En 1816, il fit une chute fatale du haut de la cathédrale et s'écrasa sur le sol. Il fut inhumé à La Madeleine. Il avait acheté une pierre tombale provenant de l'ancien cimetière de Saint-Firmin-la-Pierre datant probablement du XIIIe siècle. En 1853, le conseil municipal d'Amiens fit installer à la tête de la pierre tombale, une stèle néogothique sur laquelle fut gravée une petite cathédrale. Il a inscrit par deux fois son nom et prénom sur les voutes de la croisée de la Cathédrale d'Amiens Logo monument historique Inscrit MH (1986), Logo monument historique Classé MH (1995)

Tombe Polart[modifier | modifier le code]

Polart était un entrepreneur amiénois, sur sa tombe fut érigé un monument en forme de pinacle néogothique.

Tombes de style « Art nouveau »[modifier | modifier le code]

Tombe de Georges Guittet[modifier | modifier le code]

Georges Henri Guittet (1871-1902) était un sculpteur amiénois trop tôt disparu. Son œuvre la plus célèbre est le Porteur d'eau africain exposé au Musée de Picardie Logo monument historique Inscrit MH (1986)[8],[9],[10].

Tombe style « Art déco »[modifier | modifier le code]

Tombe de la famille Tattegrain-Thuillier[modifier | modifier le code]

La tombe de cette famille d'entrepreneurs amiénois est dues à Pierre Ansart et à son fils Gérard Ansart, elle a été réalisée dans les années 1920 par l'entrepreneur Philippe Lamolet. Le sol est constitué de dalles en pierre de Tournai. La stèle est en calcaire avec un décor en mosaïque. Le fronton de la stèle est soutenu par deux colonnes, en granit rose.

Tombe de Pierre Cosserat[modifier | modifier le code]

Pierre Cosserat était sergent lorsqu'il reçut, au cours de la Première Guerre mondiale, en 1915, une balle dans la poitrine qui le tua. Le monument a été réalisé sur les plans de Pierre Ansart.

Motifs funéraires les plus présents[modifier | modifier le code]

  • motifs floraux
  • anges et angelots
  • oiseaux
  • armoiries
  • bustes

Le fer forgé et la fonte témoins du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Si la pierre est le matériau dominant, les décors de fonte et de fer forgé sont largement représentés : croix, anges, balustres d'entourage de tombes. Quelques portes sont ornées de décor funéraire. Ces ornements sont souvent attaqués par la rouille, la végétation.

Préservation du patrimoine[modifier | modifier le code]

L'association Les Amis de La Madeleine créée en 1985 a pour but de :

  • préserver le caractère « romantique » du cimetière ;
  • sauvegarder les tombes, éléments de l'histoire de la société amiénoise des XIXe et XXe siècles et en assurer la restauration. Une cinquantaine de monuments ont ainsi été restaurés en 23 ans, la plupart avec les propres moyens financiers de l'Association.
  • faire connaître le patrimoine historique que représente le cimetière de La Madeleine pour la ville d’Amiens par des publications d'ouvrages, de bulletins, d'articles de journaux, de participation à des émissions de radio et de télévision, la création d'un site internet, l'organisation de conférences, d'expositions, de visites guidées...
  • aider dans tous les domaines possibles à l’entretien du cimetière, pour préserver et protéger le caractère paysager, les monuments, conserver les sépultures...
  • constituer un fonds documentaire.

Personnages célèbres inhumés dans le cimetière[modifier | modifier le code]

Table d'orientation

Le cimetière de La Madeleine au cinéma[modifier | modifier le code]

Le film fantastique français La Rose de fer de Jean Rollin, (1973) a été tourné au cimetière de La Madeleine.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les Amis de La Madeleine, La Madeleine et les contemporains de la Révolution, 1989.
  • Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Paris, Le Cherche Midi éditeur, , 225 p.
  • Raymonde Gillmann, La Madeleine d'Amiens, un jardin romantique, Amiens, Les Amis de La Madeleine, 1987.
  • Raymonde Gillmann, La Grande Madeleine d'Amiens, Amiens, Éditions Martelle, 1988 (80 pages).
  • Raymonde Gillmann, L'Obsession de l'oubli chez nos concitoyens expliqué à un petit Amiénois, Amiens, Raymonde Gillmann, 2005.
  • André Guerville, Le Patrimoine funéraire des cimetières en pays de Somme, Abbeville, F. Paillart éditeur, 2017 (ISBN 979 - 10 - 699 -0516 - 0)

Liens internes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. C'est le cas pour l'exemplaire édité et mis à disposition depuis au moins 2006 jusqu'à mars 2010 inclus.

Références[modifier | modifier le code]