Caillouet-Orgeville
Caillouet-Orgeville | |
![]() Pépinière de rosiers à Caillouet-Orgeville. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Jocelyne Ridard 2020-2026 |
Code postal | 27120 |
Code commune | 27123 |
Démographie | |
Gentilé | Caillouettais |
Population municipale |
484 hab. (2018 ![]() |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 00′ 33″ nord, 1° 18′ 29″ est |
Altitude | Min. 75 m Max. 136 m |
Superficie | 7,89 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Évreux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pacy-sur-Eure |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Caillouet-Orgeville est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Caillouet-Orgeville est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme cailloel en 1157[6].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur le substantif caillou[6], suivi du suffixe -el ayant ici un sens locatif, d'où le sens global possible de « lieu caillouteux » ou alors il conserve sa fonction diminutive, d'où le sens de « petit caillou »[7], appellation obscure. Il a été remplacé, du moins graphiquement, par le suffixe -et, le -l final s'étant effacé en normand, d'où la prononciation « cailloué, caillouè ».
Homonymie avec Caillouël (Aisne)[6], de type picard, et Cailhavel (Aude)[6], de type occitan.
Orgeville, commune rattachée en 1845, est attestée sous la forme Orgevilla au XIIIe siècle[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
Les communes de Caillouet et Orgeville sont réunies en 1846.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2018, la commune comptait 484 habitants[Note 3], en augmentation de 13,08 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame de Caillouet
- Église Saint-Martin d'Orgeville
- Château d'Orgeville : domaine privé ayant appartenu au magistrat philanthrope Georges Bonjean (1848-1918)[12], il fut successivement, à partir de 1874, un orphelinat pour les enfants des victimes de la Commune de Paris, puis une sorte de « colonie pénitentiaire » ayant vocation à la réhabilitation et à l'insertion sociale des jeunes gens[13], et enfin, en 1909 le lieu d'une expérience artistique communautaire, la « Villa Médicis libre », avant de migrer ensuite à Villepreux[14]. Actuellement le château accueille un foyer résidence pour adultes handicapés.
- Menhir dit caillou de Gargantua.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Henri Lehmann, a exécuté le portrait du magistrat Georges Bonjean, propriétaire du château ci-dessus.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 80.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 83b.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Le père de Georges Bonjean est Louis Bernard Bonjean.
- [PDF] « La colonie pénitentiaire d’Orgeville » par Pascale Quincy-Lefebvre, in Criminocorpus, « Justice des mineurs », 21 juin 2012 — en ligne.
- [PDF] « Entre monde judiciaire et philanthropie : la figure du juge-philanthrope au tournant des XIXe et XXe siècles » par Pascale Quincy-Lefebvre, in Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », Hors-série, 2001, p. 126-139 — en ligne.