Le Thuit
Le Thuit | |
![]() La mairie du Thuit. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Jerome Pluchet 2020-2026 |
Code postal | 27700 |
Code commune | 27635 |
Démographie | |
Population municipale |
141 hab. (2018 ![]() |
Densité | 47 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 15′ 31″ nord, 1° 21′ 35″ est |
Altitude | Min. 7 m Max. 143 m |
Superficie | 3,02 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Les Andelys (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Andelys |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Le Thuit est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est riveraine de la Seine.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Le Thuit est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Andelys, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Tuit en 1224, Thuit en 1409[6].
Thuit est un appellatif toponymique normand issu vieux norrois thveit signifiant « essart »[6] (terrain défriché).
Histoire[modifier | modifier le code]
Voir les paragraphes Lieux et monuments & Personnalités liées à la commune
La ligne de chemin de fer de Saint-Pierre-du-Vauvray aux Andelys passait par la gare de La Vacherie, hameau.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8]. En 2018, la commune comptait 141 habitants[Note 3], en diminution de 0,7 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le château du Thuit du XIXe siècle[11],[12]. Construit en 1850 par le grand-père de Georges Guynemer, il est racheté en 1934 et se trouve en lente rénovation depuis. L'oncle de Guynemer[13] a été sous-préfet à Louviers sous Napoléon III.
- Église Saint-Martin[14]. René-Nicolas de Maupeou parraine une des cloches qui, en 1811, est transférée à l'église Saint-Sauveur du Petit-Andely. Une des baies vitraillées représente Georges Guynemer.
- Grotte de la Roche percée[15].
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Site classé[modifier | modifier le code]
- La boucle de la Seine dite de Château-Gaillard,
Site classé (2006)[16],[17].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Le chancelier René Nicolas de Maupeou (1714-1792) y a vécu et y est enterré.
- François-Nicolas-Henri Racine de Monville (1734-1797), seigneur de Thuit.
- L'aviateur Georges Guynemer (1894-1917), baptisé à l'église locale, a vécu au château jusqu'en 1902.
- Le spéléologue Auguste Monton (1875-1942) y a topographié la grotte de la Roche Percée.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, page 1014 (ISBN 2600001336).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no IA00017616, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Fondation du patrimoine [1]
- Société d'études diverses de Louviers et sa région - Bernard Bodinier, d'après le journal de Mme Guynemer, article publié dans le n° 120 de Connaissances de l'Eure - avril 2001.
- Notice no IA00017612, base Mérimée, ministère français de la Culture
- [PDF] A. Tomat et J-P Dupont, Exposé des cavités haut-normandes, 1991.
- « La boucle de la Seine dite de Château-Gaillard à Les Andelys, Aubevoye, Bernières-sur-Seine, Bouafles, Courcelles-sur-Seine, Muids, La Roquette, Le Thuit, Tosny, Venables, Vézillon, Villiers-sur-Le-Roule », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le 4 août 2017).
- Le dire de l'architecte des bâtiments de France, 14 octobre 2014 [2].