Notre-Dame-de-l'Isle
Notre-Dame-de-l'Isle | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Thibaut Beauté 2020-2026 |
Code postal | 27940 |
Code commune | 27440 |
Démographie | |
Gentilé | Islois |
Population municipale |
665 hab. (2018 ![]() |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 46″ nord, 1° 25′ 57″ est |
Altitude | Min. 14 m Max. 143 m |
Superficie | 11,81 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Andelys |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://notre-dame-de-lisle.fr |
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Notre-Dame-de-l'Isle est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Ses habitants sont appelés les Islois.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est riveraine de la Seine.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Notre-Dame-de-l'Isle est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées : Sancta Maria de Pressegniis insula vers 1240, Pressegni l'Isle au XIVe siècle[6].
Cela correspond à l'ancienne extension de l'antique Prisciniacum, dont le nom subsiste aujourd'hui dans le hameau de Pressagny-le-Val et dans celui de la commune de Pressagny-l'Orgueilleux, jadis composante du même village[6].
Le nom de Nostre-Dame de l'Isle apparaît en 1412 : Notre-Dame remplace souvent Sainte Marie[7].
Le déterminant de-l'Isle se réfère à l'Île aux Bœufs située sur la Seine[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
C'est sur l'île aux Bœufs que Philippe Auguste fit ériger un fort pour préparer la conquête de la Normandie du duc Richard Cœur de Lion. Ses vestiges sont de nos jours engloutis depuis la mise en service de l'écluse Notre-Dame-de-la-Garenne. L'auteur Jean Mineray propose une carte des lieux aux alentours de 1200[8].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2018, la commune comptait 665 habitants[Note 3], en diminution de 1,04 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Sont recensés à l'inventaire général du patrimoine culturel [13] :
- la croix du cimetière[14]
- la croix du carrefour (angle des rues de Vernon et Henri-Delavigne) cadastrée AC62[15],
- la croix de chemin,
- l'église Notre-Dame[16]
- la maison cadastrée AC92[15],[17]
- la ferme cadastrée AC n°24[15],[18]
- le château fort cadastré AD23[15],[19] implanté sur l'Île aux Bœufs
- l'église Sainte-Geneviève[20] au lieu-dit Pressagny-le-Val
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Michel de Decker (1948-2019), historien du paysage audiovisuel des années 2000-2010, y avait son domicile.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Communes de l'Eure
- Tour de Moricq, pour illustrer l'allure que put avoir le fort du Goulet.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Notre-Dame-de-l'Isle sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. p. 153.
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1588, (ISBN 2600028846).
- Jean Mineray, Récits et documents pour servir à l'histoire de Gaillon et d'alentour, Luneray, Bertout, , 255 p. (lire en ligne), p. 29.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Document relatif au plan local d'urbanisme, en complément des sources Mérimée.
- « Croix de cimetière », notice no IA00017591, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Référence cadastrale issue du PLU, page 28/61.
- « Église Notre-Dame », notice no IA00017590, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00017592, base Mérimée, ministère français de la Culture, rue Henri-Delavigne.
- « Ferme », notice no IA00017593, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château-fort », notice no IA00017595, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale Sainte-Geneviève », notice no IA00017589, base Mérimée, ministère français de la Culture.