Houlbec-Cocherel
Houlbec-Cocherel | |
![]() Le moulin de Cocherel. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Moïse Caron 2020-2026 |
Code postal | 27120 |
Code commune | 27343 |
Démographie | |
Gentilé | Houlbecquois |
Population municipale |
1 293 hab. (2018 ![]() |
Densité | 111 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 04′ 29″ nord, 1° 21′ 53″ est |
Altitude | Min. 35 m Max. 143 m |
Superficie | 11,64 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pacy-sur-Eure |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.houlbec-cocherel.fr |
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Houlbec-Cocherel est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie. Ses habitants sont appelés Houlbecquois.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune est située dans la plaine de Cocherel Site inscrit (1977)[1].
Localisation[modifier | modifier le code]
Houlbec-Cocherel est constituée de deux communes, Houlbec et Cocherel, dont la fusion remonterait au XVIIe siècle. Le bourg de Houlbec se compose de deux parties distinctes, l'une située sur le plateau de Madrie, où l'on trouve la mairie, les écoles et la salle polyvalente, l'autre (le Bas Houlbec), en contrebas, le long du ru, où sont situés l'église Saint-Pierre, et le cimetière qui l'entoure. La commune englobe plusieurs hameaux, Cocherel, la Moinerie, la Cailletterie, la Petite Fortelle, la Grande Fortelle, la Poterie et la Côte aux Brebis.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par l'Eure, affluent de la Seine.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Houlbec-Cocherel est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le toponyme Houlbec (Holbec XIIe siècle) est dérivé du scandinave Holr bekkr signifiant « ruisseau en creux » ou « ravine »[7]. On trouve de nombreux Houlbec, Houllebec en Normandie qui s'appliquent à des cours d'eau et / ou à des villages.
Cocherel est analogue aux Cocherel du sud et aux Cocquerel du nord de la ligne Joret. Ces toponymes correspondraient à des moulins à eau ou à vent[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
Cocherel est entrée dans l'histoire lorsque Bertrand du Guesclin y massa ses troupes avant de mettre en déroute les Anglo-Navarrais en 1364, sachant toutefois que le terrain de bataille se situe sur le territoire de la commune d'Hardencourt-Cocherel [9].
Le fief d'Houlbec, au Moyen Âge, et jusqu'à la Révolution, se divisait en deux portions : Houlbec-le-Pré et Houlbec-la-Salle. Leurs manoirs s'élevaient dans le vallon. Celui du Pré a été détruit au début du XXe siècle, il était situé au sud-est du Bas Houlbec. L'autre, celui de la Salle, bâti derrière le chevet de l'église, a été détruit à la Révolution.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2018, la commune comptait 1 293 habitants[Note 3], en diminution de 3,65 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

- La bataille de Cocherel s'est déroulée le sur le territoire actuel des deux communes Houlbec-Cocherel et Hardencourt-Cocherel. C'est sur le territoire de cette dernière que se trouve la pyramide commémorative, où est gravé :
A
B. DU GUESCLIN
BATAILLE DE COCHEREL
XVI MAI MCCCLXIV
- Ancienne grange cistercienne de la Moinerie[14]
- Tombe d'Aristide Briand : Le président du Conseil a découvert fortuitement, lors d'une partie de chasse, le petit hameau de Cocherel (commune d'Houlbec-Cocherel). Pendant quelque temps, il s'est contenté de louer une chambre à l'auberge Querolle, en face du pont. Il s'y plaisait tant qu'il a, petit à petit, acheté plusieurs propriétés où il aimait à venir, loin des soucis de la vie politique et où il vivait simplement au milieu des habitants. Il a demandé à être inhumé à proximité du cimetière attenant à l'église Notre-Dame de Cocherel, où son tombeau, une sobre et massive dalle de granit, regarde la vallée d'Eure.
- Statue d'Aristide Briand (tout près du pont sur l'Eure située aussi sur le territoire de la commune d'Hardencourt-Cocherel)
- Église Notre-Dame de Cocherel, cette église[15], dont l'origine est très ancienne, est dédiée à Notre-Dame. Le patronage en revenait à l'abbaye Saint-Ouen de Rouen. La porte d'entrée, en anse de panier, présente une voussure ornée de feuillages et d'animaux rampants, caractéristiques du gothique tertiaire. C'est le seul témoin de la construction primitive. À l'intérieur, se trouvent des statues de sainte Barbe du XVe siècle, saint Sébastien et sainte Anne du XVIe siècle.
- Lavoirs anciens : celui du Bas-Houlbec et celui de Cocherel.
- Église Saint-Pierre du Bas Houlbec[16] où sont conservés d'anciens costumes de charitons. Cette église, contient les statues de sainte Catherine du XVe siècle, sainte Barbe et de saint Michel du XVIe siècle. Dans le cimetière se trouvent les sépultures de la famille Aulanier du Hallay[Qui ?], du député[réf. nécessaire] Castelli[17] et du député de l'Eure de la IIIe République Ambroise Bully (1882-1890) ; tombe collective des abbés Lemaître[Qui ?] et Brunet[Qui ?].
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Site classé[modifier | modifier le code]
- Le cimetière de Cocherel
Site classé (1934)[18].
Ce classement concerne le cimetière, l’enclos du président Aristide Briand avec les arbres qui s'y trouvent, la croix à socle de pierre, l'église, les trois sapins en bordure de la route, le bâtiment en galandage contre lequel est fixée la stèle commémorative et les deux ormes plantés à l'est de ce bâtiment.
Site inscrit[modifier | modifier le code]
- Le pont de Cocherel, les rives et îles de l'Eure
Site inscrit (1943)[19].
- La plaine de Cocherel
Site inscrit (1977)[1].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Aristide Briand (1862-1932) : le charme du hameau de Cocherel, au bord de l'Eure, séduisit l'homme politique qui en fit sa résidence de prédilection.
- Luc-Marie Bayle (1914-2000). Officier de marine, en 1935, il effectue une campagne en Chine sur la canonnière Balny. Il est nommé peintre officiel de la marine en 1944. Il a commandé la Marine française en Polynésie de 1956 à 1958, puis a été nommé directeur du musée de la Marine de 1972 à 1980.
- Jeane Manson a vécu à Houlbec-Cocherel entre 1991 et 2012-2013, année à partir desquelles elle s'est expatriée par suite de démêlés avec le Trésor public[20].
- Marc Eisenberg vit à Houlbec-Cocherel dans le domaine des Bois d'Houlbec. Classé 233e fortune française, sa famille détient un patrimoine de 280 millions d'euros (en 2011).
Héraldique[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
- Adolphe-Georges Poulain, Des rives de la Seine aux bords de l'Eure et de l'Epte. Les environs de Vernon, 1935 ; Éditions Res Universis, 1993 (ISBN 2-7428-0085-9) (ISSN 0993-7129)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « La plaine de Cocherel », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le 1er juillet 2019).
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 3 décembre 2020)
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 129
- François de Beaurepaire, op. cit.
- Jean Mineray, Gaillon, un château, des villages, des histoires…, Luneray, éditions Bertout, 1984, page 62 (ISBN 2-86743-023-2)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no IA27000142, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Souvent improprement nommée chapelle, l'édifice renferme des fonts baptismaux, ce qui lui vaut l'appellation d'église.
- Notice no IA27000084, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison dite Villa Castelli », notice no IA27000027, à Vernon, à défaut de plus amples informations sur l'identité véritable du personnage.
- « Le cimetière de Cocherel à Houlbec-Cocherel », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le 30 juin 2019).
- « Le pont de Cocherel, les rives et îles de l'Eure à Hardencourt-Cocherel, Houlbec-Cocherel », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le 30 juin 2019).
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