Bois-Jérôme-Saint-Ouen
Bois-Jérôme-Saint-Ouen | |
Le monument funéraire de Pierre Seyer ![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Jean-François Wielgus 2020-2026 |
Code postal | 27620 |
Code commune | 27072 |
Démographie | |
Population municipale |
744 hab. (2018 ![]() |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 22″ nord, 1° 32′ 05″ est |
Altitude | Min. 90 m Max. 154 m |
Superficie | 10,51 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Andelys |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Bois-Jérôme-Saint-Ouen est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Bois-Jérôme-Saint-Ouen est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Boscho Gyrelmi en 1236 - 1244[6]; Bosc Giraume, Boisgirausme en 1454; puis Bois-Gereaume, forme encore usuelle jusqu'au XIXe siècle[6].
Contrairement à ce que laisse penser la forme actuelle, il ne s'agit pas du « bois de Jérôme », mais du « bois de Gireaume », nom de personne d'origine germanique Girelmus qui se perpétue dans les patronymes Gireaume et Gréaume (forme normanno-picarde)[6]. La forme normande Bosc- / Bos- commune dans le département de l’Eure ne s'est pas maintenue ici, les confins du Vexin normand étant soumis à une forte francisation depuis la fin du Moyen Âge. En outre, la nature de l’anthroponyme Gireaume au lieu de Gréaume montrent que l'isoglosse appelée ligne Joret ne passait pas près de la paroisse, comme le note René Lepelley qui la situe près des Andelys à 20 km au nord ouest.
Selon Toussaint Du Plessis (1689-1764)[7], il s'agirait de Girelmus, Seigneur du Bois, cité en 1206 dans une charte du prieuré de Sausseuse à Tilly (Eure)[6].
Le nom de Saint-Ouen est emprunté à l'ancienne commune de Chapelle-Saint-Ouen rattachée en 1844 à celle de Saint-Sulpice-du-Bois-Jérôme[6] (ordonnance du roi Louis-Philippe du ).
Histoire[modifier | modifier le code]
Elle[Quoi ?] a vraisemblablement été construite vers 1400-1450. Il en reste quelques vestiges : d'anciens murs très épais et, en contrebas, deux petits donjons, un fournil et un pigeonnier. Les bâtiments d'une ferme construite sur l'emplacement de l'ancienne demeure sont au centre de cette espèce de retranchement. Ce sont ces bâtiments de ferme qui restent aujourd'hui. Un texte de 1780 mentionne, aux alentours de la ferme seigneuriale, la présence d'un moulin à vent, sans en préciser l'emplacement exact, ainsi que de tuileries, au nombre de 5, qui ont fonctionné pendant 100 ans environ dans la forêt[8].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2018, la commune comptait 744 habitants[Note 3], en augmentation de 0,13 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Monument funéraire de Pierre Seyer du Grand-Val, de 1826, prieur de Saulseuse, ancien curé de Bois-Jérôme. Dans son testament daté de 1821, il a fait une donation destinée à récompenser chaque année une jeune fille vertueuse, la rosière. La tradition du couronnement de la rosière lors de la Fête patronale de la Pentecôte s'est perpétuée jusqu'à nos jours. Ce tombeau est inscrit au titre des monuments historiques
Inscrit MH (1933) [13].
- Château de la Mare aux Cerfs[14], XIXe siècle, qui fut, de 1911 à 1918, une résidence du professeur Alexandre Liautard, vétérinaire français considéré aux États-Unis comme le père de la profession vétérinaire américaine [15].
- Église Saint-Sulpice[16]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Abbé Pierre Seyer du Grand Val, ancien prieur de Saulseuse, bienfaiteur de la commune.
- Alexandre Liautard (1835-1918), vétérinaire, fondateur de l'American Veterinary College à New York et initiateur de l'organisation de la profession vétérinaire aux États-Unis où il est considéré comme « the father of the American Veterinary Profession ». Retraité en France, il vécut à Bois-Jérôme-Saint-Ouen, au château de la Mare aux Cerfs, où il mourut.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Bois-Jérôme-Saint-Ouen sur le site de l'Institut géographique national
- Bois-Jérôme-Saint-Ouen sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 67 - 68
- Dom Du Plessis, Description géographique et historique de la Haute-Normandie, Paris 1740. 2 vol.
- Bois-Jérôme, Histoire d'un Village français de Juliette Akar. 1933
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Monument funéraire de Pierre-Seyer », notice no PA00099345, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00017123, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- N. S. Mayo - Cliché tiré de l'Am. Vet. Rev. (oct. 1914) : Summer home of Professor Liautard Correspondence. A day in France. Am. Vet. Rev., october, 1914, page 207
- Notice no IA00017120, base Mérimée, ministère français de la Culture.