Heubécourt-Haricourt
Heubécourt-Haricourt | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Jean-Marie Motte 2020-2026 |
Code postal | 27630 |
Code commune | 27331 |
Démographie | |
Gentilé | Heubécourtois |
Population municipale |
459 hab. (2018 ![]() |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 14″ nord, 1° 33′ 44″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 156 m |
Superficie | 11,92 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Andelys |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Heubécourt-Haricourt est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Heubécourt-Haricourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Heubécourt est attesté sous les formes Hildbodi curtis en 862, Hilboucort entre 1028 et 33[7].
Haricourt est attesté sous les formes Hericort en 1130, Haricort vers 1130[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
La commune est constituée par la fusion en 1965 de Heubécourt et de Haricourt.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2018, la commune comptait 459 habitants[Note 3], en augmentation de 0,88 % par rapport à 2013 (Eure : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame d'Heubécourt, des XIVe, XIVe et XIXe siècles, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[13]. Son chœur est agrandi au XVIe siècle. Alphonse Payen, propriétaire du château de Grumesnil, la fait restaurer entre 1875 et 1877[Note 4].
- Manoir de Salverte (ancien), des XVe et XVIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques en 1927[14].
- Château de Grumesnil, des XVIIe et XIXe siècles, et sa grange aux dîmes du XVe siècle, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[15].
- Croix monumentale dite de Grumesnil, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[16].
- Oratoire Saint-Gilles, dit chapelle Saint-Gilles, probablement du XIXe siècle, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[17].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- - D'après le panneau émaillé situé près de l'église.
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 26 mars 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 26 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 26 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 26 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 26 mars 2021).
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 896 - (ISBN 2600001336).
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 895 - (ISBN 2600001336).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église paroissiale Notre-Dame », notice no IA00017245, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien manoir de Salverte », notice no PA00099450, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château », notice no IA00017251, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix monumentale », notice no IA00017256, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Oratoire Saint-Gilles », notice no IA00017254, base Mérimée, ministère français de la Culture.