Bœrsch
Bœrsch | |
La Tour-Basse et l'entrée de la ville. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Rosheim |
Maire Mandat |
Colette Jung 2020-2026 |
Code postal | 67530 |
Code commune | 67052 |
Démographie | |
Gentilé | Bœrschois[1] |
Population municipale |
2 412 hab. (2021 ) |
Densité | 103 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 40″ nord, 7° 26′ 30″ est |
Altitude | Min. 211 m Max. 787 m |
Superficie | 23,35 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Bœrsch (ville-centre) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Molsheim |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Bœrsch (prononcé [bœʁʃ] Écouter ; Bersch en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ses habitants sont appelés les Bœrschois(es).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Bœrsch est située dans le vignoble alsacien, dans une dépression d'un affluent de la rive gauche de l'Ehn, à environ 3 km au sud-ouest de Rosheim, comprenant Klingenthal et le hameau de Saint-Léonard. Le village fait partie du canton de Rosheim et de l'arrondissement de Molsheim. Bœrsch est également située à 30 km au sud-ouest de Strasbourg. Cette commune se situe sur la Route des Vins d'Alsace.
Le village se trouve entre les villes de Rosheim et d'Obernai, non loin de Molsheim. Les villageois sont appelés les Bœrschois.
-
La place centrale du village.
-
Ruelle avec ses maisons à colombages.
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]- Klingenthal, célèbre pour sa manufacture d'armes blanches.
- Saint-Léonard, célèbre pour son atelier de marqueterie Spindler conçu au début du XXe siècle.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]- Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
- Rapport 06/03/2023. Synthèse des principales informations relatives aux eaux souterraines pour la commune par le BRGM.
Sismicité
[modifier | modifier le code]Commune située dans une zone de sismicité modérée[2].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Commune membre de la Communauté de communes des Portes de Rosheim.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau l'Ehn, le ruisseau la Magel, le ruisseau de Boersch[3], le ruisseau Eisenbach[4] et le ruisseau Kalterbach[5],[6],[Carte 1].
L'Ehn, d'une longueur de 36 km, prend sa source dans la commune de Ottrott et se jette dans l'Ill à Geispolsheim, après avoir traversé dix communes[7].
La Magel, d'une longueur de 17 km, prend sa source dans la commune de Ottrott et se jette dans la Bruche à Heiligenberg, après avoir traversé sept communes[8].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald à 12 km à vol d'oiseau[11], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 129,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 2],[12],[13].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bœrsch est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bœrsch[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[18]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (83,7 %), cultures permanentes (7,4 %), zones urbanisées (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), terres arables (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %), prairies (0,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]- D216 vers Kingenthal.
- D322 vers Obernai.
- D35 vers Ottrott et Rosheim.
- D204 vers Oberhof - Molkirch.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]SNCF
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]- Birsa, 1109 ;
- Bersa, 1187 ;
- Bœrsch, 1793 ;
- Beurche, 1934 ;
- Bœrsch, 1945.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village est mentionné pour la première fois en 1109 lors de la fondation de l'abbaye de Saint-Léonard. Très tôt, les chanoines de la cathédrale de Strasbourg y possèdent une cour dimière. Vers 1340, l'évêque de Strasbourg, Berthold de Bucheck, accorde le statut de ville à la localité et érige les fortifications de la cité.En 1385, Bœrsch est prise de nuit par le comte Henri III de Saarwerden, pillée, détruite et l'église brûlée. Par la suite, Guillaume II de Diest, évêque de Strasbourg (1394-1439), la gage plusieurs fois pour payer ses nombreuses dettes. En 1405 et 1406, il l’hypothèque à trois créanciers : au comte Philippe de Nassau - Saarwerden, à la Ville de Strasbourg et au Grand Chapitre. Finalement en 1423, l'évêque Guillaume, l'engage à la ville de Strasbourg, qui la garde jusqu'en 1464. En 1439 les époux Rumeler-Lawel et Anelin fondent à Bœrsch un hospice pour héberger les pèlerins et voyageurs « pauvres et honnêtes ». Au Moyen Âge la cité est ravagée et pillée à plusieurs reprises. La seigneurie passe définitivement en 1466 à l'évêché du Grand Chapitre de la cathédrale de Strasbourg pour 1 000 florins, et ce jusqu'à la Révolution. Bœrsch connaît ensuite une période de prospérité, jusqu'à la guerre de Trente Ans (1618-1648). Bœrsch est pillée puis occupée par les troupes de Ernst von Mansfeld en 1622, puis par les Suédois en 1632. Sa population augmente ensuite régulièrement jusque vers 1830, puis régresse ensuite avec la fermeture de la manufacture d'armes blanches de Klingenthal et l'exode rural. La situation s'inverse vers 1960.
Klingenthal (vallée des lames)
[modifier | modifier le code]Klingenthal est un village situé sur la commune de Boersch. Il doit son nom à la grande manufacture royale d'armes blanches fondée en 1730. Louis XV fit venir à cette époque des ouvriers allemands de Solingen (Ruhr) près de Düsseldorf. Cette manufacture a été supprimée et remplacée ensuite par une fabrique d'armes blanches dites du commerce, ainsi que de faux et faucilles ; ces dernières égalaient en qualité celles de Styrie et leur étaient même supérieures pour ce qui concerne la fabrication. La localité de Klingenthal se développe autour de cette industrie. Jusqu'en 1736, Henri d'Anthès dirige l'entreprise qui cesse de fonctionner en 1751 par manque de commande de l'État. Durant les guerres de la Révolution et de l'Empire, la manufacture renaît à nouveau, mais victime de la révolution industrielle, la manufacture ferme en 1836. Par la suite, les entrepreneurs Coulaux font des bâtiments une fabrique d'aiguiserie de baïonnettes pour le service de la manufacture de Mutzig, une raffinerie de cuivre avec martinet et une fabrique de garance. L'entreprise ferme définitivement en 1962. La maison de la manufacture est aujourd'hui un musée qui tente de perpétuer le souvenir de cette florissante industrie[23]. Dans les montagnes, derrière le Klingenthal, on trouve cachées au milieu des sapins qui les entourent de toutes parts, les ruines du château de Kagenfels ou Kagenbourg.
-
Église catholique Saint-Louis[26]. -
Ancienne école de Klingenthal transformée aujourd’hui en musée de la manufacture. Elle avait elle-même remplacé en 1872 une forge de la manufacture datant de 1740.
Couvent bénédictin de Saint-Léonard
[modifier | modifier le code]En 1109, un couvent de bénédictins est construit à Saint-Léonard, un hameau à 2 km de Bœrsch[27]. D'après la légende, l'endroit était occupé par un ermite. La charte de fondation du couvent mentionne l'endroit sous le nom de Berse ou Bersa. À peine un siècle après sa fondation, le couvent périclite. Il est remplacé vers 1215 par une collégiale de chanoines en provenance du chapitre de la cathédrale de Strasbourg. Pendant la guerre des paysans, le , la collégiale est attaquée par des paysans venant d'Altorf et de Dorlisheim auxquels se joignent quelques habitants de Bœrsch, mais aussi d'Obernai, de Bernardswiller, et d'Ottrott. Pendant la guerre de Trente Ans, ce sont les troupes suédoises d'Ernst von Mansfeld qui se livrent par deux fois aux pillages et aux profanations du couvent, la première fois en 1622 et la seconde fois en 1632. Lors de la première expédition suédoise, des chanoines sont même brûlés vifs. La peste sévit pendant six mois dans la région en 1633, décimant une partie importante de la population. Au XVIIIe siècle, malgré les diverses spoliations, les chanoines possèdent encore de nombreux biens à Innenheim, Bischoffsheim, Blaesheim, Entzheim, Duppigheim, Kintzheim, Auenheim (près de Kehl). À la Révolution, la collégiale, les maisons capitulaires, ainsi que les biens qui en dépendaient furent vendus aux enchères. L'orgue Silbermann est transféré à Ottrott-le-Haut et occupe maintenant l'église de cette ville. L'église du couvent est démolie et les pierres réutilisées pour la reconstruction de l'église de Benfeld qui se trouvait en mauvais état. Le clocher en forme de bulbe est installé sur l'église d'Ergersheim. Avant la Première Guerre mondiale, Saint-Léonard devient un important centre culturel régional. Dans l'ancienne cour du chapitre se trouve un tableau de Charles Spindler, montrant la collégiale au XVIIIe siècle, d'après une estampe d'époque.
-
Entrée de la cour de l'ancien chapitre du couvent de Saint-Léonard. -
Vestiges de l'ancienne église (détruite) du couvent de Saint-Léonard. -
Foyer artistique de Saint-Léonard, ancienne maison de Charles Spindler.
Héraldique
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Les armes de Bœrsch se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2021
[modifier | modifier le code]En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[35] :
- total des produits de fonctionnement : 1 659 000 €, soit 662 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 150 000 €, soit 459 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 1 659 000 €, soit 662 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 626 000 €, soit 250 € par habitant ;
- endettement : 2 244 000 €, soit 895 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 19,49 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,26 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 87,49 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 26 510 €[36].
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Culture de la vigne.
- Élevage de volailles.
- Élevage d'autres animaux.
- Culture de fruits à pépins et à noyau.
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Restauration traditionnelle.
- Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée.
- Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs.
Commerces
[modifier | modifier le code]- Commerces de proximité.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2021, la commune comptait 2 412 habitants[Note 6], en évolution de −0,99 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Établissements d'enseignements[41] :
- Écoles maternelle et primaire.
- Collèges à Urmatt, Rosheim, Barr, Obernai.
- Lycées à Urmatt, Obernai, Barr, Niedernai.
Santé
[modifier | modifier le code]Professionnels et établissements de santé[42] :
- Médecins à Bœrsch, Rosheim, Bischoffsheim,
- Pharmacies à Rosheim, Bischoffsheim, Ottrott, Obernai,
- Hôpitaux à Rosheim, Obernai, Mutzig.
Cultes
[modifier | modifier le code]- Culte catholique, Communauté de paroisses du Mont Sainte-Odile[43], Diocèse de Strasbourg.
- Culte protestant, Consistoire de Barr[44].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Carl Georg Müller est un auteur du théâtre alsacien, né en 1796 à Rosheim, notaire puis maire de Bœrsch de 1830 à 1848. Il est mort le , à Bœrsch.
- Charles-François-Xavier Müller, journaliste, né à Bœrsch le .
- Charles Spindler, peintre et marqueteur, né en 1865.
- Paul Spindler, peintre et marqueteur, né en 1906. Il reprendra l'atelier de marqueterie de son père Charles.
- Anselme Laugel, grand mécène alsacien, est mort à Saint-Léonard le .
- Bob Wollek, pilote automobile (30 participations aux 24 Heures du Mans), est inhumé à Klingenthal.
Patrimoine
[modifier | modifier le code]Église Saint-Médard de Bœrsch
[modifier | modifier le code]Flanquée d'une tour de chœur en partie romane (premier étage du XIIe siècle). L'étage inférieur du clocher est du XIVe siècle. À l'intérieur du clocher il y a des restes d'une belle fresque du XIVe siècle, représentant le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean. L'intérieur de la tour correspond au chœur de l'ancienne église, détruite et brûlée en 1385. L'édifice actuel date du XVIIIe siècle. Derrière le maître-autel, on trouve un tableau peint par Heimlich en 1773 représentant saint Brice bénissant la cité, entouré de remparts, tels qu'on pouvait les voir au XVIIIe siècle. Les autels latéraux sont consacrés à la Vierge et à saint Sébastien.
- Grand orgue église paroissiale Saint-Médard, Edmond Alexandre Roethinger, 1928[45],[46].
Chapelle Notre-Dame des Neiges au Chêne de Saint-Léonard
[modifier | modifier le code]Cette chapelle fut restaurée en 1933, faisant suite à l'édifice construit en 1862 qui était délabré. Sur le même emplacement existait une ancienne chapelle datée de 1694 construite par le chanoine Willaume, et qui a sans doute été rasée au cours de la Révolution[47].
Chapelle du cimetière (1862)
[modifier | modifier le code]La chapelle du cimetière date de 1862, comme la construction de la Chapelle Notre-Dame-des-Neiges-au-Chêne au hameau Saint-Léonard[48].
Grotte de Lourdes
[modifier | modifier le code]Grotte de Lourdes de l'église Saint-Médard[49],[50].
Chapelle avec Mont des Oliviers
[modifier | modifier le code]-
Église Saint-Médard -
Vue intérieure de la nef vers le chœur -
Maître-autel (XVIIIe) -
Autel secondaire de la Vierge (XVIIIe) -
Vue intérieure de la nef vers la tribune d'orgue -
Chapelle avec Mont des Oliviers (1602) -
Chapelle du cimetière (1862) -
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges-au-Chêne de Saint-Léonard (1862) -
Grotte de Lourdes
Mairie (XVIe siècle)
[modifier | modifier le code]Édifice typiquement de la Renaissance construit au XVIe siècle, en deux étapes[51]. C'est d'abord la partie nord qui est achevée, puis séparée de la seconde partie par une tour qui abrite un escalier hélicoïdal en pierre. Le rez-de-chaussée comporte alors une halle ouverte pour le marché. Au début du XVIIe siècle, un oriel à deux étages est ajouté par l'architecte Jakob Zumsteg. Il est ensuite recouvert d'un toit un peu bizarre en forme de bulbe en 1872. Au XVIIIe siècle le bâtiment est la résidence du bailli. La tourelle porte la date de 1572 et l'oriel de 1615.
Ratstube (1626)
[modifier | modifier le code]Située 2, place de l'hôtel de ville, cette maison est bâtie en 1509. Détruite par les troupes de Ernst von Mansfeld en 1622, elle est reconstruite quatre ans plus tard par le Heimburger Médard Rein. Cette demeure sert d'abord de mairie puis de poêle pour la corporation des vignerons. Au XVIIIe siècle, elle abrite un restaurant.
Puits à six seaux
[modifier | modifier le code]Situé à côté de l'Hôtel de ville, le puits comporte une margelle circulaire couronnée d'un baldaquin sculpté[52]. Il date de 1617[53].
Anciennes portes d'entrées de Bœrsch du XIVe siècle
[modifier | modifier le code]Quatre tours ou portes d'entrée munies d'un pont-levis contrôlaient l'accès de la ville. Les restes d'un chemin de ronde couvert d'une largeur de 90 centimètres environ sont encore visibles près de l'actuel cimetière. Trois tours subsistent encore aujourd'hui : la Tour-Haute, la Tour-Basse et la Tour-Arrière. La quatrième appelée « Pfaffentor » a été rasée en 1758 pour cause de vétusté et le mur d'enceinte a été rebouché à cet endroit[54].
Tour-Haute
[modifier | modifier le code]La Tour-Haute, ou Obertor est située au sud de la ville. Elle a été amputée de sa partie supérieure en 1826 et n'a retrouvé son aspect original qu'à partir de 1907-1908. Elle a été décorée à la même époque d'une peinture de Dietrich représentant saint Médard, le patron de la paroisse.
Tour-Arrière
[modifier | modifier le code]La Tour-Arrière ou Aftertor est située au nord de l'agglomération. Un puits se trouve à proximité près de l'escalier qui mène au chemin de ronde. Daté de 1564, il est peint par le célèbre illustrateur alsacien Hansi.
Tour-Basse ou des remparts
[modifier | modifier le code]Tour contrôlant l'entrée ouest de la ville munie d'un pont-levis et protégé par un rempart enserrant le village.
-
Mairie (XVIe siècle et XVIIe siècle) -
Ratstube (1626)[55] -
Puits à six seaux (1617)[56] -
Tour-Basse ou des remparts -
Tour-Arrière ou Aftertor -
Fresque "St Médard" (XXe) sur Tour-Haute
Autres sites et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine civil :
- La commanderie (Maison du commandeur de l'ordre teutonique)[57].
- Monument aux morts[58] : Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 - 1939-1945[59].
- La maison des corps de garde de Bœrsch[60].
- Le puits dans la cour de l'ancienne Chartreuse de 1565[61].
- Cour du chapitre (porte) 1611 à Saint-Léonard.
- Cloche de 1536.
- Ancien presbytère du curé, transformé en "Maison de la Culture et de la Jeunesse" (MJC).
- Maison du XVIe siècle en pan de bois, située 15 rue du Rempart.
- Maison de chanoine (XVIIe siècle) en pierre enduite à Saint-Léonard.
- Lavoir[62].
- Jardin de la Fondation Goethe[63].
- Jardin philosophe. En 2012, il a reçu le label Jardin remarquable[64].
- Domaine de la Leonardsau[65].
-
École primaire (XIXe siècle) -
Ancienne école (XVIIe siècle), actuellement maison, 1 rue du Rempart -
Maison (XVIIe siècle), 15 rue du Rempart -
Ancienne maison du Commandeur de l'Ordre teutonique (XVe siècle), 4 rue du Dôme -
Ancien presbytère (1739), 5 rue du Dôme -
Maison (XVIIe siècle), 18 rue Sainte-Odile -
Maison (1788), 13 rue des Vosges[66] -
Domaine de la Leonardsau (1899-1921), situé sur le ban de Bœrsch et d'Obernai
Cinéma
[modifier | modifier le code]Boerscha servit de lieu de tournage pour :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bœrsch comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Boersch » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
Références
[modifier | modifier le code]- Gentilé : Bas-Rhinois, Bas-Rhinoises
- Didacticiel de la réglementation parasismique
- Ruisseau de Bœrsch
- Ruisseau Eisenbach
- Ruisseau Kalterbach
- « Fiche communale de Boersch », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « l'Ehn »
- Sandre, « la Magel »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bœrsch et Le Hohwald », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Hohwald_sapc », sur la commune du Hohwald - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bœrsch », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Bœrsch ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Maison de la Manufacture d'Armes Blanches
- « Temple », notice no IA00075486, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Le mobilier du temple », notice no IM67001432, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale Saint-Louis », notice no IA00075485, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Ancien couvent bénédictin de Saint-Léonard
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
- Les maires de Boersch, sur le site FranceGenWeb
- [1]
- O.T., « Boersch. Disparition de l'ancien maire Gérard Lehmann », Dernières nouvelles d'Alsace, (lire en ligne ).
- Suppléant de Laurent Furst, il succède à ce dernier, élu maire de Molsheim.
- « Colette Jung succède à Philippe Meyer », Dernières nouvelles d'Alsace, (lire en ligne ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- Communauté de paroisses du Mont Sainte-Odile
- Consistoire de Barr
- « orgue (grand orgue) », notice no IM67001411, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Orgue de Bœrsch, St Médard
- La Chapelle Notre-Dame-des-Neiges-au-Chêne
- La chapelle du cimetière
- Liste de répliques de la grotte de Lourdes
- Les grottes de Lourdes en Alsace. La grotte Notre-Dame de Lourdes
- « Mairie. Vue d'ensemble », notice no APMH00167032, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- Notice no IM67001437, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Puits à six seaux », notice no PA00084634, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Enceinte fortifiée », notice no PA00084636, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Hôtel de Ville », notice no PA00084631, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Puits à six seaux. Ensemble ouest », notice no AP60L03457, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Ancienne maison du Commandeur de l'Ordre teutonique », notice no PA00132523, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Monument aux morts
- Monument aux morts
- « Corps de garde et maison », notice no PA00084629, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Trésors du patrimoine français : Bœrsch
- Lavoir
- « Jardin de la Fondation Goethe », notice no IA67011048, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Un jardin philosophe », notice no JAR0000148, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Domaine de la Leonardsau », notice no PA00085289, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Boersch ; 13 rue des Vosges », notice no IA00075483, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Patrimoine Historique de Bœrsch, sur societe-histoire-boersch.fr/
- Archives religieuses de Boersch 2 G 52 Paroisse catholique, 1309-1934
- Archives communales déposées de Boersch (1059) 1332-1989
- Martine Ameur, Elisabeth Gressier, Simone Metz-Schillinger, Jean-Marie Gyss, Boersch, Klingenthal, Saint-Léonard : lieux d'histoire, ID l'éd., Strasbourg, 2002, 88 p. (ISBN 2-913302-65-3)
- Bœrsch, sur dignois.fr/
- (de) Médard Barth et Paul Spindler, Das Weinstaedtchen Börsch im Mittelalter : eine geschichtliche Plauderei, Alsatia, Sélestat, 1959, XII-20l p.
- Alphonse Grau, Chronique de la ville de Boersch (d'origine gauloise) et de ses annexes St-Léonard et Klingenthal, Société d'édition de la Basse-Alsace, Strasbourg, 1952, 210 p.
- Florent Ostheimer, « Inscriptions anciennes à Boersch », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie Dambach Barr Obernai, 2005, p. 33-67
- Louis Schlaefli, « À propos de deux affaires de sorcellerie à Boersch (1617-1618) », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Dambach-la-Ville, Barr, Obernai, 1998, no 32, p. 51-54
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Bœrsch, pp. 163-164
- Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.Bœrsch pp. 253 à 255 et Carte n°5 Alsace-Lorraine-Franche Comté
- Annette Saemann, Maisons et remparts de Bœrsch, Strasbourg, Centre d'étude des châteaux-forts, , 14 p.Bœrsch, Mémoire de visite n°11
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 662 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Bœrsch, pp. 60 à 63
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Boersch sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région