Bœrsch
Ne doit pas être confondu avec Charles Boersch.
Boersch | |
![]() La Tour-Basse et l'entrée de la ville. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Molsheim |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Rosheim |
Maire Mandat |
Colette Jung 2020-2026 |
Code postal | 67530 |
Code commune | 67052 |
Démographie | |
Gentilé | Boerschois [1] |
Population municipale |
2 430 hab. (2020 ![]() |
Densité | 104 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 40″ nord, 7° 26′ 30″ est |
Altitude | Min. 211 m Max. 787 m |
Superficie | 23,35 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Boersch (ville-centre) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Molsheim |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Boersch (prononcé [bœʁʃ] Écouter ; Bersch en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ses habitants sont appelés les Boerschois(es).
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Boersch est située dans le vignoble alsacien, dans une dépression d'un affluent de la rive gauche de l'Ehn, à environ 3 km au sud-ouest de Rosheim, comprenant Klingenthal et le hameau de Saint-Léonard. Le village fait partie du canton de Rosheim et de l'arrondissement de Molsheim. Boersch est également située à 30 km au sud-ouest de Strasbourg.
Le village se trouve entre les villes de Rosheim et d'Obernai, non loin de Molsheim. Les villageois sont appelés les Bœrschois.
Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
- Klingenthal, célèbre pour sa manufacture d'armes blanches.
- Saint-Léonard, célèbre pour son atelier de marqueterie Spindler conçu au début du XXe siècle.
Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]
Cours d'eau traversant la commune[2] :
- Ruisseau l'Ehn[3],
- Ruisseau la Magel[4],
- Ruisseau de Boersch[5],
- Ruisseau Eisenbach[6],
- Ruisseau Kalterbach[7],
- Canal de l'Ehn.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
- Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
- Rapport 06/03/2023. Synthèse des principales informations relatives aux eaux souterraines pour la commune par le BRGM.
Sismicité[modifier | modifier le code]
Commune située dans une zone de sismicité modérée[8].
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Commune membre de la Communauté de communes des Portes de Rosheim.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Boersch est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bœrsch, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[12] et 4 468 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (83,7 %), cultures permanentes (7,4 %), zones urbanisées (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), terres arables (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %), prairies (0,1 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]
Voies routières[modifier | modifier le code]
- D216 vers Kingenthal.
- D322 vers Obernai.
- D35 vers Ottrott et Rosheim.
- D204 vers Oberhof - Molkirch.
Transports en commun[modifier | modifier le code]
SNCF[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
- Birsa, 1109 ;
- Bersa, 1187 ;
- Boersch, 1793 ;
- Beurche, 1934 ;
- Boersch, 1945.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le village est mentionné pour la première fois en 1109 lors de la fondation de l'abbaye de Saint-Léonard. Très tôt, les chanoines de la cathédrale de Strasbourg y possède une cour dimière. Vers 1340, l'évêque de Strasbourg, Berthold de Bucheck, accorde le statut de ville à la localité et érige les fortifications de la cité.En 1385, Boersch est prise de nuit par le comte Henri III de Saarwerden, pillée, détruite et l'église brûlée. Par la suite, Guillaume II de Diest, évêque de Strasbourg (1394-1439), la gage plusieurs fois pour payer ses nombreuses dettes. En 1405 et 1406, il l’hypothèque à trois créanciers : au comte Philippe de Nassau - Saarwerden, à la Ville de Strasbourg et au Grand Chapitre. Finalement en 1423, l'évêque Guillaume, l'engage à la ville de Strasbourg, qui la garde jusqu'en 1464. En 1439 les époux Rumeler-Lawel et Anelin fondent à Boersch un hospice pour héberger les pèlerins et voyageurs « pauvres et honnêtes ». Au Moyen Âge la cité est ravagée et pillée à plusieurs reprises. La seigneurie passe définitivement en 1466 à l'évêché du Grand Chapitre de la cathédrale de Strasbourg pour 1 000 florins, et ce jusqu'à la Révolution. Boersch connaît ensuite une période de prospérité, jusqu'à la guerre de Trente Ans (1618-1648). Boersch est pillée puis occupée par les troupes de Ernst von Mansfeld en 1622, puis par les Suédois en 1632. Sa population augmente ensuite régulièrement jusque vers 1830, puis régresse ensuite avec la fermeture de la manufacture d'armes blanches de Klingenthal et l'exode rural. La situation s'inverse vers 1960.
Klingenthal (vallée des lames)[modifier | modifier le code]
Klingenthal est un village situé sur la commune de Boersch. Il doit son nom à la grande manufacture royale d'armes blanches fondée en 1730. Louis XV fit venir à cette époque des ouvriers allemands de Solingen (Ruhr) près de Düsseldorf. Cette manufacture a été supprimée et remplacée ensuite par une fabrique d'armes blanches dites du commerce, ainsi que de faux et faucilles ; ces dernières égalaient en qualité celles de Styrie et leur étaient même supérieures pour ce qui concerne la fabrication. La localité de Klingenthal se développe autour de cette industrie. Jusqu'en 1736, Henri d'Anthès dirige l'entreprise qui cesse de fonctionner en 1751 par manque de commande de l'État. Durant les guerres de la Révolution et de l'Empire, la manufacture renaît à nouveau, mais victime de la révolution industrielle, la manufacture ferme en 1836. Par la suite, les entrepreneurs Coulaux font des bâtiments une fabrique d'aiguiserie de baïonnettes pour le service de la manufacture de Mutzig, une raffinerie de cuivre avec martinet et une fabrique de garance. L'entreprise ferme définitivement en 1962. La maison de la manufacture est aujourd'hui un musée qui tente de perpétuer le souvenir de cette florissante industrie[19]. Dans les montagnes, derrière le Klingenthal, on trouve cachées au milieu des sapins qui les entourent de toutes parts, les ruines du château de Kagenfels ou Kagenbourg.
Église catholique Saint-Louis[22].
Couvent bénédictin de Saint-Léonard[modifier | modifier le code]
En 1109, un couvent de bénédictins est construit à Saint-Léonard, un hameau à 2 km de Boersch[23]. D'après la légende, l'endroit était occupé par un ermite. La charte de fondation du couvent mentionne l'endroit sous le nom de Berse ou Bersa. À peine un siècle après sa fondation, le couvent périclite. Il est remplacé vers 1215 par une collégiale de chanoines en provenance du chapitre de la cathédrale de Strasbourg. Pendant la guerre des paysans, le , la collégiale est attaquée par des paysans venant d'Altorf et de Dorlisheim auxquels se joignent quelques habitants de Boersch, mais aussi d'Obernai, de Bernardswiller, et d'Ottrott. Pendant la guerre de Trente Ans, ce sont les troupes suédoises d'Ernst von Mansfeld qui se livrent par deux fois aux pillages et aux profanations du couvent, la première fois en 1622 et la seconde fois en 1632. Lors de la première expédition suédoise, des chanoines sont même brûlés vifs. La peste sévit pendant six mois dans la région en 1633, décimant une partie importante de la population. Au XVIIIe siècle, malgré les diverses spoliations, les chanoines possèdent encore de nombreux biens à Innenheim, Bischoffsheim, Blaesheim, Entzheim, Duppigheim, Kintzheim, Auenheim (près de Kehl). À la Révolution, la collégiale, les maisons capitulaires, ainsi que les biens qui en dépendaient furent vendus aux enchères. L'orgue Silbermann est transféré à Ottrott-le-Haut et occupe maintenant l'église de cette ville. L'église du couvent est démolie et les pierres réutilisées pour la reconstruction de l'église de Benfeld qui se trouvait en mauvais état. Le clocher en forme de bulbe est installé sur l'église d'Ergersheim. Avant la Première Guerre mondiale, Saint-Léonard devient un important centre culturel régional. Dans l'ancienne cour du chapitre se trouve un tableau de Charles Spindler, montrant la collégiale au XVIIIe siècle, d'après une estampe d'époque.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Boersch se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Budget et fiscalité 2021[modifier | modifier le code]
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :
- total des produits de fonctionnement : 1 659 000 €, soit 662 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 150 000 €, soit 459 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 1 659 000 €, soit 662 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 626 000 €, soit 250 € par habitant ;
- endettement : 2 244 000 €, soit 895 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 19,49 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 26,26 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 87,49 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 26 510 €[27].
Économie[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
- Culture de la vigne[28].
- Élevage de volailles.
- Élevage d'autres animaux.
- Culture de fruits à pépins et à noyau.
Tourisme[modifier | modifier le code]
- Restauration traditionnelle.
- Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée.
- Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs.
Commerces[modifier | modifier le code]
- Commerces de proximité.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2020, la commune comptait 2 430 habitants[Note 3], en diminution de 0,49 % par rapport à 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Établissements d'enseignements[33] :
- Écoles maternelle et primaire.
- Collèges à Urmatt, Rosheim, Barr, Obernai.
- Lycées à Urmatt, Obernai, Barr, Niedernai.
Santé[modifier | modifier le code]
Professionnels et établissements de santé[34] :
- Médecins à Boersch, Rosheim, Bischoffsheim,
- Pharmacies à Rosheim, Bischoffsheim, Ottrott, Obernai,
- Hôpitaux à Rosheim, Obernai, Mutzig.
Cultes[modifier | modifier le code]
- Culte catholique, Communauté de paroisses du Mont Sainte-Odile[35], Diocèse de Strasbourg.
- Culte protestant, Consistoire de Barr[36].
Jumelages[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Carl Georg Müller est un auteur du théâtre alsacien, né en 1796 à Rosheim, notaire puis maire de Bœrsch de 1830 à 1848. Il est mort le , à Bœrsch.
- Charles-François-Xavier Müller, journaliste, né à Bœrsch le .
- Charles Spindler, peintre et marqueteur, né en 1865.
- Paul Spindler, peintre et marqueteur, né en 1906. Il reprendra l'atelier de marqueterie de son père Charles.
- Anselme Laugel, grand mécène alsacien, est mort à Saint-Léonard le .
- Mgr Médard Barth, évêque et historien, est né à Bœrsch le et y est inhumé.
- Bob Wollek, pilote automobile (30 participations aux 24 Heures du Mans), est inhumé à Klingenthal.
Patrimoine[modifier | modifier le code]
Église Saint-Médard de Bœrsch[modifier | modifier le code]
Flanquée d'une tour de chœur en partie romane (premier étage du XIIe siècle). L'étage inférieur du clocher est du XIVe siècle. À l'intérieur du clocher il y a des restes d'une belle fresque du XIVe siècle, représentant le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean. L'intérieur de la tour correspond au chœur de l'ancienne église, détruite et brûlée en 1385. L'édifice actuel date du XVIIIe siècle. Derrière le maître-autel, on trouve un tableau peint par Heimlich en 1773 représentant saint Brice bénissant la cité, entouré de remparts, tels qu'on pouvait les voir au XVIIIe siècle. Les autels latéraux sont consacrés à la Vierge et à saint Sébastien.
- Grand orgue église paroissiale Saint-Médard, Edmond Alexandre Roethinger, 1928[37],[38].
Chapelle Notre-Dame des Neiges au Chêne de Saint-Léonard[modifier | modifier le code]
Cette chapelle fut restaurée en 1933, faisant suite à l'édifice construit en 1862 qui était délabré. Sur le même emplacement existait une ancienne chapelle datée de 1694 construite par le chanoine Willaume, et qui a sans doute été rasée au cours de la Révolution[39].
Chapelle du cimetière (1862)[modifier | modifier le code]
La chapelle du cimetière date de 1862, comme la construction de la Chapelle Notre-Dame-des-Neiges-au-Chêne au hameau Saint-Léonard[40].
Grotte de Lourdes[modifier | modifier le code]
Grotte de Lourdes de l'église Saint-Médard[41],[42].
Chapelle avec Mont des Oliviers[modifier | modifier le code]
Mairie (XVIe siècle)[modifier | modifier le code]
Édifice typiquement de la Renaissance construit au XVIe siècle, en deux étapes[43]. C'est d'abord la partie nord qui est achevée, puis séparée de la seconde partie par une tour qui abrite un escalier hélicoïdal en pierre. Le rez-de-chaussée comporte alors une halle ouverte pour le marché. Au début du XVIIe siècle, un oriel à deux étages est ajouté par l'architecte Jakob Zumsteg. Il est ensuite recouvert d'un toit un peu bizarre en forme de bulbe en 1872. Au XVIIIe siècle le bâtiment est la résidence du bailli. La tourelle porte la date de 1572 et l'oriel de 1615.
Ratstube (1626)[modifier | modifier le code]
Située 2, place de l'hôtel de ville, cette maison est bâtie en 1509. Détruite par les troupes de Ernst von Mansfeld en 1622, elle est reconstruite quatre ans plus tard par le Heimburger Médard Rein. Cette demeure sert d'abord de mairie puis de poêle pour la corporation des vignerons. Au XVIIIe siècle, elle abrite un restaurant.
Puits à six seaux[modifier | modifier le code]
Situé à côté de l'Hôtel de ville, le puits comporte une margelle circulaire couronnée d'un baldaquin sculpté[44]. Il date de 1617[45].
Anciennes portes d'entrées de Bœrsch du XIVe siècle[modifier | modifier le code]
Quatre tours ou portes d'entrée munies d'un pont-levis contrôlaient l'accès de la ville. Les restes d'un chemin de ronde couvert d'une largeur de 90 centimètres environ sont encore visibles près de l'actuel cimetière. Trois tours subsistent encore aujourd'hui : la Tour-Haute, la Tour-Basse et la Tour-Arrière. La quatrième appelée « Pfaffentor » a été rasée en 1758 pour cause de vétusté et le mur d'enceinte a été rebouché à cet endroit[46].
Tour-Haute[modifier | modifier le code]
La Tour-Haute, ou Obertor est située au sud de la ville. Elle a été amputée de sa partie supérieure en 1826 et n'a retrouvé son aspect original qu'à partir de 1907-1908. Elle a été décorée à la même époque d'une peinture de Dietrich représentant saint Médard, le patron de la paroisse.
Tour-Arrière[modifier | modifier le code]
La Tour-Arrière ou Aftertor est située au nord de l'agglomération. Un puits se trouve à proximité près de l'escalier qui mène au chemin de ronde. Daté de 1564, il est peint par le célèbre illustrateur alsacien Hansi.
Tour-Basse ou des remparts[modifier | modifier le code]
Tour contrôlant l'entrée ouest de la ville munie d'un pont-levis et protégé par un rempart enserrant le village.
Autres sites et monuments[modifier | modifier le code]
Patrimoine civil :
- La commanderie (Maison du commandeur de l'ordre teutonique)[49].
- Monument aux morts[50] : Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 - 1939-1945[51].
- La maison des corps de garde de Boersch[52].
- Le puits dans la cour de l'ancienne Chartreuse de 1565[53].
- Cour du chapitre (porte) 1611 à Saint-Léonard.
- Cloche de 1536.
- Ancien presbytère du curé, transformé en "Maison de la Culture et de la Jeunesse" (MJC).
- Maison du XVIe siècle en pan de bois, située 15 rue du Rempart.
- Maison de chanoine (XVIIe siècle) en pierre enduite à Saint-Léonard.
- Lavoir[54].
- Jardin de la Fondation Goethe[55].
- Jardin philosophe. En 2012, il a reçu le label Jardin remarquable[56].
- Domaine de la Leonardsau[57].
Maison (1788), 13 rue des Vosges[58]
Cinéma[modifier | modifier le code]
Boerscha servit de lieu de tournage pour :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- Gentilé : Bas-Rhinois, Bas-Rhinoises
- Bœrsch : Hydrographie, sur www.annuaire-mairie.fr/
- Ruisseau l'Ehn
- Ruisseau la Magel
- Ruisseau de Boersch
- Ruisseau Eisenbach
- Ruisseau Kalterbach
- Didacticiel de la réglementation parasismique
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bœrsch », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Maison de la Manufacture d'Armes Blanches
- « Temple », notice no IA00075486, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Le mobilier du temple », notice no IM67001432, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale Saint-Louis », notice no IA00075485, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Ancien couvent bénédictin de Saint-Léonard
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Annuaires
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- Communauté de paroisses du Mont Sainte-Odile
- Consistoire de Barr
- « orgue (grand orgue) », notice no IM67001411, base Palissy, ministère français de la Culture
- Orgue de Boersch, St Médard
- La Chapelle Notre-Dame-des-Neiges-au-Chêne
- La chapelle du cimetière
- Liste de répliques de la grotte de Lourdes
- Les grottes de Lourdes en Alsace. La grotte Notre-Dame de Lourdes
- « Mairie. Vue d'ensemble », notice no APMH00167032, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- Notice no IM67001437, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Puits à six seaux », notice no PA00084634, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Enceinte fortifiée », notice no PA00084636, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Hôtel de Ville », notice no PA00084631, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Puits à six seaux. Ensemble ouest », notice no AP60L03457, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Ancienne maison du Commandeur de l'Ordre teutonique », notice no PA00132523, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Monument aux morts
- Monument aux morts
- « Corps de garde et maison », notice no PA00084629, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Trésors du patrimoine français : Bœrsch
- Lavoir
- « Jardin de la Fondation Goethe », notice no IA67011048, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Un jardin philosophe », notice no JAR0000148, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Domaine de la Leonardsau », notice no PA00085289, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Boersch ; 13 rue des Vosges », notice no IA00075483, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Patrimoine Historique de Bœrsch, sur societe-histoire-boersch.fr/
- Archives religieuses de Boersch 2 G 52 Paroisse catholique, 1309-1934
- Archives communales déposées de Boersch (1059) 1332-1989
- Martine Ameur, Elisabeth Gressier, Simone Metz-Schillinger, Jean-Marie Gyss, Boersch, Klingenthal, Saint-Léonard : lieux d'histoire, ID l'éd., Strasbourg, 2002, 88 p. (ISBN 2-913302-65-3)
- Bœrsch, sur dignois.fr/
- (de) Médard Barth et Paul Spindler, Das Weinstaedtchen Börsch im Mittelalter : eine geschichtliche Plauderei, Alsatia, Sélestat, 1959, XII-20l p.
- Alphonse Grau, Chronique de la ville de Boersch (d'origine gauloise) et de ses annexes St-Léonard et Klingenthal, Société d'édition de la Basse-Alsace, Strasbourg, 1952, 210 p.
- Florent Ostheimer, « Inscriptions anciennes à Boersch », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie Dambach Barr Obernai, 2005, p. 33-67
- Louis Schlaefli, « À propos de deux affaires de sorcellerie à Boersch (1617-1618) », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Dambach-la-Ville, Barr, Obernai, 1998, no 32, p. 51-54
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Bœrsch, pp. 163-164
- Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.Bœrsch pp. 253 à 255 et Carte n°5 Alsace-Lorraine-Franche Comté
- Annette Saemann, Maisons et remparts de Bœrsch, Strasbourg, Centre d'étude des châteaux-forts, , 14 p.Bœrsch, Mémoire de visite n°11
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 662 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Bœrsch, pp. 60 à 63
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- Boersch sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région