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En 1984-1985, [[Raymond Domenech]] signe comme entraîneur-joueur au club. La même année, [[Raymond Hild|Raymond (dit Max) Hild]] arrive en tant que responsable de la formation. Pour cette saison, comme pour les quatre suivantes, le FCM échoue aux accessits en D2 contre le [[Stade rennais]], puis l'[[Association Sportive Nancy-Lorraine]], et deux fois contre l'[[Olympique Lyonnais]]; une fois en pré-barrage, et une deuxième fois en barrages. |
En 1984-1985, [[Raymond Domenech]] signe comme entraîneur-joueur au club. La même année, [[Raymond Hild|Raymond (dit Max) Hild]] arrive en tant que responsable de la formation. Pour cette saison, comme pour les quatre suivantes, le FCM échoue aux accessits en D2 contre le [[Stade rennais]], puis l'[[Association Sportive Nancy-Lorraine]], et deux fois contre l'[[Olympique Lyonnais]]; une fois en pré-barrage, et une deuxième fois en barrages. |
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Didier Notheaux arrive en tant qu'entraineur en [[1988]]. Le club |
[[Didier Notheaux]], alors en poste au [[Havre AC]], arrive en tant qu'entraineur en [[1988 en football|1988]]<ref>{{lien web | url = http://www.stade-rennais-online.com/Didier-Notheaux.html | titre = Didier Notheaux | site = stade-rennais-online.com | consulté le = 2 mars 2012}}</ref>. Le club du capitaine [[Lamine N'Diaye]]<ref>{{lien web | url = http://www.lefaso.net/spip.php?article24614 | site = lefaso.net | titre = Didier Notheaux (ex-entraîneur des Etalons) : « Au Burkina, on n’est pas patient » | date = 7 décembre 2007 | consulté le = 2 mars 2012 | auteur = Justin Daboné}}</ref> termine premier du groupe B devant le [[Brest Armorique FC]]<ref>{{lien web | url = http://www.sb29.com/88-89.php | titre = SAISON 1988-89 (Division 2) | site = sb29.com | consulté le = 2 mars 2012}}</ref>, et remonte ainsi en [[Championnat de France de football|Division 1]], où, malgré les arrivées d'Andrieux, Sliskovic, Krncevic, Sence et de l'international allemand [[Manfred Kaltz]], le FC Mulhouse termine dernier, et est à nouveau relégué. |
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La saison suivante est mouvementée. Jean Marc Guillou, alors président, s'en va. Robert Dewilder qui avait succédé à Didier Notheaux réussit à redresser la barre. Le club termine 10{{e}}, puis 11{{e}} l'année suivante, marquée par l'arrivée de [[Jean François Boetsch]] comme président en cours de saison. |
La saison suivante est mouvementée. Jean Marc Guillou, alors président, s'en va. Robert Dewilder qui avait succédé à Didier Notheaux réussit à redresser la barre. Le club termine 10{{e}}, puis 11{{e}} l'année suivante, marquée par l'arrivée de [[Jean François Boetsch]] comme président en cours de saison. |
Version du 2 mars 2012 à 19:16
Le Football Club de Mulhouse, couramment abrégé en FC Mulhouse ou FCM, est un club de football français fondé en 1893 sous le nom de FC Mülhausen 1893, dans la mesure où l'Alsace était alors sous obédience allemande. Il dispute ses premières compétitions officielles à partir de 1903 au sein de la fédération allemande, avant de prendre son nom actuel et de rejoindre les compétitions françaises en 1919. Le club emménage en 1906 au stade vélodrome de Mulhouse, puis déménage en 1921 au stade de Bourtzwiller, avant de s'installer définitivement à Dornach, où est construit le Stade de l'Ill.
Le club obtient le statut professionnel en 1932 et devient alors un des premiers clubs professionnels français. C'est paradoxalement pendant la période allemande (1940-1944) qu'il réalise ses meilleures performances, avec trois titres en Gauliga Elsass. Après avoir abandonné le professionnalisme en 1946, il retrouve la Division 2 et son statut pro dans les années 1980, où il connait deux fois la Division 1, puis stagne en Division 2 dans les années 1990.
Les résultats satisfaisants du FC Mulhouse, club marqué par un fort soutien populaire, sont néanmoins entrecoupés par des relégations en troisième division – deux au total – et en championnat National, soit au troisième niveau. Les problèmes financiers récurrents du club aboutissent à un dépôt de bilan prononcé en 1999, et une relégation administrative en championnat de France amateur de football. Après avoir touché le fond lors de l'exercice 2004-2005 où le club évolue en CFA 2, les ambitions de remontée en Championnat de France de football National et Ligue 2 n'ont jamais été satisfaites.
Historique
Des débuts sous obédience allemande (1892-1914)
L'histoire du FC Mulhouse commence en 1892, alors que l'Alsace est annexée à l'Empire allemand depuis la guerre franco-prussienne de 1870, deux jeunes Anglais[1], dont W.E. Kearns, élèves de l'école de chimie de Mulhouse (qui portait alors le nom de allemand de Mülhausen), apportent dans leur malle un ballon de football et forment une équipe avec quelques condisciples. L'année suivante, le football s'implante définitivement à Mulhouse grâce à la fondation du FC Mülhausen. Dès 1895, le club présidé par Émile Reis prend part à un match international en affrontant les voisins suisses du Grasshopper de Zurich. Un match “retour” a lieu à Zurich en 1897.
Vers 1901, les élèves de l'Oberrealschule et du Gymnasium, membres des Young Boys, rejoignent le FC Mülhausen 93[1] que préside M. Platen. Les « jeunes » prennent le pouvoir au club et F. Mennecke hérite de la présidence jusqu’en 1906. Le FCM 93 s’affilie alors au Deutscher Fussball-Bund[2], c'est à dire la Fédération allemande de football, en 1904 et se range parmi les meilleures formations d'Allemagne du sud, ouvrant son palmarès avec une belle 3e place sur six clubs, derrière le FC Bayern Munich et Karlsruhe, dans le championnat Südkreis de Süddeutschland en 1904-1905 après la première place du championnat à trois (FC Freiburg et Strasbourg SV) de l'Oberrhein.
En 1906, A. Schwartz obtient de son père l'autorisation d'utiliser le stade vélodrome de Mulhouse pour la modique somme d'un mark par an[1]. Le club s'installe sur ce terrain clos et sa situation financière s'améliore après une saison 1905-1906 néanmoins catastrophique[2]. Après cette crise éphémère, le retour à la compétition est cruel. Le FCM 93 encaisse ainsi un cinglant 12-0 face à Freiburg en championnat d'Oberrhein[2]. Deux ans plus tôt, c'était pourtant Mulhouse qui remportait le titre de l'Oberrheingau[2].
Dès ce début de siècle, le FC Mulhouse traverse une première crise, et pour la saison 1907-1908, le club est retiré des championnats[3]. Les deux saisons suivantes voient le club réaliser de mauvaises performances, qui se traduisent par une relégation historique en deuxième série de la Fédération de football d'Allemagne du Sud pour la saison 1910-1911[3]. Le FCM survole ces championnats, et en 1912, il obtient un titre de deuxième série[3].
En 1910, Joachim Bloch prend en main les destinées du club. Il conservera son fauteuil présidentiel jusqu'en 1938[1].
Juste avant la Grande Guerre, Mulhouse signe de brillants succès et entreprend une tournée en France. Le CA Paris, récent champion de France, est même battu par les mulhousiens. L'Olympique Lillois, quant à lui, arrache un match nul. À la Pentecôte 1914, les Lillois battent le FC Mulhouse en Alsace[2]. En janvier 1914, quelques joueurs quittent le club et en fondent un nouveau : le Sportverein. En même temps, le FC Mülhausen 93 fusionne avec le FC Victoria[3]. Lorsque la guerre éclate, la dissolution du club est prononcée par les autorités allemandes[3].
Période amateur (1918-1932)
Une fois la guerre achevée, la ville de Mulhouse, comme le reste de l'Alsace, réintègre le territoire français. Dès 1921, le club remporte le titre de champion d'Alsace. C'est cette saison qu'un joueur du FCM est sélectionné en tant qu'international français: il s'agit de Paul Bloch, choisi lors d'un match opposant la France à l'Irlande[4]. La même année voit l'inauguration du Stade de Bourtzwiller qui sera le « stade » du FC Mulhouse jusqu'en 1979.
La période amateur est plutôt fructueuse pour le club qui remporte la poule B du Championnat d'Alsace de football en 1920, puis rafle cinq titres d'affilée entre 1928 et 1932. En 1932, il remporte la Coupe Sochaux, ancêtre du championnat de France.
Première période de professionnalisme et affres de la guerre (1932-1947)
En 1932-1933, le club haut-rhinois participe au Championnat de France professionnel de Division 1, dans le groupe A. Le FCM termine à la 10e place et est ainsi, avec l'Olympique Alès, le premier club à finir dernier de Division 1[5]. Ainsi, en 1933-1934, le FC Mulhouse se classe 3e du groupe Nord de 2e Division et accède ainsi à nouveau à l'élite[6].
Son retour en Division 1 est réussi, et en 1934-1935, le club termine sixième[7]. Il possède dans ses rangs le troisième buteur, l'Autrichien Franz Weselik, qui a marqué 24 buts[6]. Cependant, dès la saison 1936-1937, le club réalise des résultats moins satisfaisants : avec une 16e en Division 1 et une défaite 1-9 face au RC Strasbourg, le FC Mulhouse connaît la descente en Division 2[8].
En 1940, l'Alsace étant annexée de fait à l'Allemagne dès le 1er juillet, le FC Mulhouse doit reprendre le nom de Fussball Club Mülhausen 1893 et abandonner le professionnalisme, interdit en Allemagne[9]. C'est la fin de huit années de football professionnel dans le Haut-Rhin, les SR Colmar ayant été amenés à la même fin.
Ainsi, le FCM doit participer à la Gauliga Elsass, le nouveau championnat d'Alsace, qualificatif pour la phase finale de la Deutsche Meisterschaft, le championnat d'Allemagne. Pour sa première saison en championnat allemand depuis 1914 le FC Mulhouse de l'entraineur allemand Otto Schwab est champion de la Gauliga Elsass, battant en finale le Rasensportclub Strassburg (3-1, 1-2)[10]. Qualifiés pour la phase finale du Deutsche Meisterschaft, les Mulhousiens finissent derniers du Groupe 3 avec un match nul et cinq défaites, malgré la présence dans l'équipe de Pierre Korb, ancien attaquant de l'Équipe de France de football.
En 1941-1942, le FC Mulhouse termine quatrième de la Gauliga Elsass derrière la Sportgemeinschaft SS Strasbourg, le Rasensportclub Strassburg, et le SpVgg Kolmar. L'arbitre mulhousien Charles Munsch, arbitre de la Coupe de France de football 1937-1938 entre Olympique de Marseille et FC Metz, dirige une demi-finale du championnat d'Allemagne entre le SV Blau-Weiss Berlin et le First Vienna FC 1894. La saison suivante, les Mulhousiens remportent à nouveau la Gauliga Elsass, devançant le Rasensportclub Strassburg à la différence de buts, pratiquant le système de jeu du WM grâce à un nouveau venu, le joueur du VfB Stuttgart Ernst Otterbach, par ailleurs sacré champion d'Allemagne 1950. Mais en seizièmes de finale du championnat d'Allemagne, le FC Mulhouse est lourdement défait et éliminé à Sarrebruck par le FV 03 Saarbrücken, futur finaliste.
En 1943-1944, le FC Mulhouse domine la Gauliga Elsass haut la main, grâce notamment aux internationaux allemands August Klingler, auteur de 32 buts, et Edmund Conen, auteur de 13 buts, sans oublier le Mulhousien Marcel Schumacher, auteur de 20 réalisations. Le , en seizièmes de finale du championnat d'Allemagne, le FCM 93, avec probablement la plus belle équipe de son histoire, bat le Kickers Offenbach (4-2) au stade de Bourtzwiller à Mulhouse, grâce à des réalisations de Schumacher, Klingler (2) et Hartmann. Son jeune gardien René Heitz arrête un penalty. Mais en huitièmes de finale, encore à Sarrebruck, le FCM 93 est éliminé (3-5).
En 1944-1945, les combats pour la libération de l'Alsace empêchent que le FC Mulhouse ne prenne part à la Gauliga puis à la Coupe de France de football. Pour la saison suivante, le club prend part au championnat de France de football D2 1945-1946. Dernier de la poule Nord, le club décide d'abandonner le professionnalisme et repart en CFA.
Deuxième période amateur (1945-1980)
Le club abandonne en 1947 le statut professionnel pour un long purgatoire en Championnat de France amateur de football (C.F.A.). Cette période fut sportivement assez satisfaisante puisque le FCM figura souvent sur le podium du groupe Est.
La saison 1952-1953 voit le club caracoler avec les équipes de tête, si bien qu'on peut lire, en mars 1953, dans le bulletin du club « Depuis la création du CFA en poules régionales, jamais le FCM n’avait connu, à cette époque, un classement aussi satisfaisant »[11].
Lors de l'édition 1954-1955 de la Coupe de France, les Fécémistes se distinguent en éliminant l'Olympique de Marseille au stade des 32e de finale[12].
Les années 1960 sont remplies de nombreux parcours méritant d'être soulignés, comme la saison 1962-1963, où le club termine champion de CFA Est, la suivante, où il termine deuxième derrière l'AS Mulhouse, ou la saison 1967-1968, qui voit notamment la signature de l'international paraguayen José Parodi[13].
Les nombreux derbies contre le club voisin de l'Association sportive de Mulhouse étaient souvent acmé de la saison pour de nombreux fidèles du Stade de Bourtzwiller, qui accueillait alors plus de 2000 spectateurs. Ce stade connait en 1969 son record d'affluence pour un quart de finale de Coupe de France contre le FC Girondins de Bordeaux (Division 1), perdu 1-0 par le FCM, où se retrouvent près de 12 000 spectateurs.
En 1970-1971, le FC Mulhouse quitte le CFA pour jouer en Division 2, championnat désormais ouvert aux équipes amateurs, dont il finit 8e du groupe Nord. Le club prend alors ses marques en D2. Mais le FCM rechute en Championnat de France de football de Division 3 en 1975-1976 pour deux saisons avant de remonter en 1978 et de retomber à nouveau en 1979-1980. C'est à ce moment qu'André Goerig accepte la présidence, nomme Daniel Bourgeois au poste de directeur sportif, et Eugène Battmann au poste d'entraîneur.
En 1979, le FC Mulhouse quitte le stade de Bourtzwiller pour le Stade de l'Ill[1].
Du retour en Division 1 à la relégation en National (1980-1998)
En 1981, alors 2e de sa poule de Division 3, le FC Mulhouse profite du désistement de Vauban Strasbourg et remonte en Division 2[14]. Dans la foulée, le , est crée une section professionnelle au sein d'une Société Anonyme d'Économie Mixte Sportive au capital de 1 000 000 F réparti majoritairement entre la Ville de Mulhouse, qui possède 49% du capital, le FC Mulhouse Omnisport, qui possède 35% du capital, le reste étant partagé entre différentes entreprises privées. Jean-Marc Guillou (Neuchâtel Xamax) signe comme entraîneur-joueur. À l'issue de cette saison, après des barrages d'accession avec l'US Valenciennes-Anzin (5-2, 1-1), le club monte en D1, mais redescend aussitôt.
Pour l'exercice 1983-1984, malgré l'arrivée de Gérard Banide comme entraineur ainsi que de bons joueurs comme Didier Six, l'amalgame ne se fait pas. Le championnat raté est compensé par un bon parcours en Coupe de France, où le club échoue contre le FC Nantes en quart de finale.
En 1984-1985, Raymond Domenech signe comme entraîneur-joueur au club. La même année, Raymond (dit Max) Hild arrive en tant que responsable de la formation. Pour cette saison, comme pour les quatre suivantes, le FCM échoue aux accessits en D2 contre le Stade rennais, puis l'Association Sportive Nancy-Lorraine, et deux fois contre l'Olympique Lyonnais; une fois en pré-barrage, et une deuxième fois en barrages.
Didier Notheaux, alors en poste au Havre AC, arrive en tant qu'entraineur en 1988[15]. Le club du capitaine Lamine N'Diaye[16] termine premier du groupe B devant le Brest Armorique FC[17], et remonte ainsi en Division 1, où, malgré les arrivées d'Andrieux, Sliskovic, Krncevic, Sence et de l'international allemand Manfred Kaltz, le FC Mulhouse termine dernier, et est à nouveau relégué.
La saison suivante est mouvementée. Jean Marc Guillou, alors président, s'en va. Robert Dewilder qui avait succédé à Didier Notheaux réussit à redresser la barre. Le club termine 10e, puis 11e l'année suivante, marquée par l'arrivée de Jean François Boetsch comme président en cours de saison.
En 1992-1993, Bernard Genghini devient entraîneur du FC Mulhouse. La tragique disparition de Frédéric Johansen, grand espoir du club et no 10 de l'équipe de France espoirs de football marque les esprits. Le club termine 11e mais est néanmoins repêché pour finalement participer à la Division 2 à poule unique nouvellement créée. En 1993-1994, le club se maintient puis enchaine des saisons moyennes en D2, marquées néanmoins par de bonnes performances en Coupe de France, notamment en 1994-1995, où le FCM est éliminé par l'autre FCM: le FC Metz.
Christian Sarramagna devient le nouvel entraîneur du club mulhousien en 1995. Cependant, malgré son arrivée, la saison suivante est mal engagée et le club sauve sa place en D2 essentiellement grâce à un bon parcours durant les matchs retour. Ce sera également le cas la saison suivante, qui s'augure moyenne dès septembre, où Jean François Boetsch, président depuis octobre 1981, démissionne ainsi que deux autres membres du Comité Directeur. Marc Léon lui succède, à la tête d'une équipe renouvelée. Christian Sarramagna quitte le club et est remplacé par Gilles Bourges. C'est la saison suivante que le club va totalement s'effondrer durant les matches retour. Lamine N'Diaye remplace Gilles Bourges au poste d'entraîneur à quatre journées de la fin mais le mal est trop profond et le club est relégué en Championnat de France de football National 1998-1999. Lamine N'Diaye devient entraîneur de l'équipe professionnelle à la tête d'un groupe profondément remanié, puisque les deux tiers de l'effectif de la saison quittent Mulhouse.
La stagnation en CFA (depuis 1998)
En mai 1999, à l'issue de la saison en National, le club dépose le bilan et repart en Championnat de France amateur de football 1999-2000[18]. Il accumule les saisons moyennes, et tombe en CFA 2 (D5) à l'issue de l'exercice 2003-2004, particulièrement chaotique[19]. Heureusement, les joueurs parviennent à relever le défi de la remontée immédiate. C'est la première promotion du club depuis 1989[20].
Depuis, le club enchaîne les saisons moyennes en Championnat de France amateur de football, ambitionnant néanmoins de retourner rapidement en National. Alain Dreyfus, devenu président en 2008, se montre ambitieux et affirme « Je veux remonter le club en National dans un premier temps et ensuite en L2 et pourquoi pas plus loin. Il n'y a pas de raisons de ne pas réussir. Je vais bien m'entourer, seul je n'y arriverai pas »[21]. Le club parvient à se rapprocher de cet objectif en 2008-2009, où il termine troisième. Nonobstant un mercato très mouvementé et un grand soutien des supporters, en 2009-2010, le FCM est rapidement en difficulté en championnat[22]. C'est son voisin des SR Colmar qui accède au National[23]. Un nouvel entraîneur est nommé : Laurent Croci. En 2010-2011, le club se montre très ambitieux, mais réalise encore une fois une saison décevante, et se fait même remarquer pour avoir réalisé « le plus joli coup-franc raté de l’année » face à Louhans-Cuiseaux[24].
Palmarès et résultats sportifs
Titres et trophées
Compétitions nationales | Compétitions régionales | Autres compétitions |
|
| |
Compétitions allemandes | Compétitions jeunes | Équipes réserves |
|
|
Épopées en Coupe de France
Demi-finale de la Coupe de France 1927-1928 |
---|
Date : dimanche 1er avril 1928. Lieu : Tourcoing CA Paris : Blanc A., Fidon, Wartel A., Laurent J., Gautheroux, Ottavis A., Ouvray 40e, Quentier, Bertrand 21, 49, Langillier, Mahieu 75e FC Mulhouse : Friess, Schnoeck, Remay, Grienenberger, Brodie, Hornus, Muller, Lieb, Zolg, Bilger 20e, Korb |
Depuis la saison 1919-1920, date de sa première participation, le FCM prend part à l'intégralité des éditions de la Coupe de France hormis durant la Seconde guerre mondiale. Cependant, le club n'atteint jamais la finale et sa meilleure performance est une demi-finale perdue 1-0 contre le CA Paris en 1928.
Tout au long de l'Histoire, le club réalise des parcours intéressants à l'image de huit participations en huitième de-finale et six en quart-de-finale et lors de ces matchs, le club n'est jamais éliminé par un adversaire inférieur hiérarchiquement. L'essentiel des bons parcours ont lieu pendant la période 1981-1990 et deux se distinguent aux yeux des supporters, bien que l'élimination intervienne avant la demi-finale. La première performance notable est celle de Coupe de France 1968-1969 où le club, alors en CFA (3e division), atteint les quart-de-finale au cours desquels il est battu par les Girondins de Bordeaux (1re division). Le match aller se dispute à guichets fermés à domicile au Stade de Bourtzwiller et le FC Mulhouse s'incline 0-1. Le match retour voit une seconde défaite 2-0 en Gironde. Le parcours 1983-1984 est composé de plusieurs qualifications face à des adversaires mieux placés hiérarchiquement alors que le club est pensionnaire de deuxième division. Le FC Mulhouse élimine par un but à zéro le tenant de la Coupe, le Paris Saint-Germain, en 32e au Stade de la Meinau. En huitième-de-finale, le FCM se qualifie face aux Girondins de Bordeaux, futur Champion de France. Le club mulhousien gagne le match aller 1-0 à Bordeaux puis le club girondin obtient un résultat nul 2-2 au stade de l'Ill et est éliminé. Cette belle aventure finit en quart-de-finale contre le Football Club de Nantes. Les "Canaris" nantais remportent le match aller sur un score de 2-0 au stade de la Beaujoire mais connaissent au cours du match retour à Mulhouse un scénario rude pour leur qualification puisque le FCM gagne 3-2. L'attaquant et international français Didier Six est l'une des figures marquantes du parcours 1983-1984.
Parcours en Coupe de la Ligue
Le club participe à la Coupe de la Ligue française de football entre 1994 et 1999. Il ne parvient jamais au delà des seixièmes de finale. Selon le classement réalisé par la Ligue de Football Professionnel, en 2011-2012, le FC Mulhouse était 52e sur 67, avec cinq saisons et six rencontres disputées, dont une gagnée, et cinq perdues. En outre, il a marqué sept buts et en a encaissé dix, ce qui fait qu'il a une différence de buts de -3[26].
Rang | Equipe | S | J | G | P | BP | BC | diff |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
50 | Tours FC | 6 | 8 | 2 | 6 | 8 | 13 | -5 |
51 | US Boulogne CO | 5 | 12 | 7 | 5 | 17 | 20 | -3 |
52 | FC Mulhouse | 5 | 6 | 1 | 5 | 7 | 10 | -3 |
53 | Vannes OC | 4 | 14 | 10 | 4 | 19 | 19 | 0 |
54 | US Dunkerque | 3 | 7 | 4 | 3 | 7 | 9 | -2 |
Le tableau suivant liste les rencontres du FC Mulhouse dans la compétition. L'équipe indiquée en premier joue à domicile.
Saison | Préliminaire | Premier tour | 16e de finale | 8e de finale | Quarts de finale | Demi-finale | Finale | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1994-1995 | Toulouse FC - FCM | 2-1 | ||||||||||||
1995-1996 | exempt | FCM - Poitiers | 3-0 | FCM - Niort | 0-1 | |||||||||
1996-1997 | exempt | Châteauroux - FCM | 2-2 (4-2 tab) |
|||||||||||
1997-1998 | exempt | exempt | FCM - Bordeaux | 0-3 | ||||||||||
1998-1999 | - | Amiens SC - FCM | 2-1 |
Championnat disputé
Le tableau suivant indique le championnat disputé par le club au cours des saisons depuis 1946.
Niveau I | Niveau II | Niveau III | Niveau IV | Niveau V | Niveau VI |
---|---|---|---|---|---|
Division 1 | Division 2 | DH Alsace | |||
1945-1946 | |||||
1946-1948 | |||||
Division 1 | Division 2 | CFA/Division 3 | DH Alsace | ||
1948-1970 | |||||
1970-1976 | |||||
1976-1978 | |||||
Division 1 | Division 2 | Division 3 | Division 4 | DH Alsace | |
1978-1980 | |||||
1980-1981 | |||||
1981-1982 | |||||
1982-1983 | |||||
1983-1989 | |||||
1989-1990 | |||||
1990-1993 | |||||
Division 1/Ligue 1 | Division 2/Ligue 2 | National 1/National | National 2/CFA | National 3/CFA 2 | DH Alsace |
1993-1998 | |||||
1998-1999 | |||||
1999-2004 | |||||
2004-2005 | |||||
2005-2012 |
Bilan sportif
Le FC Mulhouse compte six saisons en Division 1 et vingt-sept saisons en Division 2, dont sept avec le statut amateur. Il se place ainsi à la 49e place du classement général de première division, établi par la Ligue de Football Professionnel[28].
De plus, le FC Mulhouse totalise vingt-cinq saisons au troisième niveau national, dont une en National, trois en Division 3, et vingt-et-une en CFA. À cela il faut ajouter 11 saisons au quatrième niveau - en CFA - et une saison au cinquième échelon national, en Championnat de France amateur de football.
De 1903 à 1914, puis de 1940 à 1944, le club mulhousien évolue en championnat allemand[2],[9]. Il dispute notamment les premières et deuxièmes séries de la Suddeutscher Fussballverband durant la première période; la Gauliga Elsass, la Coupe d'Allemagne de football, et la phase finale du Championnat d'Allemagne de football durant la seconde période.
Le FC Mulhouse dispute également douze saisons en Division d'Honneur entre 1919 et 1932[29]. Il en dispute encore une en 1947-1948[30].
Championnat | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Division 1 (1932-1990) | 6 | 0 | 184 | 51 | 35 | 98 | 291 | 440 | -149 |
Division 2 (1933-1998) | 27 | 0 | 812 | 317 | 220 | 275 | 1123 | 988 | +135 |
National (1998-1999) | 1 | 0 | 36 | 11 | 7 | 18 | 40 | 56 | -16 |
Division 3 (1976-1981) | 3 | 0 | 90 | 54 | 15 | 21 | 180 | 96 | +84 |
CFA 3e niveau (1948-1970) | 21 | 5[note 1] | 450 | 210 | 112 | 128 | 726 | 506 | +220 |
CFA 4e niveau (1999-) | 11 | 0 | 374 | 124 | 123 | 127 | 469 | 498 | -29 |
CFA 2 (2004-2005) | 1 | 0 | 30 | 17 | 9 | 4 | 65 | 33 | +33 |
Coupe nationale | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Coupe de France (1919-) | 89 | 0 | |||||||
Coupe Peugeot (1930-1932) | 2 | 1 | |||||||
Coupe de la Ligue (1994-1999) | 5 | 0 | 6 | 1 | 1 | 4 | 7 | 10 | -3 |
Compétitions allemandes | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Suddeutscher Fussballverband (1903-1914) | 11 | 0 | |||||||
Gauliga Elsass (1940-1944) | 4 | 3 | 72 | 304 | 72 | +232 | |||
Championnat d'Allemagne (1941-1944) | 3 | 0 | 9 | 1 | 1 | 7 | 10 | 16 | -6 |
Structure du club
Structures sportives
Stade
Jusqu'en 1906 le club n'avait pas de terrain vraiment établi. À cette date, jusqu'à l'après 1ere Guerre Mondiale, le FCM jouera au Stade Vélodrome à côté de l'actuel musée de la Cité de l'Automobile.
Après 1919, le FCM migra de 800 m au Nord dans le quartier de Bourtzwiller. C'est là que le club acquit un terrain qui devint le Stade de Bourtzwiller. En 1921 eut lieu l'inauguration officielle. Le petit et chaleureux stade pendant près de 60 ans, vibra pour ces "Bleu et Blanc".
En 1979, le FCM quitta Bourtzwiller pour un nouveau stade situé dans le quartier de Dornach au bord de la rivière Ill, d'où son nom le Stade de l'Ill. La Ville de Mulhouse, dans l'élan de modernisation urbaine des années 1950-1960, avait planifié une vaste zone de loisirs et d'équipements sportifs, dont un stade omnisports, dans ce secteur. Le stade, était composé à l'origine de 10000 places en gradins debout et d'une tribune d'honneur de 2600 places. En 1982 fut rajoutée une nouvelle tribune dite Sud de 3500 places. La tribune d'honneur fut baptisée Pierre Hornus(1908/1995) en l'honneur d'un ancien grand joueur et président du club, de même la tribune Sud fut baptisée Frédéric Johansen(1972-1992) jeune et très talentueux joueur décédé dans un accident.
Le record d'affluence fut établi en 1989 avec près de 17500 spectateurs payants pour le match de D1 opposant le FCM à l'Olympique de Marseille Le FCM baissant fortement de niveau à partir des années 1990, les grosses affluences disparurent, seule la Coupe de France sporadiquement redonne un peu de vie au stade. Bien qu'aucun changement structurel notable n'ait eu lieu, la contenance a été réduite a 11300 places pour se conformer aux normes de sécurité.
Centre de formation
Le FC Mulhouse a longtemps misé sur la formation. En 1989-1990, alors que l'équipe première est en Division 1, le club aligne une équipe réserve en Division 3, et une deuxième équipe réserve en DH Alsace[32],[33].
Le centre de formation est inauguré en 1985[34]. Jusqu'en 1995, c'est Georges Prost qui s'en occupe[35]. À la fin des années 1990, ce sont Gilles Bourges puis Lamine N'Diaye qui sont à la tête du centre de formation[18].
Depuis le dépôt de bilan, le club n'a plus de centre de formation[35] et dispense des entraînements à ses jeunes joueurs uniquement en soirée[36].
De célèbres joueurs ont été formés à Mulhouse, notamment Claude Fichaux, Jean-Michel Peuget, Frédéric Garny, Gharib Amzine, Marc Keller, et Frédéric Johansen.
Associtation omnisport
Le FC Mulhouse dépend d'une association omnisport : le FC Mulhouse 1893. Son président est depuis 2002 Francis Wilheilm[37].
Aspects juridiques et économiques
Statut juridique et légal
Le club est une Société anonyme d'économie mixte à conseil d'administration.
L'actuel président est Alain Dreyfus. Francis Daverio, qui avait pris les commandes du club après son dépôt de bilan, est aujourd'hui vice-président.
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Éléments comptables
En 1989, le club a un déficit de 33 millions de Francs[38]. La même année, le Président Goerig annonce un budget de 33 millions de Francs pour la dernière saison disputée en Division 1, répartis pour un tiers sur les recettes du stade, un tiers sur les publicités, et 11 millions de Francs de subventions variées[38].
En 2001-2002, le FC Mulhouse avait un budget de 5 000 000 F[39], soit environ 762 245 €, ce qui représente, une fois déflaté en base 2011, près de 921 325 €.
Pour la saison 2007-2008, le FC Mulhouse a un budget prévisionnel de 914 000 €[40]. À l'orée de la saison suivante, le budget est en hausse, à 1,14 millions d'euros[40].
En 2010-2011, le budget du club s'élève à 1,1 million d'euros[41]. Néanmoins, celui-ci est réduit de moitié et passe à 480 000 € pour la saison 2011-2012. De plus, les subventions de la ville sont également en baisse, 250 000 € en 2011-2012, baisse notamment due aux résultats sportifs moyens du club en championnat[42]. Il en fut de même en 2010, où la ville avait diminué ses subventions de 25 % pour les mêmes raisons[22]. Ainsi, de son arrivée au poste de président en 2008 à 2011, Alain Dreyfus a dû dépenser plus d'un million d'euros personnels pour permettre au club de fonctionner[43].
Saison | 2000-2001 | 2001-2002 | 2002-2003 | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 |
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Budget | 4MF[44] | 4MF[45] | 0,6M€[46] | 0,6M€[47] | 0,3M€[48] | 0,3M€[49] |
Saison | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 |
Budget | 0,3M€[50] | 0,9M€[40] | 1,1M€[40] | 1,4M€[22] | 1,1M€[41] | 0,5M€[42] |
Bien que l'exercice 2010-2011 se soit clos sur un budget excédentaire de 24 000 €, cela est dû à un don de 390 000 €, sans lequel, avec 734 000 € de recettes et 1 070 000 € de dépenses, le FCM aurait été en déficit de 330 000 €[51]. En février 2012, le financier Jafar Hilali s'est dit prêt à investir 300 000 € dans le club[52].
Équipementiers
Sponsors
Dès la fin des années 1970, puis tout au long des années 1980[53], le FCM peut compter sur le soutien de la banque mutualiste française du Crédit mutuel sous les différentes dénominations CMDP, et Crédit Mutuel. En 1988-1989, le FC Mulhouse porte sur son maillot le logo de la société de promotion immobilière Habitat Center[54].
Sur son site officiel, le FC Mulhouse liste dix-huit partenaires, dont des emtreprises agro-alimentaires, comme l'eau minérale Lisbeth, des banques et assurances, comme Groupama ou Mutuelles du Mans Assurances, mais également des commerçants et entreprises locales. Des associations, comme le Secours populaire, sont également présentes[55].
Personnalités du club
Joueurs emblématiques
Dans les années 1920, l'un des joueurs emblématiques du FCM est Pierre Hornus, un milieu de terrain doté d'un bon tir des deux pieds et d'un excellent jeu de tête, et qui apparait en Équipe de France de football A' contre le Luxembourg et le Maroc. Parmi ses coéquipiers, il y a le tchèque Vawrik, ou les internationaux Émile Friess et Willy Lieb[56].
En 1932-1933, le club participe au championnat professionnel et a dans ses rangs de nombreux internationaux allemands, comme Willy Kreis. Néanmoins, le DFB ne leur accorde pas l'autorisation de sortie, et le club, privé de ces éléments, termine dernier[57]. En 1934, le FCM a dans ses rangs l'autrichien Franz Weselik, troisième buteur du championnat, et membre du Wunderteam autrichien de l'époque. Il se fait remarquer sur le terrain par sa classe et son intelligence[6].
A cette période, un autre joueur emblématique du club était Pierre Korb, au club de 1930 à 1937, puis de 1939 à 1941. En 1943-1944, le FCM brille notamment aux internationaux allemands August Klingler, auteur de 32 buts, et Edmund Conen, auteur de 13 buts, sans oublier le Mulhousien Marcel Schumacher, auteur de 20 réalisations. Son gardien est alors René Heitz.
Après la Deuxième Guerre mondiale, le club joue en amateur. Parmi ses joueurs, on peut citer Abdelhamid Kermali, qui porte le maillot mulhousien en 1954, Pierre Ranzoni, qui permet au club de relever la barre, ou Spleith, considéré comme l'un des meilleurs joueurs, mais radié en 1956 en raison d'un geste déplacé envers un arbitre[58]. L'international paraguayen José Parodi signe en 1967[59].
En 1970, alors que le FCM monte en Division 2, il recrute l'international luxembourgeois Ady Schmit, ainsi que d'autres professionnels de Sochaux ou Strasbourg[60]. De 1973 à 1975, Arsène Wenger fait partie des effectifs mulhousiens[61]. En 1976, le club accueille des joueurs comme Jamin ou Parrado, qui le portent dans le haut du classement[62]. Pour la saison 1979-1980, le club voit l'arrivée du Malien Alou Bagayoko, et de l'ancien international Jean-Pierre Adams[62]. Malgré ces noms, le club est relégué.
Néanmoins, deux ans plus tard, c'est la montée en Division 1. Parmi les joueurs, on peut citer Francis Barthel, Gérard Bernardet, ou encore l'algérien Salah Assad. En 1983, l'un des joueurs emblématiques du club est alors l'international Didier Six[63]. À la fin des années 1980, le besoin de rajeunir l'effectif se fait sentir, En 1987-1988, Abedi Pelé crée du jeu toute la saison[53]. Serge Jenner et Nenad Stojkovic permettent la remontée en D1 en 1989[53].
Au début des années 1990, le FC Mulhouse, alors en déclin, compte parmi ses joueurs Pascal Rohn, et Frédéric Johansen[64]. Ce dernier meurt dans un accident de voiture et laisse une profonde marque dans les esprits mulhousiens[65]. La révélation de la saison 1995-1996 est Laurent David[64], qui marque dix buts en trente matchs[66].
Depuis 1999, le club n'a plus le droit de faire signer des contrats professionnels. Néanmoins, en 2011, Pascal Johansen, ancien joueur de Ligue 1, signe au club.
Présidents
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Entraineurs depuis 1932
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Effectif 2011-2012
Joueurs | Encadrement technique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Image et identité
Rivalités et amitiés
En 1990, les supporters de Mulhouse, représentés par la Brigade Ultra 1988, scellent une amitié tenace avec les parisiens Boulogne Boys[71]. En 1991-1992, le club scelle une autre amitié avec les Devils du FC Girondins de Bordeaux[72], et peu de temps après, rompt définitivement avec les Boulogne Boys[73].
C'est également cette année qu'a lieu la rupture définitive avec les supporters de l'AS Nancy-Lorraine[72], rupture qui se concrétise par des affrontements entre supporters nancéiens venus armés, et supporters mulhousiens[73]. En 1998, des affrontements ont encore lieux à Nancy[74].
Mais la plus grande rivalité est celle qui oppose le club au RC Strasbourg. Les deux clubs se sont croisés à neuf reprises en Division 1 ou Division 2, et le bilan est plutôt équilibré: huit victoires pour Mulhouse, et neuf pour Strasbourg[75]. Néanmoins, le parcours en dents de scie du FC Mulhouse ne lui a jamais permis de concurrencer sérieusement le club strasbourgeois et Pierre Hugonin, journaliste sportif au journal L'Alsace, dit « Mulhouse a eu ses moments de gloire mais seul le Racing est resté »[76].
De nos jours, le véritable rival du FC Mulhouse est son voisin colmarien des SR Colmar. En effet, le match, qui s'est joué six fois depuis 2004, est décrit par les supporters comme un véritable derby du Haut-Rhin[77] qui attire des supporters, près de 2 000 lors des confrontations de 2009-2010[78],[79]. En 2011, Alain Dreyfus n'a pas hésité à critiquer les voisins colmariens lors d'un entretien accordé au Monde du Foot[80].
Couleurs et blason
Le logo du FC Mulhouse reprend la roue présente sur le blason de la ville de Mulhouse. Cette roue symbolise celle d'un moulin, Mülhausen signifiant en allemand la maison du moulin[81].
Le premier fanion du club est dessiné après la guerre par la femme du Président Joachim Bloch, en réponse à un fort engouement populaire. L'objet est dévoilé pour la première fois le , lors de l'inauguration du stade de Bourtzwiller[56]. C'est un drapeau avec en son centre une ligature des lettres FCM.
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Le blason de Mulhouse
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Logo historique[Quand ?]
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Ancien logo[Quand ?]
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Ancien logo[Quand ?]
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Ancien logo[Quand ?]
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Ancien logo[Quand ?]
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Logo actuel
Affluences
Les affluences du FC Mulhouse dépendent fortement des résultats sportifs de l'équipe. Dans les années 1970, les affluences au stade de Boutzwiller diminuent lentement, alors que les résultats de l'équipe en Division 2 se font de plus en plus moyens; résultats qui se traduisent par une relégation en Division 3 en 1976. Avec la remontée en D2 et l'ouverture du stade de l'Ill, l'affluence moyenne à domicile double (879 spectateurs, de 811 à 1 690).
Le FC Mulhouse réalise ses meilleures moyennes sur la période 1981-1990. La meilleure progression se fait entre la saison 1980-1981 et la saison 1981-1982 : de 1 765 spectateurs, on passe à 5 546, soit une hausse de +214 %. La plus forte baisse se fait entre la saison 1989-1990 et la saison 1990-1991 : de 6 924 spectateurs en Division 1, on passe à 2 219 en Division 2 l'année suivante.
Le record d'affluence moyenne est réalisé lors de la saison 1982-1983, avec 8 077 spectateurs par match à domicile.
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Supporteurs
Bien que les groupes de supporters soient rares en Championnat de France amateur de football[83], les supporters mulhousiens sont toujours présents, et une moyenne de 400 spectateurs assistent aux matchs au Stade de l'Ill.
C'est au début des années 1980 que se développent les groupes de supporters mulhousiens, et notamment lors de la saison 1981-1982 qu'apparaissent les premiers drapeaux ou klaxons. Les affluences du club sont alors d'environ 2 000 spectateurs[84], et c'est au printemps 1982, après un match contre l'US Noeux-les-Mines, que l'on parle pour la première fois dans la presse de kop. La même année, à l'issue de la saison, est fondé le Supporters Club de l'Ill[84].
Les Mulhousiens se déplacent alors en masse pour voir jouer leur équipe, et sont notamment près de 5000 à assister à un match face au FC Sochaux-Montbéliard en Division 1. À cette époque, le FCM enregistre des affluences supérieures à 10 000 spectateurs à domicile en championnat[85].
En janvier 1985, les supporters du FC Mulhouse fondent le Fan Club Drei Eckland. Cet évènement est très marquant pour le club, car ce groupe, qui comptait alors une quarantaine de membres, est le premier réellement organisé[86]. En 1986, toute l'Alsace voit la création officielle du Kop Mulhouse, une association loi 1901. Cette organisation a pour particularité de dessiner des banderolles géantes déployées dans les stades, et de produire moult produits dérivés[87]. La même année, ce ne sont pas moins de 8 000 Mulhousiens qui se déplacent au stade de la Meinau pour assister à un match face au rival du RC Strasbourg[87], match gagné 3-4[88].
Malgré une certaine perte de vitesse du club et de ses supporters, en 1988, quelques membres du FC3E quittent le groupe pour en fonder un autre: la Brigade Ultra 1988. Parmi les premiers déplacements, on en citera un de plus de 2 500 km à Quimper[89]. En février 1990 sort le premier numéro de la revue B.U.S.E. (Brigade Ultra Supporters Editions)[71]. En 1991, les BU88 passent de 60 à 82, puis 91 membres[72].
En 1993, période de recul sportif du FCM, et de baisse de régime de la BU88, un nouveau groupe d'ultras est fondé: les Sud Alsace Fans[90]. C'est par ailleurs dans les années 1990 que les BU88 commencent à s'opposer à la direction du club, à travers des banderolles hostiles, comme « ambition : 5 premiers, résultat : 5 derniers, 5 ans que ça dure y'en a marre ! » face à Niort.
Liens externes
- « Histoire du FC Mulhouse », sur fcmulhouse.com
- « FC Mulhouse Fans », sur fcmulhousefans.com : site de supporter du club.
Bibliographie
Voici une liste de certains ouvrages de référence sur le sujet. Ceux ayant servi à la rédaction de cet article sont pointés par le symbole
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- Grandes et petites histoires du football alsacien, Strasbourg, Francis Braesch, 1989
- Le F.C. Mulhouse, Hugonin, 2002
Notes et références
- (als) (fr) « FC Mulhouse » (consulté le )
- Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p. 33
- Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p. 34
- Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p. 35
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- Notes
- Le club remporte 5 fois le groupe Est, mais jamais la compétition finale.
- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Seule la sélection la plus importante est indiquée.