Aller au contenu

« Football Club de Mulhouse » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Dimonou (discuter | contributions)
Dimonou (discuter | contributions)
Ligne 107 : Ligne 107 :
En 1984-1985, [[Raymond Domenech]] signe comme entraîneur-joueur au club. La même année, [[Raymond Hild|Raymond (dit Max) Hild]] arrive en tant que responsable de la formation. Pour cette saison, comme pour les quatre suivantes, le FCM échoue aux accessits en D2 contre le [[Stade rennais]], puis l'[[Association Sportive Nancy-Lorraine]], et deux fois contre l'[[Olympique Lyonnais]]; une fois en pré-barrage, et une deuxième fois en barrages.
En 1984-1985, [[Raymond Domenech]] signe comme entraîneur-joueur au club. La même année, [[Raymond Hild|Raymond (dit Max) Hild]] arrive en tant que responsable de la formation. Pour cette saison, comme pour les quatre suivantes, le FCM échoue aux accessits en D2 contre le [[Stade rennais]], puis l'[[Association Sportive Nancy-Lorraine]], et deux fois contre l'[[Olympique Lyonnais]]; une fois en pré-barrage, et une deuxième fois en barrages.


Didier Notheaux arrive en tant qu'entraineur en [[1988]]. Le club termine 1{{er}} du groupe B devant le [[Brest Armorique FC]], et retourne en Division 1, où, malgré les arrivées d'Andrieux, Sliskovic, Krncevic, Sence et de l'international allemand [[Manfred Kaltz]], le FC Mulhouse retourne en D2.
[[Didier Notheaux]], alors en poste au [[Havre AC]], arrive en tant qu'entraineur en [[1988 en football|1988]]<ref>{{lien web | url = http://www.stade-rennais-online.com/Didier-Notheaux.html | titre = Didier Notheaux | site = stade-rennais-online.com | consulté le = 2 mars 2012}}</ref>. Le club du capitaine [[Lamine N'Diaye]]<ref>{{lien web | url = http://www.lefaso.net/spip.php?article24614 | site = lefaso.net | titre = Didier Notheaux (ex-entraîneur des Etalons) : « Au Burkina, on n’est pas patient » | date = 7 décembre 2007 | consulté le = 2 mars 2012 | auteur = Justin Daboné}}</ref> termine premier du groupe B devant le [[Brest Armorique FC]]<ref>{{lien web | url = http://www.sb29.com/88-89.php | titre = SAISON 1988-89 (Division 2) | site = sb29.com | consulté le = 2 mars 2012}}</ref>, et remonte ainsi en [[Championnat de France de football|Division 1]], où, malgré les arrivées d'Andrieux, Sliskovic, Krncevic, Sence et de l'international allemand [[Manfred Kaltz]], le FC Mulhouse termine dernier, et est à nouveau relégué.


La saison suivante est mouvementée. Jean Marc Guillou, alors président, s'en va. Robert Dewilder qui avait succédé à Didier Notheaux réussit à redresser la barre. Le club termine 10{{e}}, puis 11{{e}} l'année suivante, marquée par l'arrivée de [[Jean François Boetsch]] comme président en cours de saison.
La saison suivante est mouvementée. Jean Marc Guillou, alors président, s'en va. Robert Dewilder qui avait succédé à Didier Notheaux réussit à redresser la barre. Le club termine 10{{e}}, puis 11{{e}} l'année suivante, marquée par l'arrivée de [[Jean François Boetsch]] comme président en cours de saison.

Version du 2 mars 2012 à 19:16

Football Club de Mulhouse

Généralités

Maillots

Domicile

Extérieur

Le Football Club de Mulhouse, couramment abrégé en FC Mulhouse ou FCM, est un club de football français fondé en 1893 sous le nom de FC Mülhausen 1893, dans la mesure où l'Alsace était alors sous obédience allemande. Il dispute ses premières compétitions officielles à partir de 1903 au sein de la fédération allemande, avant de prendre son nom actuel et de rejoindre les compétitions françaises en 1919. Le club emménage en 1906 au stade vélodrome de Mulhouse, puis déménage en 1921 au stade de Bourtzwiller, avant de s'installer définitivement à Dornach, où est construit le Stade de l'Ill.

Le club obtient le statut professionnel en 1932 et devient alors un des premiers clubs professionnels français. C'est paradoxalement pendant la période allemande (1940-1944) qu'il réalise ses meilleures performances, avec trois titres en Gauliga Elsass. Après avoir abandonné le professionnalisme en 1946, il retrouve la Division 2 et son statut pro dans les années 1980, où il connait deux fois la Division 1, puis stagne en Division 2 dans les années 1990.

Les résultats satisfaisants du FC Mulhouse, club marqué par un fort soutien populaire, sont néanmoins entrecoupés par des relégations en troisième division – deux au total – et en championnat National, soit au troisième niveau. Les problèmes financiers récurrents du club aboutissent à un dépôt de bilan prononcé en 1999, et une relégation administrative en championnat de France amateur de football. Après avoir touché le fond lors de l'exercice 2004-2005 où le club évolue en CFA 2, les ambitions de remontée en Championnat de France de football National et Ligue 2 n'ont jamais été satisfaites.

Historique

Des débuts sous obédience allemande (1892-1914)

L'équipe alignée par le club en 1894

L'histoire du FC Mulhouse commence en 1892, alors que l'Alsace est annexée à l'Empire allemand depuis la guerre franco-prussienne de 1870, deux jeunes Anglais[1], dont W.E. Kearns, élèves de l'école de chimie de Mulhouse (qui portait alors le nom de allemand de Mülhausen), apportent dans leur malle un ballon de football et forment une équipe avec quelques condisciples. L'année suivante, le football s'implante définitivement à Mulhouse grâce à la fondation du FC Mülhausen. Dès 1895, le club présidé par Émile Reis prend part à un match international en affrontant les voisins suisses du Grasshopper de Zurich. Un match “retour” a lieu à Zurich en 1897.

Vers 1901, les élèves de l'Oberrealschule et du Gymnasium, membres des Young Boys, rejoignent le FC Mülhausen 93[1] que préside M. Platen. Les « jeunes » prennent le pouvoir au club et F. Mennecke hérite de la présidence jusqu’en 1906. Le FCM 93 s’affilie alors au Deutscher Fussball-Bund[2], c'est à dire la Fédération allemande de football, en 1904 et se range parmi les meilleures formations d'Allemagne du sud, ouvrant son palmarès avec une belle 3e place sur six clubs, derrière le FC Bayern Munich et Karlsruhe, dans le championnat Südkreis de Süddeutschland en 1904-1905 après la première place du championnat à trois (FC Freiburg et Strasbourg SV) de l'Oberrhein.

En 1906, A. Schwartz obtient de son père l'autorisation d'utiliser le stade vélodrome de Mulhouse pour la modique somme d'un mark par an[1]. Le club s'installe sur ce terrain clos et sa situation financière s'améliore après une saison 1905-1906 néanmoins catastrophique[2]. Après cette crise éphémère, le retour à la compétition est cruel. Le FCM 93 encaisse ainsi un cinglant 12-0 face à Freiburg en championnat d'Oberrhein[2]. Deux ans plus tôt, c'était pourtant Mulhouse qui remportait le titre de l'Oberrheingau[2].

Dès ce début de siècle, le FC Mulhouse traverse une première crise, et pour la saison 1907-1908, le club est retiré des championnats[3]. Les deux saisons suivantes voient le club réaliser de mauvaises performances, qui se traduisent par une relégation historique en deuxième série de la Fédération de football d'Allemagne du Sud pour la saison 1910-1911[3]. Le FCM survole ces championnats, et en 1912, il obtient un titre de deuxième série[3].

En 1910, Joachim Bloch prend en main les destinées du club. Il conservera son fauteuil présidentiel jusqu'en 1938[1].

Juste avant la Grande Guerre, Mulhouse signe de brillants succès et entreprend une tournée en France. Le CA Paris, récent champion de France, est même battu par les mulhousiens. L'Olympique Lillois, quant à lui, arrache un match nul. À la Pentecôte 1914, les Lillois battent le FC Mulhouse en Alsace[2]. En janvier 1914, quelques joueurs quittent le club et en fondent un nouveau : le Sportverein. En même temps, le FC Mülhausen 93 fusionne avec le FC Victoria[3]. Lorsque la guerre éclate, la dissolution du club est prononcée par les autorités allemandes[3].

Période amateur (1918-1932)

La première formation du FC Mulhouse après la Grande Guerre, en 1919

Une fois la guerre achevée, la ville de Mulhouse, comme le reste de l'Alsace, réintègre le territoire français. Dès 1921, le club remporte le titre de champion d'Alsace. C'est cette saison qu'un joueur du FCM est sélectionné en tant qu'international français: il s'agit de Paul Bloch, choisi lors d'un match opposant la France à l'Irlande[4]. La même année voit l'inauguration du Stade de Bourtzwiller qui sera le « stade » du FC Mulhouse jusqu'en 1979.

La période amateur est plutôt fructueuse pour le club qui remporte la poule B du Championnat d'Alsace de football en 1920, puis rafle cinq titres d'affilée entre 1928 et 1932. En 1932, il remporte la Coupe Sochaux, ancêtre du championnat de France.

Première période de professionnalisme et affres de la guerre (1932-1947)

En 1932-1933, le club haut-rhinois participe au Championnat de France professionnel de Division 1, dans le groupe A. Le FCM termine à la 10e place et est ainsi, avec l'Olympique Alès, le premier club à finir dernier de Division 1[5]. Ainsi, en 1933-1934, le FC Mulhouse se classe 3e du groupe Nord de 2e Division et accède ainsi à nouveau à l'élite[6].

Fichier:Mulhouse en 1935.png
Le Wunderteam[6] du FC Mulhouse, en 1934-1935.

Son retour en Division 1 est réussi, et en 1934-1935, le club termine sixième[7]. Il possède dans ses rangs le troisième buteur, l'Autrichien Franz Weselik, qui a marqué 24 buts[6]. Cependant, dès la saison 1936-1937, le club réalise des résultats moins satisfaisants : avec une 16e en Division 1 et une défaite 1-9 face au RC Strasbourg, le FC Mulhouse connaît la descente en Division 2[8].

En 1940, l'Alsace étant annexée de fait à l'Allemagne dès le 1er juillet, le FC Mulhouse doit reprendre le nom de Fussball Club Mülhausen 1893 et abandonner le professionnalisme, interdit en Allemagne[9]. C'est la fin de huit années de football professionnel dans le Haut-Rhin, les SR Colmar ayant été amenés à la même fin.

Ainsi, le FCM doit participer à la Gauliga Elsass, le nouveau championnat d'Alsace, qualificatif pour la phase finale de la Deutsche Meisterschaft, le championnat d'Allemagne. Pour sa première saison en championnat allemand depuis 1914 le FC Mulhouse de l'entraineur allemand Otto Schwab est champion de la Gauliga Elsass, battant en finale le Rasensportclub Strassburg (3-1, 1-2)[10]. Qualifiés pour la phase finale du Deutsche Meisterschaft, les Mulhousiens finissent derniers du Groupe 3 avec un match nul et cinq défaites, malgré la présence dans l'équipe de Pierre Korb, ancien attaquant de l'Équipe de France de football.

En 1941-1942, le FC Mulhouse termine quatrième de la Gauliga Elsass derrière la Sportgemeinschaft SS Strasbourg, le Rasensportclub Strassburg, et le SpVgg Kolmar. L'arbitre mulhousien Charles Munsch, arbitre de la Coupe de France de football 1937-1938 entre Olympique de Marseille et FC Metz, dirige une demi-finale du championnat d'Allemagne entre le SV Blau-Weiss Berlin et le First Vienna FC 1894. La saison suivante, les Mulhousiens remportent à nouveau la Gauliga Elsass, devançant le Rasensportclub Strassburg à la différence de buts, pratiquant le système de jeu du WM grâce à un nouveau venu, le joueur du VfB Stuttgart Ernst Otterbach, par ailleurs sacré champion d'Allemagne 1950. Mais en seizièmes de finale du championnat d'Allemagne, le FC Mulhouse est lourdement défait et éliminé à Sarrebruck par le FV 03 Saarbrücken, futur finaliste.

En 1943-1944, le FC Mulhouse domine la Gauliga Elsass haut la main, grâce notamment aux internationaux allemands August Klingler, auteur de 32 buts, et Edmund Conen, auteur de 13 buts, sans oublier le Mulhousien Marcel Schumacher, auteur de 20 réalisations. Le , en seizièmes de finale du championnat d'Allemagne, le FCM 93, avec probablement la plus belle équipe de son histoire, bat le Kickers Offenbach (4-2) au stade de Bourtzwiller à Mulhouse, grâce à des réalisations de Schumacher, Klingler (2) et Hartmann. Son jeune gardien René Heitz arrête un penalty. Mais en huitièmes de finale, encore à Sarrebruck, le FCM 93 est éliminé (3-5).

En 1944-1945, les combats pour la libération de l'Alsace empêchent que le FC Mulhouse ne prenne part à la Gauliga puis à la Coupe de France de football. Pour la saison suivante, le club prend part au championnat de France de football D2 1945-1946. Dernier de la poule Nord, le club décide d'abandonner le professionnalisme et repart en CFA.

Deuxième période amateur (1945-1980)

Le club abandonne en 1947 le statut professionnel pour un long purgatoire en Championnat de France amateur de football (C.F.A.). Cette période fut sportivement assez satisfaisante puisque le FCM figura souvent sur le podium du groupe Est.

La saison 1952-1953 voit le club caracoler avec les équipes de tête, si bien qu'on peut lire, en mars 1953, dans le bulletin du club « Depuis la création du CFA en poules régionales, jamais le FCM n’avait connu, à cette époque, un classement aussi satisfaisant »[11].

Lors de l'édition 1954-1955 de la Coupe de France, les Fécémistes se distinguent en éliminant l'Olympique de Marseille au stade des 32e de finale[12].

Les années 1960 sont remplies de nombreux parcours méritant d'être soulignés, comme la saison 1962-1963, où le club termine champion de CFA Est, la suivante, où il termine deuxième derrière l'AS Mulhouse, ou la saison 1967-1968, qui voit notamment la signature de l'international paraguayen José Parodi[13].

Les nombreux derbies contre le club voisin de l'Association sportive de Mulhouse étaient souvent acmé de la saison pour de nombreux fidèles du Stade de Bourtzwiller, qui accueillait alors plus de 2000 spectateurs. Ce stade connait en 1969 son record d'affluence pour un quart de finale de Coupe de France contre le FC Girondins de Bordeaux (Division 1), perdu 1-0 par le FCM, où se retrouvent près de 12 000 spectateurs.

En 1970-1971, le FC Mulhouse quitte le CFA pour jouer en Division 2, championnat désormais ouvert aux équipes amateurs, dont il finit 8e du groupe Nord. Le club prend alors ses marques en D2. Mais le FCM rechute en Championnat de France de football de Division 3 en 1975-1976 pour deux saisons avant de remonter en 1978 et de retomber à nouveau en 1979-1980. C'est à ce moment qu'André Goerig accepte la présidence, nomme Daniel Bourgeois au poste de directeur sportif, et Eugène Battmann au poste d'entraîneur.

En 1979, le FC Mulhouse quitte le stade de Bourtzwiller pour le Stade de l'Ill[1].

Du retour en Division 1 à la relégation en National (1980-1998)

En 1981, alors 2e de sa poule de Division 3, le FC Mulhouse profite du désistement de Vauban Strasbourg et remonte en Division 2[14]. Dans la foulée, le , est crée une section professionnelle au sein d'une Société Anonyme d'Économie Mixte Sportive au capital de 1 000 000 F réparti majoritairement entre la Ville de Mulhouse, qui possède 49% du capital, le FC Mulhouse Omnisport, qui possède 35% du capital, le reste étant partagé entre différentes entreprises privées. Jean-Marc Guillou (Neuchâtel Xamax) signe comme entraîneur-joueur. À l'issue de cette saison, après des barrages d'accession avec l'US Valenciennes-Anzin (5-2, 1-1), le club monte en D1, mais redescend aussitôt.

Pour l'exercice 1983-1984, malgré l'arrivée de Gérard Banide comme entraineur ainsi que de bons joueurs comme Didier Six, l'amalgame ne se fait pas. Le championnat raté est compensé par un bon parcours en Coupe de France, où le club échoue contre le FC Nantes en quart de finale.

En 1984-1985, Raymond Domenech signe comme entraîneur-joueur au club. La même année, Raymond (dit Max) Hild arrive en tant que responsable de la formation. Pour cette saison, comme pour les quatre suivantes, le FCM échoue aux accessits en D2 contre le Stade rennais, puis l'Association Sportive Nancy-Lorraine, et deux fois contre l'Olympique Lyonnais; une fois en pré-barrage, et une deuxième fois en barrages.

Didier Notheaux, alors en poste au Havre AC, arrive en tant qu'entraineur en 1988[15]. Le club du capitaine Lamine N'Diaye[16] termine premier du groupe B devant le Brest Armorique FC[17], et remonte ainsi en Division 1, où, malgré les arrivées d'Andrieux, Sliskovic, Krncevic, Sence et de l'international allemand Manfred Kaltz, le FC Mulhouse termine dernier, et est à nouveau relégué.

La saison suivante est mouvementée. Jean Marc Guillou, alors président, s'en va. Robert Dewilder qui avait succédé à Didier Notheaux réussit à redresser la barre. Le club termine 10e, puis 11e l'année suivante, marquée par l'arrivée de Jean François Boetsch comme président en cours de saison.

En 1992-1993, Bernard Genghini devient entraîneur du FC Mulhouse. La tragique disparition de Frédéric Johansen, grand espoir du club et no 10 de l'équipe de France espoirs de football marque les esprits. Le club termine 11e mais est néanmoins repêché pour finalement participer à la Division 2 à poule unique nouvellement créée. En 1993-1994, le club se maintient puis enchaine des saisons moyennes en D2, marquées néanmoins par de bonnes performances en Coupe de France, notamment en 1994-1995, où le FCM est éliminé par l'autre FCM: le FC Metz.

Christian Sarramagna devient le nouvel entraîneur du club mulhousien en 1995. Cependant, malgré son arrivée, la saison suivante est mal engagée et le club sauve sa place en D2 essentiellement grâce à un bon parcours durant les matchs retour. Ce sera également le cas la saison suivante, qui s'augure moyenne dès septembre, où Jean François Boetsch, président depuis octobre 1981, démissionne ainsi que deux autres membres du Comité Directeur. Marc Léon lui succède, à la tête d'une équipe renouvelée. Christian Sarramagna quitte le club et est remplacé par Gilles Bourges. C'est la saison suivante que le club va totalement s'effondrer durant les matches retour. Lamine N'Diaye remplace Gilles Bourges au poste d'entraîneur à quatre journées de la fin mais le mal est trop profond et le club est relégué en Championnat de France de football National 1998-1999. Lamine N'Diaye devient entraîneur de l'équipe professionnelle à la tête d'un groupe profondément remanié, puisque les deux tiers de l'effectif de la saison quittent Mulhouse.

La stagnation en CFA (depuis 1998)

Présentation de l'équipe lors du match contre Paris SG B au Camp des Loges du 10 avril 2011

En mai 1999, à l'issue de la saison en National, le club dépose le bilan et repart en Championnat de France amateur de football 1999-2000[18]. Il accumule les saisons moyennes, et tombe en CFA 2 (D5) à l'issue de l'exercice 2003-2004, particulièrement chaotique[19]. Heureusement, les joueurs parviennent à relever le défi de la remontée immédiate. C'est la première promotion du club depuis 1989[20].

Depuis, le club enchaîne les saisons moyennes en Championnat de France amateur de football, ambitionnant néanmoins de retourner rapidement en National. Alain Dreyfus, devenu président en 2008, se montre ambitieux et affirme « Je veux remonter le club en National dans un premier temps et ensuite en L2 et pourquoi pas plus loin. Il n'y a pas de raisons de ne pas réussir. Je vais bien m'entourer, seul je n'y arriverai pas »[21]. Le club parvient à se rapprocher de cet objectif en 2008-2009, où il termine troisième. Nonobstant un mercato très mouvementé et un grand soutien des supporters, en 2009-2010, le FCM est rapidement en difficulté en championnat[22]. C'est son voisin des SR Colmar qui accède au National[23]. Un nouvel entraîneur est nommé : Laurent Croci. En 2010-2011, le club se montre très ambitieux, mais réalise encore une fois une saison décevante, et se fait même remarquer pour avoir réalisé « le plus joli coup-franc raté de l’année » face à Louhans-Cuiseaux[24].

Palmarès et résultats sportifs

Titres et trophées

Compétitions nationales Compétitions régionales Autres compétitions
Compétitions allemandes Compétitions jeunes Équipes réserves
  • Championnat d'Alsace U19
Équipe B
Équipe C
  • DH Alsace
  • Promotion d'Honneur Alsace

Épopées en Coupe de France

Demi-finale de la Coupe de France 1927-1928

CA Paris–FC Mulhouse 5-1[25]

Date : dimanche 1er avril 1928.

Lieu : Tourcoing

CA Paris : Blanc A., Fidon, Wartel A., Laurent J., Gautheroux, Ottavis A., Ouvray But inscrit après 40 minutes 40e, Quentier, Bertrand 21, 49, Langillier, Mahieu But inscrit après 75 minutes 75e

FC Mulhouse : Friess, Schnoeck, Remay, Grienenberger, Brodie, Hornus, Muller, Lieb, Zolg, Bilger But inscrit après 20 minutes 20e, Korb

Depuis la saison 1919-1920, date de sa première participation, le FCM prend part à l'intégralité des éditions de la Coupe de France hormis durant la Seconde guerre mondiale. Cependant, le club n'atteint jamais la finale et sa meilleure performance est une demi-finale perdue 1-0 contre le CA Paris en 1928.

Tout au long de l'Histoire, le club réalise des parcours intéressants à l'image de huit participations en huitième de-finale et six en quart-de-finale et lors de ces matchs, le club n'est jamais éliminé par un adversaire inférieur hiérarchiquement. L'essentiel des bons parcours ont lieu pendant la période 1981-1990 et deux se distinguent aux yeux des supporters, bien que l'élimination intervienne avant la demi-finale. La première performance notable est celle de Coupe de France 1968-1969 où le club, alors en CFA (3e division), atteint les quart-de-finale au cours desquels il est battu par les Girondins de Bordeaux (1re division). Le match aller se dispute à guichets fermés à domicile au Stade de Bourtzwiller et le FC Mulhouse s'incline 0-1. Le match retour voit une seconde défaite 2-0 en Gironde. Le parcours 1983-1984 est composé de plusieurs qualifications face à des adversaires mieux placés hiérarchiquement alors que le club est pensionnaire de deuxième division. Le FC Mulhouse élimine par un but à zéro le tenant de la Coupe, le Paris Saint-Germain, en 32e au Stade de la Meinau. En huitième-de-finale, le FCM se qualifie face aux Girondins de Bordeaux, futur Champion de France. Le club mulhousien gagne le match aller 1-0 à Bordeaux puis le club girondin obtient un résultat nul 2-2 au stade de l'Ill et est éliminé. Cette belle aventure finit en quart-de-finale contre le Football Club de Nantes. Les "Canaris" nantais remportent le match aller sur un score de 2-0 au stade de la Beaujoire mais connaissent au cours du match retour à Mulhouse un scénario rude pour leur qualification puisque le FCM gagne 3-2. L'attaquant et international français Didier Six est l'une des figures marquantes du parcours 1983-1984.

Parcours en Coupe de la Ligue

Le club participe à la Coupe de la Ligue française de football entre 1994 et 1999. Il ne parvient jamais au delà des seixièmes de finale. Selon le classement réalisé par la Ligue de Football Professionnel, en 2011-2012, le FC Mulhouse était 52e sur 67, avec cinq saisons et six rencontres disputées, dont une gagnée, et cinq perdues. En outre, il a marqué sept buts et en a encaissé dix, ce qui fait qu'il a une différence de buts de -3[26].

Classement général du FC Mulhouse en Coupe de la Ligue
Rang Equipe S J G P BP BC diff
50 Tours FC 6 8 2 6 8 13 -5
51 US Boulogne CO 5 12 7 5 17 20 -3
52 FC Mulhouse 5 6 1 5 7 10 -3
53 Vannes OC 4 14 10 4 19 19 0
54 US Dunkerque 3 7 4 3 7 9 -2

Le tableau suivant liste les rencontres du FC Mulhouse dans la compétition. L'équipe indiquée en premier joue à domicile.

Parcours du FC Mulhouse
Saison Préliminaire Premier tour 16e de finale 8e de finale Quarts de finale Demi-finale Finale
1994-1995 Toulouse FC - FCM 2-1
1995-1996 exempt FCM - Poitiers 3-0 FCM - Niort 0-1
1996-1997 exempt Châteauroux - FCM 2-2
(4-2 tab)
1997-1998 exempt exempt FCM - Bordeaux 0-3
1998-1999 - Amiens SC - FCM 2-1

Championnat disputé

Le tableau suivant indique le championnat disputé par le club au cours des saisons depuis 1946.

Évolution du championnat disputé par le FC Mulhouse[27]
Niveau I Niveau II Niveau III Niveau IV Niveau V Niveau VI
Division 1 Division 2 DH Alsace
1945-1946
1946-1948
Division 1 Division 2 CFA/Division 3 DH Alsace
1948-1970
1970-1976
1976-1978
Division 1 Division 2 Division 3 Division 4 DH Alsace
1978-1980
1980-1981
1981-1982
1982-1983
1983-1989
1989-1990
1990-1993
Division 1/Ligue 1 Division 2/Ligue 2 National 1/National National 2/CFA National 3/CFA 2 DH Alsace
1993-1998
1998-1999
1999-2004
2004-2005
2005-2012
  • Championnat national professionnel
  • Championnat national professionnel et amateur
  • Championnat national amateur
  • Championnat régional amateur
  • Pas de promotion/relégation
  • Bilan sportif

    Le FC Mulhouse compte six saisons en Division 1 et vingt-sept saisons en Division 2, dont sept avec le statut amateur. Il se place ainsi à la 49e place du classement général de première division, établi par la Ligue de Football Professionnel[28].

    De plus, le FC Mulhouse totalise vingt-cinq saisons au troisième niveau national, dont une en National, trois en Division 3, et vingt-et-une en CFA. À cela il faut ajouter 11 saisons au quatrième niveau - en CFA - et une saison au cinquième échelon national, en Championnat de France amateur de football.

    De 1903 à 1914, puis de 1940 à 1944, le club mulhousien évolue en championnat allemand[2],[9]. Il dispute notamment les premières et deuxièmes séries de la Suddeutscher Fussballverband durant la première période; la Gauliga Elsass, la Coupe d'Allemagne de football, et la phase finale du Championnat d'Allemagne de football durant la seconde période.

    Le FC Mulhouse dispute également douze saisons en Division d'Honneur entre 1919 et 1932[29]. Il en dispute encore une en 1947-1948[30].

    Bilan du FC Mulhouse dans les compétitions officielles[28],[31]
    Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
    Division 1 (1932-1990) 6 0 184 51 35 98 291 440 -149
    Division 2 (1933-1998) 27 0 812 317 220 275 1123 988 +135
    National (1998-1999) 1 0 36 11 7 18 40 56 -16
    Division 3 (1976-1981) 3 0 90 54 15 21 180 96 +84
    CFA 3e niveau (1948-1970) 21 5[note 1] 450 210 112 128 726 506 +220
    CFA 4e niveau (1999-) 11 0 374 124 123 127 469 498 -29
    CFA 2 (2004-2005) 1 0 30 17 9 4 65 33 +33
    Coupe nationale Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
    Coupe de France (1919-) 89 0
    Coupe Peugeot (1930-1932) 2 1
    Coupe de la Ligue (1994-1999) 5 0 6 1 1 4 7 10 -3
    Compétitions allemandes Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
    Suddeutscher Fussballverband (1903-1914) 11 0
    Gauliga Elsass (1940-1944) 4 3 72 304 72 +232
    Championnat d'Allemagne (1941-1944) 3 0 9 1 1 7 10 16 -6

    Structure du club

    Structures sportives

    Stade

    Fichier:Bourtzwiller en 1927.png
    Le stade de Bourtzwiller en 1927

    Jusqu'en 1906 le club n'avait pas de terrain vraiment établi. À cette date, jusqu'à l'après 1ere Guerre Mondiale, le FCM jouera au Stade Vélodrome à côté de l'actuel musée de la Cité de l'Automobile.

    Après 1919, le FCM migra de 800 m au Nord dans le quartier de Bourtzwiller. C'est là que le club acquit un terrain qui devint le Stade de Bourtzwiller. En 1921 eut lieu l'inauguration officielle. Le petit et chaleureux stade pendant près de 60 ans, vibra pour ces "Bleu et Blanc".

    En 1979, le FCM quitta Bourtzwiller pour un nouveau stade situé dans le quartier de Dornach au bord de la rivière Ill, d'où son nom le Stade de l'Ill. La Ville de Mulhouse, dans l'élan de modernisation urbaine des années 1950-1960, avait planifié une vaste zone de loisirs et d'équipements sportifs, dont un stade omnisports, dans ce secteur. Le stade, était composé à l'origine de 10000 places en gradins debout et d'une tribune d'honneur de 2600 places. En 1982 fut rajoutée une nouvelle tribune dite Sud de 3500 places. La tribune d'honneur fut baptisée Pierre Hornus(1908/1995) en l'honneur d'un ancien grand joueur et président du club, de même la tribune Sud fut baptisée Frédéric Johansen(1972-1992) jeune et très talentueux joueur décédé dans un accident.

    Le record d'affluence fut établi en 1989 avec près de 17500 spectateurs payants pour le match de D1 opposant le FCM à l'Olympique de Marseille Le FCM baissant fortement de niveau à partir des années 1990, les grosses affluences disparurent, seule la Coupe de France sporadiquement redonne un peu de vie au stade. Bien qu'aucun changement structurel notable n'ait eu lieu, la contenance a été réduite a 11300 places pour se conformer aux normes de sécurité.

    Centre de formation

    Le FC Mulhouse a longtemps misé sur la formation. En 1989-1990, alors que l'équipe première est en Division 1, le club aligne une équipe réserve en Division 3, et une deuxième équipe réserve en DH Alsace[32],[33].

    Le centre de formation est inauguré en 1985[34]. Jusqu'en 1995, c'est Georges Prost qui s'en occupe[35]. À la fin des années 1990, ce sont Gilles Bourges puis Lamine N'Diaye qui sont à la tête du centre de formation[18].

    Depuis le dépôt de bilan, le club n'a plus de centre de formation[35] et dispense des entraînements à ses jeunes joueurs uniquement en soirée[36].

    De célèbres joueurs ont été formés à Mulhouse, notamment Claude Fichaux, Jean-Michel Peuget, Frédéric Garny, Gharib Amzine, Marc Keller, et Frédéric Johansen.

    Associtation omnisport

    Le FC Mulhouse dépend d'une association omnisport : le FC Mulhouse 1893. Son président est depuis 2002 Francis Wilheilm[37].

    Aspects juridiques et économiques

    Statut juridique et légal

    Le club est une Société anonyme d'économie mixte à conseil d'administration.

    L'actuel président est Alain Dreyfus. Francis Daverio, qui avait pris les commandes du club après son dépôt de bilan, est aujourd'hui vice-président.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Président
    A. Dreyfus
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Vice-président
    F. Daverio
     
    Vice-président
    F. Wilhelm
     
     
     
    Président com. des jeunes
    S. Zaien
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Secrétaire général
    J-J. Memheld
     
    Trésorier général
    R. Pfeiffer
     
    Trésorier adjoint
    W. Milliet
     
    Relations Ligue d'Alsace
    R. Bruat
     

    Éléments comptables

    En 1989, le club a un déficit de 33 millions de Francs[38]. La même année, le Président Goerig annonce un budget de 33 millions de Francs pour la dernière saison disputée en Division 1, répartis pour un tiers sur les recettes du stade, un tiers sur les publicités, et 11 millions de Francs de subventions variées[38].

    En 2001-2002, le FC Mulhouse avait un budget de 5 000 000 F[39], soit environ 762 245 , ce qui représente, une fois déflaté en base 2011, près de 921 325 .

    Pour la saison 2007-2008, le FC Mulhouse a un budget prévisionnel de 914 000 [40]. À l'orée de la saison suivante, le budget est en hausse, à 1,14 millions d'euros[40].

    En 2010-2011, le budget du club s'élève à 1,1 million d'euros[41]. Néanmoins, celui-ci est réduit de moitié et passe à 480 000  pour la saison 2011-2012. De plus, les subventions de la ville sont également en baisse, 250 000  en 2011-2012, baisse notamment due aux résultats sportifs moyens du club en championnat[42]. Il en fut de même en 2010, où la ville avait diminué ses subventions de 25 % pour les mêmes raisons[22]. Ainsi, de son arrivée au poste de président en 2008 à 2011, Alain Dreyfus a dû dépenser plus d'un million d'euros personnels pour permettre au club de fonctionner[43].

    Budget prévisionnel du FC Mulhouse
    Saison 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006
    Budget 4MF[44] 4MF[45] 0,6M€[46] 0,6M€[47] 0,3M€[48] 0,3M€[49]
    Saison 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
    Budget 0,3M€[50] 0,9M€[40] 1,1M€[40] 1,4M€[22] 1,1M€[41] 0,5M€[42]

    Bien que l'exercice 2010-2011 se soit clos sur un budget excédentaire de 24 000 , cela est dû à un don de 390 000 , sans lequel, avec 734 000  de recettes et 1 070 000  de dépenses, le FCM aurait été en déficit de 330 000 [51]. En février 2012, le financier Jafar Hilali s'est dit prêt à investir 300 000  dans le club[52].

    Équipementiers

    Sponsors

    Dès la fin des années 1970, puis tout au long des années 1980[53], le FCM peut compter sur le soutien de la banque mutualiste française du Crédit mutuel sous les différentes dénominations CMDP, et Crédit Mutuel. En 1988-1989, le FC Mulhouse porte sur son maillot le logo de la société de promotion immobilière Habitat Center[54].

    Sur son site officiel, le FC Mulhouse liste dix-huit partenaires, dont des emtreprises agro-alimentaires, comme l'eau minérale Lisbeth, des banques et assurances, comme Groupama ou Mutuelles du Mans Assurances, mais également des commerçants et entreprises locales. Des associations, comme le Secours populaire, sont également présentes[55].

    Personnalités du club

    Joueurs emblématiques

    Dans les années 1920, l'un des joueurs emblématiques du FCM est Pierre Hornus, un milieu de terrain doté d'un bon tir des deux pieds et d'un excellent jeu de tête, et qui apparait en Équipe de France de football A' contre le Luxembourg et le Maroc. Parmi ses coéquipiers, il y a le tchèque Vawrik, ou les internationaux Émile Friess et Willy Lieb[56].

    En 1932-1933, le club participe au championnat professionnel et a dans ses rangs de nombreux internationaux allemands, comme Willy Kreis. Néanmoins, le DFB ne leur accorde pas l'autorisation de sortie, et le club, privé de ces éléments, termine dernier[57]. En 1934, le FCM a dans ses rangs l'autrichien Franz Weselik, troisième buteur du championnat, et membre du Wunderteam autrichien de l'époque. Il se fait remarquer sur le terrain par sa classe et son intelligence[6].

    A cette période, un autre joueur emblématique du club était Pierre Korb, au club de 1930 à 1937, puis de 1939 à 1941. En 1943-1944, le FCM brille notamment aux internationaux allemands August Klingler, auteur de 32 buts, et Edmund Conen, auteur de 13 buts, sans oublier le Mulhousien Marcel Schumacher, auteur de 20 réalisations. Son gardien est alors René Heitz.

    Après la Deuxième Guerre mondiale, le club joue en amateur. Parmi ses joueurs, on peut citer Abdelhamid Kermali, qui porte le maillot mulhousien en 1954, Pierre Ranzoni, qui permet au club de relever la barre, ou Spleith, considéré comme l'un des meilleurs joueurs, mais radié en 1956 en raison d'un geste déplacé envers un arbitre[58]. L'international paraguayen José Parodi signe en 1967[59].

    En 1970, alors que le FCM monte en Division 2, il recrute l'international luxembourgeois Ady Schmit, ainsi que d'autres professionnels de Sochaux ou Strasbourg[60]. De 1973 à 1975, Arsène Wenger fait partie des effectifs mulhousiens[61]. En 1976, le club accueille des joueurs comme Jamin ou Parrado, qui le portent dans le haut du classement[62]. Pour la saison 1979-1980, le club voit l'arrivée du Malien Alou Bagayoko, et de l'ancien international Jean-Pierre Adams[62]. Malgré ces noms, le club est relégué.

    Néanmoins, deux ans plus tard, c'est la montée en Division 1. Parmi les joueurs, on peut citer Francis Barthel, Gérard Bernardet, ou encore l'algérien Salah Assad. En 1983, l'un des joueurs emblématiques du club est alors l'international Didier Six[63]. À la fin des années 1980, le besoin de rajeunir l'effectif se fait sentir, En 1987-1988, Abedi Pelé crée du jeu toute la saison[53]. Serge Jenner et Nenad Stojkovic permettent la remontée en D1 en 1989[53].

    Au début des années 1990, le FC Mulhouse, alors en déclin, compte parmi ses joueurs Pascal Rohn, et Frédéric Johansen[64]. Ce dernier meurt dans un accident de voiture et laisse une profonde marque dans les esprits mulhousiens[65]. La révélation de la saison 1995-1996 est Laurent David[64], qui marque dix buts en trente matchs[66].

    Depuis 1999, le club n'a plus le droit de faire signer des contrats professionnels. Néanmoins, en 2011, Pascal Johansen, ancien joueur de Ligue 1, signe au club.

    Présidents

    Fichier:Mennecke.png
    Fritz Mennecke, président du club de 1902 à 1906
    Présidents du FC Mulhouse[1],[67]
    Rang Nom Période
    1 Dr. Emile Rais 1893-1898
    2 M. Platen 1898-1901
    3 Fritz Mennecke 1902-1906
    4 Louis Glassmann nc
    5 Alfred Lutz nc
    6 Paul Hembold nc
    7 / Drapeau de la France Joachim Bloch 1910-1935
    8 Drapeau de la France Me Jean Latscha 1935-1940
    Données manquantes de 1940 à 1980
    Rang Nom Période
    9 Drapeau de la France André Goerig 1980-1989
    10 Drapeau de la France Jean-Marc Guillou 1989-1990
    11 Drapeau de la France Christian Debève 1990-1992
    12 Drapeau de la France Jean François Boetsch 1992-1996
    13 Drapeau de la France Marc Léon 1997-1999
    14 Drapeau de la France Francis Daverio 1999-2000
    15 Drapeau de la France Philippe Rauch 2000-2004
    16 Drapeau de la France Joseph Klifa 2004-2008
    17 Drapeau de la France Alain Dreyfus depuis 2008

    Entraineurs depuis 1932

    Entraineurs du FC Mulhouse[68]
    Rang Nom Période
    1 Drapeau de l'Autriche Ferdinand Swatosch 1932-1933
    2 Drapeau de la Hongrie Franz Platko 1933
    3 Drapeau de la Tchécoslovaquie Rudolf Hanak 1933-1934
    4 Drapeau de l'Autriche Franz Weselik 1934-1935
    5 Drapeau de l'Autriche Fritz Kerr 1935-1936
    6 Drapeau de la France Emile Grienenberger 1939-1945
    7 Drapeau de la France Joseph Remay 1945–1946
    8 Drapeau de la France Lucien Perpère 1945–1946
    9 Drapeau de la France Aimé Nuic 1951–1952
    10 Drapeau de la France Mohammed Azzouz 1952–1954
    11 Drapeau de la France Pierre Ranzoni 1954–1955
    12 Drapeau de la France Georges Boulogne 1955
    13 Drapeau des Pays-Bas J. L. de Harder 1962–1964
    Rang Nom Période
    14 Drapeau de la France Lucien Mille 1964–1965
    15 Drapeau de la Pologne Drapeau de la France Marian Borkowski 1966–1967
    16 Drapeau de la France Léon Deladerrière 1967–1973
    17 Drapeau de la France Pierre Alonso 1973–1974
    18 Drapeau de la France Marcel Schloetter 1974–1976
    19 Drapeau de la France Roland Merschel 1976–1980
    20 Drapeau de la France Eugène Battmann 1980–1981
    21 Drapeau de la France Jean-Marc Guillou 1981–1982
    22 Drapeau de la France Eugène Battmann 1982–1983
    23 Drapeau de la France Gérard Banide 1983–1984
    24 Drapeau de la France Raymond Domenech 1984–1988
    25 Drapeau de la France Didier Notheaux 1988–1990
    26 Drapeau de la France Robert Dewilder 1990–1992
    Rang Nom Période
    27 Drapeau de la France Bernard Genghini 1992–1995
    28 Drapeau de la France Christian Sarramagna 1995 – Novembre 1996
    29 Drapeau de la France Gilles Bourges Novembre 1996 – Avril 1998
    30 Drapeau du Sénégal Lamine N'Diaye Avril–Décembre 1998
    31 Drapeau de la France Eugène Battmann Décembre 1998–1999
    32 Drapeau de la France Bruno Scipion 1999–2001
    33 Drapeau de la France Damien Ott 2001–2002
    34 Drapeau de la France Jacky Lemée 2002–2003
    35 Drapeau de la France Jean-Paul Pfertzel 2003
    36 Drapeau de la France Maurice Danelon 2003–2004
    37 Drapeau de la France Damien Ott 2004–2008
    38 Drapeau de la France Albert Falette 2008–2010
    39 Drapeau de la France Laurent Croci 2010–

    Effectif 2011-2012

    Effectif de la saison 2011-2012 du FC Mulhouse, au 22 septembre 2011[69],[70]
    Joueurs Encadrement technique
    No  P. Nat.[note 2] Nom Date de naissance Sélection[note 3] Club précédent
    999 G Drapeau du Bénin Djidonou, YoannYoann Djidonou 17/05/1986 (38 ans) RC France
    999 G Drapeau de la France Schackemy, FrédéricFrédéric Schackemy 06/07/1992 (32 ans) Village Neuf
    999 D Drapeau du Maroc Kecha, SamirSamir Kecha 03/03/1988 (36 ans) formé au club
    999 D Drapeau de la France Fortuna, LoïcLoïc Fortuna 30/11/1983 (40 ans) SR Colmar
    999 D Drapeau de la France Varsovie, JudeJude Varsovie 20/10/1991 (33 ans) formé au club
    999 D Drapeau de la France Souprayen, WilsonWilson Souprayen 24/02/1990 (34 ans) FC Sochaux
    999 D Drapeau de la France Cvitkovic, StjepanStjepan Cvitkovic 15/03/1982 (42 ans) Pacy Vallée-d'Eure Football
    999 D Drapeau de la France Edwige, AnthonyAnthony Edwige 26/12/1991 (32 ans) AS Nancy-Lorraine
    999 D Drapeau de la France Eyébé Mvogo, GabrielGabriel Eyébé Mvogo 07/01/1992 (32 ans) Vauban Strasbourg
    999 D Drapeau de la France Camatte, CédricCédric Camatte 23/03/1987 (37 ans) US Marignane
    999 M Drapeau de la France Fuchs, JulienJulien Fuchs 16/12/1992 (31 ans) Wittelsheim
    999 M Drapeau de la France Saraceno, JulienJulien Saraceno 12/01/1992 (32 ans) SR Colmar
    999 M Drapeau de la France Diring, DorianDorian Diring 11/04/1992 (32 ans) RC Strasbourg (jeunes)
    999 M Drapeau de la France Reichstadt, RomainRomain Reichstadt 08/07/1991 (33 ans) formé au club
    999 M Drapeau de la France Cissé, AboubacarAboubacar Cissé 30/05/1986 (38 ans) SO Romorantin
    999 M Drapeau de la France Johansen, PascalPascal Johansen 04/04/1979 (45 ans) Grenoble Foot 38
    999 M Drapeau de la France Ellemaud, JonathanJonathan Ellemaud 01/04/1991 (33 ans) formé au club
    999 A Drapeau du Togo Balogou, Mini TagbaMini Tagba Balogou 31/12/1987 (36 ans) USL Dunkerque
    999 A Drapeau de la France Sidney, GaëtanGaëtan Sidney 13/05/1990 (34 ans) AS Nancy-Lorraine
    999 A Drapeau de la France Gnacadja, FlorentFlorent Gnacadja 23/10/1990 (34 ans) AS Illzach Modenheim
    999 A Drapeau de la France Pastel, GregoryGregory Pastel 18/09/1990 (34 ans) AS Nancy-Lorraine
    999 A Drapeau du Sénégal Dieng, PapePape Dieng 04/05/1992 (32 ans) FC Sochaux
    Entraîneur(s)
    • Laurent Croci
    Entraîneur(s) adjoint(s)
    • H. Aibèche
    Médecin(s)
    • Dr Colombe
    • A.Trzonkowski

    Légende

    Image et identité

    Rivalités et amitiés

    En 1990, les supporters de Mulhouse, représentés par la Brigade Ultra 1988, scellent une amitié tenace avec les parisiens Boulogne Boys[71]. En 1991-1992, le club scelle une autre amitié avec les Devils du FC Girondins de Bordeaux[72], et peu de temps après, rompt définitivement avec les Boulogne Boys[73].

    C'est également cette année qu'a lieu la rupture définitive avec les supporters de l'AS Nancy-Lorraine[72], rupture qui se concrétise par des affrontements entre supporters nancéiens venus armés, et supporters mulhousiens[73]. En 1998, des affrontements ont encore lieux à Nancy[74].

    Rencontre RC Strasbourg-FC Mulhouse en Division 1, le 4 novembre 1934 au stade de la Meinau

    Mais la plus grande rivalité est celle qui oppose le club au RC Strasbourg. Les deux clubs se sont croisés à neuf reprises en Division 1 ou Division 2, et le bilan est plutôt équilibré: huit victoires pour Mulhouse, et neuf pour Strasbourg[75]. Néanmoins, le parcours en dents de scie du FC Mulhouse ne lui a jamais permis de concurrencer sérieusement le club strasbourgeois et Pierre Hugonin, journaliste sportif au journal L'Alsace, dit « Mulhouse a eu ses moments de gloire mais seul le Racing est resté »[76].

    De nos jours, le véritable rival du FC Mulhouse est son voisin colmarien des SR Colmar. En effet, le match, qui s'est joué six fois depuis 2004, est décrit par les supporters comme un véritable derby du Haut-Rhin[77] qui attire des supporters, près de 2 000 lors des confrontations de 2009-2010[78],[79]. En 2011, Alain Dreyfus n'a pas hésité à critiquer les voisins colmariens lors d'un entretien accordé au Monde du Foot[80].

    Couleurs et blason

    Le logo du FC Mulhouse reprend la roue présente sur le blason de la ville de Mulhouse. Cette roue symbolise celle d'un moulin, Mülhausen signifiant en allemand la maison du moulin[81].

    Le premier fanion du club est dessiné après la guerre par la femme du Président Joachim Bloch, en réponse à un fort engouement populaire. L'objet est dévoilé pour la première fois le , lors de l'inauguration du stade de Bourtzwiller[56]. C'est un drapeau avec en son centre une ligature des lettres FCM.

    Affluences

    Les affluences du FC Mulhouse dépendent fortement des résultats sportifs de l'équipe. Dans les années 1970, les affluences au stade de Boutzwiller diminuent lentement, alors que les résultats de l'équipe en Division 2 se font de plus en plus moyens; résultats qui se traduisent par une relégation en Division 3 en 1976. Avec la remontée en D2 et l'ouverture du stade de l'Ill, l'affluence moyenne à domicile double (879 spectateurs, de 811 à 1 690).

    Le FC Mulhouse réalise ses meilleures moyennes sur la période 1981-1990. La meilleure progression se fait entre la saison 1980-1981 et la saison 1981-1982 : de 1 765 spectateurs, on passe à 5 546, soit une hausse de +214 %. La plus forte baisse se fait entre la saison 1989-1990 et la saison 1990-1991 : de 6 924 spectateurs en Division 1, on passe à 2 219 en Division 2 l'année suivante.

    Le record d'affluence moyenne est réalisé lors de la saison 1982-1983, avec 8 077 spectateurs par match à domicile.

    Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du FC Mulhouse depuis 1970[82]
  • Saison en première division (D1)
  • Saison en deuxième division (D2)
  • Saison en troisième division (D3 / National)
  • Saison en quatrième division (CFA)
  • Supporteurs

    Bien que les groupes de supporters soient rares en Championnat de France amateur de football[83], les supporters mulhousiens sont toujours présents, et une moyenne de 400 spectateurs assistent aux matchs au Stade de l'Ill.

    C'est au début des années 1980 que se développent les groupes de supporters mulhousiens, et notamment lors de la saison 1981-1982 qu'apparaissent les premiers drapeaux ou klaxons. Les affluences du club sont alors d'environ 2 000 spectateurs[84], et c'est au printemps 1982, après un match contre l'US Noeux-les-Mines, que l'on parle pour la première fois dans la presse de kop. La même année, à l'issue de la saison, est fondé le Supporters Club de l'Ill[84].

    Les Mulhousiens se déplacent alors en masse pour voir jouer leur équipe, et sont notamment près de 5000 à assister à un match face au FC Sochaux-Montbéliard en Division 1. À cette époque, le FCM enregistre des affluences supérieures à 10 000 spectateurs à domicile en championnat[85].

    En janvier 1985, les supporters du FC Mulhouse fondent le Fan Club Drei Eckland. Cet évènement est très marquant pour le club, car ce groupe, qui comptait alors une quarantaine de membres, est le premier réellement organisé[86]. En 1986, toute l'Alsace voit la création officielle du Kop Mulhouse, une association loi 1901. Cette organisation a pour particularité de dessiner des banderolles géantes déployées dans les stades, et de produire moult produits dérivés[87]. La même année, ce ne sont pas moins de 8 000 Mulhousiens qui se déplacent au stade de la Meinau pour assister à un match face au rival du RC Strasbourg[87], match gagné 3-4[88].

    Malgré une certaine perte de vitesse du club et de ses supporters, en 1988, quelques membres du FC3E quittent le groupe pour en fonder un autre: la Brigade Ultra 1988. Parmi les premiers déplacements, on en citera un de plus de 2 500 km à Quimper[89]. En février 1990 sort le premier numéro de la revue B.U.S.E. (Brigade Ultra Supporters Editions)[71]. En 1991, les BU88 passent de 60 à 82, puis 91 membres[72].

    En 1993, période de recul sportif du FCM, et de baisse de régime de la BU88, un nouveau groupe d'ultras est fondé: les Sud Alsace Fans[90]. C'est par ailleurs dans les années 1990 que les BU88 commencent à s'opposer à la direction du club, à travers des banderolles hostiles, comme « ambition : 5 premiers, résultat : 5 derniers, 5 ans que ça dure y'en a marre ! » face à Niort.

    Liens externes

    Bibliographie

    Voici une liste de certains ouvrages de référence sur le sujet. Ceux ayant servi à la rédaction de cet article sont pointés par le symbole Document utilisé pour la rédaction de l’article

    • coll., 100 ans de football en Alsace, Strasbourg, LAFA, 2002 Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Grandes et petites histoires du football alsacien, Strasbourg, Francis Braesch, 1989
    • Le F.C. Mulhouse, Hugonin, 2002

    Notes et références

    1. a b c d e et f (als) (fr) « FC Mulhouse » (consulté le )
    2. a b c d e et f Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p. 33
    3. a b c d et e Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p. 34
    4. Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p. 35
    5. « Saison 1932/1933 De la 1ère journée à la 18ème journée », sur lfp.fr (consulté le )
    6. a b c et d Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p.40
    7. « Classements Saison 1934/1935 De la 1ère journée à la 30ème journée », sur lfp.fr, Ligue de Football Professionnel (consulté le )
    8. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p. 41
    9. a et b schlesier, « Le football alsacien-lorrain résiste à la dictature nazie », sur racingstub.com, (consulté le )
    10. schlesier, « Le Racing des années 40 », sur racingstub.com, (consulté le )
    11. fcm, « ..1953 : l’exploit des footballeurs du FCM », sur fcmulhousefans.com, (consulté le )
    12. fcm, « 1955 : le FCM élimine l’OM ! », sur fcmulhousefans.com, (consulté le )
    13. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p. 43
    14. « Division 3 Gr. Est 1981 », sur footballenfrance.fr (consulté le Mois invalide (févreir))
    15. « Didier Notheaux », sur stade-rennais-online.com (consulté le )
    16. Justin Daboné, « Didier Notheaux (ex-entraîneur des Etalons) : « Au Burkina, on n’est pas patient » », sur lefaso.net, (consulté le )
    17. « SAISON 1988-89 (Division 2) », sur sb29.com (consulté le )
    18. a et b 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p. 49 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « p49 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
    19. « FCM : autopsie d'un gâchis », sur fcmulhousefans.com, L'Alsace, (consulté le )
    20. Zebra68, « FCM : retour en CFA », sur fcmulhousefans.com, DNA (consulté le )
    21. Simon Giovannini, « Dreyfus succédera à Klifa », sur dna.sitemap.fr, (consulté le )
    22. a b et c « Une saison à oublier », sur lalsace.fr, (consulté le )
    23. « SR Colmar Direction le National ! », sur lalsace.fr, (consulté le )
    24. « Le plus joli coup-franc raté de l’année », sur amateurdefoot.com, (consulté le )
    25. FFF, « Fiche du match CA Paris-FC Mulhouse, 1 avril 1928 », sur fff.fr (consulté le )
    26. Ligue de Football Professionnel, « Bilan des clubs en Coupe de la Ligue », sur lfp.fr, 2011-2012 (consulté le )
    27. « Football Club de Mulhouse », sur footballenfrance.fr (consulté le )
    28. a et b « Classement de Ligue 1 toutes saisons confondues », sur lfp.fr (consulté le )
    29. Peter Kungler, « France - Division d'Honneur - Alsace 1919-1932 », sur rsssf.fr, (consulté le )
    30. « DH Alsace - 1948 », sur footballenfrance.fr (consulté le )
    31. « Classement de Ligue 2 toutes saisons confondues », sur lfp.fr (consulté le )
    32. « Division 3 Gr. Est 1990 », sur footballenfrance.fr (consulté le )
    33. « DH Alsace 1990 », sur footballenfrance.fr (consulté le )
    34. « Le centre de formation », sur fcmulhousefans, (consulté le )
    35. a et b « Le centre de formation », sur fcmulhousefans, (consulté le )
    36. « L'exploit des jeunes du FC Mulhouse en Gambardella », sur docs.google.fr, DNA, (consulté le )
    37. « FCM 1893 Une famille épanouie », sur lalsace.fr, (consulté le )
    38. a et b « FC Mulhouse », sur footnostalgie.free.fr, juin 2010 - février 2011 (consulté le )
    39. « Présentation du FOOTBALL CLUB DE MULHOUSE SUD ALSACE », sur allezredstar.com, (consulté le )
    40. a b c et d Simon Giovannini, « L'ambition retrouvée », sur racingstub.com, DNA, (consulté le )
    41. a et b Ludo, « Mulhouse : Dreyfus ne démissionne plus ! », sur amateurdefoot.com, (consulté le )
    42. a et b « Mulhouse - Football Le FC Mulhouse réduit son budget de moitié », sur sitemap.dna.fr, (consulté le )
    43. Pierre Chatelus, « Alain Dreyfus a démissionné », sur lalsace.fr, (consulté le )
    44. DTFOOT, 2000-2001, p. 278
    45. DTFOOT, 2001-2002, p. 276
    46. DTFOOT, 2002-2003, p. 318
    47. DTFOOT, 2003-2004, p. 312
    48. DTFOOT, 2004-2005, p. 452
    49. DTFOOT, 2005-2006, p. 284
    50. DTFOOT, 2006-2007, p. 284
    51. Pierre Chatelus, « La saison a été rude au FCM », sur lalsace.fr, (consulté le )
    52. Max Wilb, « Jafar Hilali prêt à investir 300 000 euros », sur lalsace.fr, (consulté le )
    53. a b et c Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p.46
    54. « FC MULHOUSE », sur footnostalgie.fr,
    55. « Espace partenaires », sur fcmulhouse.com, (consulté le )
    56. a et b Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p.37
    57. Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p.39
    58. Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p.42
    59. Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p.43
    60. Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p.44
    61. Yousaf, « Arsène Wenger », sur yousaf.centerblog.net, (consulté le )
    62. a et b Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p.45
    63. « Didier Six - les globe-trotters du foot », sur linternaute.com (consulté le )
    64. a et b Coll. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p.47
    65. Rolf Weiler, « Frédéric Johansen », sur infosracing.com, (consulté le )
    66. « Fiche de Laurent David », sur footballdatabase.eu (consulté le )
    67. 100 ans de football en Alsace, LAFA, 2002, p. 48
    68. France – Trainers of First and Second Division Clubs
    69. « Saison 2011-2012 - Effectif », sur foot-national.com (consulté le )
    70. « Saison 2010-2011 - Organigramme », sur fcmulhouse.com (consulté le )
    71. a et b Brigade Ultra 1988, « Il était une fois... les supporters du FCM (6) », sur bu88.free.fr (consulté le )
    72. a b et c Brigade Ultra 1988, « Il était une fois... les supporters du FCM (7) », sur bu88.free.fr (consulté le )
    73. a et b Brigade Ultra 1988, « Il était une fois... les supporters du FCM (9) », sur bu88.free.fr (consulté le )
    74. Brigade Ultra 1988, « Il était une fois... les supporters du FCM (11) », sur bu88.free.fr (consulté le )
    75. « FC Mulhouse / RCS », sur racingstub.com (consulté le )
    76. Jane Mery et Céline Dupin, « La région, petite aire de jeu » (consulté le )
    77. JEAN-MARC, « [17e journée] Colmar - Mulhouse », sur foot-national.com, (consulté le )
    78. « Colmar - Mulhouse », sur foot-national.com, mercredi 24 mars 2010 à 19h00 - 17ème journée de cfa groupe a
    79. « Mulhouse - Colmar », sur foot-national.com, samedi 08 mai 2010 à 18h00 - 35ème journée de cfa groupe a
    80. Alexandre Chochois, « Dreyfus (président Mulhouse) : "Colmar est moins fort" », sur foot-national.com, (consulté le )
    81. « Mulhouse Guide étymologie », sur mulhouse.a-france.eu (consulté le )
    82. « Moyennes d'affluences de spectateurs Mulhouse », sur stades-spectateurs.com (consulté le )
    83. Brigade Ultra 1988, « Gaillard - FCM », sur bu88.free.fr, 2002-2003 (consulté le )
    84. a et b Brigade Ultra 1988, « Il était une fois... les supporters du FCM (1) », sur bu88.free.fr (consulté le )
    85. Brigade Ultra 1988, « Il était une fois... les supporters du FCM (2) », sur bu88.free.fr (consulté le )
    86. Brigade Ultra 1988, « Il était une fois... les supporters du FCM (3) », sur bu88.free.fr (consulté le )
    87. a et b Brigade Ultra 1988, « Il était une fois... les supporters du FCM (4) », sur bu88.free.fr (consulté le )
    88. « RCS - Mulhouse 3-4 », sur racingstub.com (consulté le )
    89. Brigade Ultra 1988, « Il était une fois... les supporters du FCM (5) », sur bu88.free.fr (consulté le )
    90. Brigade Ultra 1988, « Il était une fois... les supporters du FCM (10) », sur bu88.free.fr (consulté le )
    Notes
    1. Le club remporte 5 fois le groupe Est, mais jamais la compétition finale.
    2. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
    3. Seule la sélection la plus importante est indiquée.

    Voir aussi