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D'après une étude commander en 2014 par banque Natixis et Forbes Magazine, '''Le français sera la langue la plus parlée dans le monde en 2050''',détrônant l'Anglais puis l'espagnol et finalement le mandarin
en 2050.<ref>http://actualite.portail.free.fr/societe/26-03-2014/la-langue-franccedilaise-pourrait-deacutetrocircner-lamp039anglais-en-2050/</ref>,<ref>http://www.france24.com/fr/20140326-francais-langue-etude-2050-forbes/</ref>,<ref>http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/25/francais-sera-langue-plus-parlee-2050-250956</ref>,<ref>http://www.lesinrocks.com/2014/04/07/actualite/le-francais-sera-t-il-la-langue-la-plus-parlee-en-2050-11496161/</ref>,<ref>http://lci.tf1.fr/france/le-francais-langue-du-futur-8390338.html</ref>,<ref>http://www.actualitte.com/patrimoine/le-francais-langue-la-plus-parlee-du-monde-en-2050-49097.htm</ref>.


== Europe ==
== Europe ==

Version du 4 mai 2014 à 07:30

La francisation désigne l'extension de la langue française par son adoption en tant que langue maternelle ou non, adoption pouvant être subie ou voulue par les populations concernées[1],[2],[3],[4].

Dans le monde

Le nombre de francophones (au sens de « sachant lire et écrire le français » mais en excluant ceux sachant juste le parler car ces statistiques sont difficiles à obtenir) dans le monde ne cesse d'augmenter, passant de 106 millions en 1985[5] à 173,2 millions en 1997[6], 183 millions en 2005, 200 millions en 2007[7] et 220 millions en 2010 (+10 % par rapport à 2007)[8]. L'organisation internationale de la francophonie (OIF)[9] prévoit une très forte augmentation du nombre de francophones en Afrique avec la hausse du niveau d'éducation : leur nombre devrait atteindre 400 millions en 2025 puis 715 millions en 2050 (prévision revue à la hausse en 2010), puis atteindre 1 milliard en 2060 (prévisions revue à la hausse en 2013)[10] c'est-à-dire être multiplié par 5, alors que la population mondiale ne se multiplierait que par 1,5 sur la même période[11],[12]. Selon ces projections, la population francophone devrait donc passer de 3 % en 2000 à plus de 8 % de la population mondiale en 2050 et neuf francophones sur dix ayant de 15 à 29 ans seraient des Africains[12].

Selon l'OIF, le chiffre de 220 millions de francophones est sous-évalué[13], car il ne comptabilise que les personnes sachant écrire, comprendre et parler couramment le français, excluant ainsi du décompte une grande partie de la population africaine qui ne sait pas écrire[14]. Le français est aussi la langue dont la part relative de locuteurs augmente le plus rapidement dans le monde[9]. Quant au Conseil économique et social, il estime que le nombre mondial de personnes parlant et comprenant le français aurait dépassé la barre des 500 millions en 2000[15],[16].

Depuis sa création, de plus en plus de gouvernements rejoignent l'OIF : de 21 gouvernements à sa création en 1970, elle en compte 77 en 2013[17] (57 membres et 20 observateurs), les derniers l'ayant rejoint en 2012 étant le Qatar (membre) et l’Uruguay (observateur)[18], ce qui fait d'elle la plus grande organisation linguistique mondiale.

Le français est aussi la langue étrangère la plus apprise après l’anglais[19],[20]. Les personnes apprenant le français sont aussi en forte augmentation, près de 30 % entre 1994 et 2004[21] tous continents confondus, l'Afrique étant en tête avec une augmentation de 60,37 % de 1994 à 2002, passant de 32 808 681 apprenants du français en 1994 à 52 617 368 en 2002[22] et de 62 % de 1994 à 2004, suivie de l'Asie avec une augmentation de 48,8 % de 1994 à 2004[23].

En 2010, l'espace francophone représente 20 % du commerce mondial des marchandises, en augmentation par rapport à 2005[24].

En 2013, les 77 États et gouvernements de l’OIF totalisent 990 millions d’habitants, soit 14 % de la population mondiale.

Dès 2015, l'espace francophone, tout comme l'espace arabophone, devrait dépasser en population l'espace hispanophone, devenant ainsi le 3e au monde après les espaces anglophone et sinophone[25].

D'après une étude commander en 2014 par banque Natixis et Forbes Magazine, Le français sera la langue la plus parlée dans le monde en 2050,détrônant l'Anglais puis l'espagnol et finalement le mandarin en 2050.[26],[27],[28],[29],[30],[31].

Europe

Selon le groupe de prospective Global Europe Anticipation Bulletin (GEAB), l'importante croissance démographique de la France (et des pays francophones d'où viennent une grande partie des immigrants arrivant dans l'Union européenne) est la clé de la renaissance du français en tant que langue trans-européenne de premier plan. Du fait de ses quelque 80 millions de locuteurs (en rapide augmentation), le français est déjà la deuxième langue maternelle de l'Union européenne. L'effacement de la période de l'après-guerre, laquelle vit la langue française perdre de son attrait en tant que langue politique des élites, joue un rôle positif dans le regain de vitalité du français[32].

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[33],[34], le français est la deuxième langue étrangère la plus couramment maitrisée dans l'Union européenne des 27 parmi les plus de 55 ans avec 6,10 % derrière l'anglais et ses 11,70 %. Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise progresse à 7,94 % de la population (toujours deuxième) contre 21,59 % pour l'anglais. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français progresse encore à 9,05 %, toujours deuxième derrière l'anglais et ses 28,24 %, et désormais talonné par l'Allemand qui rattrape le français avec 8,73 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maitrisée dans l'Union après l'anglais avec 7,62 % des européens déclarant la maitriser contre 20,09 % pour l'anglais.

En 2012, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) décide de la mise en place de Centres de réussite universitaire en Europe centrale et orientale. Cette action entend renforcer l’enseignement du et en français et la présence francophone au sein des établissements membres de l’AUF en Europe centrale et orientale. Elle met en place au sein des universités partenaires des espaces didactiques dotés de ressources pédagogiques et d’équipements techniques de pointe, ainsi que des médiathèques ; l’ensemble favorise la diffusion de ressources francophones centrées sur l’apprentissage du français. 30 Centres de réussite universitaire seront installés dans des universités membres implantées dans 10 pays (Arménie, Bulgarie, Kazakhstan, Lituanie, Moldavie, Roumanie, Russie, Slovaquie, Turquie, Ukraine)[35].

Francisation historique de la France

Moyen Âge

Au Moyen Âge, la France n'a pas d'unité linguistique, car au début du IXe siècle le latin n'est plus qu'une langue « sacrée », on y parle différentes langues germaniques, basque, celtique, et romanes, ces dernières morcelées en différents dialectes, que l'on peut regrouper en trois différents groupes :

À cette époque le français n'était qu'une langue parmi d'autres, appelée le « françoys », « franceis », ou « françois ». Mais elle a pour atout de se trouver dans une région en explosion démographique, Paris et sa région[36]. Le françois s'enrichit donc très vite grâce à l'apport des autres parlers d’oïl alentour, et plus Paris prenait de l'importance, plus des gens de tout le pays y affluaient, apportant avec eux leur variante linguistique.

La période qui s'étend de la fin du XIe siècle au début du XIVe siècle correspond à une période de rayonnement du français médiéval. Le français devient une langue internationale, parlée dans toutes les cours des royaumes d'Europe, ce qui laissa des marques dans toutes les langues européennes. Elle devient la « lingua franca » du monde, les lois sont rédigées en français, la diplomatie se fait en français.

Les langues d'oïl, sous leur forme normande, s'introduisent en Angleterre dans le sillage de la conquête de ce pays par Guillaume le Conquérant en 1066. Puis le normand céda, le règne du français y durera plus de trois cents ans. Le vocabulaire anglais en a de profondes marques : 70 % à 72 % de l'anglais vient du normand ainsi que du français[37]. On raconte qu'à cette époque on parlait plus français en Angleterre qu'en France[38],[39],[40].

On voit l'importance que commence à prendre le français quand, en 1250, Saint Louis commande une traduction de la Bible en français. L'érudit florentin Brunetto Latini écrit en langue d'oïl son Livre du Trésor, vers 1265, et s'en explique en déclarant que c'est là, la « parlure plus délectable et plus commune à toutes gens ». Le chroniqueur vénitien M. da Canale assure, à la fin du XIIIe siècle, que « la langue française court le monde »[41].

C'est au XIIIe siècle qu'apparurent des œuvres littéraires en français. En 1298, Marco Polo rédige ses récits de voyages en français[42].

Ordonnance de Villers-Cotterêts

Mais c'est en 1539 que débute officiellement la francisation de la France avec la proclamation de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par François Ier : elle impose le français comme langue du droit et de l’administration en France, en remplacement du latin. Cependant[38], il ne faut pas en conclure que tous les Français parlent cette langue : les historiens estiment que 10 % à 20 % de la population parle la langue du roi au XVIe siècle[43]. Bien que l'ordonnance soit relativement longue avec ses 192 articles[44], seuls les articles 110 et 111 concernaient la langue :

Texte original :

  • 110. Que les arretz soient clers et entendibles et afin qu'il n'y ayt cause de doubter sur l'intelligence desdictz Arretz, nous voullons et ordonnons qu'ilz soient faictz et escriptz si clerement qu'il n'y ayt ne puisse avoir aulcune ambiguite ou incertitude, ne lieu a en demander interpretacion.
  • 111. Nous voulons que doresenavant tous arretz, ensemble toutes aultres procedeures, soient de noz courtz souveraines ou aultres subalternes et inferieures, soient de registres, enquestes, contractz, commissions, sentences, testamens et aultres quelzconques actes et exploictz de justice ou qui en deppendent, soient prononcez, enregistrez et delivrez aux parties en langaige maternel francoys et non aultrement.

En français moderne :

  • 110. Afin qu’il n’y ait cause de douter sur l’intelligence des arrêts de nos cours souveraines, nous voulons et ordonnons qu’ils soient faits et écrits si clairement, qu’il n’y ait ni puisse avoir aucune ambigüité ou incertitude, ni lieu à demander interprétation.
  • 111. Nous voulons donc que dorénavant tous arrêts, et ensemble toutes autres procédures, soient de nos cours souveraines ou autres subalternes et inférieures, soient des registres, enquêtes, contrats, testaments et autres quelconques actes et exploits de justice ou qui en dépendent, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties en langage maternel français et non autrement.

Temps modernes

En revanche, le français est couramment pratiqué dans toutes les cours européennes. En 1685, Pierre Bayle peut ainsi écrire que le français est « le point de communication de tous les peuples de l'Europe »[45]. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, les élèves apprennent toujours à lire en latin, qui a toujours le statut de langue de transmission du savoir. Le français est enseigné de manière rudimentaire : simples notions d'orthographe et de grammaire. De plus, les classes se déroulent toujours en dialecte local afin de se faire comprendre des élèves, car ces dialectes sont toujours utilisés comme langue courante en France.

En juin 1794 l'abbé Grégoire révèle qu'on ne parlait le français que dans 15 départements sur 83, il lui paraît paradoxal, et pour le moins insupportable, de constater que moins de 3 millions de Français sur 28 parlent la langue nationale, alors que dans toute la Nouvelle-France, cela fait plus de cent ans que le français est unifié et parlé couramment de Bâton-Rouge à Montréal[46].

Mais c'est la Révolution française qui va marquer une amplification considérable de la francisation du territoire avec le « plan Talleyrand », qui prévoit de n'enseigner que le français afin de chasser cette « foule de dialectes corrompus, derniers vestiges de la féodalité ».

Pour la première fois on associe langue et nation, le français est alors considéré comme le ciment de l'unité nationale[47].

Le 17 novembre 1794, en vue d'accélérer le francisation dans les campagnes, la Convention nationale adopte le décret de Joseph Lakanal et, le lendemain, toujours sur proposition de Lakanal, est décidée la création de 24 000 écoles primaires (une école par 1 000 habitants). Le gouvernement veut que le français s'impose là ou il y a des écoles, le décret du 27 janvier 1794 ordonne aux instituteurs de n'enseigner qu'en français « dans les campagnes de plusieurs départements dont les habitants parlent divers idiomes. »

Les dialectes cèdent donc progressivement la place à un enseignement du français, la loi Guizot de 1833 amplifie le phénomène de francisation : « l'instruction primaire comprend nécessairement […] les éléments de la langue française. »

En 1831 les lois visant à la francisation continuent à être votées, on peut par exemple voir cette directive de monsieur Auguste Romieu, sous-préfet de Quimper :

« Multiplions les écoles, créons pour l'amélioration morale de la race humaine quelques unes de ces primes que nous réservons aux chevaux ; faisons que le clergé nous seconde en n'accordant la première communion qu'aux seuls enfants qui parleront le français [...]. »

Dans toutes les écoles, l'enseignement doit être fait en français, comme on le remarque dans les règlements locaux comme par exemple le règlement pour les écoles primaires élémentaires de l'arrondissement de Lorient, adopté par le Comité supérieur de l'arrondissement en 1836 et approuvé par le recteur en 1842[48].

Vers 1880, les ministres de l’Instruction publique Jules Ferry et Jules Simon introduisent la notion de rédaction et de composition, puis l'étude de la littérature afin d'évoquer la dimension culturelle de la langue française.

2. Discipline

Article 19

Chaque classe commence et se termine par une prière en français, qui est arrêtée par le comité local sur proposition du curé.

Article 21

Il est défendu aux élèves de parler breton, même pendant la récréation et de proférer aucune parole grossière. Aucun livre breton ne devra être admis ni toléré. S'exprimer en breton et parler "grossièrement" font l'objet de la même prohibition[49].

Mais c'est la loi Ferry qui en 1881 institue la gratuité de l'école primaire et en 1882 la rend obligatoire, imposant finalement la langue nationale sur tout le territoire français et la démocratisant.

Pourtant en 1863, sur 38 millions de Français on en comptabilisait toujours 7,5 millions ne connaissant pas la « langue nationale ». D'après les témoignages de l'époque, les enfants des villages ne retenaient presque rien du français appris à l'école, celui-ci « ne laisse pas plus de trace que le latin n'en laisse à la plupart des élèves sortis des collèges ». Les élèves reparlent leur patois à la maison.

Au cours du XXe siècle et jusque dans les années 1960, les gouvernements ont adopté pas moins de 40 lois concernant surtout l'enseignement, la presse, l'administration et l'orthographe.

Au début du XIXe siècle, le ministère de l'éducation nationale trouvait que la francisation était trop lente, les autorités décidèrent donc de nommer des professeurs d'une autre région pour les rendre incapables de parler les patois et donc les forcer à utiliser le français.

La Grande Guerre a aussi participé à la francisation de la France, des hommes de toutes les régions se retrouvant ensemble à combattre avec comme seule langue commune le français, la francisation s'est donc encore amplifiée durant la Première Guerre mondiale[50].

En 1925, Anatole de Monzie, ministre de l’Instruction publique proclame : « Pour l'unité linguistique de la France, il faut que la langue bretonne disparaisse »[51].

En 1926, le grammairien Ferdinand Brunot écrit dans son Histoire de la langue française que les patois sont encore bien vivants dans les campagnes. Au XVIIIe siècle, comme de nos jours, le patois était chez lui partout où l'on causait au village […]. À l'heure actuelle, le français est la langue des villes, le patois, la langue des campagnes[52].

En 1972, Georges Pompidou, alors président de la République, déclare au sujet des langues régionales : « Il n'y a pas de place pour les langues et cultures régionales dans une France qui doit marquer l'Europe de son sceau. »[53].

C'est entre 1981 et 1995 que les premières mesures pour conserver les patois en voie de disparition vont être prises comme l'annonce le discours de François Mitterrand de 1981, à Lorient : « Le temps est venu d’un statut des langues et cultures de France qui leur reconnaisse une existence réelle. Le temps est venu de leur ouvrir grandes les portes de l’école, de la radio et de la télévision permettant leur diffusion, de leur accorder toute la place qu’elles méritent dans la vie publique. »

Pourtant, en mai 1997, l'inspecteur de l'Éducation nationale Daniel Gauchon déclarait qu'il fallait privilégier la culture et la langue françaises et non pas les langues régionales[54].

Francisation face aux langues étrangères en France

Contrairement à d'autres pays, la France a instauré beaucoup d'organismes chargés de créer une terminologie française et d'assurer « la défense et l'expansion de la langue », comme par exemple l'Académie française, qui rend obligatoire certains mots nouveaux, mais encore l'Association française de terminologie[55], qui travaille en collaboration avec l'Office québécois de la langue française (OQLF) et le Service de la langue française de la Communauté française de Belgique, le Haut Comité pour la défense et l'expansion de la langue française, ou même l'OIF, l'Organisation internationale de la francophonie, qui est chargée de protéger la francophonie mondiale et de participer à son expansion (la France est un des 70 membres).

Une autre date importante pour la francisation de la France est la loi 94-665 du 4 août 1994 ou « Loi Toubon », qui est la première loi en France, à l'instar de la loi « loi 101 » au Québec, à imposer clairement le français comme seule langue de la République française.

Son but est de défendre la langue française en France, non pas contre les patois, mais principalement contre l'américanisation de la France, elle vient s'appuyer sur une disposition introduite en 1992 dans la Constitution : « La langue de la République est le français ».

Le décret d'application du 3 juillet 1996 a mis en place un dispositif d'enrichissement de la langue française. Il impose l'usage des termes en français dans les services et établissements publics de l'État (articles 11 et 12 du décret) :

*Art. 11. - Les termes et expressions publiés au Journal officiel sont obligatoirement utilisés à la place des termes et expressions équivalents en langues étrangères :

1) Dans les décrets, arrêtés, circulaires, instructions et directives des ministres, dans les correspondances et documents, de quelque nature qu'ils soient, qui émanent des services et des établissements publics de l'État.

2) Dans les cas prévus aux articles 5 et 14 de la loi du 4 août 1994 susvisée relative à l'emploi de la langue française. La commission générale observe l'usage prévu au présent article des termes et expressions publiés.

*Art. 12. - Les listes de termes et expressions approuvés en vertu des dispositions réglementaires relatives à l'enrichissement de la langue française précédemment en vigueur sont assimilées aux listes publiées en vertu du présent décret. Elles peuvent être modifiées selon la procédure prévue aux articles 7 à 10 du présent décret.

En 2004, le sénateur Philippe Marini (UMP) fait une proposition de loi destinée à renforcer la loi Toubon.

En 2005, cette proposition est finalement adoptée à l'unanimité par le Sénat. Elle comporte des dispositions visant les entreprises : l'obligation faite aux chefs d'entreprises de soumettre au personnel un rapport sur l'utilisation de la langue française dans l'entreprise, la rédaction en français de l'ordre du jour du comité d'entreprise, ainsi que du procès-verbal consignant les délibérations.

Cette proposition de loi vise également les techniques de l'information et de la communication, les messages d'erreur par exemple.

En 2006, à la suite de l'application de la loi Toubon, des entreprises ont été condamnées en France pour usage illégal de l'anglais. Par exemple la société américaine GEMS, condamnée à 570 000 euros d'amende pour avoir transmis des documents en anglais sans traduction à ses salariés français[56]. Il en va de même des sociétés Nextiraone et Europ Assistance, elles aussi condamnées pour avoir voulu imposer à leurs salariés des logiciels en anglais sans traduction[57].

Le 19 juillet 2010 le journal Courrier International titrait : "Le français résiste, l’allemand collabore Face à l'avancée de l'anglais, Paris multiplie les lois protégeant l'utilisation de la langue de Molière et invente de nouveaux mots. À Berlin, le combat ne fait que commencer, mais il s'annonce difficile, car cela fait longtemps que l'allemand a déposé les armes, raconte le quotidien polonais Rzeczpospolita"[58],[59].

Albanie

La première francisation de l'Albanie se produisit en 1272, année où les Royaumes de Naples et d’Albanie étaient contrôlés par Charles Ier d’Anjou, frère de Saint Louis alors roi de France, laissant des traces profondes dans la culture albanaise.

Au début du XXe siècle, de nombreux journaux albanais étaient rédigés en français.

Puis en 1916, la République française de Korça en Albanie laissa derrière elle un lycée français. Durant les années 1920-1940, la législation albanaise existait en deux langues, albanais et français[60].

De 1900 à 1945, tous les documents destinés à la correspondance à l’étranger étaient rédigés en français.

En 1960, après la rupture avec le bloc communiste, la seule destination étrangère autorisée pour les étudiants albanais était la France, ce qui se traduisit par un augmentation des bourse d'étude accordées par la France durant les années 1960-1980 et par un regain d’intérêt pour le français sur le territoire albanais.

Mais la francisation moderne de l'Albanie commence en 1990 quand celle-ci rend le français l’une des langues secondes obligatoires dans toutes les écoles de la république.

En 1990 l’Albanie devient membre à part entière de l’Organisation internationale de la francophonie puis lance de grand programme de revitalisation du français[61]. Puis en 1991 l'Association des Albanais Francophones est créée[62].

Depuis les années 2000, de plus en plus de médias francophones s'implantent en Albanie : TV5 Monde est captable par voie hertzienne, RFI est recevable sur les bandes FM du pays, un bulletin francophone est même diffusé quotidiennement par l'Agence télégraphique albanaise. Récemment, le gouvernement d'Albanie a décidé d’autoriser la diffusion de toutes les chaînes francophones satellitaires sur le territoire[63].

En 2005, l'Albanie rejoint le CRÉFECO (Centre régional pour l’enseignement du français en Europe centrale et orientale)[64].

En plus des progrès médiatiques, l'Albanie décide d'adhérer à l’UREF (Université des réseaux d'expression française) puis à l'AIMF (Association internationale des maires et responsables des capitales et métropoles partiellement ou entièrement francophones), à l’APF (Agence de la presse francophone), au Forum francophone des affaires et enfin à l'AUPELF (Agence francophone pour l'enseignement supérieur et la recherche qui œuvre au développement de la « francophonie scientifique »).

Le nombre de francophones partiels ou complets décolle pour atteindre 30 % de la population totale ayant étudié le français en 2010.

Autriche

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[65],[66], le français est la troisième langue étrangère la plus couramment maitrisée en Autriche parmi les plus de 55 ans avec 3,34 % derrière, l'anglais (30,86 %) et juste derrière l'italien (3,45 %). Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise progresse à 6,89 % de la population, dépassant ainsi l'italien (5,29 %), contre 39,43 % pour l'anglais. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français progresse encore à 10,50 %, toujours deuxième derrière l'anglais et ses 52,35 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maitrisée en Autriche après l'anglais avec 6,80 % des autrichiens déclarant la maitriser contre 40,48 % pour l'anglais.

Allemagne

En 2012, le français est et reste de loin la deuxième langue enseignée en Allemagne[67] (27 %[68]), malgré l'hégémonie de l'anglais (74 %) et l'émergence récente, bien qu'encore assez faible, de l'espagnol. Cette importance du français n'avait pas bougé au cours des dernières décennies mais a accusé une régression de 7 % ces 5 dernières années[69].

En 2007, le français a remplacé l'anglais dans les écoles du Land de la Sarre en Allemagne, à la frontière avec la France. Le français y devient donc la première langue étrangère obligatoire. La Sarre est le seul Land allemand à faire du français, avec l’anglais, une seconde langue obligatoire dans les lycées. À l’université de la Sarre, les bacheliers allemands et français peuvent étudier parallèlement le droit allemand et français en vue de passer une licence de droit[70]. Plus d'un élève sur deux apprend le français en Sarre, car son enseignement y détient une exclusivité dès le primaire[71].

Belgique

Bruxelles

Les recensements linguistiques montraient une transition simultanée de l'unilinguisme néerlandophone vers le bilinguisme d'une part, et du bilinguisme vers l'unilinguisme français d'autre part.

Au cours des XIXe et XXe siècles, Bruxelles s'est transformée d'une ville quasiment entièrement néerlandophone en une ville bilingue, voire multilingue, avec le français pour langue majoritaire et lingua franca[72]. Bien qu'historiquement Bruxelles fût une cité dont les habitants parlaient le brabançon[73] — communément appelé « dialecte flamand »[74],[75] —, la situation linguistique bruxelloise changea radicalement au cours des deux derniers siècles. À côté d'une immigration française et wallonne, cette progression du français s'explique avant tout par la conversion linguistique de la population néerlandophone au cours des générations[76]. La raison en fut le manque de considération dont jouissait le néerlandais en tant que langue de culture au sein de la société belge[77], renforcé par l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux[78],[79].

Cette transformation démarra graduellement au XVIIIe siècle[80] mais prit toute son ampleur lorsque la Belgique devint indépendante et que Bruxelles déborda au-delà de ses murs[81],[82]. La francisation réelle et massive de la population urbaine ne commença cependant que dans la seconde moitié du XIXe siècle[83]. À partir de 1880[84], on constate une véritable explosion de bilingues au détriment des néerlandophones unilingues[78],[85]. Le néerlandais ne se transmettait plus à la génération suivante[86], ce qui a eu pour effet une augmentation considérable du nombre des francophones unilingues après 1910[87]. À partir des années 1960[88], à la suite de la fixation de la frontière linguistique[89] et de l'essor socioéconomique de la Région flamande[85], la francisation des néerlandophones a stagné[90],[91]. Selon une étude publiée en 2008[92] par un professeur de la Vrije Universiteit Brussel (VUB), 56,8 % des familles bruxelloises parlèrent le français à la maison en 2006, face à 7 % de familles néerlandophones. Il y avait également 8,6 % de familles bilingues néerlandais-français[72].

Selon une étude publiée en 2008 par un professeur de la VUB [92], cette francisation atteignait 95,55 % de francophones en 2006 contre 28,23 % de néerlandophones (le français restant la « lingua franca » de la capitale, et il s'avère que la connaissance du français augmente toujours avec une augmentation de 0,4 % comparé à 2000 alors que le néerlandais a chuté de 5,06 % de 2000 à 2006, passant de 33,29 % à 28,23 %). L'anglais, quant à lui, est devenu deuxième langue la plus connue mais elle reste une langue scolaire (elle n'est pas parlée à la maison).

Langue la plus souvent parlée
(19 communes)
Année Néerlandais Français Autre
1846 60,6 % 38,6 % 0,8 %
1910 49,1 % 49,3 % 1,6 %
1920 39,2 % 60,5 % 0,3 %
1930 34,7 % 64,7 % 0,6 %
1947 25,5 % 74,2 % 0,3 %

Le classement des cinq premiers de cette étude est repris ici, en comparant les chiffres de 2006 avec ceux de 2000 :

Top-5 des langues connues (le total est supérieur à 100, le multilinguisme étant courant)
2000 2006
1 Français 95,52 % 95,55 %
2 Anglais 33,25 % 35,40 %
3 Néerlandais 33,29 % 28,23 %
4 Espagnol 6,90 % 7,39 %
5 Arabe 9,99 % 6,36 %

Banlieue de Bruxelles

Ce phénomène est bien plus récent que la francisation de Bruxelles même. Cette progression du français se produit en plein territoire néerlandophone et davantage dans les villes éloignées de la capitale que dans les villes proches[93].

Le magazine Carrefour indiquait « Ce qui ressort de façon constante dans notre analyse, c’est l’importante hausse de naissances francophones dans des communes plus éloignées de la capitale, que ce soit dans l’arrondissement de Hal-Vilvorde ou dans celui de Louvain »[94]. La francisation des villes flamandes se produit à grande vitesse comme les villes de :

  • Crainhem (Kraainem), qui passe de 36,8 % de francophones en 2006 à 49,2 % en 2008 ;
  • Biévène (Bever), qui passe de 8,3 % de francophones en 2006 à 25 % en 2008 ;
  • Lennik, qui passe de 8 % de francophones en 2006 à 17,3 % en 2008 ;
  • Cortenbergh (Kortenberg), qui passe de 7,3 % de francophones en 2006 à 14 % en 2008[94].

Bulgarie

En 2012, l’AUF crée une antenne à Sofia, soulignant l’importance de la tradition francophone dans le pays, notamment celle de la Francophonie universitaire, mettant l’accent sur l’ouverture des universités bulgares à de nouvelles coopérations avec des universités francophones[35].

Espagne

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[95],[96], le français est la deuxième langue étrangère maitrisée en Espagne parmi les plus de 55 ans avec 2,93 % derrière l'anglais et ses 3,68 %. Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise progresse à 6,17 % de la population (toujours deuxième) contre 11,72 % pour l'anglais. Toutefois, parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français régresse à 4,19 %, toujours deuxième derrière l'anglais et ses 18,99 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maitrisée dans le pays après l'anglais avec 4,49 % des espagnols déclarant la maitriser contre 11,28 % pour l'anglais.

Catalogne

En 2008, la Catalogne, communauté autonome d'Espagne depuis 2006, rejoint en tant qu'observateur[97] l’Assemblée parlementaire de la Francophonie[98], qui se compose de Parlements et de groupes de parlementaires partageant les valeurs de la Charte de la Francophonie[99]. La Catalogne souhaite également rejoindre en tant qu'observateur l'Organisation internationale de la francophonie[100].

Roumanie

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[101],[102], le français est la première langue étrangère maitrisée en Roumanie parmi les plus de 55 ans avec 6,17 % devant l'anglais, deuxième, avec 2,78 %. Bien que détrônée par l'anglais parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise progresse néanmoins à 7,18 % de la population contre 13,08 % pour l'anglais. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français progresse encore plus pour atteindre 15,33 %, toujours derrière l'anglais et ses 32,42 %. Enfin, globalement, le français est la deuxième langue étrangère la plus maitrisée dans le pays après l'anglais avec 9,73 % des roumains déclarant la maitriser contre 16,75 % pour l'anglais.

Royaume-Uni

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[103],[104], le français est de loin la première langue étrangère maitrisée au Royaume-Uni parmi les plus de 55 ans avec 15,27 %, devant l'allemand (3,61 %) et l'espagnol (3,49 %). Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise régresse légèrement à 14,70 % de la population (toujours première) contre 5,77 % pour l'allemand et 4,96 % pour l'espagnol qui progressent toutes deux. Parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français régresse encore mais très légèrement à 14,62 % dans un contexte général de baisse globale des langues étrangères depuis que leur apprentissage n'est plus obligatoire. Enfin, globalement, le français est la première langue étrangère la plus maitrisée dans le pays avec 14,87 % des anglais déclarant la maitriser contre 4,50 % pour l'allemand et 4,24 % pour l'espagnol.

Serbie

Avec l'entrée de la Serbie dans l'Organisation internationale de la francophonie, plusieurs plans furent appliqués pour accentuer la francisation de ce territoire, amenant à la loi sur l'enseignement obligatoire d'une deuxième langue dans le cycle scolaire. Les effets de cette loi furent beaucoup plus importants que prévu, le nombre d’élèves passant de 29 000 apprenants en 2008 à 126 000 en 2010, c'est-à-dire une augmentation de (+434%en augmentation) en 2 ans[105].

Suède

Selon l'Eurobaromètre spécial numéro 386 de février/mars 2012 intitulé Les Européens et leurs langues[106],[107], le français est la troisième langue étrangère maitrisée en Suède parmi les plus de 55 ans avec 6,09 %, derrière l'anglais (43,56 %) et l'allemand (20,62 %). Parmi les personnes âgées de 35 à 54 ans, sa maitrise progresse à 7,72 % de la population (toujours troisième) contre 58,73 % pour l'anglais et 15,64 % pour l'allemand qui régresse. Toutefois, parmi les jeunes de 15 à 34 ans, la maitrise du français régresse légèrement à 6,74 % et se fait dépasser par l'espagnol qui connait une progression fulgurante à 9,99 %, et toujours derrière l'anglais en légère régression (57,48 %) et l'allemand en légère reprise (17,22 %). Enfin, globalement, le français est la troisième langue étrangère la plus maitrisée dans le pays avec 6,85 % des suédois déclarant la maitriser contre 52,45 % pour l'anglais et 17,97 % pour l'allemand.

Suisse

Depuis les années 1970, la Suisse se francise de plus en plus au détriment du romanche, de l'italien et de l'allemand[108]. En 1970, les francophones représentent 18,1 % de la population suisse, puis 18,4 % en 1980, 19,4 % en 1990, 20,4 % en 2000 et 22,8 % en 2010 (mais avec la possibilité de choisir plusieurs langues principales contrairement aux précédents recensements, résultant en un gain pour toutes les langues) [108]. Quant à la langue la plus parlée à la maison ou au quotidien le français représente 23,2 %, soit légèrement plus que pour la langue principale.

Alors que les germanophones sont en chute depuis 1941, où ils représentaient 72,6 % de la population suisse, ils n'en représentaient plus que 65 % en 1980 et 63,7 % en 2000[108].

Les francophones se sont aussi affirmés dans les régions francophones ; en 1990, ils représentaient 77 % des habitants des régions francophones, alors qu'en 2000 ils représentent plus de 81,6 % des habitants de ces régions.

« Dans les cantons francophones, la part des germanophones et des italophones est en recul tandis que celle des francophones augmente. » Cf. Extrait du recensement fédéral de la population 2000 (Le paysage linguistique en Suisse)[108].

Amérique

Canada

Panneau touristique bilingue au Yukon.

Sous la pression du Québec et des francophones du Canada, le 7 juillet 1969, la Loi sur les langues officielles est votée et le français obtient un statut égal à celui de l'anglais dans toutes les instances gouvernementales fédérales. Les francophones de l'extérieur du Québec obtiennent le droit d'aller à l'école publique en français de la même façon que les anglophones du Québec pouvaient le faire depuis des générations, des lois obligent toute notice d'aliment à être rédigée en anglais et en français ; tout service gouvernemental fédéral peut être effectué dans les deux langues, les lois doivent être disponibles dans les deux langues.

Depuis 1951, le nombre de francophones à l'extérieur du Québec a augmenté passant de 721 820 en 1951 à 935 692 en 1971[109] puis à 1 020 545 en 2001[110],[111]. Et c'est plus d'un quart de million d’anglophones hors Québec qui utilisent régulièrement le français au travail[112].

Le nombre de personnes parlant le français a quant à lui plus que doublé depuis la loi sur les langues officielles : d'environ 800 000 personnes en 1960, on est passé en 2006 à 2 561 960 de personnes qui auraient la capacité de le parler au Canada hors Québec. Au Québec, on recense 7 028 740 francophones[113]. Sur l'ensemble du territoire canadien, il y a maintenant plus de 9,5 millions de francophones[114]. La population dont le français est la langue parlée le plus souvent à la maison a, elle aussi, augmenté dans l'ensemble du Canada (+1,3 % de 1996 à 2001 et +2,4 % de 2001 à 2006)[115]. En 2011, le nombre de francophones atteint les 10 millions au Canada[116].

Au dernier recensement de 2011, une nouvelle tendance a pu être observé au Canada, l'augmentation importante des personnes nées francophones, due à un regain de natalité chez les francophones et une immigration francophone plus forte, presque toutes les régions et provinces du Canada ont vu leur population francophone maternelle augmentée de 2006 à 2011 : Canada (+4,7%en augmentation), Nouveau-Brunswick (+1.24%en augmentation), Ontario (+5,3%en augmentation), Terre-Neuve-et-Labrador (+35,4%en augmentation), Île-du-Prince-Édouard (-3,4%en diminution), Nouvelle-Écosse (-0,9%en diminution), Manitoba (+1,2%en augmentation), Saskatchewan (+7,7%en augmentation), Alberta (+25,6%en augmentation), Colombie-Britannique (+11,8%en augmentation), Yukon(+33%en augmentation), Territoires-du-Nord-Ouest (+13,1%en augmentation), Nunavut(+9,8%en augmentation), Québec (+4,6%en augmentation)[117],[118],[119],[120].

Québec

L'affichage bilingue heurte la fibre francophone et la sensibilité de certains Québécois, comme en témoigne le vandalisme sur ce panneau québécois bilingue ARRÊT-STOP en référence à la loi 101.

Les immigrants venus de France lors du régime de la Nouvelle France (1534-1759) ont constitué la première population francophone du monde à réaliser son unité linguistique, et cela, deux siècles avant la France, et sans véritable intervention étatique[121].

Le Québec travaille activement à la francisation de son territoire, depuis la mise en place en août 1977 de la Charte de la langue française (ou Loi 101). Le Québec est alors devenu la seule province unilingue francophone. Les autres provinces sont soit bilingues (exemple : le Manitoba, le Nouveau-Brunswick) ou simplement anglophones avec des facilités francophones (exemple : l'Ontario, la Saskatchewan). Par contre, depuis la loi sur les langues officielles du Canada, tous les territoires du Canada ont le français comme langue officielle[122].

Cette loi 101, qui est une charte visant à faire respecter la langue française et à franciser les immigrants du Québec, instaure des lois linguistiques inédites, par exemple l'obligation d'affichage unilingue en français à l'extérieur des commerces, et l'obligation pour tout affichage commercial intérieur d'avoir le texte français écrit plus gros que celui de toute autre langue[123].

La loi 101 force toute personne à étudier dans une école publique francophone, sauf si le père ou la mère a fait des études primaires ou secondaires au Canada dans une école anglophone. Le nombre d'élèves anglophones a chuté de 43 % en vingt ans, passant de 256 251 élèves anglophones en 1971-1972 à 111 466 en 1994-1995. Ce phénomène est encore plus accentué dans l'île de Montréal, où le nombre d'élèves étudiant en anglais a subi une diminution de 60 % entre 1971 et 1995[124].

Par ailleurs, un certificat de francisation est accordé aux entreprises de 100 employés et plus qui démontrent que leurs employés francophones peuvent travailler en français. (Le taux de certification des entreprises québécoises est passé de 71,4 % en 2002 à 80,7 %en augmentation en 2007[125]).

Cette politique de francisation est une réussite, la proportion d'anglophones étant passée de 14 % en 1971 à 7 % en 2006[126] et le pourcentage de nouveaux immigrants choisissant l'anglais comme langue d'étude étant passé de 90 % en 1966 à 4 % en 2006[127].

La connaissance du français dans l’ensemble du Québec est passée de 93,6 % en 1991 à 93,9 % en 1996 puis à 94,6 % en 2001[128]. Chez les personnes de langue maternelle anglaise, l'aptitude à parler le français est passée de 35 % en 1971 à 60 %en augmentation en 1991, à 67,2 %en augmentation en 2001[129], puis à 71 %en augmentation en 2006[130]. Chez les personnes de langue maternelle tierce, l'aptitude à parler le français est passée de 35 % en 1971[131] à 68,6 %en augmentation en 1991 à 73,5 %en augmentation en 2001[128],[132], puis à 75,3 % en 2006[133].

Estrie

L'Estrie, anciennement appelée « Eastern Townships » du fait de sa localisation frontalière avec les États-Unis, fut un territoire refuge pour les anglophones loyalistes fuyant la révolution américaine, l'empire britannique offrant des terres aux loyalistes dans cette région de la Nouvelle France récemment conquise. À partir des années 1760, la population est donc très largement anglophone.

Après 1812, une faible quantité de Canadiens-français arrivent dans la région, mais ils ne représentent qu'une petite minorité parmi la population anglophone[134]. Mais c'est dans les années 1840 qu'une grande vague d'immigration irlandaise et écossaise puis francophone débute. Alors que les francophones ne représentent toujours qu'une faible minorité parmi les autres, ils grandissent rapidement en raison d'une natalité record et d'une immigration qui ne cesse d'augmenter. Dans les années 1850-1860, ils commencent déjà à représenter une minorité importante[135].

En 1890, poussés par une des plus fortes natalités au monde, les Canadiens-français représentent plus de 70 % de la population de l'Estrie. Cette proportion francophone restera à peu près la même jusque dans les années 1930 où une grande industrialisation de la région pousse les travailleurs francophones à venir en Estrie, ce qui produit une nouvelle vague de francisation, les francophones de l'Estrie passent alors de 76 % en 1930 à plus de 88 % en 1960.

À la suite de l'explosion démographique de l'après-guerre, en 2001 les francophones représentaient plus de 97 % de la population de l'Estrie[136].

Nouveau-Brunswick

Bien que la population francophone du Nouveau-Brunswick ait chuté dramatiquement à partir de la prise de contrôle du territoire par les Anglais et du fait de la déportation des francophones et des lois antifrançaises prises jusque dans les années 1960, on assiste, depuis peu, à une refrancisation du territoire (de 1951 à 2001, la connaissance du français y est passée de 38 % à 43 %)[137].

En 1875, un compromis admettant la possibilité de communiquer et d'étudier en français dans les écoles primaires fut le premier pas en faveur des francophones du Nouveau-Brunswick. Puis en 1922, le premier hôpital francophone de la province vit le jour à Moncton : l’Hôtel-Dieu[138].

Mais il faut attendre les années 1950-1960 pour voir les débuts de la refrancisation du Nouveau-Brunswick. En 1954, Moncton recevait la première station radiophonique de langue française de Radio-Canada puis en 1959 le premier poste de télédiffusion francophone dans la même ville. Moncton devint alors le bastion francophone du Nouveau-Brunswick[138].

Mais la francisation s'intensifie le 12 juillet 1960 avec l'élection de Louis Robichaud, le premier Acadien élu premier ministre de la province du Nouveau-Brunswick. En 1963[139], l'Université de Moncton est créée[140]. Le Québec voisin, à majorité francophone, fait pression sur le Nouveau-Brunswick en défendant la cause francophone, et en 1969 la première loi sur les langues officielles, qui rend le français et l'anglais officiels sur le plan juridique, est votée [141].

Carte des régions francophones du Nouveau-Brunswick.

Article 16.2

  • Le français et l'anglais sont les langues officielles du Nouveau-Brunswick[142], ils ont un statut et des droits et privilèges égaux quant à leur usage dans les institutions de la Législature et du gouvernement du Nouveau-Brunswick. Mais les francophones trouvent qu'elle ne va pas assez loin, et les anglophones trouvent cette loi scandaleuse et font bloc contre elle, il faudra donc attendre jusqu'en 1977 pour que soient mis en vigueur tous les articles de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.

En 1981 est adoptée la loi reconnaissant l'égalité des deux communautés linguistiques officielles au Nouveau-Brunswick[143]. Se sentant menacés par cette francisation qui continuait de se renforcer, certains anglophones créèrent le parti Confederation of Regions (COR)[144] qui voulait abolir le bilinguisme au Nouveau-Brunswick. Le COR a obtenu près de 20 % des suffrages en 1991[145].

En 1988 la loi fédérale sur les langues officielles fut modifiée pour protéger et affirmer plus fortement le bilinguisme de la province. Le gouvernement canadien s'engageait à faire la promotion de la dualité linguistique et à appuyer le développement des communautés linguistiques en situation minoritaire. Mais c'est finalement en 2002 que le gouvernement conservateur de Bernard Lord a fini par adopter à l'unanimité une nouvelle loi sur les langues officielles ou loi 64[146], procédant ainsi à une mise à jour aussi nécessaire qu’attendue de la loi de 1969. Cette nouvelle loi demande la création d'un commissaire aux langues officielles et donne à la communauté francophone du Nouveau-Brunswick de nouveaux outils législatifs lui permettant d'affirmer sa présence et de poursuivre la francisation du territoire.

Article 29

  • Tout affichage public et autre publication et communication destinées au grand public et émanant d’une institution est publié dans les deux langues officielles. Les affichages du Nouveau-Brunswick sont donc en français et en anglais, tout comme la signalisation, les lois et toutes instances gouvernementales.

Depuis les années 1990-2000 les villes se francisent, par exemple la ville d'Edmundston, qui est passée de 89 % de francophones en 1996 à 93,4 % en 2006, la ville de Moncton (de 30,4 % en 1996 à 33 % en 2006), la ville de Tracadie-Sheila (de 94 % en 1996 à 96 % en 2006), Dalhousie (de 42,5 % à 49,5 %) et Dieppe (de 71,1 % en 1996 à 74,2 % en 2006). Certaines villes sont devenues majoritairement francophones, comme Bathurst, qui est passée de 44,6 % de francophones en 1996 à 50,5 % en 2006, ou alors Campbellton, qui est passée de 47 % en 1996 à 55 % en 2006[147],[148],[149].

Le nombre de francophones a augmenté de 12,4 % au Nouveau-Brunswick entre 1961 et 2001[150].

On remarque aussi que la connaissance du français augmente énormément dans les régions à majorité anglophone comme dans la région de Westmorland, qui passe de 44 % à 55 %. Mais la région ayant subi la plus forte francisation est le comté d'Albert, en 1951 seulement 1 % des habitants connaissaient le français, alors qu’en 2001 cette proportion est de 23 %[137],[151].

En 2010, la ville de Dieppe (Nouveau-Brunswick) instaure une loi rendant obligatoire l'affichage bilingue français-anglais avec le français précédant l'anglais, une première pour le Nouveau-Brunswick. Il est prévu que beaucoup d'autres villes du Nouveau-Brunswick emboîteront le pas[152].

Ontario

La part relative des anglophones ne cesse de chuter depuis les années 1990, au profit de celle des allophones et des francophones qui ne cesse d'augmenter depuis le milieu des années 2000. À l'origine de cette évolution, une forte immigration d'origine francophone mais aussi un taux de natalité francophone plus fort que celui des anglophones.

  • 1996 [153] : 441 675 en augmentation (4,10 %) en diminution
  • 2001 [154] : 485 630 en augmentation (4,25 %) en augmentation
  • 2006 [155] : 488 815 en augmentation (4,06 %) en diminution
  • 2009 [156] : 580 000 en augmentation (4,50 %) en augmentation
  • 2011 [157] : 611 500 en augmentation (4,76 %) en augmentation

Les anglophones, quant à eux, n'ont cessé de chuter en population relative.

  • 1996 : 7 825 770 en augmentation (72,77 %) en diminution
  • 2001 : 7 965 225 en augmentation (69,80 %) en diminution
  • 2006 : 8 230 705 en augmentation (68,42 %) en diminution
  • 2009 : 8 400 000 en augmentation (64,62 %) en diminution

Alberta

En Alberta, depuis 2006, la connaissance du français augmente très rapidement, passant de 469 680 personnes pouvant parler le français en 2006 à 539 665, soit une augmentation de 15% en 4 ans.

Plus frappant encore, l'augmentation du nombre de francophones dont le français est la langue maternelle, passant de 64 533 à 81 085, soit une hausse de 25,6% en 4 ans.

Colombie-Britannique

Une francisation lente et constante se produit en Colombie-Britannique depuis les années 1950, principalement en raison du système éducatif d'immersion en français qui est très populaire dans la province mais aussi à cause d'autres facteurs extérieurs, la connaissance du français passe de 3,5% en 1951, à 3,7% en 1961, 4,7% en 1971, 5,7% en 1981, 6,4% en 1991, 7% en 2001 puis 7,3% en 2006.

Saskatchewan

Région métropolitaine de recensement de Regina : selon le recensement de 2011, le bilinguisme anglais-français chez les personnes de langue maternelle anglaise (85,9 % de la population), est en progression constante, passant de 1,4 % chez les personnes de 65 ans et plus à 7,5 % chez les jeunes de moins de 20 ans. Il en est de même chez les allophones, le taux passant de 1,5 % à 4,5 %. La population totale bilingue anglais-français progressant également de 3,1 % chez les 65 ans et plus à 7,7 % chez les moins de 20 ans[158].

Francisation en Amérique du Nord

alternative textuelle
Toute inscription dans les voitures aux États-Unis est en français et anglais (Los Angeles).

L'introduction du français en Amérique du Nord est liée à l'existence de l'immense territoire de la Nouvelle-France et de la Louisiane française, qui couvrait presque la moitié des États-Unis actuels et une grande partie du Canada. C'est pour cela que beaucoup d'endroits portent un nom d'origine française comme Détroit, Bâton-Rouge, Trois-Rivières, etc. (voir la liste des noms de lieux d'origine française aux États-Unis, bien que cette liste ne regroupe qu'une infime partie de ces noms).

En Amérique du Nord, les principaux acteurs de la francisation sont le Québec, la Louisiane et l'Acadie. Bien que faible, la francisation se produit aussi aux États-Unis, en premier lieu grâce à la Louisiane qui, en 1968, crée le Conseil pour le développement du français en Louisiane, lequel ouvre des écoles de français et forme des professeurs à travers les États-Unis, mais aussi grâce au fait que les langues étrangères enseignées dans la plupart des écoles sont le français et l'espagnol.

Le Québec joue aussi un rôle important dans la francisation des États-Unis grâce à ses lois sur l'obligation de notices en français. De nombreux emballages d'aliments ou d'objets vendus aux États-Unis sont rédigés en français et en anglais, afin de pouvoir être vendus également au Canada. Par exemple, les messages de sécurité sur les voitures aux États-Unis sont tous rédigés en français et en anglais.

Les grandes entreprises québécoises participent beaucoup à la francisation à travers les États-Unis, en demandant à leurs employés de connaître le français ; pour ceux qui ne le connaissent pas, ils organisent des cours de francisation et, chaque année, un prix est remis aux entreprises ayant le mieux participé à la francisation (ce qui leur donne une très bonne image), on peut par exemple citer Zinc électrolytique du Canada Limitée[159], La capitale groupe financier inc[160] ou encore Cirque du Soleil, qui emploie plus de 3 000 personnes à travers les États-Unis[161].

Au cours du XIXe siècle, plus d'un million de Québécois émigrent aux États-Unis en raison de l'explosion démographique du Québec[162] la revanche des berceaux leur donne le taux de natalité le plus élevé du monde à cette époque (le nombre des Canadiens français est passé de 140 000 en 1791, à un million en 1871). Cette croissance de la population a créé une surcharge par rapport aux terres cultivées, et le problème ne pouvait être résolu par les structures existantes. C'est donc plus d'un million de Québécois qui émigrent vers les États-Unis, créant une francisation des villes du Maine et du Vermont.

Les territoires de la Nouvelle-France.

De nos jours certains comtés du Maine sont toujours francophones :

Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants

Le sondage le plus récent de l'Association des langues vivantes (2006) montre que les inscriptions pour l’apprentissage du français aux États-Unis sont à la hausse[163].

De plus, en 2008 le Conseil américain sur l'enseignement des langues étrangères a effectué un sondage indiquant qu'il y a davantage de personnes voulant étudier le français que toute autre langue étrangère aux États-Unis[164].

En 2009, l`Institut polytechnique et Université d'État de Virginie (Virginia Tech) a publié un article intitulé «French The Most Practical Foreign Language», en français : Le français la langue étrangère la plus utile. Cet article (Voir article) explique pourquoi le français est la langue la plus importante à étudier[165].

Les médias de Toronto commencent à parler de « La grande francophonie d’Amérique », projet du XXIe siècle[166].

Efforts de revitalisation du français en Louisiane

Panneau routier bilingue à l'entrée de la Louisiane.
Region officiellement francophone d'Acadiana

Entre 1916 et 1931 des lois successives bannissent la langue française dans les écoles. En 1921, la Constitution louisianaise déclare l’anglais seule langue autorisée.

Ce n'est qu'avec l'arrivée de James Domengeaux (1907-1988), que la refrancisation de la Louisiane débute. En 1968, il obtient l'adoption de la Loi 409, créant le Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL) qui a pour mission de « faire tout ce qui est nécessaire pour encourager le développement, l’utilisation et la préservation du français tel qu’il existe en Louisiane pour le plus grand bien culturel, économique et touristique de l’État »[167]. À cette époque, seulement le quart de la population parlait une variété de français, sans pouvoir ni le lire ni l'écrire[168].

Depuis la création du CODOFIL, les Louisianais ont pris conscience qu'il fallait sauvegarder cette culture française, plusieurs lois ont été votées comme :

  • la Loi no 408 (1968) prévoyant l'enseignement du français dans les cinq premières années des écoles primaires et les trois premières années des écoles secondaires ;
  • la Loi no 259 (1968) exigeant que les universités et les collèges forment des enseignants qualifiés en français ;
  • la Loi no 256 (1968) reconnaissant la langue française comme officielle dans la publication des avis juridiques et des contrats ;
  • la Loi no 458 (1968) autorisant l'établissement d'une station de télévision en français[169].

En 1971, la partie méridionale de la Louisiane est reconnue officiellement comme région francophone de l'État de Louisiane sous le nom d'Acadiana[170].

En 1976, publication du premier livre en français cadien, « Lâche pas la patate » de Revon Reed. Arrivée des premiers enseignants belges.

En 1987, pour la première fois, la Louisiane participe au Sommet de la Francophonie de Québec en tant qu'observateur.

En 1991, arrivée des premiers enseignants acadiens et en 1992 les premiers programmes d'immersion débutent.

C'est en 1994 que l’Université de Louisiane à Lafayette lance le premier programme de doctorat en Études francophones en Amérique du Nord.

En 1999, La FrancoFête célèbre trois cents ans de l’héritage français en Louisiane et, durant l'année 2000, on assiste à la création de la première section francophone du barreau louisianais[171].

2004 : Kathleen Babineaux Blanco est la première femme gouverneur d'origine francophone de la Louisiane[172].

De nombreux médias aident à la diffusion du français en Louisiane comme les radios : La voix de l’Amérique française[173], KLRZ et Radio Louisiane[174].

Les associations sont aussi très nombreuses, à tel point qu'en 1987 la ville de La Nouvelle-Orléans fonde le Council of Societies of Greater New Orleans afin de coordonner les organisations francophones de la ville.

Il existe une forte francophilie en Louisiane, et les liens avec le Canada, notamment avec le Québec, « porte-étendard de la francophonie en Amérique », y sont entretenus. Les dégâts causés par le passage du cyclone Katrina, en août 2005, ont permis de voir s’exprimer une solidarité particulière entre ces deux régions. Voici par exemple ce qu’écrit Charles Larroque, président de l’association Louisiane à la carte[175] : « Nous avons besoin, plus que jamais, du Québec. Nous avons la même mère, la même langue, une culture qui « nous » ressemble, qui « nous » rassemble… Oui ! Dira-t-on ! En Louisiane, la langue française est moins présente que jadis, mais cette langue est toujours vivante. »[176]

Afrique

Sur 53 pays, l'Afrique compte 32 pays francophones, soit plus de la moitié[177]. La zone francophone d'Afrique fait deux fois la taille des États-Unis[178].

Le français a été introduit en Afrique par la France et la Belgique pendant la période coloniale, le processus de francisation a continué après la période coloniale à cause de l'énorme étendue des territoires francophones en Afrique, si bien que des pays comme le Ghana ou le Nigeria, qui sont anglophones, se voient constamment francisés car complètement entourés de pays francophones.

Le français est devenu la langue la plus parlée d'Afrique, le nombre de locuteurs évolue très rapidement entre 1992 et 2002, le nombre d'apprenants du français en Afrique subsaharienne et océan Indien a augmenté de 60,37 %, passant de 22,337 millions à 34,563 millions de personnes[179].

On peut observer une tendance similaire au Maghreb. Cependant, les chiffres fournis par l'OIF pour le Maghreb ont été réunis avec ceux du Moyen-Orient ; le décompte exact pour les pays du Maghreb n'est donc pas possible mais on observe une augmentation de 10,47 millions à 18 millions d'apprenants pour cet ensemble, quand bien même le français n'est pas une langue officielle (Algérie). Il faut aussi considérer le nombre de locuteurs du français dans chaque pays pour se faire une idée de l'importance que joue le français en Afrique[179].

Pays africains non francophones ayant récemment rejoint l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) en vue d'une francisation:

Le français joue actuellement un rôle important en Afrique, servant de plus en plus de langue véhiculaire voire de langue maternelle (au Gabon, Côte d'Ivoire, Congo, Cameroun et Bénin notamment) dans un grand nombre de pays, et son utilisation s'intensifie. Il a donc été créé, en 2001, L'académie africaine des langues afin de gérer ce patrimoine linguistique[180].

Les pays africains francophones totalisent 363 millions d'habitants en 2013[181]. Leur population pourrait atteindre entre 785 millions[182] et 814 millions[181] en 2050. D'ores et déjà, il y a plus de francophones en Afrique qu'en Europe[179].

En 2012, les 8 348 460 internautes francophones représentent la 2e communauté d'internautes en Afrique subsaharienne après les 81 109 936 internautes anglophones (près de dix fois plus nombreux grâce à un développement d'internet plus rapide et non à une différence démographique)[183].

Burkina Faso

La progression de la maîtrise de la langue française au Burkina Faso se produit à grande vitesse ; en effet les Burkinabés déclarant avoir le français comme première langue couramment parlée sont passés de 20 947 en 1985 à 49 647 en 1996 (+137%en augmentation) puis à 151 184 en 2006 (+205%en augmentation)[184].

Quant aux francophones de plus de 10 ans sachant lire et écrire le français mais n'ayant pas forcément le français comme première langue couramment parlée, leur population à explosé grâce à un système éducatif unilingue francophone passant de 195 601 en 1985 à 993 552 francophones en 2006 (+467%en augmentation)[184].

Cette progression du français se produit principalement dans la capitale du pays Ouagadougou, qui a vu sa population de francophones multipliée par 10 en 20 ans[184].

En outre, le français ne cesse de gagner du terrain dans les écoles arabes (qui représentaient 54 % des écoles au Burkina Faso en 2003, dans un pays à 60 % musulman mais n'ayant que 2 % d'arabophones à la maison)[185].

Cameroun

Comme dans la plupart des pays d'Afrique, ces dernières années ont vu une très forte augmentation du français au Cameroun alors qu'en 2005 seulement 18 % de la population était composée de francophones « réels » et 26,8 % étaient des francophones « partiels ». Le français étant en progression constante au Cameroun; en 2010 plus de 60 % des camerounais écrivent le français et plus de 80 % le parlent, de plus, la plus grande ville Douala parle français à 99 %[184]. Le français progresse également comme langue maternelle ; une forte proportion de jeunes ne parle aucune langue camerounaise et n'utilise que le français[186].

Comme la plupart des autres pays d’Afrique, le Cameroun voit son nombre de francophones s'envoler passant de 46 % en 2005 à plus de 60 % en 2010(+14%)en 5 ans. Encore plus frappant, la capitale économique Douala est quant à elle passée de 98 % de francophones en 2008 à 99 % en 2010[187].

République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo maitrise de plus en plus le français, et depuis le début des années 2000, la proportion de francophone explose passant de 24 millions de francophone en 2005[188] à 31 million en 2010 (+22,6%) en 5 ans[184].

À Kinshasa, la capitale, le pourcentage de francophones évolue aussi fortement : en 2008, 87 % de la capitale parlait français, alors qu’en 2009, 92% parle le français[184].

Mali

En 1960 un recensement de la nouvelle république à estimé le nombre de francophones à 66 000, en 27 ans alors que la population avait doublé le nombre de francophones passe en 1987 à 620 000 (+840%en augmentation), se nombre passe à 918 647 en 1998 (+63%en augmentation) en 10 ans et atteint 2 200 000 (+139%en augmentation) en 2006[184].

Maroc

  • En 2012, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), un réseau mondial d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche francophones, inaugure son 10e Bureau régional, à Rabat, qui représente l'AUF en Tunisie, en Algérie et au Maroc, auprès de 98 établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Cette évolution structurante permet à l'AUF de renforcer son action en faveur de la formation et de la recherche francophones et d’envisager son avenir sereinement[189].
  • Au Maroc, en 2011, 79 % des films produits sont tournés en arabe, 17 % en français et 4 % en anglais[190].

Mozambique

Le Mozambique est un État officiellement lusophone mais connaît depuis 1992 une importante progression du français. Alors que ce pays n'est même pas entouré de pays francophones, des mesures sont prises depuis les années 1990 en faveur du français.

Alors que le nombre d’étudiants du français n’était que de 5 000[191] dans les premières années après sa réintroduction, il est de nos jours appris par plus de 50 % des 15 à 18 ans en plus d'être choisi comme option dans les départements universitaires des sciences sociales, de médecine, de droit ainsi que par les cadres de la police et des finances[192].

En 1992, le français devient obligatoire pour les classes de lettres et dans certains secteurs de l'enseignement supérieur[193].

Le 29 septembre 2006, le Mozambique rejoint l'Organisation internationale de la francophonie en tant qu'État observateur[194].

En 2009, le français est introduit en option à des niveaux inférieurs (9e et 10e, soit l'équivalent en France de la 3e et de la 2de[195])[196].

On s'attend à ce que les effectifs doublent dans une période de 5 ans dans le circuit scolaire. On prévoit aussi le lancement d’un mensuel français Flash Hebdo et l’élargissement du temps de diffusion du français sur les ondes radiophoniques, notamment grâce à Radio France Internationale[197].

De plus, il a été récemment annoncé que l'enseignement du français s’étendra aux classes scientifiques.

Le 24 janvier 2013, les 572 écoles secondaires du pays ont reçu chacune un dictionnaire de français[198].

Nigeria

Le Nigeria, qui est un État anglophone, se trouve « enclavé » entre des pays francophones :(le Bénin, le Niger, le Tchad et le Cameroun)[199].

C'est donc vers la fin des années 1990 – début 2000 qu'il a été fait état de la volonté du gouvernement fédéral nigérian de franciser le pays en envisageant notamment un enseignement obligatoire du français comme langue vivante, voire l'institution du français comme seconde langue officielle[200].

C'est donc dans ce contexte que le français devient progressivement langue officielle du Nigeria, comme le précise la section 1, no 10 de la Politique d'éducation nationale de 1998 : « L'enseignement du français a été déclaré obligatoire dans toutes les écoles ».

Le Nigeria a récemment fait preuve de son envie de francisation en appelant à un soutien accru à la formation de professeurs de français[200].

C'est en 1996 que le président nigérian, Sani Abacha, déclarait devant le Nigerian Institute for International Affairs que « le Nigeria est résolu à lancer un programme national d'apprentissage linguistique qui permettra, rapidement, à notre pays de devenir parfaitement bilingue[201] ».

Aujourd'hui, plus de 91 % des élèves étudient le français dans le premier cycle du secondaire et le français est considéré comme la plus importante langue étrangère parlée au Nigeria[202].

Tunisie

En 2012, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), un réseau mondial d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche francophones, ouvre à Tunis son nouvel institut de la Francophonie pour l’ingénierie de la connaissance et la formation à distance. Cette évolution structurante permet à l'AUF de renforcer son action en faveur de la formation et de la recherche francophones et d’envisager son avenir sereinement[203].

Zambie

La Zambie, État anglophone, a connu au début des années 2000 ces dernières années une progression du français, comme le titrait en 2002 le journal africain SYFIA Info : « L'étonnante progression du français en Zambie »[204].

Le français est introduit pour la première fois dans le système scolaire zambien en 1954 avec une seule classe de français de 22 élèves, puis en 1964 l'enseignement s'étend à une douzaine d'écoles. Dans les années 1990, il y a déjà plus de 100 écoles publiques de français en Zambie[205].

Asie

De 1994 à 2004 le nombre d'étudiants en français a augmenté de 48,8 % en Asie[206].

En septembre 2006[207], le programme VALOFRASE[208] (Valorisation du français en Asie du Sud-Est) a été lancé grâce à l'Agence universitaire de la Francophonie, l'Organisation internationale de la Francophonie, la Centrale des syndicats au Québec, la Wallonie-Bruxelles à Hanoï et la Coopération française.

Chine

« Avec un total d'environ 100 500[209] apprenants de français à l'université, et un corps enseignant de plus de 700 professeurs chinois de français et 55 professeurs français, la population chinoise montre un intérêt jamais démenti pour la langue française »[210]. Le réseau des 15 Alliances françaises en Chine accueille près de 28 000 étudiants chaque année alors que près de 24 000 Chinois étudiaient dans une université française en 2009.

« Il n’y a dans aucun autre pays un développement du français aussi fort qu’en Chine », affirme le directeur de l’Alliance française de Canton[211],[212]. Récemment les entreprises chinoises demandent de plus en plus de francophones pour pouvoir investir en Afrique.

Viêt Nam

Au Viêt Nam les étudiants passant par le VALOFRASE ont un taux de réussite au concours d’entrée à l’université d'environ 70 % alors que la moyenne nationale est de 15 %[213].

Plus de 113 667 étudiants ont choisi le français comme langue d'étude en 2007.

40 provinces sur 64 proposent l'apprentissage du français à l'école[214].

Cambodge

Alors qu'avant le lancement du programme VALOFRASE les étudiants en français au Cambodge étaient peu nombreux, en 2007-2008 45 434 étudiants décident de choisir le français comme langue d'apprentissage, ce nombre passe à 98 184 durant l'année 2008-2009 monte à 114 529 durant l'année 2009-2010[215] puis atteint 128 097 durant l'année 2010-2011[216].

De plus, le nombre de régions proposant le français passe de 16 sur 24 en 2006 à 21 sur 24 en 2009[215] puis finalement à 24 sur 24 en 2011[217].

Laos

Au Laos le nombre d'étudiants diplômés du baccalauréat augmente de 400 % de 2004 à 2006 et de 935 % de 2004 à 2009[218].

Francisation au Laos
(Laos)
Année Élèves apprenant le français Nombre de professeurs de français Nombre d'établissements enseignant le français
2009-2010 2639 en augmentation 129 en augmentation 84 en augmentation
2010-2011 30665 en augmentation 152 en augmentation 95 en augmentation
2011-2012 37877 en augmentation 191 en augmentation 113 en augmentation
2012-2013 46177 en augmentation 228 en augmentation 128 en augmentation

Thaïlande

En 2008 la Thaïlande décide de devenir membre de l'Organisation Internationale de la Francophonie [219], à la suite de la francisation qui se produit en Asie mais aussi du fait que la Thaïlande partage des frontières avec deux anciennes colonies françaises, le Cambodge et le Laos.

En 2009, le français est la deuxième langue étrangère étudiée au secondaire[220].

Inde

En Inde l'apprentissage de la langue française est en très forte augmentation depuis le début des années 2010, étant apprise par près de 500 000 personnes, elle devient donc la première langue étrangère apprise dans le pays.

Elle est surtout apprise grâce l'apprentissage en ligne ou formation en ligne, et est considérée comme une langue d'avenir[221],[222].

Francisation dans d'autres langues

La langue qui a été le plus francisée est sans aucun doute la langue anglaise, qui est composée d'environ 60 à 70 % de mots d'origine française et latine (environ moitié de chaque)[réf. nécessaire][223],[224].

Liste de termes français utilisés en anglais : List of French words and phrases used by English speakers (en)

Francisation dans les institutions internationales

Organisation des Nations unies

La première francisation de l'Organisation des Nations unies intervient dès sa création, faisant du français une des six langues officielles de l'organisation mais aussi la seule langue officielle de fonctionnement avec l'anglais.

En 2013, un forte progression de l'usage du français est observée à l'ONU[225], principalement en raison du regroupement des États africains en un fort groupe francophone.

Principaux organismes acteurs de la francisation dans le monde

Il existe beaucoup d'organismes francophones qui œuvrent à la diffusion, à la protection et au rayonnement du français de par le monde.

On peut par exemple citer :

  • OIF (Organisation internationale de la francophonie)
  • L'AFAL (Association francophone d'amitié et de liaison)
  • Le CIFLE (Comité international pour le français langue européenne)[226]
  • TV5 Québec Canada
  • TV5 Monde (chaîne de télévision généraliste francophone internationale.)
  • RFI (Radio France Internationale)
  • L'AIMF (Association internationale des maires francophones)
  • L'Impératif français (Organisme culturel de recherche et de communication voué à la promotion de la langue française, de la culture d'expression française et de la francophonie)[227].
  • L'AUF (Agence universitaire de la Francophonie)
  • Le FIPF (Fédération internationale des professeurs de français)
  • L'ADIFLOR (Association pour la diffusion internationale francophone de livres, ouvrages et revues)
  • L'UIJPLF (Union internationale de la presse francophone)
  • L'IFRAMOND (Institut pour l'étude de la francophonie et de la mondialisation)[228]
  • L'APF (Assemblée parlementaire de la francophonie)
  • L'AHJUCAF (Association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l'usage du français)
  • Francopol (réseau international regroupant les organisations et les écoles de formations policières francophones.)
  • L'Alliance française (fondation française de droit privé reconnue d’utilité publique et dont la mission est la promotion de la langue et de la culture française à l’étranger.)
  • France 24 (chaîne de télévision française d’information internationale en continu.)
  • L'APDLF (Association Pour la Défense de la Francophonie)[229]
  • L’ADF (Association défense du français)[230]
  • L'ALF (Avenir de la langue française)
  • L'IFADEM (L’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres)[231]
  • Le CODOFIL (Conseil pour le développement du français en Louisiane)
  • L'APFA (Action pour promouvoir le français des affaires)[232]

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Voir aussi

Notes et références

  1. http://www.cnrtl.fr/definition/francisé
  2. Dictionnaire Général Et Grammatical, Des Dictionnaires Français, Tome 2d, 1851.
  3. Nouveau Vocabulaire Français, Où L'on A Suivi L'orthographe Adoptée.
  4. Le Québécois - Dictionnaires et Langues.
  5. « 106 millions de francophones en 1985 (Haut Conseil de la Francophonie ) », sur www.ladocumentationfrancaise.fr (consulté le )
  6. [PDF]« « La francophonie de demain : essai de mesure de la population appartenant à la francophonie d’ici 2050 », par Richard Marcoux et Mathieu Gagné », sur www.erudit.org (consulté le )
  7. Rapport de L'OIF 2006-2008 sur www.francophonie.org.
  8. La langue française dans le monde 2010 sur www.francophonie.org.
  9. a et b Rapport Francophonie 2008-2010 du Secrétaire général de la Francophonie OIF, Nathan, 384 pages.
  10. http://www.lefigaro.fr/culture/2013/03/20/03004-20130320ARTFIG00318-un-milliard-de-francophones-en-2060.php
  11. [PDF]Cahiers québécois de démographie, vol. 32, no 2, 2003, p. 273-294., sur www.erudit.org.
  12. a et b Richard Marcoux, Agora: La francophonie de demain.
  13. Francophonie : un avenir africain sur www.tv5.org.
  14. L’Afrique, un continent refuge pour la francophonie sur www.afriqueavenir.org.
  15. Les derniers discours, sur www.francophonie.org.
  16. Prochains évènements, sur www.conseil-economique-et-social.fr.
  17. http://www.francophonie.org/-77-Etats-et-gouvernements-.html
  18. http://www.francophonie.org/Les-membres-de-l-OIF-classes-par.html
  19. « 12 bonnes raisons générales d’apprendre le français… », sur Ambassade de France (consulté le )
  20. (fr)[PDF]« Promouvoir la Langue française dans le monde », sur www.diplomatie.gouv.fr (consulté le )
  21. « Rapport d'information de l'Assemblée nationale », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  22. Rapport de la francophonie 2006-2007
  23. « Rapport d'information la situation de la langue française dans le monde », sur ministère des Affaires étrangères (consulté le )
  24. francophones représente 20 % du commerce mondial sur www.francophonie.org.
  25. Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone, « Aperçu sur quelques espaces linguistiques dans le monde », sur francophonie.org (consulté le )
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  27. http://www.france24.com/fr/20140326-francais-langue-etude-2050-forbes/
  28. http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/25/francais-sera-langue-plus-parlee-2050-250956
  29. http://www.lesinrocks.com/2014/04/07/actualite/le-francais-sera-t-il-la-langue-la-plus-parlee-en-2050-11496161/
  30. http://lci.tf1.fr/france/le-francais-langue-du-futur-8390338.html
  31. http://www.actualitte.com/patrimoine/le-francais-langue-la-plus-parlee-du-monde-en-2050-49097.htm
  32. (en) Global Europe Anticipation Bulletin (GEAB), Which languages will the Europeans speak in 2025? Heavy trends in the EU’s new linguistic equilibriums in one generation from now, Excerpt GEAB no 13 (March 16, 2007) : « The revival of French: The significant demographic growth of France (and French-speaking countries where a large part of EU immigrants come from) is key in the revival of French as a major trans-European language. With some 80 million « native » French-speakers (fastly growing), French is already the EU’s second mother-tongue. The fading away of the post-1939/1945 era, which initiated the collapse of the French language’s attractiveness as the political language of the elites (3), plays a positive role in French’s renewed vitality. »
  33. http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_386_fr.pdf
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  72. a et b (nl) Rudi Janssens, « Taalgebruik in Brussel en de plaats van het Nederlands — Enkele recente bevindingen », Brussels Studies, n°13, (consulté le )
    Traduction en français: L’usage des langues à Bruxelles et la place du néerlandais. Quelques constatations récentes.
    Rudi Janssens est sociologue linguistique et professeur à la faculté de philosophie et lettres de la Vrije Universiteit Brussel (VUB). Page d'accueil : Rudi Janssens sur le site de Brio.
  73. Sera de Vriendt, Els Witte, Ann Mares (réd.), « À propos du sens de l'expression 'parler bruxellois' », 19 keer Brussel; Brusselse Thema's (7), VUBPress (Vrije Universiteit Brussel), (ISBN 9054872926, consulté le ), p. 43 [PDF]
    . L'auteur est professeur émérite en philologie germanique de la Vrije Universiteit Brussel (VUB).
  74. Claude Javeau, Le cadre socio-politique de l'usage des langues dans la Région de Bruxelles-Capitale [275-281], Bruxelles, De Boeck & Larcier, coll. « Het statuut van Brussel / Bruxelles et son statut », , 817 p. (ISBN 2-8044-0525-7)
    L'auteur est professeur ordinaire à l'Université libre de Bruxelles.
    Rédaction : Els Witte (Vrije Universiteit Brussel), André Alen (Katholieke Universiteit Leuven), Hugues Dumont (Facultés universitaires Saint-Louis) & Rusen Ergec (Université libre de Bruxelles)
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Articles connexes

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