Mézières-en-Santerre

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Mézières-en-Santerre
Mézières-en-Santerre
Mairie.
Blason de Mézières-en-Santerre
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Paul Viollette
2020-2026
Code postal 80110
Code commune 80545
Démographie
Population
municipale
533 hab. (2021 en diminution de 7,79 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 47′ 12″ nord, 2° 33′ 21″ est
Altitude Min. 63 m
Max. 105 m
Superficie 10,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Mézières-en-Santerre
Liens
Site web www.mezieres-en-santerre.fr

Mézières-en-Santerre est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

À une quinzaine de kilomètres au sud-est de l'agglomération amiénoise, Mézières-en-Santerre, située sur le plateau du Santerre, est traversée par l'ex-route nationale 334 (actuelle RD 934) (Amiens - Noyon) et est aisément accessible par les autoroutes A1 et A29.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Le sol de la commune est de nature argileuse, il est composé du limon des plateaux. En dessous du limon se trouve le calcaire, la craie qui affleure ici et là[1].

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le relief de la commune est celui du plateau du Santerre dont l'altitude culmine à 101. Au nord du village un vallon se dirige vers la vallée de la Luce et se termine à Démuin[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Aucun cours d'eau ne traverse la commune.

La nappe phréatique se trouvait à la fin du XIXe siècle à 52 m au-dessous du niveau du sol[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mézières-en-Santerre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87 %), zones urbanisées (4,9 %), forêts (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat[modifier | modifier le code]

La commune présente un habitat groupé excepté un écart au lieu-dit « Maison blanche ».

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 40, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens ; (ligne no 45, Moreuil - Montdidier)[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouve plusieurs formes pour désigner Mézières-en-Santerre dans les textes anciens : Maceria (1120), Maseres (1133), Maiseres (1144), Mausières, Maizières, Maissières, Maisieres-en-Sancters (1428), Mesieres-en-Santerre (1452), Mesieres, Meizieres (1648), Mézières (1698). Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Mézières[15].
Mézières proviendrait du latin Maceriae, dont la signification pourrait être « ruines » (d'où le français masures), ou « fortifications ». Le terme Mézières signifierait enclos[1]. Souvent antiques terme employé comme nom de lieu a l'époque romaine .

Le Santerre est une région naturelle située au cœur de la Picardie, et de l'actuelle région Hauts-de-France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

L'ex-RN 334 est l'ancienne via Agrippa, voie romaine reliant Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) par Augusta Suessionum (Soissons) et Samarobriva (Amiens), et connue localement sous le terme de chaussée Brunehault.

Des vestiges de villa gallo-romaine ont été mis en évidence par Roger Agache, grâce à la prospection aérienne.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le premier seigneur connu du lieu est le chevalier Pierre de Mézières qui fonde, en 1190, la chapelle Saint-Nicolas. Le château fort à totalement disparu, ainsi que la maladrerie. En 1224, le chevalier Gilles de Mézières donne des biens à l'abbaye Saint-Martin-aux-Jumeaux d'Amiens. La seigneurie passe ensuite par héritage à Pierre de Poix.

Le , Charles le Téméraire établit son camp à Mézières[1]. Il se rend ensuite à Lihons puis à Péronne[16].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Jehan de Béthisy, d'une famille originaire de Béthisy-Saint-Pierre achète le domaine de Mazières en 1559 à Antoine Vigier. Les successeurs vont garder la possession en portant le titre de marquis de Mézières jusqu'à la Révolution française. Ils sont également au XVIIIe siècle châtelains de Bourbourg. Le blason de la commune provient des armes de cette famille[17].

Mézières est ravagé par les Espagnols au XVIIe siècle. Le village est incendié en 1636 et en , les troupes de Louis II de Bourbon-Condé au service du roi d'Espagne ravagèrent le Santerre et Mézières lorsque les Espagnols lèvent leur camp de Guerbigny[16].

Le , un arrêt du Conseil du roi réunit les biens de la maladrerie de Mézières à ceux de l'Hôtel-Dieu de Montdidier[18].

Avant 1789, Mézières fait partie de l'élection, du bailliage, prévôté et grenier à sel de Montdidier[1].

Gédéon de Béthisy, marquis de Mézières, a été le premier mari de Barbe de Hamel de la famille de Hamel de Bellenglise[19].

Eugène Marie de Béthisy, (mort en 1721), chevalier, marquis de Mézières, (Mézières-en-Santerre), en Picardie, devient châtelain-vicomte de Bourbourg par "achat" en 1720. Il épouse Éléonore Oglethorp le . Il est lieutenant-général des armées du roi, gouverneur des ville et citadelle d'Amiens et de Corbie, grand bailli d'Amiens, commandant pour le roi dans les provinces de Picardie, Champagne, Artois, Cambrésis et Hainaut. Il meurt le [20]. Son épouse gère ses biens après sa mort, et les partage en 1733[21]. Elle habite à Paris dans le quartier de Saint-Germain des Prés, en 1731; le couple semble avoir déjà connu lui-aussi des difficultés financières si on se réfère à l'acte de 1731 évoqué ci-dessous.

Eugène Éléonore de Béthisy, (né en 1709), fils aîné des précédents, reçoit lors du partage, les biens de Bourbourg. Chevalier, marquis de Mézières, maître de camp de cavalerie, puis en 1757 lieutenant-général des armées du roi, gouverneur de Longwy (Longwy?), représenté par Maître François Philippe de Préville, avocat au Parlement de Paris[22], il connait des difficultés financières importantes[23]. En 1731, sa mère appelée haute et puissante dame Éléonore Oglethorpe, veuve de haut et puissant seigneur Messire Eugène Marie de Berthisy, met en location des biens de la châtellenie de Bourbourg à la demande des créanciers de la famille, dont des bourgeois parisiens. Plusieurs personnes, dont des laboureurs, se montrent intéressées et enchérissent pour des fractions des biens. Les difficultés financières évoquées amènent Eugène Éléonore à multiplier les procès pour essayer de récupérer des revenus, contre le magistrat de la ville et de la châtellenie, (en 1740, le magistrat s'oppose à ce qu'il prenne la qualité de seigneur de Bourbourg comme il prétend de le faire car la terre appartient au roi[24]), contre ses tenanciers, contre le roi même. Trop endetté, ses biens sont saisis[25].

Eugène-Eustache de Béthisy (1739-1825), lieutenant des armées du roi, marquis de Mézières, châtelain de Bourbourg, dont il vend les possessions pour régler les dettes de son père Eugène Éléonore, émigre pendant la Révolution puis se fixe à Paris[17].

Mgr Henri Benoît Jules de Béthizy de Mézières (1744-1817), né à Mézières, mort à Londres, fut le 64e et dernier évêque d'Uzès[17].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1814-1815, à la fin de l'épopée napoléonienne, les cosaques occupent la commune.

Richard de Béthisy, fils d'Eugène-Eustache, marquis de Mézières, est fait pair de France en 1823[17].

Guerre de 1870[modifier | modifier le code]

Le , s'est déroulé aux abords du lieu-dit « Maison blanche » un combat d'avant-garde qui opposa Français et Prussiens. Sous les ordres du colonel du Bessol et du lieutenant-colonel Pigouche, les chasseurs à pied, les soldats de l'infanterie de marine et les mobiles renforcés par deux batteries d'artillerie menèrent une reconnaissance offensive, en partant de Villers-Bretonneux. Les Français furent accueillis par une fusillade nourrie de l'infanterie prussienne mais l'infanterie de marine dispersa l'ennemi. L'artillerie française, quant à elle, tirant une soixantaine de coups de canon mit en fuite un régiment de uhlans[26].

Les soldats français et allemands tués au combat sont enterrés dans le cimetière communal de Mézières et un monument y a été érigé. Chaque année jusque 1914, une cérémonie commémorative se déroulait au cours de laquelle des couronnes de fleurs étaient déposées[1].

En 1892, Mézières possède un hospice géré par les religieuses[27].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Au début de la Première Guerre mondiale, Mézières-en-Santerre subit l'occupation allemande d'août-, elle se trouve à l'arrière du front[28],[29],[30],[31],[32], notamment lors de la bataille de la Somme[33] L'armée française construisit une ligne de chemin de fer militaire à voie étroite du système Péchot, encore existante en 1920, afin de desservir le front puis permettre la reconstruction[34], avec notamment une gare de ravitaillement à Mézières-en-Santerre[35],[36],[37],[38],[39],[40]. Des installations de l'artillerie lourde sur voie ferrée y furent aménagées[41].

La commune est située dans la zone de combat en 1918, en particulier lors de l'offensive du Printemps et de la bataille d'Amiens (1918)[42],[43],[44].

Entre-deux-Guerres[modifier | modifier le code]

À l'issue de la guerre, Mézières-en-Santerre avait subi d'importants dommages de guerre. La reconstruction se déroule durant l'entre-deux-guerres[34],[45]. Des baraquements sont construits pour servir d'habitat provisoire. L'église Saint-Martin reste, aujourd'hui, le bâtiment emblématique de la reconstruction du village.

La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [46].

La voie ferrée construite pendant la guerre existe encore toujours en 1920 et sert à acheminer les matériaux de la reconstruction, avec notamment une gare de ravitaillement.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1793 du canton de Moreuil[15], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du .

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[47], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[48],[49]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[50] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [51] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [52], qui prend effet le .

La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[53]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1951 ? Marcel Gris SFIO Ancien instituteur
mars 2001 2014 Jacques Pommier[54]    
2014[55] juillet 2020[56] Hervé François   Principal du collège Parmentier de Montdidier
juillet 2020[57] En cours
(au 5 juillet 2020)
Paul Viollette   Cultivateur

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[59].

En 2021, la commune comptait 533 habitants[Note 3], en diminution de 7,79 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
703753719712746816833825857
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
858847870847841766708643630
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
652622601410361373355346360
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
392391344404453493531526554
2015 2020 2021 - - - - - -
578540533------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

À la rentrée scolaire 2016-2017, l'école publique de Mézières compte 96 élèves. Elle est située en zone B, dans l'académie d'Amiens[61].

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie de la commune est marquée par une forte vocation agricole.

Un parc de huit éoliennes est édifié par le groupe Valorem en 2016-2017 sur les communes du Plessier-Rozainvillers, d’Hangest-en-Santerre et de Mézières-en-Santerre, après un financement participatif ouvert notamment aux riverains[62].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Oratoire marial de 1954[27].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

La commune a adopté les armes de la famille de Béthisy qui détint la seigneurie de 1559 à 1789.

Blasonnement :

  • d'azur fretté d'or.[65]

Ornement extérieur :

  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 3 novembre 1920 : « située en 1918 sur la ligne de bataille a été l'objet de nombreux bombardements qui l'on entièrement détruite. A toujours montré dans les épreuves un calme et une dignité incomparables, en attendant l'heure de la victoire. »[66]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 1914, 1916, 1918, 2016-Destruction, reconstruction, Mémoire d'un territoire en guerre, Communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM), 2016.
  • Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu en 1911 ; Paris, Res Universis, 1993 pp. 146–149.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Notice géographie et historique sur la commune de Mézières-en-Santerre, rédigée par A. Decerisy, instituteur, 189?, Amiens Archives départementales de la Somme - Lire en ligne
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Mézières-en-Santerre et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  15. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. a et b Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu en 1911 ; Paris, Res Universis, 1993, p. 149.
  17. a b c et d « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  18. Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu en 1911 ; Paris, Res Universis, 1993, p. 147.
  19. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 413, lire en ligne.
  20. Louis Moréri, Supplément au grand dictionaire historique, généalogique, géographique, (lire en ligne), p. 97-98.
  21. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la Châtellenie de Bourbourg, Coudekerque Branche, 2001, Editions Galaad Graal, p. 210.
  22. Georges Dupas, op. cit., page 232
  23. Georges Dupas op. cit. page 72
  24. Inventaire des archives communales de Bourbourg, série AA, page 8
  25. Georges Dupas, op. cit., page 211
  26. Wimet, P.-A., « La Campagne du Nord en 1870-1871. Souvenirs du Lieutenant-Colonel Pigouche. Commandant l'artillerie du 22e corps à l'Armée du Nord », Revue du Nord, Persée, vol. 21, no 82,‎ , p. 99–120 (DOI 10.3406/rnord.1935.1677, lire en ligne, consulté le ).
  27. a et b André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 224 (ASIN B000WR15W8).
  28. Section photographique de l'armée, « Photo : Mézières. Remise de décorations au 2e régiment d'infanterie. Défilé des troupes devant le drapeau », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin août 1916 (consulté le ).
  29. Section photographique de l'armée, « Photo : Mézières ? (près). Général Marchand et officiers d'une division coloniale », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  30. Section photographique de l'armée, « Photo : Mézières (près). Boucherie militaire », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  31. Section photographique de l'armée, « Photo : Mézières (près). Boucherie militaire », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  32. Section photographique de l'armée, « Photo : Mézières. Chevaux à l'abreuvoir », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  33. Section photographique de l'armée, « Photo : La Maison-Blanche (nord de Mézières, sur route de Domart à Bouchoir). Troupes anglaises (2e Manchester) montant en ligne », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  34. a et b Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  35. Section photographique de l'armée, « Photo : Mézières. La gare. Baraquements militaires », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 14, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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