Wikipédia:Sélection/Lieux patrimoniaux du Canada

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Bataille de Trois-Rivières

Monument du lieu historique national de la bataille-de-Trois-Rivières.

La bataille de Trois-Rivières eut lieu le lors de l'Invasion du Canada par les patriotes américains, une campagne militaire visant à inclure une 14e colonie à la Révolution américaine. Il s'agit donc d'une bataille de la guerre d'indépendance des États-Unis, qui opposa les troupes britanniques du lieutenant-colonel Simon Fraser à une colonne de l'armée continentale américaine du brigadier-général William Thompson. Elle avait pour but, pour les Américains, de stopper l'avancée des Britanniques suite à la levée du siège de Québec au début du mois de mai 1776.

Grâce à une ruse d'un fermier local, Antoine Gauthier, les troupes britanniques furent averties des intentions des Américains et purent se préparer à leur venue, alors que ces derniers furent quant à eux retardés par le détour que leur fit faire Gauthier. Suite à cette bataille, les Américains furent acculés à une retraite désorganisée qui permit entre autres la capture du brigadier-général Thompson. Les forces américaines, menées par le brigadier-général John Sullivan, battirent en retraite vers le Fort Saint-Jean, puis vers le Fort Ticonderoga, ce qui mit fin à l'invasion.

Il s'agit de la dernière bataille de la guerre d'Indépendance à avoir eu lieu sur le sol québécois. Son site a été désigné en 1920 lieu historique national par la commission des lieux et monuments historiques du Canada.

Col Rogers

Vue du chaînon Sir Donald à partir du col Rogers.
Vue du chaînon Sir Donald à partir du col Rogers.

Le col Rogers (anglais : Rogers Pass) est un col de montagne et un lieu historique national canadien de la Colombie-Britannique situé au centre du parc national des Glaciers. Ce col de la chaîne Selkirk, découvert en 1882 par Albert Bowman Rogers, a marqué un jalon important dans la construction du premier chemin de fer transcontinental du Canada. Il a été utilisé entre 1885 et 1917 par le chemin de fer du Canadien Pacifique, mais son franchissement a été remplacé par le tunnel Connaught à la suite des nombreuses avalanches que subissait le col. La route Transcanadienne a été inaugurée par le Premier ministre John Diefenbaker en 1962 à partir de ce col.

Le col possède un musée consacré à son histoire et une aire de service. Le lieu historique administré par Parcs Canada est visité par plus de 430 000 visiteurs par an.

Maison Riel

La maison Riel en juillet 2010.
La maison Riel en juillet 2010.

La maison Riel est une maison musée de Winnipeg au Manitoba datant de 1880 et marquée par une figure politique canadienne de l'époque, Louis Riel. Sa construction est typique de l'architecture de la colonie de la rivière Rouge. Cependant, ce sont sa mère et ses frères qui y vécurent, lui-même n'y séjournant qu'à l'été 1883 et quelques jours de décembre 1885 quand, après sa condamnation à la pendaison, sa dépouille y est exposée deux jours avant d'être enterrée à Saint-Boniface. À l'instigation d'un de ses frères, le premier bureau de poste de Saint-Vital y est ouvert, la famille l'habitant jusqu'en 1968, année de son acquisition par une société historique.

La maison Riel appartient à la famille Riel et à ses descendants jusqu'en avril 1968, lorsqu'elle est achetée par la Société historique du Manitoba. Sa propriété est transférée au gouvernement fédéral le 15 avril 1970. L'organisme lui enlève deux couches de parements, l'annexe ayant contenu le bureau de poste ainsi que la véranda. La maison est entièrement restaurée en 1979 et 1980 pour retrouver son allure de 1886. La maison est aménagée en musée. La maison est désignée lieu historique national par la commission des lieux et monuments historiques du Canada le pour sa commémoration de Louis Riel et parce qu'il s'agit aussi d'une maison typique, par sa construction et sa situation, des lots riverains métis. Elle est ensuite reconnue édifice fédéral du patrimoine par le bureau d'examen des édifices fédéraux du patrimoine le Les activités d'interprétation et l'animation sont assurées par la société historique de Saint-Boniface, au bénéfice d'environ 4 000 personnes par an.

Maison Gabrielle-Roy

La maison Gabrielle-Roy en 2010.
La maison Gabrielle-Roy en 2010.

La maison Gabrielle-Roy, située dans un quartier résidentiel de Saint-Boniface au Canada, est la résidence natale de l'écrivaine canadienne Gabrielle Roy. Construite en 1905, il s'agit d'une grande maison de style Four Square, un style architectural courant au début du XXe siècle au Manitoba, qui s'en distingue néanmoins par sa véranda et sa lucarne.

Gabrielle Roy a occupé cette maison de sa naissance en 1909 jusqu'en 1937. Elle a habité l'imaginaire de l'auteur, en particulier dans le roman Rue Deschambault. Achetée par un organisme en 1997, elle a été restaurée à son état de 1918 et convertie en maison-musée en 2003. Elle a été reconnue structure du patrimoine de Winnipeg en 1982, reconnue site provincial du patrimoine par la province du Manitoba en 2001 et désignée lieu historique national du Canada en 2009.

Sainte-Anne-du-Bocage

Vue de Sainte-Anne-du-Bocage.
Vue de Sainte-Anne-du-Bocage.

Sainte-Anne-du-Bocage ou simplement Le Bocage est un sanctuaire catholique situé à Caraquet, au Nouveau-Brunswick (Canada).

Construit sur un terrain légué par Alexis Landry en 1791, le sanctuaire comprend une chapelle, un chemin de croix, un puits, une fontaine, un cimetière et des monuments, le tout dans un bocage. La chapelle, qui est l'un des plus vieux lieux de cultes acadiens, est également une énigme. La raison exacte de sa construction est en effet inconnue mais liée à la querelle historique entre les habitants de l'est et de l'ouest de la ville. Devenu lieu de pèlerinage durant la seconde moitié du XIXe siècle, le sanctuaire est toujours très fréquenté, autant par les habitants de la ville que les touristes.

Parc national de Kejimkujik

Lac Kejimkujik
Lac Kejimkujik

Le parc national de Kejimkujik est un parc national du Canada situé en Nouvelle-Écosse, à environ 174 km à l'ouest d'Halifax. Le parc qui protège 404 km2 comporte deux secteurs. Le principal, dans une pénéplaine du centre-sud de la province, protège une forêt mixte, des cours d'eau et des lacs peu profonds. Il est riche de plusieurs espèces animales et végétales qui ne sont ordinairement présents que beaucoup plus au sud sur la côte atlantique. Le parc possède aussi une annexe sur l'océan Atlantique avec une côte découpée avec deux lagunes et des plages où niche le pluvier siffleur.

Les terres du parc sont occupées depuis au moins 4 500 ans par les Micmacs et leurs aïeux, comme en témoignent 38 sites archéologiques et trois sites villageois micmacs. Il comporte aussi quatre sites de pétroglyphes — l'un des plus important regroupement de l'est de l'Amérique du Nord. Partiellement abandonné à l'arrivée des Français en Acadie, les Micmacs sont retournés sur le site au cours du XIXe siècle pour tenter d'en cultiver le sol avant de servir par la suite de guides de chasse et de pêche.

La partie centrale a été reconnue en 1994 comme lieu historique national en tant que paysage culturel commémorant la vie des Micmacs en ces lieux.

Le région du parc a servi au cours du XIXe siècle pour l'agriculture, l'exploitation forestière et a même connu une petite ruée vers l'or. À partir du début du XXe siècle, plusieurs clubs de chasse et de pêche s'installent sur le territoire, ouvrant ainsi le temps de sa vocation touristique. Le parc a été créé en 1967 suite à une entente fédérale-provinciale officialisée en 1974.

Administré par Parcs Canada, le parc est fréquenté par 54 000 visiteurs par an. Depuis 2001, le parc est inclus comme aire centrale de la réserve de biosphère de Southwest Nova, reconnue par l'UNESCO. Il est aussi reconnu comme réserve de ciel étoilé par la société royale d'astronomie du Canada et son annexe côtière fait partie d'une zone importante pour la conservation des oiseaux.

Phare de Pointe-au-Père

Le phare de Pointe-au-Père construit en 1909.
Le phare de Pointe-au-Père construit en 1909.

Le phare de Pointe-au-Père est un phare maritime situé à Rimouski, au Québec (Canada). Sa construction, en 1909, est liée aux pressions des armateurs et à la volonté du gouvernement canadien d'améliorer les aides à la navigation sur le fleuve Saint-Laurent au début du XXe siècle. C'est le troisième phare à être construit à Pointe-au-Père, et le principal bâtiment de la station d'aide à la navigation de Pointe-au-Père.

Construit selon les plans de l'ingénieur français Henri de Miffonis, il prend la forme d'une tour octogonale à arcs-boutants en béton armé aux lignes épurées correspondant aux principes de l'architecture moderne. Le phare est équipé d'un feu dioptrique de 3e classe muni d'une lentille de Fresnel, et son éclairage se fait en utilisant le principe du manchon à incandescence, jusqu'à son électrification en 1940. Après un lent déclin, le poste de pilotage quitte Pointe-au-Père en 1959, et le phare même est remplacé par une tour automatisée en 1975. Sept gardiens se sont succédé pendant ces 66 années d'opération, une tâche difficile exigeant souvent douze heures de travail par jour.

Le site de la station d'aide est déclaré lieu historique national du Canada en 1974, avant que le phare ne soit lui-même reconnu édifice fédéral du patrimoine en 1990. À partir de 1977, Parcs Canada devient propriétaire du lieu historique et, en 1980, fait effectuer des rénovations majeures au phare pour consolider sa structure. En 1982, Parcs Canada signe une entente avec le Musée de la mer, un organisme culturel rimouskois, et le phare devient alors un centre d'interprétation muséal. Sa visite permet de grimper au sommet des 33 mètres du phare.

Pont de Hartland

Vue générale du pont sous la neige.
Vue générale du pont sous la neige depuis Somerville.

Le pont de Hartland (anglais : Hartland Bridge) est un pont couvert traversant le fleuve Saint-Jean entre Hartland et Somerville, au Nouveau-Brunswick (Canada). Avec ses 391 mètres de longueur, il est le plus long pont couvert au monde. Construit en 1901 mais pas encore couvert, il se détériore rapidement sous l'effet des intempéries et il est partiellement détruit lors d'un embâcle en 1920. Profitant de sa fermeture et des réparations, il est couvert et rouvre en 1922. Il devient un lieu historique national en 1977. Présent dans la culture néo-brunswickoise, il est également un site fréquenté par les touristes.

Pont Ducharme

Vue du pont Ducharme du côte ouest.

Le pont Ducharme est un pont couvert ayant une structure en treillis de type Town élaboré traversant la rivière Bostonnais au cœur de la municipalité de La Bostonnais, au Québec (Canada). Ce pont datant de 1946 est composé d'une travée d'une longueur de 41,76 m. Il a été classé immeuble patrimonial en 2006 par le ministère de la Culture et des Communications en tant qu'exemple tardif de pont couvert de type Town élaboré, une ferme développée par le ministère de la Colonisation du Québec au tournant du XXe siècle. Il a été nommé en l'honneur de Charles Romulus Ducharme, qui était le député représentant la localité à l'Assemblée législative du Québec lors de son inauguration.

Pont Félix-Gabriel-Marchand (Mansfield-et-Pontefract)

Vue du pont depuis la berge
pont Félix-Gabriel-Marchand

Le pont Félix-Gabriel-Marchand est un pont couvert qui traverse la rivière Coulonge, dans la municipalité de Mansfield-et-Pontefract, au Québec (Canada). Érigé en 1898, ce pont est unique au Québec pour sa structure qui superpose deux treillis différents. C'est également le seul pont couvert québécois construit au XIXe siècle situé en dehors de l'Estrie. Le pont a été classé immeuble patrimonial le .

Mausolée des Évêques-de-Trois-Rivières

Mausolée des Évêques-de-Trois-Rivières.

Le mausolée des Évêques-de-Trois-Rivières est un monument funéraire situé à Trois-Rivières au Québec. Il a été construit en 1965 et 1996, dans le cadre d'une campagne de rénovation à la cathédrale de l'Assomption visant à remplacer la crypte par une salle communautaire au sous-sol. Il est situé dans le cimetière Saint-Michel, un cimetière ouvert au début des années 1920. Ce monument moderne, qui comprend un mausolée de dix tombeaux et une chapelle funéraire a été construit selon les plans des architectes Jean-Claude Leclerc et Roger Villemure.

Il s'agit d'un édifice empreint de symbolisme. La chapelle évoque l’ascension des âmes avec sa forme de demi-cône élancée. Quant au mausolée, sa forme massive rappelle le repos des corps en terre. Il s'agit de l'un des rares mausolées construits au Québec au XXe siècle et le seul mausolée extérieur réservé à des religieux.

Il a été cité immeuble patrimonial par la ville de Trois-Rivières en 2007 et classé immeuble patrimonial en 2009 par le ministère de la Culture et des Communications.

Pont de Des Rivières

Pont de Des Rivières
Pont de Des Rivières

Le pont de Des Rivières est un pont couvert qui franchit la rivière aux Brochets à Notre-Dame-de-Stanbridge au Québec au Canada, près du hameau de Malmaison. Il est le seul pont authentique ayant un treillis de type Howe au Québec. Il est aussi remarquable de par ses culées en pierre et son parement en planches verticales à couvre-joints.

Érigé en 1884, il est le troisième pont à être construit sur ce site. Il est contemporain du développement du hameau de Malmaison par les frères François-Guillaume et Henri Desrivières qui y ont construit un barrage, un moulin à farine et un moulin à scie durant les années 1840. À son apogée, le hameau avait une population d'environ 200 habitants, ainsi qu'une chapelle et une école. Ce lieu sera lentement abandonné à la fin du XIXe siècle. Le pont a été rehaussé en 1912 pour éviter qu'il ne soit emporté par les eaux. Il a été restauré en 1998.

Le ministère de la Culture et des Communications du Québec a classé l'ouvrage en tant qu'immeuble patrimonial en 2015 en tant que seul exemplaire subsistant de pont de ferme Howe au Québec et comme exemple de pont construit au Québec avant le développement du modèle typique de pont couvert du ministère de la Colonisation.

Ancienne aluminerie de Shawinigan

Bâtiment AL-3.
Bâtiment AL-3.

L'ancienne aluminerie de Shawinigan est une ancienne usine d'électrométallurgie située à Shawinigan au Québec (Canada). Elle comprend 12 bâtiments industriels et administratifs construits entre 1900 et 1927, situés sur un plateau surplombant la rivière Saint-Maurice, à proximité du complexe hydroélectrique de Shawinigan.

En 1899, la Shawinigan Water and Power Company convainc la Pittsburgh Reduction Company, qui devient plus tard l'Alcoa, de s'installer près de ses installations hydroélectriques. La construction de l'usine débute au cours du printemps 1900. Elle a probablement été construite sur le modèle de l'aluminerie de Niagara Falls, démolie en 1923. Une fonderie et une salle de cuves sont construites entre 1900 et 1901. Le premier lingot d'aluminium du Canada est coulé le . Un atelier de tréfilerie et de câblerie est ajouté la même année. La compagnie crée une filiale canadienne, la Northern Aluminium Company Limited, en 1902.

En 1905 et 1906, l'usine est agrandie par l'ajout de trois salles de cuves, d'un laboratoire couplé à des bureaux, d'un espace d’expédition et d'un atelier de broyage du coke. On y introduit un modèle de cuves plus grandes et aux parois plus épaisses pour en améliorer la résistance à la chaleur. De nouveaux bâtiments sont ajoutés graduellement durant les années 1910 et 1920. En 1925, la Northern Aluminium Company change son nom pour celui d'Aluminium Company of Canada Limited, mieux connue sous l'acronyme d'Alcan. En 1927, des bureaux administratifs sont ajoutés au complexe. Au début des années 1930, l'usine se spécialise dans la fabrication de câbles en aluminium. La production du métal primaire est arrêtée en 1944. Quant aux activités de câblerie, après avoir connu des années fastes durant les années 1960, l'usine connaît un lent déclin pour s'arrêter définitivement en 1986. Une partie du complexe est vendue en 1989 à la papeterie voisine. Quelques bâtiments, dont une salle de cuves, sont démolis.

En 2001, Alcan cède le reste des bâtiments à la Cité de l'énergie, un musée consacré au patrimoine industriel. Le complexe est désigné comme lieu historique national du Canada en 2002. Les bâtiments sont ensuite restaurés et ouvrent en 2003 sous le nom d'Espace Shawinigan, lieu qui sert à présenter des expositions muséales ainsi qu'à recevoir plusieurs évènements. En 2013, le complexe est classé immeuble patrimonial par le ministère de la Culture et des Communications.

Maison Joseph-Gauvreau

Maison Gauvreau à Rimouski.
Maison Gauvreau à Rimouski.

La maison Joseph-Gauvreau est un immeuble patrimonial situé à Rimouski dans la région du Bas-Saint-Laurent au Québec. Cette maison bourgeoise de style éclectique, construite en 1906 et 1907 pour le Dr Joseph Gauvreau, lui sert de résidence principale, abritant également son cabinet médical et une clinique d'hydrothérapie, dont la notoriété s’étendra à tout le Québec. Gauvreau est aussi l'un des pionniers de l'hygiène et de la médecine préventive au Québec. L'amputation d'un bras en 1909 le contraint à abandonner la pratique médicale et à déménager à Montréal.

Entre 1930 et 1947, la maison est la propriété de Jules-André Brillant, le fondateur de Québec-Téléphone et conseiller législatif du Québec. C'est l'une des rares maisons épargnées par l'incendie de Rimouski en 1950. L'année suivante, elle est déplacée par la Société immobilière Irving pour faire place à une station-service.

En 1984, devant la menace de sa démolition afin d'agrandir la station-service, un groupe de citoyens se mobilise et obtient son classement comme immeuble patrimonial en 1985. La maison est vendue à Réjean Frenette en 1998, qui la redéménage à son emplacement d'origine et la restaure pour lui donner son aspect du début du XXe siècle. Elle comprend depuis 2007 une chocolaterie et trois salles de réunions.

Rideau Cottage

Rideau Cottage, en 1892.
Rideau Cottage, en 1892.

Rideau Cottage, surnommé « bungalow Rideau », est une résidence historique située dans le domaine de Rideau Hall, à Ottawa, au Canada. La maison de style néo-géorgien de deux étages et de 22 pièces a été construite selon les plans de l'architecte Frederick Preston Rubidge en 1867 et agrandie quelques années plus tard par l'architecte Thomas Seaton Scott. Elle appartient à la Couronne canadienne et a traditionnellement été habitée par des personnes associées au gouverneur général du Canada, généralement son secrétaire particulier. Elle a été classée édifice fédéral du patrimoine en 1986 par le Bureau d'examen des édifices fédéraux du patrimoine.

Elle est occupée par le Premier ministre du Canada Justin Trudeau et sa famille depuis 2016.

Auberge Sinclair

Auberge Sinclair.
Auberge Sinclair.

L'auberge Sinclair (anglais : Sinclair Inn) est une auberge située à Annapolis Royal en Nouvelle-Écosse (Canada). Résultat du regroupement de deux maisons du début du XVIIIe siècle, c'est la seule structure acadienne de la région d'Annapolis Royal d'avant le Grand Dérangement (1750-1780) à subsister. Elle a aussi servi de local à la première loge maçonnique au Canada en 1738. Elle sert d'auberge entre 1780 et 1950. Elle est ensuite convertie en musée. Le bâtiment a été désigné lieu historique national du Canada en 1983. Il a été aussi répertorié comme bien patrimonial municipal en 1982 et comme bien patrimonial provincial en 1992.