Moret-sur-Loing

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Moret-sur-Loing
Moret-sur-Loing
La porte de Paris (ou de Samois) à Moret-sur-Loing.
Blason de Moret-sur-Loing
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Commune Moret-Loing-et-Orvanne
Intercommunalité Communauté de communes Moret Seine et Loing
Statut Ancienne commune
Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Marianne Saval-Bonet (DVG)
2020-2026
Code postal 77250
Code commune 77316
Démographie
Gentilé Morétains, Morétaines
Population 4 305 hab. (2012)
Densité 871 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 22′ 28″ nord, 2° 48′ 54″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 98 m
Superficie 4,94 km2
Élections
Départementales Montereau-Fault-Yonne
Historique
Commune(s) d'intégration Orvanne
Localisation
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Moret-sur-Loing
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Moret-sur-Loing
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Moret-sur-Loing
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Moret-sur-Loing
Liens
Site web ville-moret-sur-loing.fr
Le moulin à tan depuis le pont sur le Loing

Moret-sur-Loing est une ancienne commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Elle s'est regroupée le avec Écuelles, pour former la commune nouvelle d'Orvanne, puis par une série de nouvelles fusions en 2016 et 2017 (avec Épisy, Montarlot puis Veneux-les-Sablons) la commune actuelle de Moret-Loing-et-Orvanne.

Ses habitants sont appelés les Morétain(ne)s.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Moret-sur-Loing est dans la partie sud du département de Seine-et-Marne, en lisière de la forêt de Fontainebleau à 12 km au sud-est de Fontainebleau, en rive gauche (côté ouest) du Loing et à 1,5 km au sud de son confluent avec la Seine.

À vol d'oiseau, le département de l'Yonne est à 17 km à l'est (commune de Villeneuve-la-Guyard), le Loiret à 25 km au sud (Dordives) et l'Essonne à 20 km à l'ouest (Milly-la-Forêt)[1]. Paris est à 80 km au nord-ouest par la A6, entrée-sortie no 13 à Cély (au nord-ouest) ; vers le sud, l'accès le plus proche pour la A6 est l'entrée-sortie la no 15 à Nemours (18 km, au sud-ouest). L'A5, qui passe au nord-est, est accessible par l'entrée-sortie no 17 à Forges (16 km)[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]


Depuis le , Moret-sur-Loing constitue une commune déléguée de Moret-Loing-et-Orvanne.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

(Voir Géologie et relief de Moret-Loing-et-Orvanne)

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le système hydrographique du territoire de l'ancienne commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l'aqueduc de la Vanne.

La longueur linéaire globale des cours d'eau est de 7,49 km[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

En 2018[8], le territoire de la commune se répartit[Note 1] en 40,5 % de forêts, 26,2 % de zones urbanisées, 12,6 % de prairies, 9 % d'eaux continentales[Note 2], 6 % de terres arables et 5,7 % d'espaces verts artificialisés non agricoles[7].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Du celtique mora, de l'ancien français morée (–marécage, marais)[9].

Le Loing devant la porte de Bourgogne en 1900.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moret est une petite cité médiévale de 4 500 habitants environ dont les origines semblent remonter à l'époque gallo-romaine. Elle prend de l'importance (stratégique notamment) en 1081 en entrant dans le domaine royal. D'intéressants vestiges (portes et donjon du XIIe siècle entre autres) font de cette antique cité une halte sinon indispensable, du moins fort appréciée.

La commune s'est transformée le en commune déléguée de la commune nouvelle d'Orvanne[10],[11] puis, le , de Moret-Loing-et-Orvanne[12], qui regroupe les anciennes communes de Moret-sur-Loing, Écuelles, Épisy et Montarlot.

La ville est frappée par des inondations d'une intensité rare les et  ; le niveau des eaux dépasse les crues historiques de 1770 et de 1910[13],[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Ancienne maison Clément, aujourd'hui hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune était historiquement le chef-lieu du canton de Moret-sur-Loing. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Moret-sur-Loing fait désormais partie du canton de Montereau-Fault-Yonne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Moret-sur-Loing est l'un des fondateurs du « District de la Région de Moret-sur-Loing », transformé en 2002 en communauté de communes Moret Seine et Loing.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DVD menée par le maire sortant Patrick Septiers obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 220 voix (59,68 %, 22 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement la liste DVD menée par Arnaud Labouze (824 voix, 40,31 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).

Lors de ce scrutin, 33,59 % des électeurs se sont abstenus[15].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de la Révolution Française jusqu'à 1944
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1789 1790 Antoine RONDEAU    
1790 1790 Louis-Marthe DE GOUY D'ARSY   Maréchal de camp, député
1790 1791 Jérôme JARRY    
1791 1793 Lucien NOËL    
1793 1800 Joseph DROUER    
1800 1804 Bonnaventure CHAUMELON    
1804 1812 François-Marc BONNISSANT   Notaire
1812 1813 Mathurin PICARD[Note 3]    
1813 1814 Paul Jean-Jacques VIEUX   Courtier
1814 1815 Spire CLÉMENT   Notaire
1815 1820 François-Marc BONNISSANT   Notaire
1820 1830 Spire CLÉMENT   Notaire
1830 1840 François GASSOT    
1840 1849 Adolphe Honoré LEMASSON-HENRION    
1849 1849 Louis Edmond DE MENAINVILLE    
1849 1852 Charles ROBERT    
1852 1860 Louis DESMARAIS    
1860 1862 François-Marie D'HARDIVILLIERS   Notaire
1862 1868 Charles ROBERT    
1868 1869 Louis DENOMBRE    
1869 1871 François-Marie D'HARDIVILLIERS   Notaire
1871 1872 Jean BOUQUOT    
1872 1872 Louis TANNEUR    
1872 1875 François-Marie D'HARDIVILLIERS   Notaire
1875 1875 Louis TANNEUR    
1875 1876 Louis BOUTARD    
1876 1879 Narcisse TANNEUR    
1879 1879 Louis BOUTARD    
1879 1880 François LIORET    
1880 1888 Roger ELEONORE    
1888 1889 Marie Alexandre DORBAIS    
1889 1896 Edmond HARDOUIN    
1896 1904 Louis LAPRÉE    
1904 1908 Henri PIFFAUT    
1908 1912 Georges LIORET    
1912 1919 Henri VALLÉE    
1919 1923 Charles GEOFFROY   Chef d'entreprise[16]
1923 1925 Florentin RENONDEAU    
1925 1929 Émile PETIT    
1929 1935 Arthur VERNES   Médecin
1935 1941 Émile PETIT    
1941 1944 Roland GAUTHIER    
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France jusqu'à la création de la commune déléguée
Période Identité Étiquette Qualité
Août 1944 1945 Robert FAULE    
Janvier 1945 Mars 1946 Émile RONDREUX   Agent immobilier
Mars 1946 Mai 1953 Louis CANTAIS    
Mai 1953 Septembre 1965 Léon BREUILLARD   Médecin
Septembre 1965 Mars 1989 Roland DAGNAUD DVD Chef d'entreprise
Mars 1989[17] Décembre 2014 Patrick SEPTIERS UDF
puis MoDem
puis UDI
Enseignant en économie et gestion des entreprises
Conseiller général de Moret-sur-Loing (1992 → 2004)
Président de la CC Moret Seine et Loing (2001 → )
Conseiller départemental de Montereau-Fault-Yonne (2015 → )
Vice-président (2015 → 2018) puis président (2018 → 2021) du conseil départemental de Seine-et-Marne
Maire d'Orvanne (2015), de Moret Loing et Orvanne (2016) puis de Moret-Loing-et-Orvanne (2017 → 2018)

Liste des maires délégués[modifier | modifier le code]

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1er janvier 2015 juillet 2020 Patrick Septiers UDI Enseignant en économie et gestion des entreprises
Maire de Moret-sur-Loing (1989 → 2014), d'Orvanne (2015), de Moret Loing et Orvanne (2016) puis de Moret-Loing-et-Orvanne (2017 → 2018)
Conseiller général de Moret-sur-Loing (1992 → 2004)
Président de la CC Moret Seine et Loing (2001 → )
Conseiller départemental de Montereau-Fault-Yonne (2015 → )
Vice-président (2015 → 2018) puis président (2018 → 2021) du conseil départemental de Seine-et-Marne
juillet 2020[18] En cours
(au 24 août 2022)
Marianne Saval-Bonet DVG[19] Enseignante en école élémentaire

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Moret-sur-Loing.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Moret-sur-Loing.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Kilkenny[20],[21],[22],[23]Irlandedepuis
Külsheim[20]Allemagnedepuis

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25],[Note 4].

En 2012, la commune comptait 4 305 habitants, en diminution de −3,73 % par rapport à 2007 (Seine-et-Marne : 4,68 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5001 6051 6281 5831 6731 6551 6721 7651 816
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8701 9321 9341 8681 8531 9761 9142 0682 108
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0902 2392 4042 3842 3622 4642 4572 5682 815
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2012
3 0953 2503 1473 5034 1744 4024 4774 3304 305
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports[modifier | modifier le code]

L'Eurovelo 3 en construction à Moret-sur-Loing, en août 2017.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

  • Le musée du Vélo[29]
  • Le musée du Sucre d'Orge[30]
  • Le musée municipal[30]
  • Le prieuré de Pont-Loup[31]
  • Le Point Sisley

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • La Fête de la Nature (mai)
  • Rencontres internationales de la Harpe en Île-de-France (juin)
  • Les soirées musicales (samedi soir de mi-juillet à mi-août)
  • Le Festival Paradisio
  • La Fête des Lumières (décembre)

Économie[modifier | modifier le code]

Depuis le , Moret-sur-Loing reste déléguée au sein de la commune nouvelle Moret Loing et Orvanne (77316)[Note 5].

Les bénédictines de Moret ont inventé en 1638 la recette du sucre d'orge. Une confrérie et un musée à Moret font la promotion de cette confiserie mondialement connue, dont environ 6 tonnes sont annuellement produites dans cette ville. La collection du musée a été rachetée par la municipalité en 2013 pour 12 000 .

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments médiévaux[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame.
Intérieur de l'église Notre-Dame.
Chapelle Saint-Pierre de Pontloup.

Moret a conservé une grande partie de ses fortifications datant des XIIe et XVe siècles. À cette époque, la ville était articulée autour des éléments suivants[32],[33] :

  • une enceinte fortifiée en demi-lune, face au Loing, dont il reste de nombreux éléments (15 à 20 m de haut, plus de 2 m d'épaisseur) ;
  • trois portes[34] :
    • la porte de Bourgogne, qui verrouille l'accès par le Loing face à la Bourgogne ;
    • la porte de Samois ou de Paris (XVe siècle), en direction de Fontainebleau ;
      Porte Samois et la borne royale à son coin à droite.
    • la porte de Grez/Orléans, vers la forteresse de Grez (contrairement aux deux autres, il n'en reste plus aucune trace aujourd'hui).
  • l'église Notre-Dame, de style gothique (XIIe – XVe siècle)[35] ;
    • Orgue buffet Renaissance, partie instrumentale du XVIIe siècle, deux claviers plus pédalier, seize jeux, classé monument historique, restauration/reconstitution par l'atelier Giroud et inauguré en 2002. Sur l'écusson du tuyau central, est écrit : « Cette orgue a été faite par moy François Ducastel, facteur d'orgue, natif d'Abbeville, du temps de Messire François Chevrier, prêtre de cette église Notre Dame de Moret, et Mess. Voyer, Bourry et Bouquet, marguillers de la dite église en l'année 1664 et l'organiste Bourgoin maître des escoles de cette ville »
  • le donjon du château de Moret, XIIe siècle (partiellement détruit à la Révolution et transformé au cours du XIXe siècle)[36] ;
  • l'ancien prieuré de Pont-Loup (nom qui veut dire « pont sur le Loing ») dont il ne reste plus que sa chapelle. L'édifice sert maintenant de salle d'exposition ;
    c'est la plus ancienne construction encore existante de Moret[37].
  • le pont sur le Loing datant du XIIe siècle (mais le folklore local veut que Jules César en ait construit le premier avatar) et élargi au XIXe siècle[38] ;
  • l'ancienne forteresse sur la rive droite du Loing (vestiges), qui gardait l'autre extrémité du pont.

Le plan de la ville actuelle est encore fortement marqué par cette époque et son sous-sol est percé de nombreuses caves médiévales (notamment Rue Grande 35 et Logis Saint-Jacques).

Maison dite de François Ier, façade.
Fontaine, place des Halles.

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Moret sur Loing dans la peinture[modifier | modifier le code]

Alfred Sisley (1839-1899)[modifier | modifier le code]

En 1880, des difficultés financières obligent le peintre impressionniste Alfred Sisley à quitter Sèvres, pour la Seine-et-Marne[42]. Il se fixe non loin de Moret-sur-Loing à Veneux-Nadon, un village isolé à soixante-quinze kilomètres au sud-est de Paris[43].

De 1882 à 1885, Sisley explore les bords du Loing. Entre Moret, ville médiévale de campagne, et Saint-Mammès, réputée pour ses constructions de bateaux et ses activités traditionnelles, il multiplie les points de vue. En 1885, le groupe de maisons situé près des écluses mobilise son attention et lui fournit le motif d'un ensemble de compositions assimilable à une série. Il procède à un relevé systématique des lieux, qu'il consigne dans ses carnets de dessins et annote de détails techniques[44].

Après avoir séjourné à By et Veneux-Nadon, il s'installe définitivement à Moret en février 1889, d'abord rue de l'Église puis, probablement à partir de 1892, au 19, rue Montmartre[45]. Il est enterré dans le cimetière de Moret.

Autres peintres[modifier | modifier le code]

De nombreux autres peintres ont représenté Moret-sur-Loing ; la liste ci-après reste très incomplète :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Buste d'Alfred Sisley à Moret-sur-Loing par Eugène Thivier inauguré le 15 juillet 1911[46].
  • Jacqueline de Bueil (1588-1651), comtesse de Moret, fondatrice en 1638 du Prieuré perpétuel de Notre-Dame-des-Anges, le couvent des bénédictines dont le sucre d'orge fit la réputation de Moret. Elle est inhumée dans la chapelle Notre-Dame de Pitié dans l'église de Moret.
  • D'Artagnan (~1611-1673), chargé de la garde de Fouquet en 1664.
  • Élisabeth Pidoux (~1613-), première prieure du Prieuré perpétuel de Notre-Dame-des-Anges, considérée comme la créatrice du sucre d'orge de Moret.
  • Nicolas Fouquet (1615-1680), enfermé au donjon de Moret à l'été 1664.
  • La négresse de Moret, aussi appelée mauresse de Moret (v. 1660 ou 1665-1732 ou 1745), peut-être née de Louis XIV et d'une servante noire.
  • Claude Bernard des Sablons (1757-1831), homme politique, député de Seine-et-Marne à la Convention.
  • Louis Jacques Desmarais (1797-1877), issu d'une famille de coiffeurs-médecins de Moret, il participa à la bataille de Montereau du . Il s'embarqua en 1822 pour le Brésil où il devint coiffeur de la cour, puis négociant et armateur, et obtint la confiance de don Pedro, empereur du Brésil. Rentré dans sa ville natale, il devint maire de Moret (1852-1862). C'est lui qui rétablit en 1853 la fabrication du sucre d'orge de Moret et la confia aux Filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul.
  • André Delaistre (1865-1931), peintre de la marine, qui a exposé jusqu'en 1923, a peint la ville à plusieurs reprises, notamment le Loing avec ses bateaux-lavoirs.
  • Eugène Lavieille (1820-1889), peintre de l'école de Barbizon, a peint à Moret-sur-Loing, et dans les environs : Les Sablons (où il a vécu dans les années 1870-1880), La Celle-sous-Moret (La nuit à La Celle-sous-Moret, tableau de 1878, est désormais au musée de Melun), Saint-Mammès. Son fils, Adrien Lavieille (1848-1920), peintre paysagiste comme lui, a réalisé une vue de Moret-sur-Loing.
  • Henri Lioret (1848-1938), pionnier de l'enregistrement phonographique est né à Moret.
  • Georges Lesage (1856-1937), orfèvre et ciseleur d'art à Paris, membre fondateur des Amis de Moret, gérant des sucres d'orges des religieuses de Moret après la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, créateur en 1887 de la boîte des sucres d'orge ornée d'une vue de Moret avec son église, sa tour, ses vieilles portes, le tout surmonté des armes de la ville avec la couronne comtale. Provinois, il est décédé à Moret. Il est le père de Joseph et Xavier Lesage.
  • Michel Clemenceau (1873-1964), homme d'affaires et homme politique français, propriétaire depuis la fin des années 1920 de la « Grange-Batelière », où il finit ses jours.
  • Antony Damien (1858-1943) peintre impressionniste il vécut environ 2 ans à Moret.
  • Maurice Martin (1894-1978), peintre paysagiste néo-impressionniste y vécut et y travailla de 1930 à 1978. Il est enterré au cimetière de Moret.
  • René Pottier (1879-1907), vainqueur du Tour de France 1906 y est né.
  • Arthur Vernes (1879-1976), médecin, inventeur d'une méthode de mise en évidence de la syphilis, fondateur de l'institut qui porte son nom à Paris, maire de Moret de 1929 à 1935.
  • Henri Sauvard (1880-1973), artiste peintre, y vécut.
  • Joseph Lesage (1884-1918), artiste-peintre, dessinateur et graveur français, fondateur et illustrateur du « journal de tranchée » Le Mouchoir, né à Moret.
  • Xavier Lesage (1885-1968), cavalier de dressage français, champion olympique en individuel et par équipe aux Jeux de Los Angeles 1932, y est né.
  • Marcel Garnier (1890-1971), écrivain, poète, auteur de pièces de théâtre, propriétaire d'une entreprise de plomberie couverture dans la commune.
  • Paul Bonneau (1918-1995), chef d'orchestre et compositeur français y est né.
  • Pierre Brochard (1921-2001), dessinateur et scénariste français.
  • André Comte-Sponville (né en 1952), philosophe français, a vécu longtemps à Moret-sur-Loing.
  • Sarah Hallowell, amie des arts, vivant Place de Samois et enterrée au cimetière
  • Harriet Hallowell (en), (1873–1943) peintre américaine
  • Eliza Pratt Greatorex (1819-1897), artiste américaine vivait à Moret ("Les Remparts", Rue des Fossés) et est enterrée dans le cimetière de Moret
  • Karl Cartier, (1855-1925), peintre français y est décédé et enterré.
  • Marina Tsvetaïeva, (1892-1941) poétesse russe
  • Prudent Pohl dit Zanaroff, (1885-1966) peintre y vécut et est enterré dans le cimetière de Moret
  • George Grey Barnard, (1863-1938), sculpteur et collectionneur d'art médiéval avait son atelier à Moret-sur-Loing, 1903-1911
  • Georges-Frédéric Rötig (1873-1961), peintre animalier y vécut et est enterré dans le cimetière de Moret
  • Charles Dagnac-Rivière (1864-1945), peintre paysagiste mort à Moret[47]
  • Joseph Buat (1851-1909), sculpteur, est mort noyé dans le Loing au Faubourg de Moret
  • Edmée Brucy (1795-1826), artiste peintre, résidente de Moret-sur-Loing où elle est morte
  • Gaston Ouvrard (1890-1981) mentionne Moret sur Loing dans sa chanson Qui...qu'a perdu son p'tit tom-pouce.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Moret-sur-Loing a servi de décors à plusieurs films :

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Moret-sur-Loing Blason
D'azur à trois fleurs de lis d'or, au bâton péri en barre du même; au chef d'argent chargé d'une tête de Mauresse de sable les yeux bandés d'un tortil d'argent[48],[49].
Détails
Les fleurs de lys bâtonnées viennent du blason de Antoine de Bourbon-Bueil. La tête de maure symbolise la Mauresse de Moret voilée.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Moret-sur-Loing
Alias du blason de Moret-sur-Loing
D'azur à deux chabots d'or enlacés par une cordelière d'argent.
Ancien blason historique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Statistiques de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Adjoint faisant fonction provisoirement de maire.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Voir le paragraphe introductif de l'INSEE concernant les fusions de communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Moret-sur-Loing, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
  2. « Moret-sur-Loing », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Directions").
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Loing (F4--0200) »
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Orvanne (F4398000) »
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Moret-sur-Loing », p. 1003–1012
  • [Pougeois 1875] Alexandre Pougeois, L'antique et royale cité de Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), Paris, J. Pougeois, (réimpr. 2e éd : 1889, sur archive.org ;

3e éd : 1928, sur gallica), sur books.google.fr (lire en ligne).

  • [Tondu 1974] Gérard Tondu, L'Ancien chasteau de Moret-en-Gastinois, Éditions du Centre, , 67 p..
  • [1983] Daniel Bretonnet (ill. Pierre Brochard), Moret, flâneries dans les siècles, Etrepilly, Presses du Village, , 284 p..
  • [1987] Daniel Bretonnet, Le Ménestrel et l'énigmatique Notre-Dame-de-Moret, éd. Prim'Dias, , 253 p..

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]