Marciac

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Marciac
Marciac
Festival Jazz in Marciac, 2005.
Blason de Marciac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes Bastides et Vallons du Gers
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Louis Guilhaumon
2020-2026
Code postal 32230
Code commune 32233
Démographie
Population
municipale
1 206 hab. (2021 en diminution de 3,29 % par rapport à 2015)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 30″ nord, 0° 09′ 45″ est
Altitude 154 m
Min. 142 m
Max. 247 m
Superficie 20,60 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pardiac-Rivière-Basse
Législatives Première circonscription
Localisation
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Marciac
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Marciac
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Marciac
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Marciac
Liens
Site web Site officiel de la Mairie

Marciac (Marciac en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arros, le Bouès, le Laüs, le ruisseau de Larté et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Marciac est une commune rurale qui compte 1 206 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Marciacais ou Marciacaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église de l'Assomption, classée en 1910, le couvent des Augustins, classé partiellement en 1910 puis inscrit partiellement en 1928, et l'église des Augustins, inscrite en 1949.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Marciac est une commune de Gascogne située en Rivière-Basse. La commune se trouve au sud du département du Gers en limite des Hautes-Pyrénées.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Armentieux, Juillac, Laveraët, Monlezun, Ricourt, Saint-Justin, Scieurac-et-Flourès, Tourdun et Auriébat.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Marciac se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Arros, le Bouès, le Laüs, le Larté, un bras de l'Arros, le ruisseau des Alems et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Arros, d'une longueur totale de 130,8 km, prend sa source dans la commune d'Esparros et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Izotges, après avoir traversé 54 communes[5].

Le Bouès, d'une longueur totale de 62,5 km, prend sa source dans la commune de Burg et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Beaumarchés, après avoir traversé 32 communes[6].

Le Laüs, d'une longueur totale de 21 km, prend sa source dans la commune de Laguian-Mazous et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Bouès à Juillac, après avoir traversé 9 communes[7].

Le ruisseau de Larté, d'une longueur totale de 17 km, prend sa source dans la commune de Sauveterre et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Plaisance, après avoir traversé 9 communes[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 895 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Maubourguet à 12 km à vol d'oiseau[11], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,3 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[15] : le « cours de l'Arros » (1 675 ha), couvrant 41 communes dont 20 dans le Gers et 21 dans les Hautes-Pyrénées[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Marciac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[I 1],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), forêts (9,4 %), prairies (9 %), zones urbanisées (5,9 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Marciac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arros, le Bouès, le Laüs et le ruisseau de Larté. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1990, 1993, 1999, 2000, 2009 et 2018[23],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Marciac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 686 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 686 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1996, 2002, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom Marciac dérive - par glissement orthographique - du nom de famille de son fondateur, le sénéchal de Toulouse et d'Albi Guichard de Marzé[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

Marciac est une bastide royale, fondée tout à la fin du XIIIe siècle (1298) à la suite d'un paréage entre Étienne de Lupé, abbé de la Case-Dieu, Arnaud-Guilhem III, comte de Pardiac et le sénéchal de Toulouse, Guichard de Marzé, qui construisit la bastide, lui donna ses coutumes et lui laissa son nom. Les coutumes furent confirmées en 1300 par le roi de France Philippe IV le Bel. La ville originelle était entourée d'une enceinte percée de huit portes, comportant des tourelles tout et autour de laquelle était creusé un large fossé. De larges privilèges firent le succès rapide de cette bastide.

La ville nouvelle détourna à son profit le chemin de Saint-Jacques qui passait jusque-là à Saint-Justin et se dirigeait sur Maubourguet. Quatre hôpitaux peuplèrent la ville, ainsi que les ordres religieux des Augustins, des Dominicains et l'ordre du Saint-Esprit[27].

C'est une bastide à deux axes de modèle gascon (église en retrait par rapport à la place centrale). Elle est organisée autour d'une place centrale à arcades, qui est la plus grande place du Gers (133 x 78 mètres) et dont la vocation d'origine, militaire, permettait de loger au besoin un millier de soldats (Marciac fut édifiée dans la zone-limite des influences françaises et anglaise). La bastide est divisée en parcelles (îlots), avec des rues parallèles et perpendiculaires les unes aux autres. La forme de la cité, parfaitement symétrique, s'inscrit dans un rectangle ovalisé de 598 x 394 mètres[28]. Le projet de restitution architecturale du Marciac du XIVe siècle (projet "Marciac Intra Muros"[1]), lancé par l’association MIM, l'INRAP, l'ENSA et la mairie de Marciac, va permettre aux visiteurs de la bastide d'être immergés dans sa "gloire architecturale", dont les 1 750 mètres de son ex-rempart[29] représentaient une pièce maîtresse.

En 1569, le sieur de Sérignac, lieutenant du chef protestant Montgomery, mit la bastide à rançon et causa quelques dégâts à ses églises. L'église Notre-Dame de Marciac possède le plus haut clocher du département du Gers (87 m).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Depuis 1965, la commune a élu des maires de tendance socialiste, et par ailleurs depuis 1958, des conseillers généraux placés à la gauche de l'échiquier politique, à l'instar de nombre de communes et de cantons du Gers.

Le conseil municipal est composé de quinze élus, compte tenu du nombre de ses habitants.

Conseil municipal de Marciac (mandature 2020-2026).
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Marciac pour tous » PS Jean-Louis Guilhaumon 13 Majorité
« Marcia vous appartient » DVG Nathalie Barrouillet 2 Opposition

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie à côté de la maison des abbés de l'abbaye de la Case-Dieu, avec des fenêtres à meneaux, et l'office de tourisme
Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
1850   Jean François Dumestre    
1852   Auguste Doubrere    
1871 1879 Auguste Dessens    
1880   Gabriel Ducasse    
1882   Nicolas Clément Jacquemin    
1883 1900 Louis Carrere    
05-1900 05-1904 Pierre Joseph Rigaud    
05-1904 04-1908 Clément Cols    
05-1908 1910 Joseph Rigaud    
10-12-1919 17-05-1925 Henri Guichard    
17-05-1925 21-02-1926 Hyppolite Baudean    
21-02-1926 12-05-1929 Pierre Lestrade    
12-05-1929 18-05-1935 Henri Guichard    
18-05-1935 02-05-1937 Gratien Bistos    
02-05-1937 13-09-1944 Jean François Salles    
13-09-1944 18-05-1945 Léon Capdetrey    
18-05-1945 22-09-1946 Alcide Ancillon    
22-09-1946 12-12-1948 Alexandre Furcatte    
12-12-1948 10-05-1953 Eugène Castagnon    
10-05-1953 30-03-1965 Jean Laubadere    
30-03-1965 17-03-1989 Gérard Toulouse    
1995 En cours Jean-Louis Guilhaumon[31] PS Retraité de l'enseignement
Conseiller régional (10e vice-président)
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33]. En 2021, la commune comptait 1 206 habitants[Note 4], en diminution de 3,29 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 4121 4891 6051 6711 7781 9551 9121 9051 887
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 8481 9011 8831 9141 9561 8251 6291 5461 484
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 4491 3311 1001 0861 1381 0981 1281 025996
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
1 0651 1311 1191 2111 1601 2211 2331 2431 224
2021 - - - - - - - -
1 206--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le collège de Marciac propose une option jazz depuis l'année scolaire 1992-1993, ce qui lui a permis de doubler le nombre d'élèves. Un internat a même été créé dans un des bâtiments de la commune, qui abritait autrefois une « université ouvrière », sorte d'école des métiers manuels.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Marciac est notamment connue pour son festival de jazz de renommée internationale : Jazz in Marciac (42e édition en 2019), qui a lieu la première quinzaine du mois d'août. Les principaux concerts se déroulent sous un chapiteau de 5 000 places ou plus selon la configuration, installé sur le terrain de sports de la commune. Un festival "Off" se tient sur la place centrale, par ailleurs ponctué de nombreuses animations et expositions à travers tout le village ; le festival a rassemblé plus de 225 000 visiteurs en 2014 (chiffres officiels de l'organisation), un record de fréquentation - et une sorte d'exploit - en regard des dimensions de Marciac et de la faible taille de sa population.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 585 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 061 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 480 [I 4] (20 820  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 5,5 % 9,9 % 10,1 %
Département[I 7] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 651 personnes, parmi lesquelles on compte 72,5 % d'actifs (62,4 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 27,5 % d'inactifs[Note 6],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 716 emplois en 2018, contre 655 en 2013 et 630 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 421, soit un indicateur de concentration d'emploi de 170,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,4 %[I 10].

Sur ces 421 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 241 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 74,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 15,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

189 établissements[Note 7] sont implantés à Marciac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 189 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
19 10,1 % (12,3 %)
Construction 14 7,4 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
64 33,9 % (27,7 %)
Information et communication 3 1,6 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 7 3,7 % (3,5 %)
Activités immobilières 11 5,8 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
24 12,7 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
35 18,5 % (12,3 %)
Autres activités de services 12 6,3 % (8,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,9 % du nombre total d'établissements de la commune (64 sur les 189 entreprises implantées à Marciac), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :

  • Abeilhe Autos, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (13 547 k€)
  • SARL SN Hebrais, construction de routes et autoroutes (1 928 k€)
  • MV, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (996 k€)
  • Gascogne Tourisme, transports routiers réguliers de voyageurs (739 k€)
  • Lixa Creations, restauration traditionnelle (3 k€)

L'économie de Marciac est aujourd'hui largement axée sur son festival de jazz et les réalisations culturelles et touristiques qui lui sont notamment liées. L'agriculture, le commerce, les services et l'artisanat sont bien représentés dans la commune, ainsi que l'administration, de par le statut de chef-lieu de canton de Marciac. Une entreprise, qui travaille dans le domaine du recyclage des tissus usagés, a vu le jour en 2012 et a pris partiellement "Le Relais" de l'industrie du meuble, autrefois florissante à Marciac.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la Rivière Basse, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 32 17 12 14
SAU[Note 10] (ha) 1 207 1 068 802 929

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 32 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 17 en 2000 puis à 12 en 2010[39] et enfin à 14 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[40],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 207 ha en 1988 à 929 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 38 à 66 ha[39].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le conseil régional d'Occitanie a reconnu Marciac comme étant l'un des 40 Grands Sites d'Occitanie pour son patrimoine, son intense activité culturelle ainsi que pour sa capacité d'accueil touristique.

Le festival international de jazz Jazz in Marciac, qui se déroule la première quinzaine d'août depuis 1978, accueille en effet plus de 200 000 visiteurs chaque année (chiffres officiels du festival).

Le festival Paysages In Marciac a lieu fin juillet - début août et concerne l'agroécologie, les sols vivants, les couverts et l’agroforesterie[41].

Place centrale[modifier | modifier le code]

Le centre de gravité de la ville est une longue place rectangulaire à couverts (arcades) où se trouvait une halle démolie en 1871.

Des maisons à cornières aux énormes piliers de bois la bordent.

La mairie, fière de ses trois étages, et la remarquable maison Guichard, siège de l'office de tourisme, la jouxtent. À côté de la mairie se trouve l'ancienne maison des abbés de l'abbaye de la Case-Dieu avec sa façade en pierre et ses fenêtres à meneaux[42]

Châteaux[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Marciac

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption[43] est un édifice gothique du XVe siècle au clocher-porche carré. Sa très imposante flèche subit la fortuite concurrence de celle de l'ancienne chapelle du couvent des Augustins. Ses trois nefs et son chœur pentagonal abritent des sculptures du XIVe siècle mais de tradition encore romane.

L'église est classée au titre objet des monuments historiques depuis 1910[44].

Ancien couvent des Augustins

De l'ancien couvent des Augustins[45] ne restent que le clocher octogonal du XIVe siècle, la façade et le portail. Au XIXe siècle, la galerie sud du cloître ayant survécu aux guerres de religion serait parti aux États-Unis ou bien aurait été transférée dans une propriété de la région parisienne[46]. Des recherches effectuées pas Céline Brugeat semblent confirmer la première hypothèse, indiquant que cloître aurait été acheté par le magnat de presse américain William Randolph Hearst, et serait aujourd'hui exposé dans son Hearst Castle, sur la côte centrale de Californie[47].

La façade ouest de l'église des Augustins de Marciac est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1949[48].

Chapelle Notre-Dame-de-la-Croix de Marciac

La chapelle Notre-Dame-de-la-Croix, lieu d'apparition - le - de la Vierge Marie[49] et devenu plus tard un lieu de pèlerinage, est située au cœur d'un agréable parc[50].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La commune compte un musée d'histoire naturelle, un cinéma, un espace consacré à l'histoire du jazz (Les Territoires du Jazz) et un office du tourisme.

L'Astrada (destinée en occitan) est une salle de spectacle de 500 places inaugurée en . Cet auditorium se substitue à la salle des fêtes devenue trop exigüe pour accueillir les sessions d'automne, d'hiver et de printemps de Jazz in Marciac ; des spectacles annexes ainsi que des conférences seront proposés dans cette nouvelle salle pendant le festival d'été. La salle fonctionnera à l'année, avec une programmation culturelle et musicale variée. Cette réalisation a pour but de devenir un véritable pôle culturel d'envergure régionale, à la suite de l'inscription de la bourgade du jazz à la liste des Grands Sites de Midi-Pyrénées. Elle deviendra scène conventionnée (la deuxième du Gers après "Circuits" à Auch) après une année d'essai.

Marciac dispose d'autre part d'un ensemble de galeries d'art et d'ateliers d'artistes dont la galerie Espace Eqart la plus importante, dont le fondateur et celui qui en fut le directeur pendant près de quinze ans est Fred Noiret et l'Âne Bleu la plus ancienne ainsi que l'atelier de la Baguenaude, les trois principaux lieux d'expositions. Rémi Trotereau, peintre et sculpteur s'y installe en juin 2013 ainsi qu'Annie Casanova, artiste peintre.

Espaces récréatifs[modifier | modifier le code]

Marciac vue de son lac.

Depuis 1962, Marciac est doté d'un lac artificiel bordé d'une résidence hôtelière, d'un café et d'un mini-port dont l'architecture est inspirée de La Nouvelle-Orléans, d'une péniche-restaurant ayant appartenu à la ville de Sète (installée en 1963) et d'une piscine aqualudique.

Des arènes accueillent des courses landaises.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Laforgue, né en 1782 à Marciac et mort à Dresde (Allemagne) en 1852, connu en tant que réviseur du texte des "Mémoires de Giacomo Casanova" publié - avec un grand succès - en 1826[51].
  • Dominique de Sabail (1757-1799), avocat en parlement, juge de paix de Castelnau en 1790, membre du directoire du département des Hautes-Pyrénées, entre 1790 et 1793, époux de Marianne d'Aydie Lacoste (1758-1818), propriétaire du château d'Aydie dans le Madiran. Il acquit, au nom et pour le compte de son ami, Pierre Clair de Fondeville, lors d' enchères publiques qui se sont déroulées entre le et le , l'abbaye de la Case-Dieu, pour le prix de 250 000 livres. Il est le grand-père d'Alfred Sabail, de Plaisance[52].
  • Jean Baptiste de Doat (1732-1792)[53], conseiller du Roi, juge en chef et magistrat royal à Eauze, époux de Jeanne de Mibielle, qui organisa en tant que délégué du procureur général et syndic du département du Gers, la vente aux enchères publiques entre le et le , de l'abbaye de la Case-Dieu[54]. Il est le grand oncle de Jean François Doat de Plaisance.
  • Jacques Nolot, cinéaste né en 1943 à Marciac[55].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Parti : au premier d'azur aux cinq fleurs de lys d'or ordonnées en sautoir, au second de gueules aux deux clefs adossées d'argent[56].

Sports[modifier | modifier le code]

Rugby à XV

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 40101206)
  • Paul Mesplé, Marciac. L'église Notre-Dame, p. 33-42, dans Congrès archéologique de France. 128e session. Gascogne. 1970, Société française d'archéologie, Paris, 1970.
  • Jacques Barnouin, Pierre-Henri Ardonceau et Bernard Deubelbeiss Le fabuleux destin de Marciac. Du rêve des fondateurs à la passion du jazz, Albi, Un Autre Reg'art, livre relié, 180 pages, 2014. Livre dont Marciac est le héros

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Marciac » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Marciac » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Marciac » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Marciac » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Marciac » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Marciac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « l'Arros »
  6. Sandre, « le Bouès »
  7. Sandre, « le Laüs »
  8. Sandre, « le Larté »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Marciac et Lieuvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Maubourguet » (commune de Maubourguet) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Maubourguet » (commune de Maubourguet) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « Liste des ZNIEFF de la commune de Marciac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF le « cours de l'Arros » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Marciac », sur Géorisques (consulté le ).
  21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  22. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gers », sur gers.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Marciac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  26. J. Barnouin, P.-H. Ardonceau, B. Deubelbeiss, Le fabuleux destin de Marciac : du rêve des fondateurs à la passion du jazz, Albi, Un Autre Reg'Art, 2014, page 12
  27. B. Cursente, G. Loubès, Villages Gersois, Publication de la Chambre d'Agriculture du Gers, 1991
  28. J. Barnouin, P.-H. Ardonceau, B. Deubelbeiss, Le fabuleux destin de Marciac : du rêve des fondateurs à la passion du jazz, Albi, Un Autre Reg'Art, 2014, pages 34-35 et page 83
  29. Christine Le Noheh, Christian Darles, Henri Molet, Christophe Requi, Fouille archéologique aux origines de la bastide de Marciac. Le chemin de ronde. AFAN, 2001
  30. « Les maires de Marciac », sur Site francegenweb, (consulté le ).
  31. Site de la préfecture - Fiche de Marciac
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  38. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  39. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Marciac - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  40. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gers » (consulté le ).
  41. Paysages in Marciac jusqu'au 15 août, La Dépêche, 8 août 2019
  42. Stéphane Abadie, Marciac. La maison des abbés de La Casedieu, dans Bulletin monumental, 2016, tome 174, no 2, p. 195-200, (ISBN 978-2-901837-63-3).
  43. Notice no PA00094856, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Église
  44. « Eglise », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  45. Notice no PA00094855, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Ancien couvent des Augustins
  46. J. Barnouin, P.-H. Ardonceau, B. Deubelbeiss, Le fabuleux destin de Marciac : du rêve des fondateurs à la passion du jazz, Albi, Un Autre Reg'Art, 2014, pages 95-99
  47. « Le cloître de Marciac serait chez «Citizen Kane» », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Ancienne église des Augustins », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  49. J. Barnouin, P.-H. Ardonceau, B. Deubelbeiss, Le fabuleux destin de Marciac : du rêve des fondateurs à la passion du jazz, Albi, Un Autre Reg'Art, 2014, pages 73-75
  50. Collectif La chapelle Notre Dame de la Croix à Marciac. L'histoire des origines à nos jours. Association MCPT, 2007
  51. J. Barnouin, P.-H. Ardonceau, B. Deubelbeiss, Le fabuleux destin de Marciac : du rêve des fondateurs à la passion du jazz, Albi, Un Autre Reg'Art, 2014, pages 94-95
  52. Madame Suzanne Tronche, « Les causes et circonstances de la vente de l'abbaye de la Case-Dieu », sur Marciac.typepad.com, .
  53. Société historique de Gascogne. Comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch., Revue de Gascogne : bulletin mensual du comité d'histoire et d'archéologie de la province ecclésiastique d'Auch, Gers, [s.n] (Auch), 1864-1939 (lire en ligne), p. 135.
  54. Madame Suzanne Tronche, « Les causes et circonstances de la vente de l'abbaye de la Case-Dieu », sur Marciac.typepad.com, .
  55. J. Nolot Bio-filmographie, 2014
  56. Banque du blason.
  57. L'AS marciacaise rugby