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Labastide-Saint-Pierre

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Labastide-Saint-Pierre
Labastide-Saint-Pierre
Mairie.
Blason de Labastide-Saint-Pierre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Grand Sud Tarn et Garonne
(siège)
Maire
Mandat
Jérôme Beq
2020-2026
Code postal 82370
Code commune 82079
Démographie
Gentilé Bastidiens
Population
municipale
3 792 hab. (2021 en évolution de +5,36 % par rapport à 2015)
Densité 184 hab./km2
Population
agglomération
10 427 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 09″ nord, 1° 22′ 06″ est
Altitude 102 m
Min. 75 m
Max. 119 m
Superficie 20,64 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Labastide-Saint-Pierre
(ville-centre)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Labastide-Saint-Pierre
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Labastide-Saint-Pierre
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Labastide-Saint-Pierre
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Labastide-Saint-Pierre
Liens
Site web www.labastide-st-pierre.fr/

Labastide-Saint-Pierre, connu sous la Révolution sous le nom de Labastide-du-Tarn[1], est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.

Géographie

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Localisation

Commune située le sur Tarn entre Montauban et Buzet-sur-Tarn sur l'ancienne route nationale 630. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine de l'aire d'attraction de Toulouse.

Communes limitrophes

Labastide-Saint-Pierre est limitrophe de six autres communes.

Communes limitrophes de Labastide-Saint-Pierre[2]
Bressols Montauban
Montbartier Labastide-Saint-Pierre Corbarieu
Campsas Orgueil

Géologie et relief

La commune de Labastide-Saint-Pierre est établie sur la première terrasse du Tarn en rive gauche.

La superficie de la commune de est de 2 064 hectares ; son altitude varie de 75 à 119 mètres[3].

Voies de communication et transports

Labastide-Saint-Pierre est desservie par une ligne de bus des Lignes intermodales d'Occitanie, la ligne 717, qui permet de relier Montauban à Saint-Sulpice-la-Pointe en passant directement par le centre-ville.

La commune est accessible par l'A62 Sortie 10 (Villemur-sur-Tarn), puis par la D930 (ancienne route nationale 630).

La commune est proche de plusieurs gares : la gare de Montbartier ou la gare de Montauban-Villebourbon.

Hydrographie

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Tarn, le Rieu Tort, le ruisseau du Vergnet, le ruisseau la Margasse, le ruisseau de la Rougette, le ruisseau de Cantaloube, le ruisseau de Quartd'Homme et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[5],[Carte 1].

Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes[6].

Le Rieu Tort, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune de Fronton et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[7].

Le ruisseau du Vergnet, d'une longueur totale de 11 km, prend sa source dans la commune de Montech et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Bressols, après avoir traversé 4 communes[8].

Le ruisseau la Margasse, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune de Pompignan et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans le Rieu Tort sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[9].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

  • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 732 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Corbarieu », sur la commune de Corbarieu, mise en service en 1993[16] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 711,9 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 11 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[20] à 14 °C pour 1991-2020[21].

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « prairie de la Viguerie », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 1,1 ha[24].

Réseau Natura 2000

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[26], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[27].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[28] : l'« ensemble d'habitats acides de la Viguerie » (21 ha), couvrant 2 communes du département[29] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[28] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[30].

Urbanisme

Typologie

Labastide-Saint-Pierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[31],[I 1],[32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 10 427 habitants en 2018, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,8 %), cultures permanentes (23,5 %), zones urbanisées (11 %), terres arables (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), eaux continentales[Note 10] (1,3 %)[33].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Toponymie

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Labastide-du-Tarn[34].

Ses habitants sont appelés les Bastidiens[35].

Histoire

L'histoire de Labastide-Saint-Pierre commence à se préciser à l’époque où les empereurs romains gouvernèrent la Gaule. Les Romains furent les premiers cultivateurs, ils établirent des alliances avec les Gaulois et créèrent la grande route qui va de Montauban à Toulouse.

Au fil des siècles, la contrée a dû faire face à l’invasion et au pillage des Visigoths, des Francs, puis des Arabes et Berbères.

Au cours du Xe siècle, les habitants commencèrent à bâtir des villages autour des châteaux forts.

Vers la fin du IXe siècle, sous la protection du monastère de Saint-Théodard, Pierre d’Alba établit une sorte de colonie sous le vocable de Saint-Pierre, délimitée par le Tarn, la Rougette, la Margasse et le Rieutord.

A 12 km au sud de Montauban, sur la rive gauche du Tarn, fut bâti le bourg de Labastide, appelé ville par son fondateur Alphonse de Poitiers, en 1272. Vers le milieu du XIe siècle, le château fut édifié au bas du bourg (à la place de l’actuelle chartreuse). Il devait son importance aux revenus que lui procurait le péage du Tarn.

En 1317, le roi de France donna la majeure partie de Labastide à Pierre de Galard, grand maître des arbalétriers de France. À partir de cette époque, il y eut au château une compagnie plus ou moins nombreuse de soldats recrutés dans Saint-Pierre.

Pierre de Galard vendit ses droits seigneuriaux et au fil des ans les seigneurs se succédèrent.

En 1504, le marquis de Puylaroque resta seul bénéficiaire de la seigneurie de Labastide.

Durant les guerres de religion, le château de Labastide continua de s’enrichir avec les droits exigés des marchands qui empruntaient le Tarn et la route de Montauban à Toulouse.

En 1592, Saint-Pierre fut pillé et livré aux flammes par les protestants de Montauban, puis le seigneur de Labastide invita les survivants de Saint-Pierre à rebâtir leurs maisons dans les rectangles en friche de Labastide et ce village, devenu Labastide-Saint-Pierre, acquit une réelle importance.

En 1621, ils soutinrent le siège des Montalbanais et furent pour cela remerciés par Louis XIII en personne.

En 1622, le château fut pillé, puis mis à sac et incendié en 1628. Le château rebâti n’eut plus la même puissance. Il devint une grosse mais simple maison bourgeoise. Le bourg ne se releva que très péniblement.

Le château du Clau n’a jamais été un château féodal, encore moins une forteresse. Il a surtout été la belle résidence des seigneurs de Corbarieu, barons de Terride. Il fut pris par les protestants de Montauban en 1622 et fut occupé jusqu’en 1625.

Contraint de partir, le duc de Rohan, chef des calvinistes, ordonna que l’on démolisse l’église de Saint-Lizier, attenante au château.

Les catholiques s’emparèrent de nouveau du Clau et reconstruirent le prieuré de Saint-Lizier en 1648.

Sous le nouveau régime, en 1789, le citoyen Lescure proposa en qualité de premier consul de nommer une garde bourgeoise afin de maintenir la tranquillité publique. Les Bastidiens payèrent un secrétaire. A mesure que les lois parvenaient à la municipalité, elles devaient être régulièrement inscrites sur les registres.

Labastide fut comprise dans le canton de Grisolles, arrondissement de Castelsarrasin, département de la Haute-Garonne. Elle fut dénommée Labastide Fronton puis Labastide sur Tarn. Elle voyait son importance grandir chaque jour.

Elle faisait partie du Bas-Montauban.

Durant la Révolution, en 1792, les biens des marquis de Puylaroque furent confisqués. Jusqu’en 1850 environ, le château passa de vente en vente à divers marchands de biens.

En 1850, le château fut vendu à l’ordre des Chartreusines de saint Bruno. Sa conception intérieure fut modifiée, les grandes salles furent divisées en cellules.

1903 marqua la séparation de l’église et de l’État, les Chartreusines partirent s’installer en Italie mais gardèrent possession du château, acheté par une sœur sous son nom civil.

De 1914 à 1918, le château reçut des personnes résidant en France mais originaires de pays alliés à l’Allemagne, les « internés ».

Le château resta vide jusqu’en 1941 où l’armée française en prit possession, puis l’armée allemande en 1944.

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[36],[37].

Composition du conseil municipal 2020-2026
Liste Tendance Effectif Statut
Jérôme BEQ DVC 25 Majorité
Marie NADAL DVG 2 Opposition

Rattachements administratifs et électoraux

La commune fait partie de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne et du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, Labastide-Saint-Pierre faisait partie de l'ex-canton de Grisolles) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du Terroir Grisolles Villebrumier.

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
décembre 1919 mai 1929 Jean-Claude Abeilhou    
mai 1929 mai 1935 Louis Combedouzou    
mai 1935 novembre 1939 Charles Penchenat    
novembre 1939 octobre 1940 Jeanny Pech    
octobre 1940 mai 1953 Charles Penchenat    
mai 1953 mars 1971 Edouard Montels    
mars 1971 mars 1977 Jean-Claude Arbeau MRG  
mars 1977 mars 1983 Edouard Montels    
mars 1983 mars 2001 Jean-Claude Arbeau PRG PDG de la Société des Vins Arbeau
Conseiller général du canton de Grisolles (1984 → 2004)
Vice-président du conseil général de Tarn-et-Garonne (1992 → 2004)
mars 2001 mars 2008 Jean-Marc Parienté PS Médecin généraliste
Conseiller général du canton de Grisolles (2004 → 2011)
mars 2008 En cours Jérôme Beq DVD puis DVC Directeur d'usine
Conseiller départemental du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (2015 → )
8e vice-président du conseil départemental de Tarn-et-Garonne (2015 → )
11e vice-président de la CC Grand Sud Tarn-et-Garonne (2017 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

En 2021, la commune comptait 3 792 habitants[Note 11], en évolution de +5,36 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4193784888548769128829931 000
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0141 0151 0191 0171 0311 1271 1151 0591 028
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9678688318558969139389041 012
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 1401 3101 8482 2312 6533 0433 4663 5083 680
2015 2020 2021 - - - - - -
3 5993 8033 792------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[41] 1975[41] 1982[41] 1990[41] 1999[41] 2006[42] 2009[43] 2013[44]
Rang de la commune dans le département 22 15 13 12 9 10 10 13
Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 1 479 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 3 646 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 320 [I 7] (20 140  dans le département[I 8]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (42,6 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 11,2 % 11,2 % 10,4 %
Département[I 10] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 297 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (65,6 % ayant un emploi et 10,4 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 14],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 896 emplois en 2018, contre 828 en 2013 et 779 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 522, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,8 %[I 13].

Sur ces 1 522 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 266 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Labastide-Saint-Pierre

Son blasonnement est : D'or aux deux pointes de gueules posées en chevron.

Vie pratique

Service public

Enseignement

Labastide-Saint-Pierre fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune de Labastide-Saint-Pierre de la crèche, en passant par l'école maternelle et l'école élémentaire, le collège Jean-Jacques-Rousseau, les lycées se trouvent sur la commune de Montauban[47], de Montech ou de Fronton.

Culture

Activités sportives

Danse, gymnastique, judo, karaté, pétanque, volley-ball, tennis, football.

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Terroir Grisolles Villebrumier[48].

La déchetterie se trouve sur la commune de Reynies[49].

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
  6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  12. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  13. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Labastide-Saint-Pierre » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Labastide-Saint-Pierre » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
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