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Christian Müller (psychiatre)

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Christian Müller
Portrait de Christian Müller
Biographie
Naissance
Münsingen
Décès (à 91 ans)
Berne
Nationalité Suisse
Père Max MüllerVoir et modifier les données sur Wikidata
Thématique
Profession Écrivain, psychiatre et professeur d'université (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Employeur Université de LausanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de Académie LéopoldineVoir et modifier les données sur Wikidata

Christian Müller, né le à Münsingen et mort le (à 91 ans) à Berne, est un enseignant, psychiatre, psychanalyste et écrivain suisse vaudois.

Issu d'une famille de psychiatres sur trois générations, Christian Müller a grandi dans la clinique psychiatrique de Münsingen (de) où son père, Max Müller, était directeur[1]. Il a fait ses études à Genève et à Berne avant de poursuivre sa carrière chez Manfred Bleuler le fils d'Eugen à Zürich. Il est pendant plus de 25 ans médecin directeur de l'Hôpital psychiatrique de Cery[2] et professeur titulaire pour la psychiatrie à Lausanne. Considéré comme l'un des premiers réformateurs de la psychiatrie, Christian Müller publie entre autres titre Les institutions psychiatriques chez Springer Verlag (1982) ainsi qu'une Esquisse d'une histoire de la psychiatrie suisse, aux éditions Payot-Lausanne en 1997.

En 2004, Christian Müller fait paraître aux éditions Labor et Fides Nouvelles de ce monde-là courts textes traduisant l’interrogation constante qu’a menée le professeur tout au long de sa carrière de psychiatre. Au travers de ces brèves nouvelles, le lecteur assiste en filigrane, aux bouleversements majeurs de l’histoire de la psychiatrie du XXe siècle.

En 2007, paraît Miniatures psychiatriques ce qui peut être considéré comme une suite aux Nouvelles de ce monde-là, et qui consiste en une trentaine de récits et autant de courts portraits de patients, restituant le climat de la psychiatrie des années 1950 à 1980.

Christian Müller meurt à Berne le [3],[2].

  • Un observateur attentif ne peut pas ne pas voir que les innovations les plus séduisantes, comme par exemple les institutions semi-ouvertes (....), comportent une très importante possibilité d'éviter la confrontation directe avec le schizophrène. Pour la réintégration, on préfère choisir les malades motivés, c'est-à-dire les moins gravement malades. Pour les autres, et plus particulièrement pour les schizophrènes gravement autistes, on en arrive facilement à une sur-stimulation néfaste, qui finit par amener une décompensation aiguë, et par conséquent un abandon dégouté de la part du thérapeute.[4]

Publications

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Notes et références

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  1. François Grasset, « Hommage au Professeur Christian Müller », sur www.sanp.ch, (consulté le ).
  2. a et b (de) Luc Ciompi, « Pionier einer modernen, ganzheitlichen Psychiatrie », sur NZZ, (consulté le ).
  3. W. Bergengruen, « Monsieur Christian Müller » [PDF], sur hommages.ch (consulté le ).
  4. Études sur la psychothérapie des psychoses, éd. L'Harmattan, 1999 (ISBN 273847005X).

Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • Léo Bolliger, 24 Heures, 2004/07/28, p. 23
  • 4e de couverture de Miniatures psychiatriques