Aller au contenu

Utilisateur:WCL21 LN mmaewenn/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Commando Hubert
Commando d'Action Sous-Marine Hubert
Image illustrative de l’article WCL21 LN mmaewenn/Brouillon
Écusson du Commando Hubert

Création 1947 à aujourd'hui
Pays Drapeau de la France France
Branche Marine nationale
Type Forces spéciales
Rôle Action sous-marine
Contre-terrorisme
Libération d'otages
Effectif 102
Fait partie de Commandement des opérations spéciales
Garnison Saint-Mandrier, dans le Var
Surnom Commando Hubert
Nommée en l’honneur de Augustin Hubert, tué au combat le à Ouistreham.
Devise "united we conquer", sortis du ventre de la nuit, ils sont porteurs de foudres de Neptune


Le commando Hubert est l'un des sept commandos marine de la Marine nationale française, il se démarque par son excellence et est connu pour sa difficulté, considéré comme la crème de la crème de l'armée française.

L'insigne de l'unité est ornée d'une ancre de marine, d'un poignard et d'un aigle, symboles traditionnels des commandos. Elle rappelle la dimension parfaitement polyvalente du commando Hubert dont les opérateurs sont des spécialistes des trois milieux (terre, air et mer), en étant à la fois nageurs de combat et chuteurs opérationnels.

Héritier direct du 1er bataillon de fusiliers marins commandos qui s'était constitué durant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, il porte le nom du lieutenant de vaisseau Augustin Hubert, tué au combat le à Ouistreham, et qui repose au cimetière militaire britannique d'Hermanville-sur-Mer.

Le commando Hubert est basé à Saint-Mandrier-sur-Mer dans le Var. Il est spécialisé dans l'action sous-marine et dans les actions de contre-terrorisme maritime et est constitué de nageurs de combat.

Créé en , il devient, en 1953, une unité de nageurs de combat et prend le nom de CASM (commando d'action sous-marine) Hubert[1] en l'honneur de son premier lieutenant de vaisseau. Il est la seule[Information douteuse] unité de nageurs de combat de l'Armée française et forme également des nageurs pour d'autres unités militaires ou services de l’État, comme les candidats au service Action de la DGSE (issus de l'Armée de terre).

Cette unité d'élite est l'homologue de la SEAL Team 6 américaine et du Special Boat Service britanniques, elle est spécialisée dans le contre-terrorisme, la libération d'otages et les interventions sous-marines.


Pour envisager d'intégrer ce commando, il faut réussir un test dans l'une des six unités de commandos de la Marine . Après au moins deux ans au sein d’un de ces commandos, tous basés en Bretagne, les plus motivés tentent d’obtenir le brevet Nageurs de combat , que seuls possèdent les membres du commando Hubert.Chaque année, 10% des prétendants au commando parviennent à passer les différents tests, en effet le test mental a pour but de vous mettre à un niveau de stress poussé, ce dernier étant considéré aussi dur que le test physique.

“Il faut rester des heures sous l’eau, à respirer de l’oxygène pur. Ils utilisent des tracteurs sous-marins, des mini-sous-marins ou simplement leurs palmes. Il faut être capable de s’approcher d’un objectif à la palme, puis de repartir en sens inverse. Avec systèmes de respiration qui n’émettent pas de bulles en surface, pour rester indétectable( Paul Henri DESGREES DU LOU, président de l’Amicale des fusiliers marins et commandos).”[2]

Le salaire moyen est de 1635 euros par mois et de 3775 euros par mois en opération.[3]

La présélection pour envisager de passer les test visant à intégrer ce commando est composée de tests psychotechniques, de tests de raisonnement en problèmes de plongée et en sécurité, d'exercices de plongée à l'air,des tests de synthèse avec de la plongée de nuit sous coque et une description des techniques avec oxygène, des test physique en piscine, à la course à pied, des tests de motivation. C'est après avoir effectué ces différents tests qu'il est envisageable de participer à la formation des commandos hubert pour pouvoir y être intégré.[4]

Leur formation

[modifier | modifier le code]

La formation de ces commandos, appelée Cours de Nageurs de Combat a une durée de 27 semaines et se déroule autour de trois phases principales :

Elle débute par une initiation à la plongée avec oxygène pur durant 11 semaines avec le premier mois consacré aux techniques de base de la plongée avec Oxygers, 1 semaine à la démolition terrestre, trois semaines pour parvenir a usé de l'Oxygers afin de parvenir a effectué des immersions discrètes et de mettre en place les bases du travail en binôme, les trois semaines restantes sont consacrées à la navigation sous-marine.

La deuxième phase de leur formation a pour but de les préparer à une attaque, cette phase a également une durée de 11 semaines. Durant les 6 premières semaines, ils apprennent les techniques nécessaires à une attaque, telles que l'approche sous-marine, la pose d'une charge explosive et l'exfiltration. Arrivent ensuite deux semaines d'épreuves basées sur les connaissances acquises durant les 6 semaines, les 3 dernières semaines sont composées d'un exercice de synthèse se déroulant dans l'Atlantique non-loin de Brest.

La dernière phase de cette formation dure 5 semaines, elle est consacrée à la démolition sous-marine, au déblaiement d'un chenal d'assaut et au parachutage en mer avec oxygène. Ils effectueront également une série de plongée en profondeur, des exercices de travaux sous-marins. A la suite de ces différents exercices, se déroulera une série d'examens, les élèves les ayant réussi obtiendront le brevet de nageurs de combats et seront ainsi affectés au commando hubert ou à la section nautique, tout dépend de ce pour quoi ils étaient candidats.[5]

Organisation

[modifier | modifier le code]
Nageurs de combat du commando Hubert de la Marine nationale.

Fort de 100 hommes, tous chuteurs opérationnels, le commando Hubert est placé sous le commandement d'un capitaine de corvette. Il est articulé en 2 compagnies[6].Chacun de ses membres sont des militaires d entrainés à toute les formes de combat. Il faut savoir que être commando marine n'est pas un métier,car en réalité il faut passer un badge commando et donc un commando as un autre métier que commando (responsable de cybersécurité par exemple) et passe la "compétence" commando marine .


“En plus de leurs capacités d’action sous-marines, les membres de ce commando doivent savoir se camoufler, manier l’explosif, naviguer sans problème. A ça s’ajoute la spécialité du parachutage, du maniement d’armes. C’est une structure élitiste à l'extrême, les missions auxquelles ils sont confrontés dérouteraient 98% des soldats.”

Pascal LE PAUTREMAT

La 1re compagnie est composée d'une cinquantaine de nageurs et se divise en quatre sections ou escouades :

  1. La section A, cellule de commandement et de contrôle, s'occupe du soutien opérationnel de la compagnie et aligne les équipages des embarcations semi-rigides (15 membres environ) ;
  2. La section B a pour mission le contre-terrorisme et la libération d'otages (CTLO) en milieu maritime et terrestre. Escouade ayant une capacité à opérer sous l'eau, elle constitue l'équivalent du « groupe de combat en milieu clos » (GCMC) de Lorient. Elle travaille en étroite collaboration avec le GIGN ;
  3. La section C se compose des équipages de PSM (Propulseurs sous-marins). Elle a pour mission d'amener à partir d'un bâtiment de surface ou d'un sous-marin les équipes de nageurs de combat devant l'objectif ;
  4. La section D est chargée de la reconnaissance et de l'appui. Ils ont pour mission les reconnaissances sous-marines de chenal et de plage.

La 2e compagnie sert d'unité d'appui et travaille comme une base arrière. Composée de trente personnes dont la plus grande partie ne sont pas brevetées nageurs, elle est organisée en plusieurs « divisions » :

  • transmissions ;
  • énergie/propulsion ;
  • commissariat ;
  • entretien ;
  • conduite des navires.

Opérations notoires

[modifier | modifier le code]

Des années 1950 aux années 1970

[modifier | modifier le code]
  • 1956 : crise du canal de Suez.
  • 1960 : Paris, protection rapprochée du général de Gaulle (jusqu'en 1961).
  • 1968 : Paris, nouvelle intervention à l'Élysée pour protéger le président de la République durant les événements de Mai 68.
  • 1972 : Brest, protection de l'île Longue (début de la Force océanique stratégique) de 1972 à 1975.
  • 1974 : canal de Suez, opération Décan 1 au lac Amer ; déminage des sites du au .
  • 1975 : canal de Suez, opération Décan 2 au lac Amer ; déminage des sites du au puis du au .

Années 1980

[modifier | modifier le code]
  • 1980 : Seychelles.
  • 1982 : Liban, missions Olifant jusqu'en 1986.
  • 1983 : Liban, opération Acanthe. Le GLRM (groupement léger de réparation du matériel), stationné sur le port, accueille à Beyrouth, de juin à septembre, deux équipes de nageurs de combat. En revanche, ces équipes ont effectivement travaillé avec le 17e RGP.
  • 1984 : Liban, mission du 20 février au 31 mars.
  • 1985 : Moruroa.
  • 1987 : Seychelles.
  • 1988 : Nouvelle-Calédonie, opération Victor : assaut avec le GIGN, l'l'EPIGN et le 11e choc de la grotte d'Ouvéa tenue par des rebelles indépendantistes ayant pris des gendarmes en otage.
  • 1989 :

Années 1990

[modifier | modifier le code]

1996 :

Années 2000

[modifier | modifier le code]

Années 2010

[modifier | modifier le code]

Le , son fanion est décoré de la croix de la Valeur militaire avec une palme. Le 18 juin 2014, il est décoré d'une seconde palme, portant attribution de la fourragère aux couleurs de la Croix de la Valeur Militaire[11].

MEMBRES décédés de 1963 à 2019[12]

[modifier | modifier le code]
  • AQUARONNE Bernard
  • AUSSEUIL
  • BERTONCELLO Alain
  • BIHAN Gilbert
  • BODSON
  • BOURDET Benjamin
  • BOURDIN Philippe
  • BURNS
  • DE PIERREPONT Cédric
  • D’OIRON Aimery
  • EYCHENNE Jean Loup
  • GAGNARD Jean-Claude
  • GEFFRAULT Michel
  • GLOANEC Jean-Paul
  • GRAFF Yvon André Jean Guillaume
  • GUILLARD Luc
  • GULCZYNSKI Christian
  • HENTZ Jean
  • HYVAIR
  • LANCIER
  • LANRIEC Maurice
  • LE BIHAN Eric
  • LEBORGNE Daniel
  • LECHAUVE Eric
  • LEFORT Jonathan
  • LEPAGE Loïc
  • LUCE Pierre-Marie
  • MORIO Christian
  • PARE Frédéric
  • PERINA Gérard
  • PETIT Gilles
  • PEYRONI-RAPATOUT Arnaud
  • RENARD Thierry
  • ROBIDAIRE Jean-François
  • ROSEAU Bernard
  • SIE Philippe
  • THIERS Henri
  • VALLADE Claude

Autres commandos marine

[modifier | modifier le code]

Dans le monde

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Commando Hubert, les nageurs de combat de la Marine nationale », sur commando-hubert.fr (consulté le ) : « À l'origine site officiel de l'unité, devenu non officiel depuis juillet 2009. »
  2. La VDN, « Hommage national : Qui sont les membres du commando Hubert, ces soldats d’élite au visage masqué? », sur la voix du nord, (consulté le )
  3. « commando marine », sur super orientation (consulté le )
  4. « Commandos Marine », sur commandos-marine.com (consulté le )
  5. « Commandos Marine », sur commandos-marine.com (consulté le )
  6. Organisation du commando Hubert - netmarine.net (lien archivé
  7. Jean Guisnel, « Comment la marine allemande a participé à la libération des otages français en Somalie », sur lepoint.fr, (consulté le ) : « L'affaire des otages du Carré d'as ».
  8. Jean Guisnel, « Hervé Morin n'exclut pas que "le tir soit français" », sur lepoint.fr, (consulté le ) : « Le détournement du Tanit ».
  9. « Extraction à Tripoli : le GIGN et Hubert sur le pont », sur lemamouth.blogspot.fr (consulté le ).
  10. « Communiqué de presse de la ministre des armées », sur defense.gouv.fr (consulté le ).
  11. Article de la revue Cols Bleus
  12. « Morts pour la France depuis 1962 - Commandos marine », sur cdojaubert.canalblog.com, (consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Frank Jubelin, Roch Pescadère et Bruno Dallerac, Le Commando Hubert : les nageurs de combat de la Marine nationale, Paris, Roch-productions, , 271 p. (ISBN 2-9513686-0-7).

Liens externes

[modifier | modifier le code]