Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Drusilla (fille d'Agrippa Ier)

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L'article en cours d'écriture: Drusilla (fille de Hérode Agrippa Ier)

Ruines de Césarée

Drusilla (3824 août 79) est la fille de Hérode Agrippa Ier et la sœur de Bérénice, Mariamne et Hérode Agrippa II. En 51, elle a d'abord été mariée à Azizus d'Émèse, puis l'a quitté pour se marier au procurateur romain de Judée, Antonius Felix (52).

Elle est morte, ainsi que son fils Agrippa, dans l'éruption du Vésuve qui a détruit Pompéi en 79.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alors qu'elle était une toute petite enfant, son père l'avait promise à Antiochus Épiphane, le premier fils du roi Antiochos IV de Commagène, avec comme condition qu'Épiphane embrasse la religion juive. Finalement comme celui-ci ne s'est pas fait circoncire, le mariage n'aura jamais lieu. Elle avait six ans lorsque son père Agrippa Ier est mort à Césarée (44), peut-être empoisonné par le légat de Syrie Marsus. Selon Flavius Josèphe, la population grecque de la ville a alors manifesté sa joie et les statues des deux filles du roi, Bérénice et Drusilla, ont été emmenés dans des lupanars de la ville, avec toute sorte de gestes obscènes.

Lorsque son frère Hérode Agrippa II a obtenu l'ancienne tétrarchie de Philippe (la Batanée, avec la Trachonitide et l'Abilène), vers 49/50, elle a cassé l'engagement qui était pris à l'égard d'Antiochus Épiphane. En 51, elle s'est alors mariée à Azizus d'Émèse[1], à la condition posée par Agrippa II qu'Azizus se convertisse au judaïsme et se fasse circoncire. Toutefois, après environ un an de mariage, Azizus a quitté sa femme, car celle-ci entretenait une relation amoureuse avec l'affranchi grec Antonius Felix, alors procurateur romain de Judée. Drusilla s'est enfuie avec lui et l'a épousé quelques temps plus tard[2]. Ces événements ont fait scandale à l'époque[1]. Azizus est mort deux ans après cette séparation sans avoir eu d'enfant.

William Hogarth, Paul devant Felix, 1752. Drusilla est assise à la droite de Felix

Drusilla est brièvement mentionnée dans les Actes des Apôtres, un écrit du Nouveau Testament. Lors d'une audience où comparaît l'apôtre Paul à Césarée, elle se trouve au côté de son mari Félix (Actes 24:24).

Drusilla trouve la mort, ainsi que son fils Agrippa, issu de son mariage avec Antonius Felix, dans l'éruption du Vésuve qui a détruit Pompéi en 79. Bien que la relation ultérieure de cet événement soit annoncée dans le XXe livre des Antiquités judaïques de Flavius Josèphe, celle-ci ne se trouve pas dans les versions que nous connaissons. Comme quatre autres relations annoncées dans ce XXe et dernier livre sont introuvables dans l’œuvre de Flavius Josèphe, il a été émis l'hypothèse que la fin de cette œuvre avait été tronquée.

L'intercession d'Atomos ou de Simon le Mage[modifier | modifier le code]

Il semble que c'était peu de temps après son premier mariage a été contracté que Antonius Félix , le Romain procurateur de la Judée , a rencontré Drusilla, probablement à la cour de son frère (Bérénice, la sœur aînée, vivait avec son frère à cette époque, et donc Drusilla a probablement fait trop). Felix a été frappé par la grande beauté de Drusilla, et déterminé à faire sa (deuxième) femme. Pour la persuader, un Juif pratiquant, de divorcer de son mari juif et de l'épouser, un païen, il a pris les mesures suivantes:

« Peu après, le mariage de Drusilla et d'Azizus fut rompu pour la cause suivante. Au moment où Félix était procurateur de Judée, il vit Drusilla, et, comme elle l'emportait en beauté sur toutes les femmes, il s'éprit de passion pour elle. Il lui envoya un Juif chypriote de ses amis, nommé Simon (certains manuscrit ont ici Atomos), qui se prétendait magicien, et il essaya de la décider à quitter son mari pour l'épouser, promettant de la rendre heureuse si elle ne le dédaignait pas. Elle, qui était malheureuse et voulait, échapper à la haine de sa sœur Bérénice — Félix l'invitait en raison de sa beauté qui, croyait-il, l'exposait à bien des tourments du fait de Bérénice — se laissa persuader de transgresser la loi de ses ancêtres et d'épouser Félix. Elle eut de lui un fils qu'elle nomma Agrippa. Pour la façon dont ce jeune homme périt avec sa femme dans l'éruption du Vésuve sous l'empereur Titus, je l'expliquerai plus tard[3]. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Jean-Marie Guillaume, Jésus-Christ en son temps, éd. Médiasâul, Paris, 1997, p. 123.
  2. Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, XX, 7.1.
  3. Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, liv. XX, VII, 2.