Obo (République centrafricaine)
Obo | ||
Mission à Obo. | ||
Administration | ||
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Pays | République centrafricaine | |
Préfecture | Haut-Mbomou | |
Maire | Barthelemy Maïckos Mboliguikperani | |
Pcode commune | 6311 | |
Démographie | ||
Population | 7 187 hab. (2003[1]) | |
Population communale | 12 609 hab. (2015) | |
Densité | 2,4 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 5° 23′ 48″ nord, 26° 29′ 33″ est | |
Superficie communale | 533 957 ha = 5 339,57 km2 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine
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Obo est une ville de République centrafricaine, chef-lieu de la préfecture du Haut-Mbomou. Elle constitue aussi un chef-lieu de sous-préfecture et une commune à la fois urbaine et rurale.
Géographie
[modifier | modifier le code]La ville est située sur la rive gauche de la rivière Mbokou à 1 228 km à l'est de la capitale Bangui par la route nationale RN2, axe Bangui-Bangassou-Soudan du sud. Elle présente la particularité géographique d'être proche du pôle d'inaccessibilité africain[2]. Elle est donc considérée comme étant le centre géographique de l'Afrique[3].
La plupart des villages sont localisés sur l’axe Zémio –– Obo –– Bambouti, route nationale RN2.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le , Obo remplace la localité de Goubéré comme chef-lieu de subdivision de Goubéré-Obo. En , elle est réunie à Djemah, dans la nouvelle subdivision d'Obo-Djemah. Le district d'Obo est établi le . La localité est chef-lieu de la région d'Obo-Zémio le , puis le , la République centrafricaine indépendante instaure Obo, comme chef-lieu de la préfecture d'Obo-Zémio[4], cette préfecture prend le nom de Haut-Mbomou le .
À partir de 2011, la ville accueille un camp des forces spéciales américaines. Elle a également vu passer les troupes ougandaises afin de traquer la guérilla de Joseph Kony[3].
En 2014, la ville n'a que des maisons en briques de terre crue avec un toit en chaume, pas d'électricité (des panneaux solaires permettent toutefois de fournir du courant) ni d'eau courante. Les pistes routières sont dans un très mauvais état, seul un avion de l'ONU reliant de façon aléatoire Obo à Bangui[3].
Administration
[modifier | modifier le code]La sous-préfecture d'Obo s'étend sur les deux communes d'Obo et de Mboki. La commune d'Obo, est constituée des quartiers de la ville d'Obo en zone urbaine et des villages en zone rurale. La ville d’Obo est constituée de 13 quartiers : Abouna, Arabe, Badongo, Bambito, Centre Administratif, Foukpio, Gnokora (Aim), Kourouko (1 et 2), Montopi (Aim), Nairobi1, Nairobi2, Nakpanga et Yagba. En zone rurale, la commune compte 11 villages recensés en 2003 : Bombe Aza, Dakatimounga, Gassimbala, Gougbere-Bazima, Gougbere-Mbia, Kadjemah, Koubou, Ngoume, Nguiringuiri, Poupou, Zongoundourou[5].
Société
[modifier | modifier le code]La localité est le siège de la paroisse catholique des Saints Martyrs de l’Ouganda d’Obo fondée en 1958, elle dépend du diocèse de Bangassou.
Économie
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Depuis le la radio communautaire Zereda émet depuis Obo sur 100.6 FM, elle peut être écoutée jusqu'à 75 km[6]. La radio Guira FM de la mission des Nations unies, Minusca, couvre la localité depuis [7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Population des villes de RCA
- (en) Daniel Garcia-Castellanos et Umberto Lombardo, « Poles of inaccessibility: A calculation algorithm for the remotest places on earth », Scottish Geographical Journal,, vol. 123, no 3, , p. 227-233 (DOI 10.1080/14702540801897809)
- Adrien Jaulmes, « Afrique : Obo, l'inaccessible », Le Figaro, jeudi 28 août 2014, page 19.
- Loi 60-179 du 23 janvier 1961 portant création des préfectures et des sous-préfectures sur le territoire de la République Centrafricaine
- RGPH 2003, Recensement général de la population et de l’habitat, 2003
- ARC (Association des Radios Communautaires), Obo: Radio Zereda célèbre ses 5 ans !,
- Minusca, Guira FM ouvre la ville d'Obo au reste de la RCA, 5 juin 2017