Coutures (Dordogne)
Coutures | |||||
La mairie de Coutures. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois | ||||
Maire Mandat |
Didier Bazinet 2020-2026 |
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Code postal | 24320 | ||||
Code commune | 24141 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
184 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 50″ nord, 0° 23′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 99 m Max. 213 m |
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Superficie | 8,53 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Ribérac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Ribérac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Coutures est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisée en Ribéracois, au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune de Coutures est arrosée par le Meyré, un sous-affluent de la Dronne.
L'altitude minimale, 99 mètres, se situe au sud, en aval du Moulin Chanlet, là ou le Meyré quitte le territoire communal et entre sur celui de Celles. Le point culminant avec 213 mètres se trouve à l'est de la commune, au sud-est du lieu-dit les Malines[1], en limite de la commune de Celles.
Desservi par la route départementale (RD) 106, le village de Coutures est situé, en distances orthodromiques, dix kilomètres au nord-nord-est de Ribérac et douze kilomètres au nord-ouest de Tocane-Saint-Apre.
La commune est également desservie au nord par la RD 1. Trois kilomètres à l'ouest, la principale voie d'accès à la commune reste cependant la RD 708 que rejoignent les RD 1 et 106.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Coutures est limitrophe de quatre autres communes.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Coutures est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,3 %), forêts (16,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), prairies (4,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom du village dérive de l'ancien occitan coltura, lui-même provenant du latin cultura signifiant « terre cultivée »[8].
En occitan, la commune porte le nom de Coturas[9].
Histoire[modifier | modifier le code]
Une présence gallo-romaine est attestée sur le territoire communal par la découverte de plusieurs vestiges[8].
La première mention écrite du village remonte au milieu du XIIIe siècle sous les formes Cousturas et Coturas[8].
En 1445, la paroisse de Coutures dépend du comté de Bourdeilles (qui, à cette date, est rattaché au comté du Périgord), puis en 1481 elle dépend de la châtellenie de Bourdeilles[10].
Du Moyen Âge jusqu'à la période révolutionnaire, le village de Coutures était défendu par un château fort situé juste à côté de l'église[11].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Fin 1996, Coutures intègre dès sa création la communauté de communes du Verteillacois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale[modifier | modifier le code]
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[12],[13].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Juridictions[modifier | modifier le code]
Dans le domaine judiciaire, Coutures relève[16] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages[modifier | modifier le code]
L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac, dont faisait partie Coutures, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988[17].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2018, la commune comptait 184 habitants[Note 3], en diminution de 4,17 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2015[22], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 88 personnes, soit 46,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (onze) a augmenté par rapport à 2010 (quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,6 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au , la commune compte vingt-trois établissements[23], dont dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, neuf au niveau des commerces, transports ou services, deux dans la construction, un relatif au secteur administratif, et un dans l'industrie[24].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Saturnin, romane modifiée au XVIIIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques en 1947[25],[26].
- Chartreuse de Lageard[27]
- Pigeonnier circulaire du XVIIIe siècle au lieu-dit la Longue[28].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | De gueules à trois canettes de tisserand d’argent posées en pal ; au chef d’or chargé d’un taureau bondissant de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 18 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références[modifier | modifier le code]
- « 213 » sur Géoportail (consulté le 26 janvier 2013)..
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le 25 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 25 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 25 mars 2021).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statitiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 18 avril 2021)
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 123.
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 19 février 2014.
- Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN 2-84373-342-1), p. 127-128.
- « Château fort de Coutures », notice no IA24000873, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 26 janvier 2013.
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 octobre 2020.
- Jean-Louis Savignac, « Didier Bazinet reconduit président », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 17.
- Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 30.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 17 décembre 2020).
- Jean-Louis Savignac, « Les 30 bougies du jumelage franco-italien », Sud Ouest édition Périgueux, 27 avril 2018, p. 21.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Dossier complet - Commune de Coutures (24141) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 septembre 2018.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 24 septembre 2018).
- Dossier complet - Commune de Coutures (24141) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 septembre 2018.
- « Église Saint-Saturnin », notice no PA00082509, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 26 janvier 2013.
- « Église paroissiale Saint-Saturnin », notice no IA24000843, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 26 janvier 2013.
- Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud (préf. André Chastel), Le Périgord des chartreuses, Périgueux, Pilote 24 édition, , 341 p. (ISBN 2-912347-11-4), p. 328.
- « Colombier », notice no IA24000984, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 26 janvier 2013.