3e régiment d'artillerie à cheval

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3e régiment d'artillerie à cheval
Image illustrative de l’article 3e régiment d'artillerie à cheval

Création 1794
Dissolution 1830
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment d'Artillerie
Rôle Artillerie
Guerres Guerres de la Révolution et de l'Empire
Guerre de la première coalition
Campagne d'Égypte
Campagne d'Allemagne
Campagne de Prusse et de Pologne
Campagne d'Allemagne et d'Autriche
Guerre d'indépendance espagnole
Campagne de Russie
Campagne d'Allemagne
Campagne de France
Batailles bataille de Hohenlinden
combat d'Erbach
Bataille d'Austerlitz
Bataille de Lübeck
Bataille de Friedland
Bataille d'Essling
Bataille de Wagram
Bataille de Somosierra
Soulèvement du Dos de Mayo
Bataille de Medellín
Bataille de Talavera
Bataille d'Ocaña
Bataille d'Almonacid
Bataille de La Corogne
Bataille d'Albuera
Siège d'Olivença
Bataille de Vitoria
Bataille de Smolensk
Bataille de la Moskova
Bataille de Krasnoï
Bataille de Lützen
Bataille de Bautzen
Bataille de Leipzig
Bataille de Hanau
Bataille de Brienne
Bataille de Montereau
Bataille de La Rothière
Bataille de Montmirail
Bataille de Paris

Le 3e régiment d'artillerie à cheval (3e à cheval) où 3e régiment d'artillerie légère est un régiment d'artillerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution par la réunion de compagnies de canonniers à cheval créées en 1792. Il est licencié en 1829.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : Organisation du 3e régiment d'artillerie à cheval[note 1]
  •  : Licencié
  •  : Régiment d'artillerie à cheval de Strasbourg
  • 1820 : 3e régiment d'artillerie à cheval
  •  : Licencié

Colonels et chefs de corps[modifier | modifier le code]

Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]

Guerres de la Révolution et de l'Empire[modifier | modifier le code]

Le « 3e régiment d'artillerie à cheval » a été organisé à La Fère le , sur le pied de six compagnies parmi lesquelles se trouvaient les 1re, 2e, 11e, 12e, 13e et 29e compagnies, sous le commandement du chef de brigade Fays.

Pendant toute la durée du Directoire, du Consulat et de l'Empire le dépôt du régiment était à Strasbourg.

En 1796-1797, le régiment est envoyé à l'armée de Sambre-et-Meuse.

De 1798 à 1800, une partie du régiment est affecté à l'armée d'Orient et participe à la campagne de la Haute-Égypte.

En 1800, le régiment rejoint l'armée du Rhin avec laquelle il participe à la bataille de Hohenlinden, au combat d'Erbach, au passage du Lech et aux combats de Landshut et de Wettenhausen (de)

Une lettre du colonel Duroc, commandant du régiment, au ministre, datée de Strasbourg le , nous apprend que les 1re et 2e compagnies du 8e régiment d'artillerie à cheval qui avait été supprimé viennent d'arriver et vont être incorporées au « 3e régiment d'artillerie à cheval ».

De 1805 à 1808, le 3e régiment à cheval a fourni exclusivement ses compagnies aux armées d'Allemagne et de Pologne et il participe à la bataille d'Austerlitz ainsi qu'à celle de Lübeck en 1806 et de Friedland en 1807. A partir de 1808, il est partagé entre l'Allemagne et l'Espagne.

En 1809, il se trouve à la bataille d'Essling, puis à la bataille de Wagram durant laquelle le colonel d'Aboville, récemment promu au grade de général de brigade, eut un bras emporté.

Les compagnies engagées en Espagne se trouvent aux batailles de Somosierra, et de Madrid en 1808, aux batailles de Medellin, de Talavera, d'Ocana, d'Almonacid et de La Corogne en 1809, à celles d'Albubera et d'Olivenza en 1811 et de Vitoria en 1813.

Le maréchal Soult demande, après la bataille de La Corogne en 1809, la croix pour trois officiers du 3e à cheval, qui, par le feu habilement dirigé de ses pièces, a forcé la flotte anglaise à appareiller avant l'embarquement complet de l'armée britannique et à sortir en désordre de la rade de La Corogne. Les 1re et 6e compagnies furent rappelées de l'Espagne en , l'Empereur se préparant à l'expédition de Russie.

Les 1re, 4e, 5e et 6e compagnies, ont fait cette campagne, durant laquelle le colonel Claude Marion a été fait prisonnier en Russie. Elles ont participé aux batailles de Smolensk, de La Moskova et de Krasnoï. Pendant ce temps, les 2e et 3e compagnies combattaient en Andalousie, et la 7e compagnie, qui venait récemment d'être organisée, était en Portugal.

Les 2e et 7e compagnies sont rappelées de la Péninsule en , et le régiment entier, moins la 3e compagnie, qui resta jusqu'à la fin en Espagne, a fait les campagnes de Saxe, ou elles combattent à Lutzen, Bautzen, Leipzig et Hanau en 1813, puis la campagne de France où elles sont présentes à Brienne, Montereau, La Rothière, Montmirail et Paris.

Le 3e à cheval est réorganisé le , à Strasbourg, par le général Valée.

Pendant les Cent-Jours, le régiment fournit :

Le régiment participe à la bataille de La Souffel, puis après Waterloo, tout ce qui restait debout se retira à Limoges, excepté les deux compagnies du Champ de Mai, qui étaient retournées à Strasbourg et qui furent licenciées le . Le reste du régiment a été licencié à Limoges le , par le général Charbonnel.

De 1816 à 1829[modifier | modifier le code]

Le , le colonel Robert de Marilhac, le dépôt et 3 compagnies provisoires, conservées conformément aux dispositions des articles 24 et 25 du supplément à l'instruction du , prescrivant de conserver 150 hommes aux régiments d'artillerie à cheval lors de leur licenciement, arrivaient à Besançon, et y formaient le noyau du nouveau 2e régiment d'artillerie à cheval est réorganisé sous le titre de « régiment d'artillerie à cheval de Strasbourg ».

En 1820, le « régiment d'artillerie à cheval de Strasbourg » prend le nom de « 3e régiment d'artillerie à cheval ».

Pendant les quatorze années de son existence, le 3e à cheval a occupé, après Besançon, les garnisons de Strasbourg en 1818, de Metz en 1821, de Toulouse en 1825, et de Douai en 1829.

C'est à Douai que le 3e régiment d'artillerie à cheval a été licencié, le . Il a versé :

Personnalités[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. Dans un régiment à cheval, tout le monde est à cheval alors que dans un régiment à pied, tout le monde est à pied.
Références

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]