53e régiment d'artillerie

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53e régiment d'artillerie
Image illustrative de l’article 53e régiment d'artillerie
Insigne du 53e régiment d'artillerie mixte divisionnaire (1939).

Création 1911
Dissolution 1997
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie de campagne
Régiment d'artillerie de campagne porté
Régiment d'artillerie mixte divisionnaire
Régiment d'artillerie sol-air
Rôle Appui feu (1911-1940)
Artillerie sol-air (1970-1997)
Garnison Clermont-Ferrand (1911-1924)
Vieux-Brisach (1970-1997)
Ancienne dénomination 453e groupe d’artillerie antiaérienne légère
Devise À moi, Auvergne !
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916-1917
La Marne 1918
Champagne 1918
Anniversaire Sainte Barbe
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes

Le 53e régiment d'artillerie est une ancienne unité d'artillerie française, créée en 1911 à Clermont-Ferrand et dissoute en 1997.

Il combat pendant la Première Guerre mondiale comme 53e régiment d'artillerie de campagne, pendant la Seconde comme 53e régiment d'artillerie mixte divisionnaire. De 1970 à 1997, le 53e régiment d'artillerie est un régiment de défense sol-air, stationnée en République fédérale de l'Allemagne.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • janvier 1911 : formation du 53e régiment d'artillerie de campagne (53e RAC)[1]
  • juin 1915 : réorganisation du régiment en deux groupements, l'un affecté à la 120e DI, l'autre au 13e CA[2]
  • avril 1917 : les groupes du 53e RAC affectés au 13e CA forment le 253e RAC[3]
  • janvier 1919 : le 53e RAC fusionne avec le 263e RAC pour former le 53e/263e régiment de marche[3]
  • juin 1919 : formation du 53e régiment d'artillerie de campagne portée (53e RACP) à partir du 253e RAC
  • novembre 1919 : le 53e/263e régiment de marche devient le 16e/18e régiment de marche, puis 218e RAC en décembre[4]
  • janvier 1924 : le 53e RACP devient le 353e régiment d'artillerie lourde portée[5]
  • septembre 1939 : formation du 53e régiment d'artillerie mixte divisionnaire (53e RAMD)[6]
  • juin 1940 : disparition du 53e RAMD
  • novembre 1970 : création du 53e régiment d'artillerie par changement de nom du 453e groupe d’artillerie antiaérienne légère[7]
  • été 1997 : dissolution du régiment[7]

De 1911 à la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 53e régiment d’artillerie de campagne est créé en 1911 à Clermont-Ferrand. Il appartenait en 1914 à la 13e brigade d'artillerie, 13e corps d'armée.

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

1917[modifier | modifier le code]

Le PC du 53e RAC sur la côte 309, observatoire au-dessus de Montzéville (Argonne) occupé en août-septembre 1917 par le régiment.

1918[modifier | modifier le code]

  • Assaut de Compiègne (La Marne du 15 au ).

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

En janvier 1919, le 53e RAC fusionne avec le 263e RAC pour former le 53e/263e régiment de marche[3]. Ce régiment est rattaché à la 53e DI qui part en occupation en Allemagne dans le Palatinat bavarois[9]. Il rejoint ensuite la 46e DI[10], et devient en novembre 1919 16e/18e régiment de marche, puis en décembre le 218e régiment d'artillerie de campagne[9].

En juin 1919, le 253e RAC, revenu à Clermont-Ferrand, forme le 53e régiment d'artillerie de campagne portée (53e RACP). Il devient à la suite de la réorganisation de janvier 1924 le 353e régiment d'artillerie lourde portée[5].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 53e régiment d'artillerie mixte divisionnaire est recréé le au centre mobilisateur d'artillerie no 13 (Issoire et Moulins). Il est constitué d'une batterie hors-rang, de trois groupes de canons de 75 hippomobiles, d'un groupe de 155 C hippomobiles et d'une batterie divisionnaire de 75 hippomobiles. Il forme l'artillerie de la 63e division d'infanterie pendant la Bataille de France[6].

Depuis 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

Le 53e régiment d'artillerie, équipé de canons Bofors de 40, faisant partie des éléments organiques de corps d'armée (EOCA) du 2e corps d'armée[7], était basé à Müllheim[N 1] avant de rejoindre Vieux-Brisach[N 2] vers 1979/80, et de participer au nettoyage des plages de l'Amoco Cadiz.

Un AMX-30 Roland de l’armée de terre française.

En 1981 le régiment était commandé par le colonel Pierre Bourdereau [N 3], avec le lieutenant-colonel Valentin comme adjoint. La première batterie est commandée par le capitaine Jubin, la seconde par le capitaine Poulain, secondé par les lieutenants Kiyak, Brusseaux, et Nivet. La troisième, par la capitaine Badie, puis par le capitaine Michel. Plus tard une 4e batterie est créée et confiée au capitaine Nivet[N 4].

En 1983 le chef de corps était le colonel Paul Brutin[N 5].

Le Colonel Jacques Conq a commandé le régiment de 1986 à 1988[11] avant de prendre le commandement de l'École d'application de l'artillerie (EAA) de Draguignan. Le général de division Conq est prématurément décédé d'un accident de la route à 58 ans[12].

Le régiment a été dissous en 1997[7].

Étendard[modifier | modifier le code]

Drapeau du 53e régiment d'artillerie.

Il porte, cousues dans ses plis, les inscriptions[13] :

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate est décorée par la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée. Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918[14].

Devise[modifier | modifier le code]

Sa devise était « À moi, Auvergne ! »

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lieutenant-colonel Perrier, Historique du 53e régiment d'artillerie pendant la Grande Guerre : 2 août 1914-20 janvier 1919, Clermont-Ferrand, Impr. générale de Bussac, , 107 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. partageant le quartier Turenne avec le 12e régiment de cuirassiers
  2. de l'autre côté du Rhin, en face de Colmar
  3. devenu général de corps d’armée
  4. devenu général de division auprès du CEMAT
  5. devenu général d'armée en 1997 comme inspecteur général des armées

Références[modifier | modifier le code]

  1. Perrier 1923, p. 16.
  2. Perrier 1923, p. 17.
  3. a b et c Perrier 1923, p. 18.
  4. Perrier 1923, p. 96.
  5. a et b « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
  6. a et b « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  7. a b c et d « 053- Historique du 53ème Régiment d'Artillerie », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
  8. a et b Perrier 1923, p. 14.
  9. a et b Perrier 1923, p. 92.
  10. Perrier 1923, p. 94.
  11. « 053- Chefs de corps du 453°GAAL puis 53°RA », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
  12. « Nécrologie :. le général Conq », sur Le Telegramme, (consulté le )
  13. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  14. Perrier 1923, p. 14-15.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]