2e régiment d'artillerie à cheval

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

2e régiment d'artillerie à cheval
Création 1795
Dissolution 1829
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment d'Artillerie
Rôle Artillerie
Guerres Guerres de la Révolution et de l’Empire
Guerre de la première coalition
Campagne d'Italie
Campagne d'Allemagne (1805)
invasion de Naples
Campagne de Prusse et de Pologne
Campagne d'Allemagne et d'Autriche
Guerre d'indépendance espagnole
Campagne de Russie
Campagne d'Allemagne (1813)
Campagne de France
Campagne de Belgique
Batailles Passage du Rhin
Bataille de Neresheim
Siège de Kehl
Siège de Huningue
Bataille de Zurich
Bataille de Montebello
Bataille de Marengo
Bataille d'Engen
Bataille de Wertingen
Bataille d'Austerlitz
Bataille de Maida
Bataille de Friedland
Bataille d'Essling
Bataille de Medellín
Bataille de Valls
Siège de Gérone
Bataille de la Côa
Siège de Cadix
Bataille de Vic
Bataille de la Moskova
Bataille de Dresde
Bataille de Leipzig
Bataille de Castalla
Bataille de Fère-Champenoise
Bataille de Paris
Bataille de Ligny
Bataille de Waterloo

Le 2e régiment d'artillerie à cheval (2e à cheval) où 2e régiment d'artillerie légère est un régiment d'artillerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution par la réunion de compagnies de canonniers à cheval créées en 1792. Il est licencié en 1829.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : Organisation du 2e régiment d'artillerie à cheval[note 1]
  •  : Licencié
  •  : Régiment d'artillerie à cheval de Rennes
  • 1820 : 2e régiment d'artillerie à cheval
  •  : Licencié

Colonels et chefs de corps[modifier | modifier le code]

Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]

Guerres de la Révolution et de l’Empire[modifier | modifier le code]

Ce régiment a été organisé à Strasbourg le avec les 6e, 7e, 8e, 9e et 10e compagnies de canonniers à cheval qui avaient été créées en 1792.

Ces 5 compagnies ont servi aux armées du Rhin, du Rhin et Moselle, du Danube et d'Helvétie jusqu'au Consulat.
En 1796, on retrouve les différentes compagnies du régiment au 1er passage du Rhin, aux batailles de Neresheim et d'Ober-Kammlach, ainsi qu'aux sièges de Kehl et d'Huningue.

En 1797, le régiment se trouve au 2e passage du Rhin.

En 1798, le corps est séparé entre les armées de Mayence, d'Helvétie et de Rome.

En 1799, les compagnies attachées à l'armée du Danube participent à la bataille de Zurich

Pendant la campagne de 1800, ce corps était partagé entre les armées du Rhin et d'Italie, et son dépôt était établi à Auxonne. Les compagnies affectées à l'armée d'Italie participèrent aux batailles de Montebello et de Marengo et celles affectées à l'armée du Rhin étaient engagées à la bataille d'Engen.

En 1801, la 5e compagnie du 8e régiment d'artillerie à cheval qui avait été supprimé est incorporée au « 2e régiment d'artillerie à cheval ».

Au mois d', le dépôt du régiment quitta Auxonne pour aller à Chambéry, et de là, dans la même année, à Valence et à Toulouse, où le régiment est réorganisé.

L'année suivante, le 2e régiment d'artillerie à cheval est envoyé pour Douai, et après avoir fourni des compagnies à la Grande Armée du camp de Boulogne, l'état-major et la portion principale reviennent à Valence en 1804.

Affecté à la Grande Armée, une partie du régiment combat à Wertingen et à Austerlitz (3e compagnie) en 1805 et à Friedland en 1807.

En 1806, la 2e compagnie engagée dans l'invasion de Naples participe à la bataille de Maida.

En 1808, les 1re, 4e et 6e compagnies sont en Allemagne tandis que les trois autres partent pour l'Espagne : les 2e et 3e compagnies sont attachées à des divisions de dragons, la 6e compagnie au 7e corps en Portugal.

En 1809 les compagnies attachées à l'armée d'Allemagne assistent à la bataille d'Essling. Les compagnies affectées en Espagne participent aux batailles de Medellin, et de Valls, et au siège de Gérone en 1809, puis à la bataille de la Côa, au siège de Cadix et à la bataille de Vic en 1810.

Au , le corps était ainsi partagé :

Les 1re, 4e et 5e compagnies participent à la campagne de Russie et se trouvent à la bataille de la Moskova.

En 1812, les compagnies du 2e régiment d'artillerie à cheval se trouvent dans les positions suivantes :

En 1813, pendant la campagne d'Allemagne les éléments affectés à la Grande Armée se trouvent aux batailles de Dresde et de Leipzig durant laquelle le colonel Pellegrin-Millon est blessé. La 7e compagnie engagée en Espagne combat à Castalla.

Durant la campagne de France, en 1814, le 2e à cheval participe aux batailles de Fère-Champenoise et de Paris.

En , le dépôt du 2e à cheval qui était à Avignon, revient en août à Valence, où le corps est réorganisé avec les débris des 4e, 5e, 6e et 7e compagnies du 5e régiment d'artillerie à cheval qui venait d'être licencié, et avec les 2e et 3e compagnies de l'artillerie à cheval de la Garde impériale. Cette opération a eu lieu le , sous la direction du général Pernety.

Le régiment est alors envoyé à Metz, d'où l'année suivante il envoya ses deux premières compagnies au 4e corps, dit corps de la Moselle, pour être attachées, la 1re compagnie à une division de dragons, et la 2e compagnie à une division de cavalerie légère qui passa plus tard au 3e corps de cavalerie, la 3e compagnie à cette même division de cavalerie du 3e corps de cavalerie, et les 5e et 6e compagnies à Vincennes, pour concourir à la formation d'une réserve d'artillerie de Paris. Les 4e et 6e compagnies restèrent à Metz avec le dépôt.
Après le retour de l'Empereur, le régiment, dans le cadre de la campagne de Belgique, est engagé dans les batailles de Ligny et de Waterloo.

Après Waterloo, le régiment entier est réuni à Limoges, où il est licencié le par le général Charbonnel.

De 1816 à 1829[modifier | modifier le code]

L'état-major, le dépôt et une centaine de canonniers étaient encore à Limoges au mois de .
Transporté à Rennes, c'est autour de ce noyau que le 2e régiment d'artillerie à cheval est réorganisé sous le titre de « régiment d'artillerie à cheval de Rennes ». Le colonel André Jacques Elisabeth Lafont, qui avait été chef de ce corps en 1814 et 1815, reprit le commandement de nouveau régiment.

Le major Bergier, qui commandait le corps en l'absence du colonel, rendant compte au général Neigre, commandant de l'artillerie de l'armée de la Loire, sous la date du , du passage à Limoges du duc d'Angoulême et de la revue passée par ce prince, lui fait connaître qu'en présence de l'enthousiasme extraordinaire de la garde nationale de Limoges et des autres troupes de la garnison, l'artillerie à cheval s'est montrée froide, et que ce prince a lancé aux officiers du 2e régiment d'artillerie à cheval cette apostrophe :

« L'esprit de l'artillerie est, en général, mauvais, ce qui ne peut provenir que de la faute des chefs. »

Le major Bergier, continuant tranquillement son rapport, raconte que ce qui avait irrité le prince : « c'est qu'il avait cru que c'était le 2e à cheval qui avait marché contre lui dans le Midi, et en adressant la parole au colonel Claude Joseph Antoine Gérin du 4e à pied, Son Altesse Royale croyait parler au colonel du 4e à cheval. »

En 1820, le « régiment d'artillerie à cheval de Rennes » prend le nom de « 2e régiment d'artillerie à cheval ». Le 2e à cheval a occupé sous la Restauration, après Rennes, les garnisons de Toulouse en 1819 et de Metz en 1825.

En 1823, le régiment est engagé dans l'expédition d'Espagne et assiste au combat de Puerto de Miravete[1]

C'est à Metz que le 2e régiment d'artillerie à cheval a été licencié, le .
Il a versé :

Personnalités[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. Dans un régiment à cheval, tout le monde est à cheval alors que dans un régiment à pied, tout le monde est à pied.
Références

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]